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Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Ari, un Ami qui Lui veut du Bien......
| Aristippe Respect diplomatique : 906  18/02 ETU 11:51 | Score : 5 Détails Aristippe laissait sur son corps couler l'eau...
Ses pensées étaient confuses. De colère il y a encore quelques secondes, il n'en était pas moins toujours aussi heureux de la revoir... Mais quelle mouche l'avait piqué, jamais il n'avait connu telle relation... Elle était furie quand lui était le calme d'Olympie... Elle semblait être le détonateur de sa charge nommée colère mais dès qu'elle paraissait, il oubliait tout, sauf le fait qu'elle lui ait manqué... C'était peut-être cela, l'Amour, celui qui montre quand l'autre manque, celui qui fait par son absence, le vide apparent au tonneau des danaïdes... Quoiqu'il en soit, l'espièglerie légendaire de la responsable de plusieurs systèmee dans la galaxie, ne pouvait vouloir qu'une réponse à ce nouvel affront... LA GUERRE ! "Tu m'as manqué, Egérie !"Ari se déplaçait lentement dans la chambre et alla vers une armoire où il avait fait entasser, pour des jours particuliers où Rosa ne serait pas encore dans un état prompt à la discussion philosophique, des objets variés qui pouvait assouvir leurs éternelles envies de jeu... De tous les objets présents, c'est la cravache, qu'Ari choisit ! C'est en mettant une paire de pantalon et se baladant torse nu, qu'Ari pénétra dans le salon, "armé" de sa cravache qu'il frappait de coups secs dans la paume de sa main... "Egérie, tu as été très, TRES, vilaine..." De nouveau, un coup de cravache fendit l'air pour résonner dans la pièce... Rosa, cachée à demi pour pouvoir être facilement trouvée dès le début du jeu, n'en croyait pas ses yeux, voyant Ari avec la cravache dans les mains. Instinctivement, ses mains se posèrent à ses fesses, en guise de protection et pensa "Il n'oserait pas, non...non... " Tu as été vilaine Egérie, tu va être punie, vilaine fille !... Le ton était clairement vicelard mais la mine était réjouie, car dans le coin du fauteuil voltaire du salon, l'on apercevait Rosa, les mains sur les fesses, qui venait avec effroi, de croiser le regard d'Ari… | ||
| Rosa L. Respect diplomatique : 1595  18/02 ETU 12:44  | Score : 5 Détails Médusée, Rosa regardait Aristippe approcher lentement, cravache à la main…l’air mauvais.
Elle commençait sérieusement à s’inquiéter. "Tu abuses un peu là Gouverneur ! Le jeu oui ! Mais la violence non !" "Mais tu l’as bien cherché ma Belle !" "Je te renvois le compliment mon Amour !" Elle voulait détourner son attention, juste un instant afin qu’il baisse sa garde. "Donc, une relation sado-masochiste ne te convient pas Egérie?" Lui dit-il amusé et certain de sa réponse. "Je t’aime mais je ne suis pas prête à faire n’importe quoi tout de même ! NON, NON, et NON ! Tu es devenu fou ?" C’est à cet instant que Rosa bloqua le passage en poussant le fauteuil voltaire sur la trajectoire d’Ari. Elle se redressa vite et tendit sa jambe ! Aristippe dégringola de sa hauteur à cause du croche-patte de Rosa ! Ari, allongé sur le sol froid, torse nu. Rosa, assise sur lui, tentant de l’immobiliser. "Alors Chéri, on fait quoi maintenant ?" Elle avait récupéré la cravache que le gouverneur avait abandonné afin d’amortir sa chute. "A ton avis ?" L’air vicelard avait disparu, remplacé par un air coquin. "Tu veux ?" "Tu ne le sens pas ?" "Alors c’est toi qui fait !" Sans répondre, ils s’embrassèrent fougueusement. | ||
| Aristippe Respect diplomatique : 906 18/02 ETU 14:17 | Score : 5 Détails Ari rentrait dans l'appartement qu'il partageait avec Rosa.
Elle vit de suite que son compagnon était préoccupé... "Que se passe-t-il, Loulouverneur, des mauvaises nouvelles de l'Assemblée ?" "Je suis inquiet. Wyatt est revenu de sa croisade dans l'Empire Cardassian. Il a changé. Changé physiquement et changé moralement. Il en a même changé de nom. Il se fait nommer Hadrian. Il veut rétablir ce qui semble être un nouvel empire néo-romain des plus forts. Les imperator sont ils tous maudits ? Il me fait penser à Galen junior, la même folie semble transparaître dans ses yeux. Je dois contacter Cesco, et j'attends au plus vite que Wyatt, ou Hadrian, comme il le voudra, nous contacte pour que nous puissions discuter. Il veut déclarer une nouvelle guerre, à de jeunes commandants, pour de futiles raisons. Certains de sa liste, car il a une liste, sont tout à fait justifié, comme Rasoir vois-tu . D'autres, par contre, semble juste avoir enfreint un protocole qui m'échappe, il a l'air de prendre toute excuse possible à la guerre. Il m'inquiète... Ari prenait son x-com, Rosa voyait son désarroi. Il envoyait un message à Cesco et lui faisait part de ses craintes. Son message envoyé, Rosa le prit dans ses bras. Ils restèrent ainsi un temps indéterminé... Comme il aimait ses bras. Comme elle aimait les siens... | ||
| Rosa L. Respect diplomatique : 1595 18/02 ETU 14:55 | Score : 4 Détails Le retour de Wyatt en Hadrian était des plus surprenants.
Relâchant son étreinte, Rosa regarda Ari "Je ne le comprends pas, je ne le comprends plus. Son attitude est indigne d’un Imperator ! Certes, certains noms sont justifiés mais cela n’explique en rien l’augmentation de l’ego de Wyatt. Il a toujours était jaloux de Galen de toutes façons !" "As-tu des nouvelles de Cesco ma Rosa ?" "Il ne cautionne pas l’attitude de son fils si c’est ce que tu veux savoir. Il est outré par son comportement. Il ne tolèrera pas que le nom des IMPERATOR soit une nouvelle fois bafoué !" "Tes propos me rassurent. Et comment va-t-il ?" "Cesco est très affaibli par la maladie et la déprime n’arrange pas les choses. Il se sent mal, très mal, je crois qu’il va…" Aristippe posa un doigt sur la bouche de Rosa. "S’il te plait Rosa, Non ! Ne me dis pas ça, s’il te plait." "Cela ne sert à rien de se voiler la face Amour. Cesco est à bout de souffle. Et, le comportement d’Hadrian va l’achever, j’en ai bien peur." "Tentons de raisonner Wyatt dans ce cas." "Soit mais à mon avis, ce sera en vain. Moi, ce qui m’importe à cet instant, c’est que l’Empire Néo-Romain ne soit pas assimiler aux exactions d’Hadrian." Ils se regardèrent et comprirent qu'une fois de plus, ils étaient sur la même longueur d’ondes. | ||
| Aristippe Respect diplomatique : 906 18/02 ETU 17:57 | Score : 4 Détails Ari était bouleversé par les révélations que venait de lui faire Rosa...
Cesco était au plus mal et Ari ne gérait pas du tout cette nouvelle. Il était son Ami et ne voulait ni ne pouvait accepter un départ vers le néant, un départ le privant de celui avec qui il avait tant appris, de celui avec qui il avait bataillé, de celui grâce à qui Ambassade avait pu être sienne pendant un temps... "Parle moi, dis moi ce qui te plonge dans ce trouble..." "Un à un nous changeons... Un à un nous partons, de manière plus ou moins définitive... Espérance... Comme cette Galaxie porte bien son nom... Tout est fondé sur l'Espoir... L'Espoir est le dernier des maux qui était dans la boîte de pandore... Et ce n'était pas un bien... Stupidité que de dire que l'espoir fait vivre ! L'espoir n'est qu'illusion et mensonge quand il faut pragmatisme et réalité ! Espérance se meurt ! Chacun ne connaît que sa propre individualité, son propre égoïsme, son petit développement scientifique personnel, l'agrandissement de son empire au dépend de peuples qui n'ont rien demandé... Que sommes-nous ? Qui sommes-nous ? Nous ne sommes que des parvenus, des gens à la destinée peu ordinaire qu’on en oublie l'essentiel. Si nous en sommes là, c'est parce qu'un peuple nous a porté là. Si j'en suis là, c'est que des commandants m'ont aidé à parvenir ici. Nous oublions les élémentaires associations, les fondations naturelles d'une civilisation. La communication, l'entraide. Nous sommes emplis de vanité, moi le premier ! Quelle horreur... Qu'allons nous faire... » Rosa contemplait le mal être de celui qu’elle aimait. Il la regarda, prit sa main et y déposa un baiser… Il l’a prit de nouveau dans ses bras… « Après mardi, tout changera… » | ||
| Rosa L. Respect diplomatique : 1595 18/02 ETU 18:59 | Score : 3 Détails En écoutant les paroles d’Aristippe, Rosa avait les yeux remplis de larmes.
"Tu n’as pas changé ! Cesco n’a pas changé ! Et la vanité n'a jamais fait partie de ton vocabulaire Loulou! Mais l’évolution de la vie fait que notre environnement se modifie. Nous devons nous adapter. Et tu sais très bien le faire mon Ange ! " Tout comme Cesco, Aristippe appartenait à cette classe de commandants capables de fédérer, de rassembler et qui forcent le respect. Malheureusement, Espérance semblait atteindre un point de non retour et, Rosa, habituellement optimiste, se sentait envahie par une grande mélancolie. "Comme je te l’ai déjà dit, ils veulent et ils exigent mais ne souhaitent ni s’investir ni construire. Nous sommes tombés dans l’assistanat. Ils n’ont aucuns devoirs mais estiment avoir des droits ! Je suis écoeurée et honnêtement, si tu jettes l’éponge, je te comprendrai." Pourtant, peut-être subsistait-il une once d’espoir, quoique qu’Aristippe en pense, Hadrian venait d’accepter de discuter avant de lancer sa vendetta….par respect pour sa tante…il ferait mieux de le faire par respect pour son père ! "Et ne t’inquiète pas pour l’Empereur, il est entre de bonnes mains. Sous surveillance permanente. Et, avant qu’il ne fasse une erreur irréparable, j’en serais informée. Je ne sais que te dire, que faire pour te soulager de ton fardeau mon Amour. Tu es triste et ça me brise le cœur. Je t’aime tant tu sais." Rosa se blottit une fois encore dans les bras d’Aristippe et déposa un léger baiser dans son cou…..elle réfléchissait à la prochaine étape. | ||
| Rosa L. Respect diplomatique : 1595 26/02 ETU 16:36 | Score : 4 Détails Les longues journées à veiller l’Empereur ainsi que l’organisation des élections avaient eu raison d’Aristippe et de Rosa.
Quand ils arrivèrent sur Cyrène, ils prirent, tous deux, une douche bien chaude et se roulèrent dans les draps. Tu crois qu’il résistera à l’opération ?" "Aucun doute à avoir mon Loulou ! Ceux sont les séquelles qui m’inquiètent. Cesco amnésique ! Te rends-tu compte du désastre que cela peut occasionner en Espérance ?" "Tellement bien que je n’ose imaginer le pire. Il faudra tout lui réapprendre, le présenter à tous, l’épauler et l’aider. Nous serons tous présents pour lui !" "Je reconnais bien là ta force de caractère et ton amitié envers lui mon Ange. Je suis tellement fière de toi." Je t’aime !" "Et moi donc !" Sur ces paroles, ils s’endormirent, péniblement, enlacées, collés, serrés……comme si rien ne pouvait les séparer……. Au petit matin, Rosa se réveilla en premier, elle ne cessait d’admirer le visage paisible et détendu de cet être si exceptionnel. Lui qui savait être sérieux, parfois trop et en même temps, être le personnage si clownesque qu’elle seule connaissait. Elle décida, une fois n’est pas coutume, de lui préparer un joli petit déjeuner au lit. Se retrouvant dans la petite kitchenette, elle ne savait par où commencer, elle n’avait pas l’habitude de faire ce genre de choses….c’était plutôt son ‘boulot’ à lui. Il aime le café, c’est la seule chose dont je suis certaine. Pour tout le reste, elle improvisa avec les moyens du bord : Elle pressa deux oranges, toasta quatre tranches de pain de mie, ouvrit les petits pots de confiture et coupa une des roses afin d’agrémenter le joli plateau qu’elle lui apporterait. Tout fière, elle s’approcha de la chambre, il faisait sombre et elle alluma avec son coude l’interrupteur. Elle regardait Ari, toujours endormi, et elle ne remarqua pas qu’il avait laisser traîner ses chaussons en plein milieu de la pièce ! BOUM Rosa s’écroula et le petit dej’ avec ! Quelle déception ! Et Aristippe se réveilla en sursauts…. | ||
| Aristippe Respect diplomatique : 906 11/03 ETU 18:03 | Score : 5 Détails Que le temps était passé...
Des semaines qu'il ne l'avait pas vu... Elle lui manquait terriblement Comment faire, comment communiquer depuis ce lugubre endroit. Du jour au lendemain, Aristippe de Cyrène, Commandant de la Confédération Démocratique des Planètes, Gouverneur d'Ambassade était détenu... En geôle... Son crime... L'Assemblée de la Confédération le jugeait. Il tombait sous le coup de l'article 112 du code de la confédération. Trahison. Ainsi, le parlement avait voté. Ainsi, le parlement avait tranché. Aristippe avait été destitué, sitôt remplacé. Mais la confédération refusait maintenant le contact avec la Galaxie d'Espérance. Elle était à leurs yeux, aussi pervertie que son Gouverneur. Le crime qu’avait commis Aristippe était celui qui était considéré comme le plus grave par l’Assemblée. Il avait trahi l’idéal de Démocratie dont il se faisait le représentant. Ces deniers propos n’était pas ceux qu’il aurait du prononcer. Il avait corrigé les valeurs de Démocratie qu’il avait juré de transmettre pour faire consensus… De ça, il était effectivement coupable. Ses pairs étaient déshonorés. Le tribunal se réunissait bientôt et Ari connaissait la sentence réservée à ceux qui commettaient ce crime… Elle était définitive… Il avait le droit à un x-com vers la Galaxie… Il serait lu… Toute demande d’intervention serait vaine… De toute façon, la flotte de Cyrène était largement présente et en nombre suffisant. Il destina son message à la seule qui occupait ses pensées et qu’il voulait rassurer, à tout prix ! « Mon amour, Tu me manques aussi beaucoup ! Tu te retrouves obligée de faire le sale boulot de politicard et je sais très bien que cela te dérange. Je ne te l'ai pas demandé directement mais nos liens l'ont voulu. J'en suis désolé ! Je t'en remercie d'ailleurs infiniment... Comment le pourrais-je à la hauteur de ton sacrifice pour moi... Moi, qui ne le mérite pas... Je suis jugé actuellement par mes pairs car j'ai corrompu l'idée démocratique de la Galaxie, je n'ai pas défendu les idées, l'idéal que l'on avait fixé et ce pour quoi j'avais été nommé commandant. Je risque la peine capitale car cela est considéré comme un acte très grave. A bientôt, je l'espère. Je t'aime très fort, plus fort que cela puisse être imaginé. Par passion, par folie, par manque mais surtout de tout mon corps et mon coeur, dont tu détiens la prime moitié. ARI » | ||
| Rosa L. Respect diplomatique : 1595 11/03 ETU 18:44 | Score : 3 Détails Rosa n’avait cessé d’être inquiète pour Aristippe.
Ces longs silences, cette absence aussi soudaine qu’inattendue n’était pas pour la rassurer. Elle avait fait des pieds et des mains pour tenter de pénétrer Cyrène. Elle avait remuer Ciel et Terre, mais toujours la même rengaine : ON LUI CLAQUAIT LA PORTE AU NEZ ! Alors, elle eut un moment de faiblesse et de désarroi…. Mais, revigorée par son expérience avec Electre, sa détermination et sa force venaient de refaire surface. Son énergie la rendait plus forte ! Soudain, elle s’écroula sur le sol, les bras sur la tête. C’est une Rosa prostrée qui apparut à l’assemblée..…elle venait de recevoir un message de son bien-aimé. Bien que la situation ne l’étonnait guère, il fallait s’en douter étant donné la longueur de la rupture des communications, elle entreprit de lui répondre…… juste au cas où. "Mon tendre et unique Amour, Je ne sais si tu auras l’occasion de me lire, je le souhaite. Saches que je t’ai cherché partout, j’ai parcouru la galaxie entière afin de retrouver ta trace mais j’ai échoué. Je suis coupable de ne pas avoir réussi à te sauver et je ne me le pardonnerai jamais. Quand je suis venue sur Cyrène, quand j’ai tenté d’obtenir des informations, j’ai bien senti qu’ils avaient changé….ils ne m’ont jamais traité de la sorte ! Pourquoi ne m’ont-ils pas informé ? Craignaient-ils ma réaction ? Ma furie et ma rage ? Sans doute. Tu n’es pas encore jugé et cela me laisse le temps de préparer notre départ. Je viendrai mon Loulou ! Je serais à tes côtés mais pour cela, il me faut une autorisation pour assister à ton jugement…le reste, je m’en charge. Prends soin de toi et tente de te nourrir correctement, tu auras besoin de quelques forces, encore. Garde espoir mon Ange ! Comme nous l’avions convenu, ta peine capitale sera également la mienne. A la vie, à la mort…..l’heure est proche. Attends moi et prenons le temps de mourir en paix, ensemble, enlacés à jamais....pour l'éternité. Prenons le temps de partir dignement. Peu importe l'issue du procès, je te ferais évader pour mieux t'emprisonner, dans la mort, à mes côtés." Je t’aime du plus profond de mon être. Ton Egérie. | ||
| Rosa L. Respect diplomatique : 1595 13/03 ETU 17:00 | Score : 2 Détails Rosa avait rejoint Passionaria avec hâte, se faisant raccompagner par les gardes d’Electre, inquiète pour sa sécurité. Elle n’avait pas souhaité la suivre…au grand regret de Rosa.
Emilio l’attendait à la descente du vaisseau. "Bon sang de bonsoir Rosa ! Où étais-tu passée cette fois ? Nous avons de la visite et nous avons des nouvelles !" "Je vais où bon me semble Emilio ! Je suis libre de mes mouvements et même Aristippe a réussi à m’envoyer un message ! Tu as dû y mettre beaucoup de mauvaise volonté ! Et nous, j’espère pour toi qu’il s’agit d’Antisthène !" De rage, elle jeta son manteau à terre, espérant qu’Emilio le ramasse et, se dirigea vers son appartement. "Exact Rosa, c’est bien lui. Il est paniqué et s’inquiète pour le Gouverneur." "Dis lui que je me charge de cette affaire, que j’ai trouvé de l’aide et que je souhaite le rencontrer dans quelques heures. Et surtout Emilio, qu’il ne manque de rien….tu me le bichonnes un peu…." La robe blanche et transparente de Rosa ne laissa pas Emilio sans réaction d’ailleurs. Il fut choqué par un tel accoutrement mais il se tut…elle était suffisamment de mauvais poil. Elle s’enferma à double tour, s’assit sur l’horrible fauteuil d’Aristippe puis réfléchis, réfléchis et réfléchis encore……sans relâche. Elle connaissait parfaitement Cyrène. Elle devait se remémorer les bâtiments, les couloirs, les jardins…se souvenir de tout…Parvenir à tout visualiser pour mieux le dessiner. Elle ferma les yeux…… Aristippe……Elle ferma les yeux……Electre. Ce n’est pas comme ça que je vais réussir ! Elle se leva et se rempli un petit verre de liqueur de bulles, le vida cul sec puis retourna sur le fauteuil. Elle ferma les yeux une nouvelle fois. | ||
| Rosa L. Respect diplomatique : 1595 19/03 ETU 14:59 | Score : 3 Détails Les plans de la prison et le nombre de gardes, c’est tout ce dont j’ai besoin pour t’aider.
Ces paroles résonnaient toujours dans sa tête. Et, après un long moment de méditation et de concentration intense, elle écarquilla les yeux. Elle avait enfin la réponse à ses questions. Elle se leva soudainement du fauteuil, prit son x-com et demanda à Emilio d’accompagner Antisthène dans son bureau. "Très bien Rosa, tout de suite." Elle eut 10 minutes pour prendre une douche rapide et enfiler des vêtements propres. Elle opta pour une tenue sportwear : jean, petit haut et baskets. Personne ne l’avait encore vu habillée ainsi…décontractée. Elle brossa ses longs cheveux, prit ses clés et quitta sa chambre pour rejoindre son bureau. "Antisthène, come je suis heureuse de te voir. Si tu savais le souci que je me fais. Il faut impérativement que tu regardes ça." Rosa lui tendit une grande feuille de papier sur lequel elle avait dessiné le plan du parlement et plus particulièrement, celui de la prison. Il scruta attentivement le dessin tout corrigeant les petites erreurs. "Qu’en penses-tu ?" "Que veux-tu faire avec ces plans Rosa ? Tu ne va tout de même pas t’…." "M’introduire là-bas pour le libérer ? Bien sûr que si ! Je ne vais tout de même pas le laisser mourir seul !" Antisthène sourit, il reconnaissait bien le tempérament de Rosa. Mais, ce qu’il ignorait, c’était qu’elle n’irait pas seule. Elle avait une alliée de poids…. "Alors dans ce cas, ces plans sont justes. Mais fais attention aux gardiens. Cyrène doit être en état d’alerte maximale" "Tout ira bien, tu verras. Il faut que je te laisse. Je te donne des nouvelles le plus vite possible et en attendant, tu es ici chez toi." Elle plia rapidement la feuille et se dirigea vers son croiseur qui n’attendait plus qu’elle. Direction Natchios City et la villa….. | ||
| Aristippe Respect diplomatique : 906 20/03 ETU 18:29 | Score : 4 Détails Aristippe souffrait…
De tout, de l’absence de Rosa, de l’absence de liberté, de l’absence la plus cruelle pour lui, celle de Rosa…Où était-elle, que faisait-elle, était-elle protégée… Ari souffrait…dans sa chair également… Ses allées et venues avec le tribunal avait pour but de le briser mais il n’avouerait pas une trahison qu’il estimait hors de contexte. L’Assemblée de la Confédération des Planètes voulait la tête de son commandant pour trahison envers l’idéal démocratique. Les concessions faites par Aristippe pour unir Espérance avait été jugées comme un outrage et l’ancien Ambassadeur avait été mis aux arrêts, sous le coup de l’article 112 de la constitution de Cyrène. Mais Ari ne voulait pas lâcher. Il voulait revoir Rosa. Il ne pouvait envisager de quitter ce monde sans croiser ne serait-ce que le regard de celle pour qui il pouvait mourir. Comme le manque était grand. Mais les choses changeaient. Antisthène avait été mis aux bancs des accusés pour trahison. Il manquait à l’appel avec une poignée de fidèles à Aristippe. Ces derniers étaient déjà jugés et les flottes de Cyrène qui croiseraient ces traîtres avaient pour ordre de combattre quel qu’en soit le prix les troupes maintenant dissidentes de la Confédération. Ari savait tout cela. L’assemblée, tout comme ses bourreaux qui agissaient maintenant pour lui faire signer des aveux honteux de conjuration, le lui avait dit. S’ils tentaient ne serait ce qu’une action, le conseil qui jugeait celui que l’on nommait maintenant le déchu, prendrait les mesures nécessaires à entraver toute fuite. Les troupes de Cyrène étaient massivement autour de la Planète Capitale et un nouvel élu allait être nommé au sein de Cyrène… Plato…Ennemi depuis toujours d’Aristippe…Tout les opposait. Les thèses philosophiques comme les actions. La Confédération, avec cet homme à sa direction, changeait de cap quand à sa politique. L’ordre allait maintenant régner et pour effacer ce qui était jugé maintenant comme des années de chaos, il fallait oublier la « gouvernance » d’Aristippe, le déchu, qui entraînait plus bas que le permet la pensée, la destinée de Cyrène et de la Confédération. Mais pour être accepté par le peuple, les aveux du frais déchu, devait être signés par lui. Il ne pouvait pas y avoir de controverse. Cela n’était pas permis. Ari croupissait dans sa cellule, attendant le retour de ses bourreaux… | ||
| Denior Respect diplomatique : 3266  22/03 ETU 14:20 | Score : 5 Détails Seul, dans son bureau, analysant les multiples rapports qui lui parvenaient des 4 points de la confédération, Denior semblaient accaparé par son travail. C'est en tous les cas, l'image qu'il paraissait donner.
Mais en fait depuis quelques jours, il ne se jetait dans son devoir d'homme d'État, que pour mieux supporter la douleur. Depuis des jours, il souffrait, il souffrait du mal profond que l'on lui infligeait dans son coeur, en attaquant physiquement et psychiquement son ami de toujours Aristippe. Les deux amis s'étaient quelque peu éloignés ces derniers temps. Denior n'avait pas su faire partager à Ari sa vision politique vis à vis de feu Détha. Les relations politiques étaient froides depuis lors, mais l'amitié demeurait vive et sincère. La souffrance de Denior n'était nullement feinte et il savait que les malheures d'Aristippe n'étaient pas sans rapport avec leur opposition politiqiue. Denior le savait, il avait sans doute inspiré indirectement l'action de Plato en propageant l'idée de l'Ordre dans la Démocratie. Plato semblait ne pas en prendre l'exacte mesure mais en redoutable tactitien et démagogue patenté, il avait su en tirer parti pour réduire Aristippe. L'action diplomatique menée par Euphor pour accueillir Aristippe fut vaine, montrant bien combien l'adhésion était de surface. Denior songeait à faire intervenir des voies plus obscures et la création des Déjis n'était pas sans fondement. Mais il ressentait vivement l'état d'affliction d'Ari, combien le goût de vivre l'abandonner. Ce type de sentiment il l'avait déjà rencontré, avec Prem Ahba avant qu'elle ne meure. L'homme, tout être vivant n'a qu'une seule Liberté, celle de choisir sa mort. Et Denior craignait qu'Ari n'ait choisi le moment, et il en souffrait terriblement. Oui, Cesco fut sans doute celui qu'il admira le plus, mais Ari, son anthithèse était celui pour lequel l'affection était la plus vive. Comme tout politique et donc comme séducteur, Denior souffrait de ce besoin de conquérir celui ou celle dont il était le lus éloigné. Et pour cette raison, il avait adoré Ari. Mais à son habitude, il avait tu ses sentiments. Non, il ne pouvait perdre un nouvel être cher sans lui avoir dit une fois, une fois seulement "Je t'aime". Imperceptiblement, la connexion psionnique s'était établie. Denior venait de déclarer son amour à Ari..... | ||
| Rosa L. Respect diplomatique : 1595 22/03 ETU 14:54 | Score : 4 Détails Aristippe croupissait sans doute dans sa cellule mais Rosa s’occuperait de lui, rapidement. Elle ne l’avait pas oublié, au contraire, sa rage la rendait d’ailleurs de plus en plus impatiente.
Elles avaient mis au point un plan d’évasion imparable mais il était en suspends car toutes deux attendaient une information que l’ex-Gouverneur, en personne, devait leur communiquer. Je tuerai Plato de mes propres mains. Je ferais de son corps de la pâtée pour Chat ! Dans le croiseur qui les conduisait vers Cyrène, Electre avait beaucoup de mal à refouler ses ardeurs. Rosa était plus que préoccupée par les évènements futurs. Il fallait que les choses s’accélèrent…..elle avait tant de CHOSES à lui avouer……Un peu comme Denior pour être honnête….elle avait tu ses sentiments…… Ari, reviens moi ! | ||
| Aristippe Respect diplomatique : 906 23/03 ETU 07:09 | Score : 4 Détails La porte s'ouvrit.
Ils entraient. IL était là, Plato, l'adversaire de toujours. Celui que l'on avait choisit à la place d'Ari. "Gouverneur...", sourit cyniquement Ari... Cela ne passa pas inaperçu et ne fit que rendre Plato plus colère que ce qu'il aurait voulu... Connu pour son désir de rester d'un calme froid, il était de notoriété publique que ce dernier était en privé un être de colère et de violence dissimulées... "AH ! Aristippe, vieux frère, vieux loup, MON tour est venu !". Et sans cérémonie, devant la garde de Cyrène autrefois fidèle à lui, Plato gifla l'homme attaché à ses fers et contraint à la non réponse. Ari sourit de plus belle. "Je suis attaché, c'est facile. Détache-moi, et je te ferais sentir comme mon maître a su m'enseigner l'art de penser dans un corps sain... "Je connais tes "exploits" physiques et sais ta compétence guerrière, c'est d'ailleurs pour ça que tu es attaché et que tu ne mange que de quoi te maintenir en vie. Je ne peux prendre aucun risque. De même que ma patience a des limites, tu sais. Je vais donc passer à la vitesse supérieure. JAck !" Jack Bo Heure, ancien soldat des forces d'actions spéciales entrait dans la pièce. Véritable machine à tuer et à faire parler les gens par n'importe quel moyen... Il regarda froidement le gouverneur déchu. Plato fixait la scène et donna un aval par un signe de tête. "Nous avons appris, dit le nouveau dirigeant, que ta compagne, je devrais dire, ta trainée..." A ces mots Ari voulut se redresser et foncer sur Plato. Jack saisi une barre de fer maîtrisa Ari et sans cérémonie, d'un geste précis et sûr, brisa le tibia et le péroné d'Ari. Ce dernier tomba à genoux puis sur le côté. Il ne voulait pas crier, mais la douleur était visible, certaine. La sueur perlait sur son visage et sa respiration difficile "...oups, tu as trébuché...c'est dommage !!! Il riait, riait de voir la souffrance physique de son rival. - Oui, donc, avant que tu ne trébuches, je disais donc que nous avons la certitude que MON homologue Commandante, Rosa L., ta...compagne donc, doit avoir le projet de te libérer... Nous n'avons que des certitudes, vis à vis de cela... Sais-tu que l'on dit qu'elle voyage beaucoup ces temps ci et que l'on voit cette dernière en charmante compagnie... Mais non, comment le saurais-tu..." Après la douleur physique, il tentait la torture mentale... C'est celle-ci, qui aurait fonctionné...Ari aurait lâché de suite, s'ils avaient menacé Rosa. Mais son statut de commandante la protégeait... "Bien, pour que tu ais pu facilement tomber dans les escaliers, et que cela soit crédible, tu vas encore te casser deux ou trois côtes et disons, te briser une arcade..." Il riait "Rien à voir avec notre petite affaire d'aveux, tu le comprends, n'est-ce pas...lui susurrait l'abject personnage à l'oreille...juste une envie, refoulée depuis tellement longtemps...Merci, "Ari"..." Il quitta la cellule tandis que les flancs d'Ari devenait douloureux...sans qu'elle ne quitte ses pensées elle était sa raison de vivre, la seule... Plato dans le couloir donnait ses dernières instructions. Le plan doit être comme prévu. MON médecin personnel vient le soigner, je me désole de l'accident, vous faites mettre ses gardes actuels aux arrêts, je ne veux aucune négligence ni aucun mauvais traitement à son encontre. Puis vous le dirigez vers le tribunal, comme tous les matins. Il devra saluer ses sympathisants sur le chemin, assurez-vous de cela. Au moment où il passera sur l'avenue Nationale, notre tireur l'abat et c'est la fin de cette histoire. Nous trouverons un activiste Royaliste derrière cela. Et cela en sera enfin fini, d'Aristippe de Cyrène et de son règne sans fin sur MON système. | ||
| Denior Respect diplomatique : 3266 23/03 ETU 12:41 | Score : 6 Détails Denior n'avait rien perdu de cette conversation. Il mesurait son implication dans le sort de son ami, les risques pour sa vie et celle de Rosa. Il devait agir. Mais Ari le voulait il ?
"Ari, mon ami, mon frère. J'espère que la douleur ne t'empechera pas t'entendre ce message. Mon âme perçoit et ta douleur et ta détresse et je sais qu'au dela des apparences, tu es sur le point de renoncer. Je sais que ce renoncement n'est pas celui du découragement mais celui de l'honneur et que tu muris lentement mais surement ta réflexion. Je crains que toi aussi tu ne décides de rejoindre toutes celles et tous ceux qui m'ont été chers très prochainement. Oui, tu y vivras dans un monde d'harmonie et de concorde. Mais tu laisseras derrière toi des êtres qui devront attendre de te retrouver. Tu laisseras aussi la voie ouverte à ceux qui dénient tes idéaux. Je sais que c'est ces mêmes idéaux qui t'amènent aujourd'hui au bord du renoncement, pensant que toin sacrifice servira leur cause. Pour une fois, j'accepterais l'attaque de parti pris car si je conteste la justesse de ton analyse, cela tiendra tout autant du fruit de ma réflexion que du désir absolu de ne pas te perdre. Et oui, je ne serai pas objectif. Espérance à besoin de toi, Rosa et moi avons besoin de toi. Au dela des mots, je peux t'aider. Tu le sais. Comme tu le sais aussi, j'ai toujours respecté ton indépendance et je ne t'aiderai que si tu le veux, en conscience. Choisis et j'accepterais ton voeu. Mon coeur est avec toi mon ami..." Denior attendit avec angoisse.... | ||
| Aristippe Respect diplomatique : 906 23/03 ETU 17:11 | Score : 2 Détails Ari ne sentait que fébrilement le contact avec Denior, il se sentait au bord de la folie...
Le manque de Rosa devait être tel que le cyrénaïque entendait maintenant des voix... Mais la réponse était claire, il fallait protéger Rosa, elle ne devait en aucun cas être mise en danger... Quoi qu'il en coûte, l'âme d'Aristippe ne supporterait la perte de sa moitié... Plus loin, dans l'espace... Le croiseur de Rosa recezvait une communication des plus importante cryptée d'un code qu'elle seule pouvait lire... | ||
| Aristippe Respect diplomatique : 906 29/03 ETU 19:45 | Score : 8 Détails Ari souffrait...
Le médecin de Plato avait "soigné" sa jambe... Annonce avait été faite que l'ancien gouverneur détenu avait fait une mauvaise chute et que les gardes incriminés avait été emprisonnés...Il y avait donc des responsables, des désignés coupables d'être potentiellement fidèles à Aristippe qui se voyaient donc maintenant croupir en prison, comme lui... Que les journées étaient longues... Que les drogues administrées par le "médecin" rendaient encore plus difficile la douleur à supporter... Mais Ari, depuis quelques jours, savait que Rosa allait intervenir. Des soldats fidèles à sa cause de justice lui en donnaient des nouvelles et apaisaient ses souffrances morales et physiques. La guerre avait été déclenchée dans le système de Cyrène ou des vaisseaux étrangers s'étaient vus ionisés fermement. Mais le coup, la sortie enfin était pour bientôt. Ari allait être déplacé, en résidence surveillé. Le conseil de Cyrène n’était pas encore à la botte de Plato et ils avaient ordonné par mandat que l’on traite le gouverneur avec égard. C’est ainsi que le doyen avait obtenu que ce dernier avait obtenu qu’il soit mis en résidence chez lui. Les actes de Plato et la censure de l’information qu’il soutenait ne faisait que déplaire à un conseil soucieux de ses libertés et conscient de l’erreur commise vis-à-vis d’Aristippe. Les choses étaient lancées et le clivage dans l’assemblée était palpable. Les choses devaient être discutées mais le vieux Diogène, sage entre les sages savait que la vie d’Aristippe était la clef. Il lui fallait agir. Althusser recevait une communication cryptée de Cyrène. Sur le vaisseau amiral de Rosa, celui-ci avait obtenu des quartiers près de ceux de la commandante concubine d’Aristippe qui se voyait responsable de la libération de son aimée. Celui-ci ne tarda pas à la rejoindre. « Madame, ceci est de la toute première urgence. Nous avons les codes pour entrer sur Cyrène. Ce sont les tous derniers. Ils me sont communiqués par le maître de philosophie d’Aristippe en personne. Diogène. Cela veut dire que bien des choses changent sur Cyrène. Cela veut dire qu’il est temps. Nous avons tous les plans nécessaires. Si ce qui est marqué est vrai, nous pourrons non seulement atterrir avec une petite flotte sur Cyrène mais aussi rejoindre la résidence où Aristippe sera prochainement détenu. Mais ce que Diogène ignore, c’est le projet de Plato d’abattre Aristippe pendant le voyage. Nous ne pouvons pas leur transmettre d’information. Nous devons partir au plus vite. Madame, vous me feriez le plus grand des honneurs en me permettant de venir à vos côtés pour que je sois en première ligne pour défendre ce en quoi je crois… » Rosa bouillait. Elle le sentait, le savait. C’était maintenant. Elle lui fallait le défendre. Le reprendre. Il serait à Elle. Ils ne se sépareraient jamais plus. Elle serait à lui. Elle vengerait ses souffrances et prouverait son innocence. Qu’il soit gouverneur ou pas, commandant ou pas, Il était l’Homme qu’elle aimait. Althusser croisant son regard eu un instant de frayeur. Entièrement vêtue de noir, Elle ajustait des gants. « Que l’on se prépare donc ! Faîtes prévenir ceux de vos Hommes de Cyrène qui veulent se joindre à Nous. On récupère mon Ari. On le remet sur pied et moi, je m’occupe du futur tyran de Cyrène. Il n’y a aucun trône futur pour lui parce qu’il n’a aucun futur ! » | ||
| Rosa L. Respect diplomatique : 1595 10/04 ETU 10:56 | Score : 3 Détails Rosa entendait la souffrance d’Aristippe, tel un loup hurlant à la mort.
Son cœur se serrait à chaque cri, à chaque pensée. Elle ne savait que faire, elle ne savait plus comment faire. "L’extraction devra donc avoir lieu au cours de son transfert vers la résidence surveillée." Les plans élaborés semblaient tomber à l’eau à cause de ce changement brutal…. Maudit sois-tu Plato pour ce que tu lui fais subir, je te tuerai de mes propres mains ! Le vaisseau était en approche. Rosa entra les codes et reçut immédiatement l’autorisation d’atterrir. Ils devaient être discrets, elle devait contacter Diogène…. Aristippe était en plein délire, les drogues administrées par le médecin de Plato n’avaient aucun bénéfice sur sa santé, au contraire, elles lui permettaient de le maintenir dans un état second, lui ôtant toutes facultés de raisonnement. "Ma belle Electre, nous allons devoir nous séparer. Je vais me mêler à la foule et inciter les opposants de Plato à se rebeller. Le peuple de Cyrène adore Aristippe, il m’écoutera. Toi, couvre moi et tu interviendras quand je te lancerai le ‘signal’. Althusser, tu n’es pas considéré comme un traite, tu peux donc connaître le trajet qu’empruntera l’escorte et prévenir Diogène des intentions de ce Plato." Avant la dispersion, elle leur remit une petite oreillette, discrète, ils devaient pouvoir se contacter à tous moments. "Bonne chance mes amis. Que Galen vous protège" Ils débarquèrent et s’éloignèrent, chacun rejoignant son contact sur place. Rosa, vêtue de noir, avait opté pour des lentilles de contact de couleur verte, dissimulant son regard que certains pouvaient reconnaître. Un foulard sur la tête pour masquer sa chevelure, elle espérait passer au travers des mailles…..et ce fut le cas. Elle atteignit le parvis du parlement sans aucunes difficultés particulières. La foule commençait à se regrouper et à scander des slogans en faveur de la libération du seul gouverneur légitime de Cyrène. Les pancartes de propagande se déployaient au fil des minutes écoulées, elle était satisfaite, le travail de terrain avait porté ses fruits. Soudain, toute l’assemblée regarda dans la même direction…..les grandes portes de bois venaient de s’ouvrir……… Elle tremblait de tout son corps à l’idée d’un échec…à l’idée de le retrouver….à l’idée de lui avouer la vérité…… | ||
| Rosa L. Respect diplomatique : 1595 13/05 ETU 12:18 | Score : 9 Détails Je suis absente depuis trop longtemps.
Que se passe-t-il ? Rosa était assise sur le désormais célèbre ‘ horrible fauteuil’ d’Ari. Elle songeait aux dernières semaines qui venaient de s’écouler, sa relation avec Electre, la libération d’Aristippe et son retour en tant que premier Démocrate de Cyrène. Le temps défile à une vitesse incroyable…. Elle n’avait pas pointé le bout de son nez à l’assemblée depuis des lustres……cela lui manquait. En même temps, les risques encourus pour sauver son Loulouverneur l’avaient conduit à un retrait forcé de toutes ses activités, pour des raisons évidentes de sécurité. Passionaria était sous surveillance permanente. Il était impossible d’y pénétrer sans l’accord express d’Aristippe et du Général Tyborg (Némésis), tous deux, garant de la sécurité de Rosa et de son peuple. Mais elle en avait assez de cet exil : une femme active demeure une femme active et Rosa se sentait prête à revenir sur le devant de la scène. La vérité étant que son seul contact avec l’extérieur était son compagnon de toujours : Aristippe de Cyrène…..Elle l’adorait……Que de bonheur et de tendresse échangés quand il venait la rejoindre le soir. C’est un homme formidable, doux et attentionné…..amoureux d’elle, enfin, l’espérait-elle….. Il est l’homme de ma vie, c’est indéniable ! Leur complicité semblait parfois irréelle mais qu’importe, ils s’aimaient depuis leur premier regard, ils s’aimaient du plus profond de leur âmes, là était l’essentiel. Perdue dans ses pensées, Rosa n’entendit pas son Amour pénétrait dans la pièce et, c’est avec un tendre baiser sur le front qu’Ari lui fit part de sa présence. "Que je suis heureuse de te voir. Tu es enfin là !" Rosa était visiblement troublée. "Je…je…je t’aime tellement. Tu le sais n’est-ce-pas ?" Aristippe baissa les yeux, se remémorant les instants merveilleux partagés avec son Egérie mais aussi, les moments difficiles…..les trahisons. "Bien sûr que je le sais. Je t’aime aussi." Elle n’était pas surprise de sa réponse mais elle avait, comme d’habitude, une idée derrière la tête. "Alors, on fait quoi maintenant ?" Elle retrouva ce petit air à la fois mystérieux et malicieux qui plaisait tant à Ari….Elle lui fit un clin d’œil tout en attendant sa réponse…..amusée…..très amusée ! |
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