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Destins, équilibres et république

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Vote : Pour ou contre le destin ?

L’Univers est absurde ! Je contrôle que dalle.

11

Je contrôle mon destin "finger in ze nose".

28

M’en fous ! C’est Dieu qui gère à l’aise.

10

C'est ton destin !

20

J'ai pas d'avis...et je bave quand je suis content.

9

Total : 78 vote(s)

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Artimiandre
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05/07 ETU 12:31
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Commandant NojaH,


Il n'y a rien de pitoyable à être incapable de maîtriser son destin.

Des hommes et des femmes ont lutté contre les éléments depuis la nuit des temps. Beaucoup sont morts injustement. La majorité de leurs réalisations sont négligeables et oubliées.

Pensez-vous qu'ils étaient moins intelligents que vous ? Pensez-vous que les astres leur étaient moins cléments qu'à vous ?

On peut être naturellement disposé à exceller en toutes circonstances, et néanmoins subir un destin contraire qui vous anéantit.

Voyez Oedipe ! Quel meilleur exemple invoquer ?


Lena


NojaH Corporation
Respect diplomatique : 205


05/07 ETU 13:23
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Dame Lena

Pour moi ce genre d'argument est peu recevable voir a la limite du comique.

Comment pouvez vous baser sur une fable ?
Le mythe d'Oedipe fut conçu par un fataliste qui n'avait foi en rien.

L'évolution de la race et de la pensée et j'ai foi en ceci nous permettra de démontrer l'inexplicable.
Toute choses a une logique et désolé de vouloir bafouiller vos croyance mais l'avenir n'est pas due a un "hasard" certains incapable de maitriser leur destins meurent et d'autre meurent car tel est leur destin.

Pour ma part, je connais mon destin
Meme aussi ridicule qu'il soit.
En rester maître je ne dis pas que j'en suis capable tant mon intellect est primitif par rapport aux formes de vies encore inconnues qui controle l'espace temps.

Pour l'instant j'en reste maître.

Et je pense pouvoir y intéragir car je cherche a m'expliquer les choses et a m'y adapté en conséquence.

Sachez que la conscience primitive croyait que diverses maladies étaient liées a leur destins et qu'ils nous pouvaient rien y faire.
Le progrès a démontré le contraire et ainsi permis de "maitriser ce destin"
Ces notions sont tellement floues je l'admet.
Mais j'ai foi en l'évolution de la pensée et de l'intellect.
Qui nous permettra de comprendre ces choses inconnues pour l'instant.
Qui nous permettra d'expliquer le destin de chacun et de connaître le notre.

Jack Jefferson



Soda
Respect diplomatique : 706


05/07 ETU 14:08
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Sciences, rationnel, raison......spirituel, superstition, inexplicable.


Le destin est quelque chose d'irrationnel, c'est un concept, une croyance.

Donc c'est une abherration. Tout comme la croyance en Dieu.

Dieu n'est pas inutile, il sert de guide, de motivation à la plupart des peuples de cette galaxie qui ont peur, qui ont besoin de sentir quelque choe au dessus d'eux.

Mais Croire, c'est tellement absurde!

Vous savez, peux être que le cynisme a corrompu mon âme, mais la science me fait garder la tête sur les épaules.
Je crois en Darwin, je crois en la théorie de la relativité, je crois en E=mc², je crois en Pythagore, je crois en Pasteur, je crois en tout ce qui s'explique par une compréhension raisonnée des faits.

Fontenelle et son Histoire des Oracles passe ainsi ce message :

Raison,
Connaissance,
Réflexion
.


Ces mots sont ceux de l'esprit des Lumières, ces mots sont ceux qui , moi, me guident. Ni Dieu, ni Déesse.

Dieu, à quoi nous sert il?
Il permet de donner des explications à des faits qui n'en ont pas, ou pas encore.
La science ne répond pas à toutes les questions, mais elle y travaille sans cesse!

Le religion (chrétienne, j'entends) a réussi un coup de maître lors de sa naissance aux alentours de l'an 0 UTP et de la naissance de son prophète.
Elle a réussi un coup de maître dans le sens où elle propose le Pardon et la renaissance du corps ET de l'esprit, chose que ne propose aucune autre religion.

Facile de séduire, me direz vous?!

Dans mes archives de Khatovar, j'ai pu lire de tout. Mais j'ai apprécié Nietzsche, qui rend son importance à la vie, et explique merveilleusement bien comment Croire vous détourne les yeux de votre chemin, un chemin que vous seul tracez!

Tout est écris, etc... Que voilà une attittude fataliste!
Ceux qui croient au Destin sont des résignés, des faibles moralement parlant.
Je suis cynique et blasé, oui c'est un fait, mais j'ai décidé d'écrire mon histoire, avec les contraintes qui s'imposent.

Ma transcandence, mon échelle des valeurs, n'ont rien de spirituelles.

Vous y trouverez l'amour, le plaisir de la chair, l'art, l'amitié, mais non jamais vous n'y trouverez Dieu et ses doctrines, ses dogmes, et son DESTIN.


Artimiandre
Respect diplomatique : 900


05/07 ETU 14:22
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Laissez tomber Oedipe, mon cher, si vous le voulez bien.

Prenons le cas concret de Monsieur Van den Piperzeel. C'est un brave homme de trente-sept ans.

Ses parents lui ont donné une bonne éducation, de la nourriture saine, et ont pris soin de lui. Ses parents n'avaient pas de vice.

Lui non plus. Il n'a jamais fumé, ni bu, ni trompé sa femme, ni mangé un space-cake (sauf une fois, pour goûter et pas mourir idiot). Pas parce qu'il n'en avait pas l'envie, mais parce qu'il se contrôle parfaitement. Ces choses ne lui ont jamais manqué, par ailleurs. Au contraire, il avait d'autres désirs: écrire, courir, nager, planter des fleurs... Il a fait tout ça, avec mesure et avec passion, tout à la fois. Et avec dignité.

Il travaille bien, et dans des conditions idéales. Jamais trop, jamais trop peu. Moitié physique, moitié mental. Il n'est pas stressé. Il est zen et fait du yoga depuis l'âge de six ans.

Il a toujours payé ses taxes et ses assurances, mais il est capable de critiquer constructivement le gouvernement, et le système mondial. Il participe à des activités extra-professionnelles, où son intelligence et son éloquence sont reconnues.

Il ne fait jamais de faute d'orthographe tant son contrôle sur toute chose est élevé. Il cultive ses propres fruits et légumes dans une terre saine, et mange peu de viande, mais la choisit bien néanmoins. Il était en Australie quand le nuage de Tchernobyl est passé sur l'Europe.

Il n'est jamais vraiment malade, sauf qu'il attrape de temps en temps un petit rhume bourgeois. Mais il ne se plaint pas plus qu'il n'est nécessaire pour avoir des bisoux de sa femme qui l'aime, et qu'il aime tendrement.

Ses enfants sont supers, ses potes de toujours l'adorent.


Il mort hier d'un cancer du cerveau.

Ou si tu préfères, un avion lui tombé sur le sommet du crâne.

Est-ce la faute des astres ?



Artimiandre



Corum
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05/07 ETU 15:11
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Dans le fond de la salle, deux personnages que l'on avait pas vu depuis quelques cycles déjà, s'étaient faufilé en silence afin d'assister au débat

"La contemplation de la nature fait les poètes ; la méditation de la destinée fait les penseurs. Le poète et le penseur regardent chacun un côté du mytère. Dieu est derrière le mur et se fend la gueule..

"Arrête polymnius, leur recherche est noble quoi que tu en dises et vaut mieux cela que devenir fou ou de se suicider non?"

"le suicide comme la folie ne sont peut-être que d'habiles tours de passe-passe destinés à conjurer l'angoisse du vide..

À ceux qui, inquiets, frustrés, oppressés, éructent contre le destin, les dieux, les démons, les princes, le triomphe de la masse et de la technique, je préfère ceux qui chuchotent, en passant, cette simple phrase : " Je ne sais plus où j'en suis.."


Je pense pour ma part que c'est à force d'introspection, d'observation que l'on parvient un jour à transformer le hasard en destin..et quand bien même certaines grandes lignes seraient écrites à l'avance, le grand horloger est joueur, il ne saurait s'empêcher de nous laisser une chance de tout foutre en l'air, c'est donc que notre destin peut être orienté, en substance du moins.."

"D'autant que c'est généralement en tentant d'éviter sa destinée qu'on la rencontre..Elle attend toujours au coin de la rue, comme un voyou, une pute ou un vendeur de loterie : ses trois incarnations favorites...et là..c'est généralement pas de chance..ahahahaha

"Tu sais bien que la chance n'est que la poésie du destin..rien de plus, rien de moins..Le vrai mal qui ronge notre galaxie c'est l'apparent inéluctabilité des choses..l'apocalypse aura-t-elle lieu ? Allons-nous tous disparaitre pour mieux renaitre ? Certains diront : "Assurément, c'est inéluctable!!"..Notre destin serait donc de mourir ? me voilà aussi cynique que toi mon vieux Polymnius.."

"Mais non Jaelen, tu reste le plus optimiste des cyniques que je connais..mais la vrai question serait plutôt celle-ci..

Existe-t-il une vie avant la mort ?"


NojaH Corporation
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05/07 ETU 15:23
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Dame Lena

Je pense que ma pensée est claire et que malgré vos démonstrations visant a me présenter le contraire je resterais fixé.

Il rigole mais s'arrête et reprend un air sérieux


Je respete cependant l'avis des autres sur ce sujet.
Le libre arbitre a lieu d'exister ici même vous ne croyez pas ?


Quand a la vie après la mort....
Je ne penses pas que nous arrivions a nous mettre d'accord sur ce sujet.
Faudrait il déja s'entendre sur ce qu'est la vie et la mort

Il s'interrompt un moment

Peut être dois je atomiser votre système pour répondre a cette question?

Il esquisse un sourire sournoi et crapote son cigare

Très chères, très chers

Je ne crois pas en Dieu ni d'autres formes de religion.
Pour moi il est certains que s'opère un changement quand notre activité cérébrale cesse.
Mais savoir lequel ....Je ne crois pas être en mesure de vous répondre.
J'avoue avoir certaines idées mais ce ne sont que hypothèses multiples que j'aurais peur de vous présenter tant elles peuvent parraître ridicule !

Heureusement que le ridicule ne tue pas

Il éclate de rire
Genèse
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05/07 ETU 15:30
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" Il y a deux formes de destin : un destin vertical et un destin horizontal. "
http://www.radioblogclub.com/open/82420/benedictus/John%20Taverner%20-%20Benedictus

Amin Maalouf - Archives Préhistoriques.

Une nouvelle ère s'ouvrait. La galaxie sombrait dans la décadence, le nihilisme et la barbarie.

Dieu était soit réduit à une croyance, une mythologie, soit au rôle d'une entité destructrice annonçant l'apocalypse.

Un sombre soupir berçait le sanctuaire de Genèse, dans le système Edenn. Les orateurs abordaient des questions fondamentales, mais sans jamais les transcender. Touchant du bout des doigts l'éveil, mais oubliant douloureusement que l'esprit s'arrêtait aux convictions.

Oh, oui, Genèse pourrait leur en parler du destin, de Dieu, de la Vie, de la Mort, de la Naissance et des équilibres. Mais ils n'étaient pas encore prêts. La gorgone d'Alfa Deimos nota l'à-propos de l'entité MCP. Le Juste progressait. La Caste des Existants était également présente. Un souffle d'idées et de sagesse.

Bien.

Quant aux autres, le purgatoire leur était promi. La République et les Insurgés seraient préservés. Le reste serait converti. Ou assimilé.

La salle de Rhétorique ouverte par la nation d'Eclipse en rappelait une autre. Loin dans les trames du temps, Genèse se souvenait de son règne sur la Galaxie des Exilés.

Un règne glorieux qui avait amené la plus longue période de Paix de toute l'Histoire Galactique. Une période fertile où la philosophie, la spiritualité, les sciences et la politique avaient atteints des sommets en matière de participation, de débats, de créativité et d'ingéniosité.

Une période où la Nouvelle République des Exilés fût fondée, ouvrant de nouvelles perspectives aux nations démocratiques. Une période où le Conseil des Justes fût fondé, réunissant les plus grandes puissances au sein d'un cénacle prestigieux. Une période où les anciens symboles de pouvoir furent remis au plus respectable et pacifique commandant de la galaxie, le prince Arutha.

Une période où les anciens commandants de l'Aurore s'étaient remis en question, et avaient ouvert la voie du dialogue et du partage. Une période où Lizaka n'était pas le matassin décadent muet et passif que nous connaissons aujourd'hui.

Une époque glorieuse. Mise à mal par l'ambition des Insurgés et les intrigues de Yerog Mansfeld.

Une certaine poésie émanait de ces souvenirs. Une certaine nostalgie, aussi. Les pillards et les dévoreurs d'étoiles avaient remplacé les grands orateurs depuis longtemps.

La galaxie sombrait dans la décadence, le nihilisme et la barbarie. Et Genèse allait y mettre un terme.

Elle observa avec bienveillance les rhéteurs ainsi occupés. Tous seraient préservés si telle était leur volonté. Tous seraient protégés et encouragés dans leurs talents si tel était leur destin.

Dieu le veut.

Corum
Respect diplomatique : 1323


05/07 ETU 17:50
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Jaelen se pencha vers le vieux philosophe et lui glissa à l'oreille avec un sourire:

"Il a raison le costume trois pièces, le ridicule ne tue pas..On n'est jamais si ridicule par les qualités que l'on a que par celles que l'on affecte d'avoir.."

"Oui..c'est vrai...pfff..Les événements s'usent. J'attends le temps où l'époque présente apparaîtra ridicule.."

"Ne soit pas si négatif mon vieux Polymnius..Tu ne sais que trop bien que seul celui qui s'imagine avoir la sagesse, l'éloquence, la force, s'expose au ridicule. L'intelligence permet de se contredire..

Heu...Au fait on lui dit.. pour notre question ?"


"Boaaf..On s'en fout un peu non ?! Aprés tout, c'est ça le problème de l'usure des mots..on les survole tellement vite tellement on croit les connaitre..mais dis-lui si cela soulage ta conscience.."

"Non, tu as raison, mais c'est juste que la question est, à mon sens, plus intéressante posée comme cela.."

Jaelen se tourna vers l'homme en costume trois pièces qui écrasait son cigare sur la semelle de ces escarpins..

"Heu monsieur, je n'ai pas demandé s'il y avait une vie aprés la mort, car je pense que nous le saurons bien assez vite, mais plutôt s'il y avait une vie avant la mort !!
Car pour celle-ci il sera peut-être trop tard aprés pour se pencher sur la question !!"


Il arborait un large sourire..L'assemblée lui avait bien manqué aprés tout..Il serait bientôt tant de tout leur expliquer..
manbikwara
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05/07 ETU 20:21
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Manbikwara commençait à avoir des aigreurs d'estomac, tant les pro-déicides pullulaient... Il se sentait observé!

"Pour l'instant j'en reste maître.
Et je pense pouvoir y intéragir car..."

Manbikwara se tourna vers son général : "Tiens cet homme connait-il l'Equation finale, l'Explication à toutes choses, serait-il Dieu ?"

G : "Euh, non, c'est encore un des ces incroyants, vouant un culte à la causalité finale. Il dit maitriser son destin, sur la base de ses connaissances actuelles"

M : "Je serais curieux de voir sa tête, lorsqu'il apprendra que sa planéte n'est pas plate! J'espère pour lui qu'il n'a pas trop "maitrisé" son destin sur cette inexactitude"


Manbikwara ne comprennait vraiment pas ces gens, accordant trop d'importance à maitriser de l'inconsistant et trop peu pour donner un sens à leur existence.
Encore une vie insensée!
Corum
Respect diplomatique : 1323


06/07 ETU 15:21
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Polymnius écouta l'intervention du commandant Manbikwara et se souvint soudain d'une parabole qu'il avait lu un jour, celle d'un conteur griot qui réfléchissait sur le concept de l'existence..Il se la remémora à voix haute

"J'aime appuyer ma main sur le tronc d'un arbre devant lequel je passe, non pour m'assurer de l'existence de l'arbre - dont je ne doute pas - mais de la mienne."
manbikwara
Respect diplomatique : 91
06/07 ETU 22:04
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Manbikwara s'étonnait toujours de la vitalité de ses "penseurs". Il se souvint d'un, en particulier.

"Tout ce que nous concevons comme existant, vous pouvons aussi le concevoir comme non existant. Il n'y a donc pas d'être dont la non existence implique la contradiction. En conséquence, il n'y a pas d'être dont l'existence soi démontrable."

Manbikwara se disait, que si le penseur avait raison, l'arbre, à défaut d'existence, avait trouvé un sens à son "existence/non existence". Celui de rassurer un penseur.
Peut-être, certains devraient prendre exemple sur ce ligneux.
Acanith
Respect diplomatique : 1200


07/07 ETU 12:31
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Cher Manbikwara, peut-être votre penseur s'est-il arrêté avoir d'avoir achevé sa réflexion...

Si une proposition n'est pas démontrable dans un système logique, cela peut provenir du fait que la connaissance de ce même système (ici, l'ensemble vaste que nous appellons "réalité") est seulement partielle. Ainsi, il est possible qu'existence et non-existence ne soient que deux aspects complémentaires d'une propriété ontologique encore inconnue.

C'est d'autant plus vrai que l'ensemble "réalité" incarne plus que tout autre la subjectivité absolue...

Et ça, c'est le signe qu'il nous reste à tous énormément à apprendre, tant sur l'Univers que sur notre propre conscience, qui, selon certains, pourrait générer ce dernier...
Lizaka
Respect diplomatique : 2723


19/07 ETU 20:08
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Qu’importe la question de la destinée, toute réflexion à son sujet n’est qu’une tentative vaine de combler le gouffre de notre ignorance avec un mince voile. Construire quelque chose sur une base si fragile promet une chute vertigineuse. Si nous sommes reliés à des ficelles, elles sont hors de notre perception. Nous devons nous contenter de vivre, simplement. Certains refusent de vivre avec le vide et s’inventent des réponses pour dissimuler cet effroyable néant à leur esprit. Tant pis pour eux. Le vide ne m’effraie pas, j’assume pleinement mon ignorance quant à moi-même et au monde que j’habite. Mon ego n’a pas besoin de cette connaissance pour être solide, il trouve même de la force dans cette modestie. Mon équilibre mental ne nécessite pas de certitudes, je me laisse porter par la vie, l’esprit aussi léger que le vent, sans repères, sans accroches, mais libre. Libre d’ignorer, libre d’être heureux à partir de rien. Mon ego puise sa grandeur dans sa petitesse.

La vie ne saurait pas être connue, juste vécue. L’important n’est pas de savoir qui maitrise sa vie, juste d’en jouir.

Baloo power.
Soda
Respect diplomatique : 706


19/07 ETU 20:31
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Valable.
Idéaliste.
Irresponsable, mais séduisant.

Je suis athé. La vie est trop courte pour que je perde mon temps à croire.

Espérer une renaissance ailleurs ne fait que perdre de vue l'importance de ma vie sur terre.

Il faut jouïr de la vie, assurément.

Être ignorant, est ce être libre?

N'est on pas prisonnier de notre ignorance.

On s'épanouie, on s'ouvre au monde avec la connaissance, avec le savoir. Apprécier la vie, cher ami, cela s'apprend et s'inculque, c'est mon avis.
Lizaka
Respect diplomatique : 2723


19/07 ETU 21:04
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Être croyant ne prend pas beaucoup plus de temps que l’athéisme… Et certaines croyances forcent justement l’importance de la vie terrestre car de celle-ci dépendra celle d’après. Et puis, croire en Dieu n’induit pas forcément l’immortalité de l’âme ou d’autres dogmes classiques. Donc, ton athéisme me semble bien fragile. Ce n’est pas parce qu’aucune religion que tu connais ne te satisfait que tu ne pourrais pas trouver une réponse croyante.

La connaissance est une prison bien plus contraignante que l’ignorance, tes certitudes façonnent ton regard, le savoir réduit ta vision. Prédire ce qu’il y a derrière tes paupières avant de les avoir ouvertes est d’une prétention sans bornes et absolument sans intérêts. Réduire l’univers à des données intellectuelles, faire entrer le monde en entier dans ta mémoire, voilà qui te prive de beaucoup de chose. L’étonnement, l’ébahissement, ne pas comprendre, c’est un bien grand plaisir. A partir du moment où tu sais, ce n’est plus amusant. La découverte est grisante, mais à usage unique.

De plus, l’ignorance est inévitable, jamais tout ne pourra être connu, tu devras vivre avec cette insatisfaction face à cette part d’insaisissable. Je préfère tout de suite renoncer à mettre le monde en équations et user de mon temps en profitant de ce qui se donne à moi, qu’importent ses causes, sa nature, son histoire.

Je suis ignorant. La vie est trop courte pour que je perdre mon temps à chercher une vérité qui sera toujours imparfaite et qui me prive de l’admiration devant l’inconnu.
Artimiandre
Respect diplomatique : 900


19/07 ETU 21:54
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En précisant que vos interventions sont toujours de haute qualité, chers commandants, je désire me pencher ici sur deux propos du sieur Lizaka :



"La connaissance est une prison bien plus contraignante que l’ignorance, [les] certitudes façonnent [le] regard, le savoir réduit [la] vision. [...] La découverte est grisante, mais à usage unique."


Si la découverte est grisante, vous ne nierez pas qu'elle procure donc à certains un plaisir intense; ce qui constitue en soi une façon de jouir de la vie, et donc de "vivre" en parfait accord avec vos principes. Que ce soit à sens unique n'a aucune importance, puisque - toujours selon vous - on ne pourra jamais tout connaître, ce qui nous laisse un champ infini de découvertes.

Il n'y a donc pas vraiment de contradiction, ou d'incohérence, à vivre selon vos principes (je dirais, hédonistes?) tout en cherchant à découvrir de nouvelles choses et de nouveaux savoirs. Et au diable les oeillères que le savoir crée, l'ignorance en crée autant.

Enfin, permettez-moi de vous dire que vous ne seriez pas à ce stade de la "liberté" et de la "joie" de vivre, si vous n'aviez auparavant accumulé tant de savoir philosophique, ou autre. Car votre savoir n'est pas des moindres; et je parie mon billet qu'une grande partie de votre joie de vivre en découle.

Pensez-vous que les "ignorants" jouissent autant de la vie que vous? Je pense que le savoir est générateur de conscience et de complexité, et qu'il permet par conséquent de profiter des joies de la vie avec subtilité et en nuance, c'est-à-dire plus profondément.

Faire un tour en moto est éclatant: la vitesse, les sensations, etc. Mais au bout de dix fois, on s'en lasse. En revanche, il m'est arrivé de lire un seul poème pendant trois soirs de suite en continu. Et ça m'arrivera encore, avec le même poème. Le connaître par coeur n'y changera rien.





"Mon ego n’a pas besoin de cette connaissance pour être solide, il trouve même de la force dans cette modestie."


Il fallait vous attendre, après des millions d'années d'évolution, pour pouvoir entendre que votre égo démesuré trouve sa force dans la modestie.




Je vous adore, Lizaka.

Lena





Metamorphosis
Respect diplomatique : 658


19/07 ETU 22:14
Ce commandant soutient beaucoup la galaxie Ce commandant soutient beaucoup la galaxie
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Moi aussi, je vous adore, Lizaka !
Mais juste parce que vous me rappelez la petite fille qui est en moi et qui voudrait que les choses soient aussi simples... toujours ! Parce qu'effectivement, votre conception est édoniste.

Malheureusement, j'ai de nombreuses responsabilités qui me font voir les choses d'une manière moins... évidente et prendre en compte des nuances plus terre à terre !

Nous n'avons pas de Dieu dans la culture de mon peuple, personne à qui envoyer nos suppliques, personne non plus à incriminer que nous-mêmes pour notre "aujourd'hui". Nos joies comme nos peines, nous les assumons. Nos réussites et nos échecs, nous les comptabilisons pour évoluer ... Mais la joie de vivre désinvolte que vous affichez, nous ne pouvons la ressentir après l'âge de raison.

Mais je vous envie un peu Lizaka, avec toute mon affection !
Lizaka
Respect diplomatique : 2723


19/07 ETU 22:43
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Si vous voulez, je vous signerai un autographe plus tard, Dame Lena et Dame Metamorphosis.

La recherche scientifique est en effet un autre chemin qui peut être plaisant, mais il y a une incohérence logique dans votre discours. Le fait que nous devons vivre avec une part d’inconnu « obligée » limite justement les choses à découvrir ! Au fil des découvertes, le mystère se raréfie, donc le plaisir aussi et nous ne devenons plus qu’entourés d’un monde ordonné dont les choses inconnues ne sont pas pleinement perceptibles. Dans notre quotidien, il devient impossible d’être encore étonnés, tout paraît évident puisque nous connaissons les lois globales qui ont effet sur le monde à l’échelle humaine. Les domaines d’investigation de la science sont maintenant au niveau de l’infiniment grand ou de l’infiniment petit, parce que notre niveau est saturé. Nous sommes obligés de fuir dans des dimensions hors de nos vies pour encore trouver du mystère. Car notre quotidien n’est plus qu’une masse de certitudes, une louche de données certaines qu’on vous sert à toute vitesse. La connaissance nous vole notre regard d’enfant, elle transforme le vol d’un papillon en une équation logique, la chute d’une goutte d’eau traversée par les rayons du soleil en formules mathématiques. La nature se retrouve emprisonnée en causes rationnelles, l’humain devient une science.

Pourquoi chaque couleur et chaque forme d’un paysage devrait pouvoir être expliquées ? Chercher cela est une perte de temps, asseyez-vous plutôt devant et profitez, l’esprit vide de toute explication. Cette foutue connaissance nous a apporté le progrès technologique, mais le progrès spirituel est loin d’avoir suivi. J’ai choisi celui que je préférais.

De plus, je suis loin d’être un érudit, justement parce que l’accumulation du savoir est un danger que je crains. Ma culture générale frise le zéro absolu et les nouveautés ne restent jamais bien longtemps dans ma mémoire, ce qui m’arrange très bien. Cependant, je reconnais un avantage à la culture : la subtilité qu’elle permet à la poésie.

J’aime à penser que ma philosophie de vie est personnelle, intime ; plutôt que donnée, reçue en héritage de penseurs. Je reconnais que certaines lectures m’ont aidé à trouver des pistes de réflexion que je n’avais pas encore imaginées, mais c’est moi qui ait parcouru le chemin de mes idées. Et puis, le savoir philosophique est différent, moins castrateur, il préserve bien souvent l’innocence de l’enfance au contraire de la connaissance pure, celle de la science, qui l’écrase par la pédanterie de ses certitudes.

Enfin, je ne voudrais pas que tout le monde suive ma voie, ça m’arrange bien que des perdus se cassent le cul à ces choses-là, ils me permettent mon luxe. Je vis en marchant le pied léger sur ce que des aliénés se sont épuisés à construire. Serait-ce une nouvelle évolution ? Donc, s’il vous plaît, ne faites pas de publicité à mes idées géniales qui ouvrent au vrai bonheur, si tout le monde devenait heureux, ça serait une catastrophe.

Une dernière chose, dame Méta : il n’y a aucune excuse valable à la perte de cette conception de la vie, vous êtes seule responsable de votre échec. J’ai su conserver cette légèreté jusqu’à maintenant et mon dernier soupir aura encore un goût de rose.

Je vous aime aussi.
Soda
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19/07 ETU 22:45
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Vous m'avez quelque peu catalogué dans votre réponse Lizaka!

Je ne suis pas comme vous dites, loin de là je dirais même!

Si je suis Athé, c'est que la philosophie m'a convaincu que je devais l'être.

Mais je ne suis pas borné! La connaissance et le savoir ne me certifie que de certaines choses et j'admet parfaitement ne pas tout savoir, et je ferais de mon mieux pour y remédier! C'est cela l'oeuvre de toute une vie :répondre à des questions

Nos descendants apprendront nos réponses et avec cela découvriront d'autres questions auxquelles ils trouveront des réponses! Et ainsi ils feront avancer l'humanité et seront heureux, satisfait, ils pourront jouïr de leur découverte et donc de la vie!

Pour en revenir à l'Athéïsme, j'ai surtout un différent avec le monothéisme et ses Institutions, que je juge trop occultiste, obscurantiste. Trop d'hommes sont morts au noms d'un Dieu vague et lointain dont personne ne sait si il existe ou non.

C'est un pari risqué quand il s'agit de nos vies.

Les Institutions religieuses nous oppriment, elles nous sectionnent de certaines de nos libertés. Elles nous infligent des contraintes.

Je suis athé, certes, mais mon romantisme me fait parfois devenir Déïste, comme l'était Voltaire.

Se dire qu'une Puissance existe, qu'une sorte de Dieu est là, mais qu'il fait son bonhomme de chemin sans se soucier de nous, c'est mieux non?

J'ai des transcandences, j'ai mon échelle de valeurs propre.

Pas besoin de Dieu pour me faire avancer chaque matin, pour donner un sens à ma vie.
Mais si les gens ont besoin de ca pour être rassurer, alors qu'ils croient.

La philosophie sert à cela, affronter la peur de la mort.

La religion, ca rassure.

La religion Chrétienne a bien réussi son coup.

Elle propose une renaissance de corps et d'esprit
et un pardon pour tous.

Ca séduit, non?

Laissez moi savourer ma vie, en jouïr à fond jusqu'a ce que je m'éteigne, et alors je serais satisfait. Mon savoir me permettra de découvrir les choses en toute objectivité, et de les voir ainsi telles qu'elles sont.
L'ignorance me ferait porter de faux jugements, je ne saurais comment les aborder, ni les comprendre.

Il faut cultiver notre jardin.

C'est ainsi, c'est la règle, vous n'y échappez pas, Lizaka. Si vous êtes ce que vous êtes, si les gens vous respectent autant, c'est grâce à votre savoir et l'usage que vous en fait, ni plus ni moins.



EDIT: Je viens de lire votre réponse.

Je n'ai qu'une chose à dire. Les Romantiques (vous en l'occurence) rendent la vie plus belle et permettent à certain de se reposer en les écoutant, en les lisant, ou autre....

Mais ce ne sont pas eux qui feront avancer les choses. Ce ne sont pas eux qui font que chaque jour la médecine progresse, que chaque jour les performances physique, intellectuelles, scientifique, biologique, j'en passe et des meilleurs, progressent!

Nous ne vivons pas aussi bien que nous le faisons grâce au romantique. Le concret nous permet de vivre.
Le spirituel, il en faut, de temps en temps. Mais on ne survit pas avec l'esprit. Pas uniquement

Artimiandre
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20/07 ETU 00:04
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Bon, comme chacune de vos phrases me fait disserter intérieurement, je vais piquer deux trois répliques et tenter de rester dans le sujet.


Commandant Soda, en lisant Lizaka, je me suis aussi prise à penser qu'il est romantique. Mais à la réflexion je pense que c'est faux. Il est contemplatif, mais pas romantique. Le romantique mourra pour son idée; pas Lizaka, justement. La seule idée qu'il est peut-être prêt à défendre de sa vie, c'est son égo; mais je me demande parfois si c'est une idée que cet égo, ou si c'est le gaz qui le fait léviter...

Par ailleurs, Commandant Soda, vous prétendez que ce ne sont pas les Romantiques qui font avancer les choses, et moi je prétends que vous vous trompez encore. Mais cette discussion serait trop longue à tenir ici. Sachez seulement que les intellectuels ont marqué l'Histoire infiniment plus profondément que les braves qui "agissent". Alors, bien sûr, c'est beau et utile un acqueduc; mais l'"Antigone" de Sophocle et le théorème de Pythagore ont probablement fait beaucoup plus qu'apporter de l'eau dans un village. Et je ne vous parle même pas du "Manifeste du Parti Communiste".

Par ailleurs, la science n'est pas le progrès scientifique. Ce que les dominants stupides appellent dans leurs médias sous contrôle "le progrès scientifique" n'est qu'un abus de langage, une couverture mensongère pour cacher la dernière invention à la mode qui fera du fric. Le progrès scientifique est avant tout intellectuel; c'est un don des penseurs au peuple universel qui permet à chacun de mieux "percevoir" l'univers dans lequel nous vivons. Autre débat immense...


Quand à vous Lizaka, vous dites :
"Au fil des découvertes, le mystère se raréfie, donc le plaisir aussi et nous ne devenons plus qu’entourés d’un monde ordonné dont les choses inconnues ne sont pas pleinement perceptibles."

C'est une vision très commune et généralement fort répandue chez les non-scientifiques. La perception de la science par les non-scientifiques est une affliction éternelle pour le scientifique, qui est aussi inséparable et proche du philosophe et du poète, que la feuille l'est de la branche et de la fleur mwouais...

Nous ne savons rien. Les vrais scientifiques repoussent les limites de la connaissance, et accèdent de-ci de-là à de nouveaux postes d'observation. Mais la complexité demeure, et à notre échelle aussi. Les défis se renouvèlent, les techniques d'investigation se multiplient, se perfectionnent, se remplacent l'une l'autre; la critique est partout; la remise en question est omniprésente.

Le fondement reste et restera la concertation, la critique constructive, et l'honnêteté intellectuelle. Le reste appartient au "progrès" des demeurés, qui ne voient rien. Par exemple, l'amélioration des moyens de communication à amené l'extinction de centaines de cultures, au lieu de les valoriser. L'amélioration des moyens de transport permet d'aspirer plus vite les richesses des populations pauvres vers les populations riches. Quant à améliorer les mouvements de population, n'y croyez plus; on fait des murs partout, et on tire à vue. On n'arrête pas le "progrès".

La science, telle la vérité, est ailleurs. Depuis que je sais pourquoi le ciel est bleu au zenith et rouge au couchant, j'ai une raison de plus de rester pantoise et béate. De même, depuis que je m'explique les changements journaliers et répétitifs de la direction du vent, je sais que je ne dois plus maudire la malchance quand je suis à vélo; alors ça me fait sourire, et je me prends des mouches dans les dents...


La vie est belle !





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