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Taverne RP: au Red Prolétarian.

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Néo Dracula
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31/05 ETU 13:53
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HRP on:

confusion...le cadavre de mon poste n'est pas le même que celui de l'histoire de Sylvania.J'avais oublié le post de Sylvania concernant le cadavre du mercenaire en écrivant le mien...
Le hasard me joue des tours, mes excuses publiques sylvania.

HRP off
sayyadina
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10/06 ETU 04:06
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*Une Commandante entra dans la Taverne du Red Prolétarian, le pas pressé, elle semblait très préoccupée, inquiète, perturbée. Sayyadina avait durant ces quelques mois écoulés trop longtemps négligé ses relations amicales ou sexuelles. Elle s’en mordait les doigts mais il était trop tard, elle se dit après un moment de réflexion, face à sa bière naine préférée, qu’il fallait qu’elle se décide à être un petit peu plus sociable avec les personnes qui l’entouraient. Elle vivait depuis quelques temps dans un monde imaginaire, transporter sans cesse dans les souvenirs de Feu Sayyadina, elle abandonnait sa propre vie, sa propre personnalité. Elle était émerveillée par la vie trépidante de Feu Sayyadina, elle voulait en quelque sorte la faire ressurgir du néant, en se sacrifiant soit même pour arriver à ses fins.
Pour augmenter le nombre et surtout la durée de ses visions, elle prenait maintenant des neuro-toxines, elle qui était si radieuse il y a cela quelques semaines, avait vu son visage parfait emprunt de rides, ses yeux d’un bleus si surnaturellement purs, étaient désormais cachés par des lunettes car elle était sujette à la photophobie le halo bleutée qui la rendait si exceptionnelle avait disparue, un simple chapeau recouvrait sa chevelure bleutée…

Certains des Commandants présents avaient reconnu la fille amaigrie, triste et angoissée qui c’était accoudée au bar comme une vulgaire ouvrière et n’en revenait pas d’un tel changement. Qu’avez t-elle fait pour dépérir ainsi ? Malheur en amour ? Destruction de son modeste Empire ? Tout un tas de questions qui restaient sans réponse…

Soudain, elle posa ses lunettes et son chapeau, on pouvait s’apercevoir qu’elle pleurait, le visage crispée, sa bouche ne put sortir qu’un faible : Aidez………moi………

Puis, elle tomba inconscient, sa tête tomba lourdement sur un des tabourets, une petite marre de sang commençait à s’écouler de sa boit crânienne…

Avant de tomber dans l’inconscience, elle vu des Commandants s’agglutiner autour d’elle…
Solon
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10/06 ETU 09:14
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Solon entra, il avait fait une pose dans son travail quotidien, voyant le corps de la commandante, il fut pris d'effroi. Rapidement il appuya sur le boîtier de commandant de son croiseur amiral qui arriva en un éclair. Beaucoup de commandants avaient sortit la trousse de premiers secours pour tenter de soigner la belle Sayyadina. Puis en voyant que son croiseur amiral était arrivé il dit :

Al-Kashi, on va avoir besoin de toi !!!
Mata Hari
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10/06 ETU 14:02
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- Mata Hari, prévenue de l'incident par les systèmes de télépathie de Red Tantra, s'empressa de rejoindre Sayyadina agonisante dans le croiseur de Solon -

Penchée sur le corps de sa soeur, elle cherchait à percevoir les flux d'énergie qui circulaient encore dans ses veines.

Cela faisait plusieurs semaines que Mata Hari était inquiète pour le destin de Sayyadina. Cette fleur bleue se fanait un peu plus chaque jour depuis le début de l'ère nouvelle.

Mata Hari soupconnait que le mal dont souffrait Sayyadina avait des origines pré-apocalyptiques.

Réincarnation de Feu Sayyadina, elle avait peut être hérité de modifications génétiques dues à l'empoisonnement à l'ultrémine perpétré par le commandant Vladok.

Elle portait sans doute également inscrit dans son âme la culpabilité de la Grande Trahison qui l'avait conduite à se contrire dans une attitude étrangement moraliste depuis le début de l'ère nouvelle.

Selon Mata Hari, il convenait de défaire Sayyadina de ce traumatisme pré-natal pour libérer sa conscience.

- Sans perdre une minute, Mata Hari administra à Sayyadina une injection de liquide rouge tantra, à base d'essence de castor lapon, pour purger le corps de Sayyadina des dernières traces d'ultrémine. Une fois Sayyadina ramenée à la conscience grâce à un shoot d'adrénaline, Mata Hari enclencha une dernière fois le dangereux processus d'hypnose-exorcisme qu'elle avait découvert auprès des sorciers de Java des années lumières en arrière -
Vincenzo Rimi
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10/06 ETU 14:10
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Dans l'ombre de la pièce,Vincenzo regardait sayyadina.

Son ancêtre menait toujours ses combats,avec une certaine dose d'humour,rien ne pouvait l'arrêter.Quel mal assez puissant pouvait la rendre aussi vulnérable?

Il avait remarqué une certaine nostalgie en elle,était ce son seul souci?
Al-Kashi
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12/06 ETU 09:41
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« - Ah ! Vous arrivez enfin Maréchal ! Sayyadina est souffrante, mais toujours vivante. Elle a besoin de soins.
- Que s'est-il passé ?
- Evanouissement, vomissements, pertes de l'équilibre, de la vue ...
- Très bien, il faut l'allonger sur la table... »

Ils installèrent la jolie jeune fille sur la table, et l'homme au turban sortit de son vêtement une boîte avec quelques seringues, les unes étaient rouges, les autres d'un violet explosif et lumineux...

Il prit la violette, puis la planta profondément dans l'épaule de Sayyadina, qui semblait ne rien sentir et qui chantait :
« ... Ô mon beau Ptolémée, pourquoi tu veux pas me faire à manger, et pourquoi tu veux te marier avec Redsamouraï... ».
Peu à peu, ses allucinations se calmaient, puis elle s'endormit.

Al-Kashi la prit dans ses bras, la portant jusqu'à son Croiseur, il réfléchissait déjà à ce qu'il allait lui administrer... Durant ses longues missions d'exploration post-apocalyptiques, il avait recensé quelques solutions hautement riches en molécules ayant la propriété de détruire l'ultrémine.


Il repartait, avec Sayyadina et Mata Hari venue l'aider.
La laissant se reposer sur la planète «Bisou», les deux compèrent repartirent ensemble...
Mata Hari
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12/06 ETU 13:07
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Mata Hari et Al-Kashi s’étaient éclispés, laissant Médée et Solon veiller sur Sayyadina pendant que les incantations et cataplasmes commençaient à faire effet…

Sayyadina avait les yeux grands ouverts sur un monde qu’elle ne semblait pourtant pas voir. Elle était entrée dans une phase de delirium tremens aigue. Elle alternait entre des grandes phases d’immobilité rêveuse pendant lesquelles sont rythme cardiaque s’apaisait, puis son regard devenait noir et nostalgique, et commençait une phase d’agitation extrême où la peur paralysait son visage.

Mata Hari, dont le sang se glaçait à l’écoute des cris de sa sœur Sayyadina, proposa à Al-Kashi de se plonger dans les archives divines pour mieux comprendre le mal la rongeait.

Elle était persuadée que la solution ne se trouvait pas dans la nouvelle dimension galactique, mais qu’elle le trouverait dans les tréfonds de l’histoire des ancêtres, dont elle connaissait quelques bribes.

Elle savait que Feu Sayyadina avait été empoisonnée à l’ultrèmine, elle connaissait l’existence de la Grande trahison…or, elle ne pouvait expliquer pourquoi Sayyadina ne trouvait pas la paix alors que son ancêtre avait bénéficié du Pardon des Camarades de l’Armée des Sans-Terre, et était partie avec eux porter la révolution jusqu’à Egalité.

Pour ce faire, elle se rendit auprès de Dieu et lui présenta sa requête :




Oh Dieu, le très saint, le miséricordieux, l’omniscient !

Ma sœur, Sayyadina souffre d’un mal secret hérité, je le crois, des méandres de l’histoire galactique.

Dans votre grande bonté, me laisseriez vous consulter les archives divine afin de redonner un souffle à cette jeune beauté prise dans la tourmente de l’Histoire ?

dieu
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12/06 ETU 13:18
Ce commandant soutient la galaxie
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Dieu apparut alors. Il prit la parole de sa voix profonde, résonnante, et raisonnante.

"J'ai entendu votre prière. Les archives sont accessibles, et si elles permettent de mieux comprendre une âme que vous jugez en peine, c'est avec joie que nous les offrons à l'ensemble de la galaxie.

Que le vent de la galaxie vous soit favorable, commandants de tous horizons"

Dieu retourna alors sur son nuage, boire une boisson spirituelle tout en réfléchissant aux surprises qu'il préparait en secret pour l'Univers du futur, loin de toutes les préoccupations de cette galaxie...
Médée
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12/06 ETU 13:44
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Médée s'approcha de sa chère amie Sayyadina. Sa fièvre ne passait pas malgré tous les médicaments qui lui étaient administrés.

Puis elle prit Sayyadina par les épaules se mit à la secouer violement : tu ne partiras pas comme ça, les élèves de l'Ecole du Plaisir ont besoin de toi. Après l'avoir secouée, Médée se mit à la gifler...
« Si par la médication tu ne reviens par nous je te ferai revenir par la force du plaisir. »

Médée prit son transmetteur audio : "Stein prépare moi mon attirail du plaisir."
« Bien madame ! »


Médée prit le sayyadina entre ces bras et partis vers son bureau. Au centre de celui-ci se trouvait une grande table d'opération en acier. Des sangles de toutes tailles en couvraient la surface et elle était surplombée d'un bras hydraulique articulé, muni d'un ensemble complexe de lames, aiguilles, scies et foreuses. Médée nota qu'autour des pieds de la table boulonnés au sol, des éclaboussures de sang s'était accumulées? « Stein, qui était chargé du nettoyage ? Trouves le moi et prives le de plaisir pour une semaine !»


Bon ma chère Sayyadina, on va commencer. Elle prit son bras fit un garrot enfonça un tuyau relié à une poche de morphine rouge. Ensuite elle prit son autre bras, fis un autre garrot et relia la veine à un sac contenant un liquide rouge avec écrit dessus Plaisorium. Puis commença à la sangler pour éviter que dans les transes de sayyadina, les intraveineuses sautent.

Elle s'approcha du front en sueur de sayyadina et se mit à l'embrasser. « Je fais ça pour ton bien ma chérie ». Puis se mit à ouvrir les poches de liquide. Les produits s'introduisirent dans les tuyaux puis dans les veines de la patiente...
Des convulsions commencèrent à prendre sayyadina. Médée murmura : "tiens bon, fait moi confiance."
Mata Hari
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13/06 ETU 00:27
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A cette heure tardive, Mata Hari était seule au chevet de Sayyadina.

Malgré quelques fugaces retours de lucidité, celle-ci était toujours perdue dans une dimension insoutenable pour l'âme humaine.

Elle ne cessait de hurler "Trahison, Trahison !" puis se flagellait violemment en psalmodiant des vers en une langue étrange.

Mata Hari, qui avait passé la journée dans les archives divines à la recherche d'élements pré-apocalyptiques qui auraient pu l'éclairer sur les antécédents de Sayyadina, reconnut quelques mots de cet étrange verbiage. C'était du lapon ! Déchiffrant peu à peu les paroles de Sayyadina, elle identifia leur sens : Sayyadina chantait ! Elle chantait l'hymne des Sans-Terre en lapon !

Mata Hari ne comprenait pas vraiment encore en quoi cet indice allait l'aider à guérir Sayyadina, mais elle avait l'intuition que c'était là un élément d'importance fondamentale.

Enfin l'espoir renaissait en elle ! Elle partit sur le champ à la recherche de Kela, persuadée que la psychanalyse était le meilleur moyen pour faire recouvrer à Sayyadina toute sa conscience, que pour la libérer du mal qui pourrissait en elle il fallait exorciser la mémoire vivante de ses ancètres !

L Argus d ail
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13/06 ETU 05:28
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l argus entra et sans dire un mot, laissa suffisamment pour offrir a l ensemble des convives du lendemain une memorable orgie de rhum et de mangue accompagnes de chipsters.

Nul ne comprit le sens de ce geste.

Personne, ou presque.

Au dos du paquet de chipster il etait ecrit:

La Garde Rouge est immortelle
La Revolution retrouvera son eternel precheur
Lorsque sonnera le 4e gong
Chiana
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13/06 ETU 11:37
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Pour une fois, Chiana avait quitté Libertalia. Elle voulait revoir ce lieu de diplomatie et de politique. Elle passa dans les salles, prit connaissance des discussions oiseuses, inutiles, vit l'auto-satisfaction régnante, la morne morgue de la majorité des chefs de bandes se congratulant comme s'ils participaient à un jeu de chansons pour enfants ... Au détour de couloirs sombres, elle avait vu des Commandants piailler comme des oisillons des idées naïves, d'autres agitaient des feuillets maculés de pattes de mouches.

L'ennui la guettait depuis plusieurs jours : que faire ici ? Avait-elle perdu son temps en venant se rendre compte de la situation sur la capitale ? Où était donc la fraîcheur des nouvelles générations ? Qui ferait donc vibrer son petit coeur, son corps de déesse pirate, son imagination débordante, à part Octavius, son amant chevaleresque ?

Dans un coin, une pancarte indiquait une Taverne : "Red Proletarian". Qu'était-ce donc qu'un Prolétaire ? Il lui faudrait vérifier ça sur sa base de données rafistolée si son ordinateur acceptait de fonctionner ... Chiana entra et fut stupéfaite.

La jeune femme en bleu souffrait tant et elle subissait de nombreuses perfusions. Tant de douleurs se lisait sur ce visage fatigué, les soubresauts de son corps ressemblaient presque à un combat intérieur ou étaient des marques de plaisirs masochistes. Après tout, qui le savait ? La salle était vide, Chiana s'approcha. Elle se rappelait une chanson que sa mère utilisait pour l'endormir quand elle était petite. Une chanson héritée de la Préhistoire quand les hommes ne parcouraient pas encore les Galaxies, quand l'humanité n'avait pas encore détruit son berceau. Les paroles lui revenaient, elle les chuchota à l'oreille de la femme souffrant tant :

"Avec les radars de sa reum surveillant ses draps mauves
et ses frelons d'écume froissée sur ses claviers d'alcôve
avec ses dieux chromés, ses fusibles hallucinogènes
et ses mitrailleurs albinos sur ses zones érogènes
c'est juste une go
qui cache pas ses blêmes
et qui s'caresse le placebo
sur la dernière rengaine :
la ballade d'Abdallah Géronimo Cohen"

La jeune femme émit quelques soupirs, Chiana devait aller au bout ... Rien ne remplaçait la poésie pour une guérison totale. Elle poursuivit, un peu plus fort, pour ramener la délicate femme vers la vie réelle.

"avec ses vieux démons, ses vieux tex avery sumériens
qui hantent les hootmannies de ses métamondes souterrains
avec l'insurrection de ses airbags sur sa poitrine
et ses juke-boxes hurlant dans le labyrinthe de son spleen
c'est juste une go
qui cache pas ses blêmes
et qui s'caresse le distinguo
sur la dernière rengaine :
la ballade d'Abdallah Géronimo Cohen"

La peau bleue la rendait perplexe : une soeur de race ? Pourquoi avait-elle viré au bleu ? Sous quel soleil avait-elle vécu ?

"addallah géronimo cohen
addallah géronimo cohen
addallah géronimo cohen
était né d'un croisement sur une vieille banquette citroën
de gwendolyn von strudel hitachi dupond levy tchang
et d'zorba johnny strogonof garcia m'golo m'golo lang
tous deux de race humaine
de nationalité terrienne
de nationalité terrienne
Abdallah Géronimo Cohen"

"avec ses doc martens à pointes et son tutu fluo
pour le casting de "casse-noisette" dans sa version techno
avec son casque obligatoire pour ratisser les feuilles
tombées sur son balcon parmi ses disques durs en deuil
c'est juste une go
qui cache pas ses blêmes
et qui s'caresse la libido
sur la dernière rengaine
la ballade d'Abdallah Géronimo Cohen..."

Elle passait maintenant sa main sur le bras de la jeune femme bleue, doucement. Elle sentait la souffrance, une partie de celle-ci s'engouffrait maintenant en elle, lui causant des flashs soudains, incompréhensibles.

Elle retira vivement sa main : quelle était donc cette sorcellerie ? Les images choquantes continuaient de marteler son cerveau et son corps ... La douleur était trop intense et Chiana perdit conscience, glissant au sol au milieu de cette Taverne.


PS HRP : Merci à HFT pour ses paroles ....
Médée
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13/06 ETU 12:54
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Médée s'approcha de Sayyadina, toujours sur la table d'opération.

Elle traînait une armoire sur roulette. Hormis le fait qu'elle soit en une matière métallique et que Médée avait du mal pour la traîner jusqu'au chevet de sayyadina, l'armoire paraissait normale. Mais tout le monde connaissait assez Médée pour dire que la normalité chez elle n'était pas comparable à celle des autres.

En regardant par terre elle vit la commandante Chiana :
« Stein amènes moi cette si gentille personne dans une chambre ou elle pourra se reposer en toute tranquillité ! »
« Bien Madame »
Stein prit dans ces bras la commandante Chiana et quitta la pièce.


En regardant Sayyadina, Médée pris la clé qui pendait autour de son cou par l'intermédiaire d'une chaîne de diamant. Elle l'a délia puis l'inséra dans serrure de l'armoire. Plus elle tournait la clé plus un bruit de rouage venant de la boite de métal faisait devenait désagréable.

L'intérieur de l'armoire est pour le moins impressionnant. Des dizaine d'écrans, des circuits imprimés, des claviers, des interrupteurs et des câbles de différents diamètres et de différentes textures : des rouges sangs, des rouges pourpres, des rouges bordeaux, des rouges bourgognes, des rouges Médéiques et bien d'autre rouge. Au milieu de l'armoire ce trouvait une grosse boite noire avec le sigle : attention, objet radioactif.
Elle se mit à farfouiller dans ce capharnaüm et en dégagea un gros interrupteur avec marqué ON/OFF dessus. Un fois mise en route tous les moniteurs s'allumèrent, les diodes commencèrent à clignoter, la machine semblait être prête.

« Stein apportes moi la Lampe et une paire d'électrodes »
« Bien madame »


La Lampe apportée, Médée l'installa sur un des bras hydrauliques et la brancha sur l'armoire. Un jet de lumière violent se projeta sur le visage de sayyadina. La princesse Médée, mit un objectif qui permit de faire converger les faisceaux de lumière de cette lampe en deux points précis. Avec un petit réglage c'est deux point arrivèrent sur les paupières de sayyadina.

Elle prit les électrodes, les relia à des pinces crocodiles qui était branché par l'intermédiaire de gros files à l'armoire.



Médée s'abaissa à l'oreille de sayya. « Ne t'inquiètes pas ma chérie ! »
« Bien commençons, je vais t'expliquer le principe de la manoeuvre maintenant que tout est prêt. Cette armoire est branchée sur mini réacteur nucléaire. Ensuite par l'intermédiaire de ces petites électrodes, je vais t'administrer des décharges électriques. Je placerai les électrodes de tel façon que celle-ci soit le plus proche de ton point G. Grâce à ce moniteur relié à ton cerveau je garderais un oeil sur ton état.
La lampe ne délivre pas de la lumière mais des photographies coquines que j'ai choisis moi-même.
Donc je vais stimuler ton corps à un Plaisir intense pour forcer ton esprit à revenir vers nous. »

Médée souleva doucement les paupières de Sayyadina et par l'intermédiaire d'un scotch les mit en position ouverte pour que les faisceaux de la lampe soient visionnés par la patiente.

Se retournant vers Stein : « Eteins la lumière nous allons procéder à l'opération »
« Bien madame »

Médée mit en route la machine !
« Reviens vers nous sayya ! Reviens ! » Les paroles de la princesse des Plaisirs impies résonnaient contre les murs rouges de la chambre, comme si une armée de Médées parlait à Sayyadina.
Médée parcourait la pièce au sol rouge, dans lequel le corps bleu de Sayyadina gisait. La lumière des instruments se réfléchit un instant sur les yeux brillants de la Princesse, tandis qu'elle palpait nerveusement la rivière de diamants qui pendait autour de son cou.

Elle s'arrêta finalement devant Sayyadina et se retourna pour lui faire face.
« Reviens vers nous ! »
Puis elle se mit à lui chantonner un air :
« Ici s'étendait un Désert de Cendres, j'en fis des terres Fertiles pleine de Passions,
Ici se trouvait le temple de la Haine, j'en fis un Havre de Plaisir,
Ici se dressait un Champs de ruines, j'en fis une fière cité Rouge,
Ici s'écoulait un fleuve de sang, j'en fis une rivière de Bonheur...
Telle était ton esprit, telle sera ton âme après cette opération,

Car je suis Princesse des Plaisirs Impies, fille du Bonheur, et la Jouissance marche avec moi... »

Mata Hari
Respect diplomatique : 577


13/06 ETU 13:52
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Alors que Médée se dévouait corps et âmes à la guérison de Sayyadina, Mata Hari s'occupait de la jeune fille au teint diaphane que Stein venait de lui déposer dans l'arrière boutique de l'Izakaya

Sur le visage inconnu de cette demoiselle transparaissaient les mêmes douleurs intenses que sur celui de Sayyadina. Elle aussi semblait plongée dans les profondeurs des enfers.

Mata Hari déshabilla précautionneusement le jeune corps meutri. Elle découvrit un tatouage bionique sur la fesse gauche de la jeune fille.

Ce tatouage était caractéristique des pirates condamnés à mort. Toutefois, les caractères qui auraient du indiquer le nom et l'origine de la condamnée étaient rédigés dans une langue étrange que Mata ne parvenait pas à traduire.

La seule indication que Mata trouva sur la jeune fille était un simple prénom, "Chiana", inscrit au scalpel sur son talon.

Elle administra une solution à base de Red Tantra dans les veines de Chiana dans l'espoir de la maintenir en vie le temps de découvrir un antidote.

La soudaine découverte de ce corps gisant auprès de Sayyadina soulevait de nombreuses interrogations. Si le mal de Sayyadina était contagieux, qu'allait t'il advenir de la nouvelle dimension ? Allait-on voir les commandants perdre la raison l'un après l'autre ? Y avait-il quelque chose de pourri au Royaume des Plaisirs ?

Intriguée, Mata Hari décida d'aller à la recherche d'une pirate nommée Chiana dans la grande bibliothèque divine.
Chiana
Respect diplomatique : 1345


13/06 ETU 14:44
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Dans son délire, Chiana se sentit soulevée ... Elle se rappelait la douce sensation de l'apesanteur quand elle abordait les VME de ces cochons de marchands ... Ou quand Octavius l'avait emmené dans un de ses vaisseaux : il avait coupé la pesanteur artificielle et lui avait fait l'amour comme jamais auparavant. Sentir ce guerrier si gentil si romantique en elle tout en se sentant dériver ...

Une piqure au bras ... Petite douleur lui rappelant son corps meurtri puis des images, des cris, des batailles titanesques ...

Des mots la frappaient aussi durement qu'un coup direct de canon ionique : Treuillemon, Narn ... Liberté, Tribunal ... Elle délirait maintenant par delà la réalité, son inconscient était happé par d'autres histoires que la sienne ou celle de son peuple pirate. Castors lapons, Vérité, Ministère ... Elle se sentait en sueur, elle sentait, dans ses veines, un corps étranger qui fouillait ses souvenirs, en implantait de nouveaux.

C'était une torture nouvelle et douloureuse mais elle accédait à de nouvelles vérités ... Elle entendait confusément des discours prononcés dans une Assemblée Galactique effervescente, créatrice, motrice. Elle voyait des systèmes entiers ravagés par des explosions monstrueuses de puissance, elle voyait des flottes gigantesques sortir de l'hyperfusion, des escadres de kamikazes s'écraser sur des planètes paisibles, des mécanoïdes cherchant une faille dans des systèmes de défense. Des visages dansaient devant ses yeux, ils prononçaient des mots incompréhensibles, des discours magnifiques crevant la dure réalité politique.

Son âme, corps immatériel flottant dans l'immense Galaxie, voyait arriver la punition divine pour une galaxie s'étant approchée trop près de l'Excellence, de la Vérité, du Parfait. Des milliers de missiles mettant en pièces l'ancienne Galaxie. Elle se protégea des explosions, des radiations derrière ses bras. Flash ...

Elle était maintenant dans une geôle : des gardes riaient en la regardant. Elle avait 13 ans, croupissait au fond d'une geôle sordide, sujette aux exactions des molosses de l'Organisation Renégate. Violée, moquée, rabaissée, elle se voyait finir dans ce bouge infâme réservé à ceux qui avait osé tenir tête au plus grand pourvoyeur de mort de la nouvelle Galaxie. Jouet des garde-chiourmes de l'OR, elle revoyait maintenant les premiers pirates libertaliens débarquer sur sa planète-prison, hacher les sbires de l'OR. Un pirate la vit au fond de sa geôle, il était vieux, barbu et son visage lui rappelait l'un (ou plusieurs ?) des tribuns de l'ancienne Galaxie. Il lui dit simplement : "Suis-moi si tu veux vivre, petite, tu as fini de servir de putain à ses barbares, je suis ta Liberté, je suis ton père à présent". Il tendit une main vers elle, recroquevillée au fond de sa geôle. Elle le mordit sauvagement. Il sourit malgré la douleur : "Tu sais te défendre, petite ? Bien, j'aime ça, je ne sauverai jamais un mouton bêlant, fais-moi confiance, juste une fois dans ta vie, fais confiance !". Il souriait, elle le suivit, l'appela "père".

Un liquide coulait dans ses veines, pas l'un de ses liquides hallucinogènes que l'on utilisait sur Libertalia pour les fêtes des victoires. Ce liquide la happait vers de nouvelles histoires, des héros mythiques ... Elle hurla le nom d'Octavius. Mais d'autres histoires l'assaillaient, toutes racontées par un petit homme vert et un grand homme religieux portant une robe bleue ... Elle délirait, elle assimilait, elle souffrait.

Une présence était près d'elle, rassurante et féminine. L'inconscience la regagna.

C'était si bon de ne plus être maîtresse de ses pensées ... La femme à la peau bleue était là aussi, elle lui souriait tristement, comme une grande soeur ...
Kela
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14/06 ETU 13:50
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Quant à moi, je continue à utiliser mes quelques compétences de psychanalyste mais le secret médical et surtout la discrétion m'empêchent d'en faire part. La patiente vous en livrera peut-être quelques bribes plus tard.
Mata Hari
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14/06 ETU 17:17
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Mata Hari avait veillé Sayyadina et Chiana pendant toute la nuit, espérant fiévreusement les premières lueurs de l'aube.

Elle n'avait trouvé nulle trace de Chiana dans les archives, cependant ses recherches n'avaient pas été vaines.

Dès le premier rayon de soleil, elle se rendit sur Newdeun, siège de l'Assemblée Galactique, et demanda à s'exprimer devant ses pairs. Les membres de l'assemblée, légèrement assoupis, étaient ravi d'avoir pour première intervenante la représentante de Red Tantra.

Il s'attendaient à un entendre sussurer un discours érotique et absurde, sur la nécessité de repeindre la galaxie en rouge et d'établir le Royaume des Plaisirs.

Or, quelle ne fut pas leur surprise lorsque au lieu d'un avant goût de leur nuit de débauche, ils entendirent la voix suave de Mata Hari prononcer ces paroles :




Commandantes, Commandants, Frères de la Galaxie Origine,

Vous n'êtes pas sans ignorer que deux des plus belles jeunes femmes de notre galaxie souffrent d'un mal étrange et incurable par les moyens médicaux dont notre galaxie dispose.

Après avoir étudié nuit et jour les archives divines, je crois avoir trouvé un moyen, sinon de le guérir, tout du moins de comprendre leur mal.

Je suis tombée par hasard sur un parchemin enfoui dans les tréfonds de la bibliothèque, ayant sans doute échappé à la grande inquisition.

Rédigé dans ce que je crois être de la novlangue, son état miteux ne m'a pas permis de déchiffrer tout son contenu. Toutefois, j'ai pu trouver dans ses pages vieillies une once d'espoir.

Il relate les guerres pré-apocalyptiques sans fin entre deux groupes, deux armées à la fois égales et ennemies, s'étant livrées un combat sans merci pendant des centaines de lunes.

En ces temps immémoriaux, la violence de la lutte à mort entre ces deux groupes, "Ceux qui marchent dans la voie du Prophète" et "Ceux qui marchent vers l'Homme Nouveau", avait divisé l'univers en deux blocs. Portées par des idéologies contraires, ces deux forces, pourtant si proches, étaient devenues irréconciliables.

Des milliard de kamikases, de soldats et de civils sont morts dans ce combat sans issue entre forces équivalentes. Et bientôt la lutte s'est transformée en haine, l'homme est est devenue bête exterminatrice, dont seule l'apocalypse divine a pu éteindre les passions.

Or cette page de l'Histoire manque au parchemin. Les derniers évènements de l'ère pré-apocalyptique, qui marquent le passage entre l'ancienne dimension et la nouvelle dimension restent un entier mystère.

Le troisième chapitre de l'ouvrage, premier de la nouvelle ère, s'ouvre sur la naissance de deux jumelles, deux enfants à la peau bleue translucide livrées à elles mêmes sur la planète Lalande.

Découvertes par l'Organisation Rénégate, les enfants furent séparées et envoyées l'une et l'autre aux confins de la Galaxie Origine. Le parchemin perd peu à peu leur trace. Nous savons seulement que l'ainée fut envoyée chez les Soeurs du Bene Gesserit, et que l'autre, après avoir été soumise au travail forcé pour l'O.R., a disparu lors de l'attaque pirate de l'an I.

Or ses enfants, séparées, portent en elles le germe du chaos. Elles sont le fruit des déchirements de l'Histoire pré-apocalyptique. Leur séparation a engendré une malédiction prête à s'abattre sur toute la Galaxie Origine.

L'histoire dit que seule la conciliation de l'inconciliable permettra de réunir ces soeurs au visage d'ange et de les défaire de la malédiction. Seule la mémoire et le pardon les libèreront de leurs chaines, qui si elles ne sont rompues seront aussi celles de la galaxie entière.

Le grimoire décrit alors ce que je crois être une formule, un antidote, et bien que j'aie pu comprendre une partie de celle-ci grâce à ma connaissance de l'Histoire pré-apocalyptique, je vous la récite ici même afin que vous puissiez éclairer son sens de vos lumières :



La haine et le mépris coulent dans leur sang bleu,
Ce sang qui coulera dans les champs d'Origine,
Tant que leurs errances ne se croiseront pas.

L'alpha et l'oméga enfin réunis,
Leurs sangs mélés et leur passé retrouvé,
Donneront à Origine de vivre plus d'une aube.

L'ennemi comprendra l'ennemi,
Offrant aux ancètres le repos de l'esprit
Apaisant le sang, et les armes, et les larmes.

Le chemin du pardon mille fois parcouru, Origine vivra !

La voie est multiple, différente pour tous.
Elle mène aux reliques des anciens ennemis,
Qui reposant ensemble entre le Yin et le Yang,
Rendront à la vie sa quiétude et sa joie...




Commandants, la Galaxie n'est pas dénuée d'armes contre le fléau qui s'annonce. Mais, pour que nos espérances ne soient pas vaines, il convient de se mobiliser dans cette quête qui s'annonce longue et difficile ! Unissons nous pour la réaliser ! L'espoir est encore permis.



Sans même attendre une réponse de ses pairs, sans même entendre la rumeur qui montait de l'assemblée, Mata Hari monta dans son croiseur amiral à la recherche d'une première relique qu'elle s'était jurée de trouver : le bilboquet clouté de l'abbé ramouflon.
Chiana
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14/06 ETU 20:42
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Une ombre se faufilait dans l'arrière boutique, silencieuse, elle tenait une épée courbe au poing et portait un tricorne aux couleurs usées. Derrière venait une autre forme portant un foulard autour de sa tête, un couteau effilé dans sa main, elle percuta, dans le noir, la première forme.

"- Ah ! Parcimony, tu m'as poussé ! T'es nul !"
"- Par les cornes de la Sorcière de la Forêt, Abonessian, arrête de faire du bruit, on va se faire repérer !"
"- Boh, t'es marrant, toi aussi, tu parles ? Alors, pourquoi j'aurai pas le droit, moi ?"
"- Passqu'on est censé être silencieux !"


.......


"- Abonessian, t'as raison. C'est pour ça d'ailleurs que tu passes toujours premier !"

La première silhouette alluma un écran diffusant une légère teinte verte dans la pièce.

"- Bon, on est dans la bonne pièce ! Elle est là, toute proche !"

D'un coup, comme on dit chez nous : "De la discussion jaillit la lumière !" et une lumière vive suspendue au plafond éclaira la pièce.

"- Parcimony, t'es crétin ! Pourquoi t'allumes ?"
"- Pour voir clair, pardi !"

Le grand brun au tricorne colla une gifle à son acolyte, un petit brun à la tête de fouine.

"- Aie ! Abonessian, au moins, je l'ai trouvée !"
"- Qui ?"
"- Chiana ... Mais tu devrais pas regarder ...."

Le grand brun retint, intrigué, sa seconde gifle.
"- Quoi ?" fit-il en se retournant, "Oh ! Fichtre de Tiers de Dieu mais elle est à poil !" Il se retourna vivement pour ne plus voir la jeune commandante.
"- Tu vois, j'ai toujours raison !"

"- Bon, tu la rhabilles, moi je surveille la porte ..."
"- Mais elle va me tuer !"
"- Justement, c'est toi qui a allumé, non ? Alors, de toute façon, déjà, elle te coupera la main qui a appuyé sur le bouton ... Manchot ou mort, c'est un peu kif kif, non ?"
"- Parcimony, j'ai une idée ! On la rhabille et on l'emmène. Quand elle se réveillera, on lui dit qu'elle était habillée ..."
"- Abonessian, j'ai une autre idée : on la rhabille et on l'emmène et quand elle se réveillera, on lui dit qu'elle était habillée et en rentrant, on part deux ans en vacances, le temps qu'elle nous oublie"
"- Tope-là, on se dépêche !"

Pendant qu'ils la rhabillaient, Chiana prononça quelques mots :
"- Point 43 ...Etoile ... Hérénice, route ... 250 ... pendant ... 2 heures ... Vite"

Le plus grand, Abonessian, écouta avec curiosité. Parcimony lui adressa la parole :
"- Dis, je voudrais pas être seul à ... rhabiller la chef !"
"- Attends, attends, j'ai entendu ça déjà ... Oui, la Route de la Corne Rouge ... Une vieille histoire, une migration, je crois, c'est une vieille légende de l'Académie ! Elle a les coordonnées ! C'est incroyable ! Vite, on l'emmène !"

Une bonne heure plus tard, la Frégate Pirate de Chiana quittait la planète pendant que la rebouteuse de bord tentait de la réveiller.
Mata Hari
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15/06 ETU 14:54
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Mata Hari, après avoir ouvert l’Izakaya, vint rendre visite à la jeune Chiana sur son lit de souffrance.

En ouvrant la porte, elle resta sans voix, la jeune fille avait disparut. Mata Hari était certaine qu’elle n’avait pu partir seule, étant donné son état.

Bouleversée par ce nouveau rebondissement, elle envoya ses meilleurs espions à la recherche de Chiana, puis se plongea à nouveau dans les archives.


Sur le clavier divin, elle lança la recherche « bilboquet clouté + abbé ramouflon ». Le serveur se bloqua immédiatement, et sur l’écran s’afficha en lettre rouge « Restricted Area, Please Contact God ».

Or Dieu lui avait refusé l’accès à certaines zones des archives. Pour l’obtenir elle devrait entrer dans de longues négociations avec lui, et elle n’obtiendrait peut être jamais d’autorisation…

Dénuée de solution, elle appela à la rescousse son tendre Al-Kashi, mathématicien hors pairs, afin de cracker le serveur divin.
Chiana
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15/06 ETU 16:49
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Parcimony et Abonessian avaient déposé leur chef dans la Salle de Rebouterie (et pas rebooterie !) pour la confier à Sheriza la Rebouteuse Irrascible. Ils se mordaient les lèvres en voyant la vieille sorcière ausculter Chiana, toujours inconsciente et en proie au délire. Depuis quelques heures, alors que la Frégate Pirate s'éloignait de la capitale, la jeune femme ne cessait de prononcer des paroles dont le sens leur échappait : une espèce de poème parlant d'Alpha et d'Omega, de sang mêlé, de pardon ...

La rebouteuse ôta son gilet à Chiana, puis son pantalon. Elle la palpa, écouta son coeur sans qu'aucun signe encourageant ne vienne illuminer son visage parcheminé par les rides.

Abonessian prit la parole :
"- Sheriza, qu'en penses-tu ?"
"- De quoi, stupide Pirate ?"
"- Bah ... de Chiana ?"
"- Rien, pousse-toi, grand dadet, tu m'empêches de travailler !"

La rebouteuse sortit un ausculteur électronique volé sur le cadavre encore chaud d'un médecin de l'OR, lui donna quelques coups pour l'allumer. Quelques tentatives plus tard, un "bip bip" triomphant s'échappa de l'appareil qui, aussitôt, afficha quelques chiffres.

Abonessian reprit, au risque d'y perdre la vie, la parole :
"- Alors, ces "bip bip", c'est bon signe ?"
"- Quelqu'un a injecté un liquide dans les veines de Chiana, ce liquide est ... vraiment bizarre mais il semble pourtant la faire réagir. Son mal est plus profond, je le sens et aussi plus ... mystiquement admirable ! Un mystère que je découvrirais si j'avais pas deux imbéciles dans les pattes !".
"- Sheriza ne nous jette pas un sort, on a obéi aux ordres ! gémit Parcimony. On y a été, on l'a trouvée et ramenée, c'est tout !"
"- C'est tout ? Vraiment tout ?"
"- Oui, juré, craché, promis !" renchérit Abonessian.
"- Vous êtes de sacrés menteurs comme des arracheurs de dents ou des scientifiques ... M'enfin ... Je vais lui administrer une bonne dose de Jus de Racines Noires, ça devrait la secouer."
"- Des Racines Noires ?" Les deux pirates se regardèrent, apeurés.
"- Allez, les imbéciles, quittez mon espace de travail, j'ai de quoi m'occuper et vous me gênez, ici. Du vent ! Allez passer le balais dans les coursives du Pont 8."

Sans se faire prier, ils fuirent, car tel était le mot idoine, afin de trouver des embêtements ailleurs.

La vieille femme sortit son livre de Magie Blanche, alluma son lecteur personnel de musique, isola son laboratoire du reste du vaisseau et commença la cérémonie du Réveil alors que les premières notes de musique s'égrénaient.

"Riders on the storm
Riders on the storm
Into this house we're born
Into this world we're thrown
Like a dog without a bone
An actor out alone
Riders on the storm"

Le pentacle prenait forme, le sang de bouc rouge lui donnait une allure inquiétante. Imperturbable, la vieille fredonnait la chanson tout en dessinant les symbôles mystérieux.

"There's a killer on the road
His brain is squirmin' like a toad
Take a long holiday
Let your children play
If ya give this man a ride
Sweet memory will die
Killer on the road, yeah"

Elle transporta Chiana au milieu du pentacle, dessina quelques signes dessus.

"Girl ya gotta love your man
Girl ya gotta love your man
Take him by the hand
Make him understand
The world on you depends
Our life will never end
Gotta love your man, yeah
Wow!"

Chiana bougeait un peu, rappelée par le rythme de la chanson, certainement.

"Riders on the storm
Riders on the storm
Into this house we're born
Into this world we're thrown
Like a dog without a bone
An actor out alone
Riders on the storm

Riders on the storm
Riders on the storm
Riders on the storm
Riders on the storm
Riders on the storm"

La cérémonie était prête à commencer. Pour la suite, la vieille femme prit un jeune coq blanc dans une cage pour le sacrifier. La chanson se terminait maintenant, place à la Magie Blanche !

PS : Paroles de The Doors ...

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