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Poritrin, face cachée

Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Poritrin, face cachée

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Iblis Ginjo
Respect diplomatique : 786


10/03 ETU 18:41
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Le gros bouffi ruminait sa rage et mordillait son cigare. Il manipulait ses cartes comme une pucelle manipulait son premier amant. Enervement, stress, son gros front gras suintait la peur tandis qu'il me regardait droit dans les yeux, y cherchant un signe pour son prochain pari. Voilà deux jours que je plumais quelques gros bourgeois accompagnés de leurs poules de luxe. Ils avaient voulu faire "une partie amicale" de poker ... Hier, l'un d'eux m'avait légué sa fortune et sa pute. J'avais renvoyé la pétasse chez sa mère avec un mot d'excuse pour sa conduite. J'avais gardé les tunes. Je suis pas un barbare et la fausse blonde avait failli me remercier. Elle avait pris le billet pour rentrer dans sa campagne, chez ses péquenots. Là, au moins, elle serait bien, y a le bon air.

Je caressais ma pile de jetons. Le bouffi était nerveux : il avait donc du jeu. A s'éponger le front, il suait encore plus. Pauvre crétin, il avait misé sa fortune. Toute. Il demande un papier et un crayon. Il croit quoi ? Je le laisse faire, il griffonne quelques mots, plie le papier et le passe au croupier. Le croupier lit, replie la feuille et me la passe.

Quelques secondes de silence. Je pense, je pense, je compte les probas, je recompte même. Il me vendrait sa mère ? Je finis par lire la feuille avec nonchalance comme si je n'étais pas intéressé. Non, le bouffi me vend pas sa génitrice mais une planète. Poritrin ? Un truc paumé dans les limbes galactiques. Population, revenus des impôts, milice locale ... Je suis passé au-dessus une fois. Climat tempéré. L'offre semble correcte. Il faut minauder, détruire son sourire maintenant.

En plus, je suis crevé. 48 heures non stop que je compte les probas, les stats. Je suis riche, déjà. Il évalue la planète à 200 000 leems. Tout mon pot, tous les jetons posés sur la table. J'acquiesce de la tête à son offre et j'avance mes jetons : tapis contre tapis. La vie ou la mort. La défaite ou la victoire.


"Fais voir ton jeu" dis-je, méprisant.

Il a une paire de 8 en main, les étale sur la table et sourit bêtement, les cartes communes lui file un brelan de Rois en plus. J'aime pas les mecs suffisants.

Il ramasse les jetons et son papier, sûr de lui. Je ne bouge pas, le spectacle doit être total, sa défaite doit être humiliante.

Je pose mes deux cartes.


"Carré de Rois, looser. Lâche les jetons. C'est à moi, ça. Je suis même pas désolé, c'est le jeu. Merci d'avoir participé."

Le gros bouffi est livide et me regarde avec ses yeux de merlan frit. Je lui souris, faut toujours être gentil avec les mecs que tu plumes. On sait jamais, tu peux les revoir sur une autre table, un autre jour ...

Je range les jetons dans mon sac, le croupier le prend pour les changer en leems. Le papier de propriété de Poritrin va dans ma poche, par contre. J'allume une clope, je le salue et je m'en vais.

En rejoignant l'astroport, je me demande si j'aurai assez d'énergie pour me rendre sur cette planète. De toute façon, j'ai de quoi faire le plein maintenant.

Me voilà maintenant propriétaire terrien. Si ma mère savait ça ...


Iblis Ginjo
Respect diplomatique : 786


11/03 ETU 01:51
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Astroport de Poritrin. Je gare ma navette au milieu du tarmac comme un sagouin. J'écrase ma clope dans le cendrier de bord. Il déborde de mégots, faudrait que je songe à le vider un de ses quatre ... Un type en uniforme de bouffon ("les fameuses couleurs chamarées de la vie" disait la pub) vient en courant pour exiger que je dégage le passage pour les atterissages des VME. "Triste con" me dis-je. Il continue de hurler tandis que je descends l'échelle et que je pose les pieds sur ma planète. Je le regarde, j'allume une clope, je souffle la fumée dans son nez de fonctionnaire sous payé. "Demain, je le vire" me dis-je, "Nan, pas la peine, en fait, demain j'aurai oublié...". Le gars éructe, je lui mets le titre de propriété sous le nez.

"Je suis le boss maintenant. C'est où que le boss crèche ici ?"

Le gars mate la feuille et commence à comprendre enfin la situation. Il remet ses fringues en ordre et balbutie quelques excuses lamentables et pitoyables avant d'appeler une voiture officielle.

Je le regarde dans les yeux, sans rien répondre. Rester froid et distant. Toujours, c'est la clef du succès. De toute façon, je suis vanné d'avoir piloté. Quelques minutes plus tard, d'autres gars en uniforme arrivent. Ces crétins me saluent, raides, droits dans leurs bottes. Ou c'est des militaires ou ils viennent de s'échapper de l'asile local. Le véhicule arrive. Un gars prend mon bagage, le charge dans le coffre et m'ouvre la portière arrière. Cool. Avant de monter, je lui confie mes rêves les plus fous :


" A la maison, je veux prendre une douche, dormir. Bel uniforme, bonhomme ... T'iras loin dans la vie si tu quittes l'armée."

Iblis Ginjo
Respect diplomatique : 786


12/03 ETU 11:28
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Dormant profondément, les doigts de pied en éventail, je les ai pas entendu arriver. L'odeur du bacon grillé vint chatouiller mes narines au bout de quelques minutes. "Bacon + invités", c'est un truc à réveiller un mort. La bouche pâteuse, je me redresse et me gratte la tête de pioche. J'entrouve un oeil et j'aperçois une brochette de mecs en costumes chicos avec une petite rousse mignonne. "Merde, c'est qui ces cons qui viennent asssister à mon réveil ?", me dis-je. Ils ont l'air coincé, ils ont des dossiers sous les bras. C'est pas bon signe. D'un refléxe totalement humain, je saisis mon paquet de clopes ... Vide ! Argh ! La malédiction du paquet du matin (chagrin !) vide ... Ils me regardent avec curiosité, j'aime pas ...

"Au lieu de reluquer mon torse pas musclé du tout mais un peu poilu, je vous propose de me dire qui vous êtes et pourquoi vous venez assister à mon réveil ???"

Le plus vieux d'entre eux se lève et prend la parole :

"Nous sommes les responsables des différents services administratifs. Nous vous avons apporté les dossiers à traiter en urgence puisqu'il paraît que la Corporation Marchande de Poritrin vous appartient maintenant, Monsieur Iblis Ginjo. Nous vous félicitons de cette acquisition car notre Société est un miracle économique qui demande, en échange de juteux profits, une attention particulière de votre part. Pouvons-nous vous présenter nos rapports de situation ?"

"Lui, il a le don pour annoncer les mauvaises nouvelles ..." me dis-je !

"Attends, attends, on va faire dans l'ordre. Qui a une clope ? Moi, sans clope, je peux pas penser."

La petite rousse mignonne se lève. "Joli popotin la bougresse", dis mon Petit Démon intérieur. Elle me tend un paquet de cigarettes légères. Je parie qu'elle boit des trucs allégés et qu'elle évite le sucre aussi ... Plus personne ne vit dangereusement maintenant. J'en prend une, elle m'allume ... la cigarette et la libido. Les petites cadres dynamiques sont tellement sexy quand elles entament la danse de la soumission perverse ... Une bouffée, deux bouffées.

"Allez au turbin, les joyeux lurons, faites-moi l'état des lieux de ma Propriété."

Au moins, je bosse dans mon lit, peinard.

Deux heures plus tard, deux cafetières plus tard, plusieurs clopes plus tard ... Le topo est fini. "Ils m'ont assommé, ces cons !" me dis-je. J'ai le cerveau au fond du talon et la café était pas assez serré.


"Ok ! Ok ! Arrêtez de me saoûler avec vos chiffres. Laissez vos dossiers ici, je les lirai quand le serai réveillé. Mademoiselle Jeanne, vous restez, les autres, vous retournez au boulot."

Les costumés me saluent et se tirent dans le silence. Je me secoue un peu pour me réveiller, je passe une robe de chambre tandis que je surprends le regard gourmand de la rouquine. Pourtant, je suis loin d'être un Appollon avec ma musculature adaptée à l'utilisation des cartes de poker. J'étudierai son dossier personnel plus tard.

"Mademoiselle Jeanne, si j'ai bien compris, vous êtes en charge des Relations Extérieures de la Corporation Marchande de Poritrin. Justement, en parlant de relations, elles en sont où ?"

"Monsieur Iblis ..."

"Non, Bébé, appelle-moi Ginjo, comme le fait ma maman"

"Monsieur Ginjo"

"Non, Ginjo tout court."

"Ginjo, nous n'avons pas encore pris contact avec les civilisations apparues dans notre système ses derniers jours. Nos Senseurs tentent actuellement d'en savoir plus sur eux et les rapports devraient arriver sur mon bureau dans les heures qui viennent. La Milice procède actuellement à quelques opérations de maintien de l'ordre contre quelques groupes de rebelles installés sur les planètes voisines. L'Assemblée Galactique a bien enregistré notre présence. Vous arrivez au bon moment pour décider de nos prochaines relations diplomatiques."

"J'arrive toujours au bon moment, Bébé."

"Oui, Mons... euh ... Ginjo."

"Parfait, alors, voilà le programme de la journée : on part se faire une bouffe au resto et tu me causeras pendant le repas de tes idées. C'est moi qui offre. Je m'habille et on y va ... ?"
Iblis Ginjo
Respect diplomatique : 786


12/03 ETU 15:56
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Pendant le repas, Jeanne la Rouquine "de feu" avait été parfaite. Explications claires, yeux charmeurs, sourire ravageur. J'en savais un peu plus sur cette Galaxie où je traînais mes guêtres depuis si longtemps. Fichu merdier en tout cas où chacun voulait la couverture de l'autre ... Comme une partie de poker d'ailleurs ...

Au dessert, elle avait posé sa main sur ma cuisse.

Après le café, elle s'était glissée sous la couette de mon lit.

J'aime les petites minches pleines de vie, celles qui ont l'outrecuidance de proposer sans disposer.

Bref, on avait bien bossé mine de rien. Elle s'était habillée sans chercher à rester trop longtemps : ça aussi j'apprécie. Je fumais ma clope devant la baie vitrée avec vue sur la plage. J'aime penser en regardant la vie des mouettes rieuses.

L'après-midi, j'avais pris une décision importante : j'emmenais Jeanne au restaurant ce soir aussi. La politesse, c'est très important avec les femmes ! Le fleuriste avait reçu une commande énorme de roses pour l'occasion et un petit mot allait accompagner ce bouquet pour la remercier de son sens de l'accueil. Pour le moment, je nageais sur les autres dossiers mais c'était relax. "Business is business" et je savais manier ma barque dans tous les courants plein des requins de cette Galaxie.

Pour l'instant, je m'ingéniais à tirer sur mon mégot éteint, signe révélateur que mon cerveau manquait d'exercices pratiques. J'ai paumé mon briquet dans le lit ... C'était pour la bonne cause, donc, pas d'esclandre, Ginjo, pas d'esclandre ...

Grâce au feu intérieur de Jeanne, j'étais prêt, prêt à franchir le grand pas dans l'inconnu, prêt à entrer dans la fosse aux lions de cette Galaxie. Il fallait savoir bluffer et frapper au bon moment, comme au poker. La pitié était un luxe, la gentillesse une faiblesse. C'étaient bien celles-là, les leçons de ma mère. Cette diablesse avait toujours su voir au plus profond des choses !!! Sauf la connerie de mon père ... Les dossiers m'attendaient sur le bureau du salon, avec un paquet neuf de clopes.

D'instinct, j'ouvre le paquet et j'en allume une en me demandant par quoi j'allais commencer. C'est à ce moment que Jeanne confirma notre rendez-vous de ce soir. Gentille fille, cette Jeanne. Faudra l'augmenter, dès demain, tiens.

Jolie Jeanne.

Magic Jeanne.


Iblis Ginjo
Respect diplomatique : 786


13/03 ETU 17:18
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"Spasmes cervicaux" disait la notice concernant les effets secondaires ... WOARF ! ZLOG et CLOUG !!!! La "production locale" avait du bon, de l'archi-bon. Fichue herbe, elle m'avait scotché hier soir quand Jeanne et moi sommes rentrés du restaurant, bras dessous, bras dessus, emmêlés, rieurs, goguenards ... Je pense pas que le langage m'offre suffisament d'adjectifs pour souligner ce moment pur et pur. Faudra que j'en invente alors ...

Les cheveux en bataille, je parcours les dossiers du jour, les messages.

Un tas de messages ... La Milice ? Elle bosse donc vraiment ? J'appelle Jeanne, il faut qu'elle vienne m'expliquer les trucs des militaires, je saisis rien ... Ben, en fait, c'est rien de grave, parait que ces crétins uniformisés ont saisi des planètes dans le système. Et que, du coup, elles m'appartiennent ! Imaginez la tronche de Ginjo devant la nouvelle. J'ai réussi à murmurer un bête grognement, genre "j'ai pas saisi l'intérêt mais je promets de m'y mettre très vite".

Jeanne a dormi avec moi. Elle est vraiment professionnelle. Je parle du boulot, le reste, c'est du rêve, du Plaisir pur et partagé. Et ça regarde que "elle" et myself.

Le péteux d'officier de la Milice a envoyé un dernier message : "Nous poursuivons les opérations comme convenu". Convenu ? Ben merde alors ... J'aurais pas dû faire l'impasse sur le dossier de la Milice. Maintenant les trouffions se sentent plus et ratissent large. Va falloir les stopper vite, il s'agit pas de se friter entre voisins ... Je mets le dossier Milice en haut de pile, pour le lire quand j'aurai retrouver mes neurones, là ils sont en pique-nique. Tous.

Bon, je fais quoi aujourd'hui ? Un tour sur le Marché Galactique, c'est bien, ça m'aère le cerveau et y a toujours un ou deux drôles pour rouler des mécaniques et faire pêter les milliards, là où un peu de patience et de ruse limiteraient les dépenses à quelques millions ... Non, aujourd'hui, c'est encore mieux ... Passons le temps, jouons un peu ! Le bonhomme est remonté comme une horloge mécanique.

Il est l'heure maintenant de quitter ma robe de chambre en soie pour aller voir la vie, la vraie, celle des gens qui triment. Pas celle des p'tits chefs.

Ce soir, Ginjo emmène Jeanne danser. Histoire d'oublier que les problèmes vont arriver ... tellement la Nature aime privilégier l'inutile.

Je sais plus c'que je raconte ... Elle est vraiment bonne la "Production Locale".
Iblis Ginjo
Respect diplomatique : 786


19/03 ETU 11:02
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J'en avais vu des "vertes" et des "pas mûres" la semaine dernière quand l'Excité en Chef de la Milice m'avait abreuvé de paroles louant la bonne tenue des Miliciens lors des campagnes dans le Système de Poritrin. Il voulait aussi tout prendre ... Il avait oublié ses cours sur l'Art du Commerce, cette andouille ! Je lui avais dit : "Si on extermine nos futurs clients, qui va nous acheté notre matériel ?".

Le lendemain, je l'avais affecté à la formation des officiers des services de ravitaillement avec dégradation et baisse de salaire. Sont gentils, ces militaires ! Si, si ! Faut juste ne jamais hésiter à nettoyer les rangs quand l'un d'eux pête les plombs et veut contrôler la Galaxie entière ... Bon, ça, c'est fait ! Elle va être contente Jeanne de me voir m'occuper des Abrutis en Uniforme ...

Elle venait d'arriver dans ma chambre et je l'attendais en robe de chambre, goûtant d'avance nos réunions en "comité très très très restreint" ... Sauf qu'aujourd'hui, elle arrivait avec une bande d'enturbannés habillés comme de mauvais plaisantins se rendant au Carnaval. Longs chapeaux à larges bords, longs manteaux aux cols relevés. Elle me les avais présentés en précisant qu'ils venaient d'une planète voisine, planète dont le proprio s'était tiré sans rien dire et sans même emmener les économies locales. Ils voulaient passer sous la tutelle de Poritrin, ses commerces, ses casinos ultra-modernes, ses séances de cinéma holographiques, sa Production Locale. Manquait plus d'une église datant de 7 ou 8 siècles et je pourrai même attirer des touristes, des vrais, ceux qui viennent juste pour prendre des photos de murs avec leur bonne femme devant ...

Ils proposaient de filer les plans de défense de leur planète pour organiser l'assaut de la Milice. Mouais ... Je peux pas laisser 10 millions d'individus paumés parce que leur chef adoré s'est cassé !!!! J'ai comme le sentiment de participer aux progrès de l'Humanité dans cette affaire ... Cette planète m'apportera des ressources, des administrés imposés, de nouvelles plages au sable fin et chaud, de nouvelles occasions de sortir Jeanne de son bureau et de la faire sourire, loin de ses dossiers ... Elle est si jolie quand elle fait la fête, quand elle boit, quand elle fume, quand elle rit, quand elle est dans mes bras ... Le seul problème avec elle est qu'elle est incapable de bluffer correctement au poker !

Je l'ai laissé organiser l'Opération "Sauvons nos petits voisins" parce que moi, les bastons ... Du coup, je l'ai pas vu de la journée et elle a encore bossé tard ! Elle m'a envoyé un petit message gentil tout plein pour me faire patienter ...

Et c'est bien ce que je vais faire aujourd'hui : patienter ! Allez Jeanne, je t'attends !
Iblis Ginjo
Respect diplomatique : 786


22/03 ETU 16:07
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Sur Poritrin
Tombe un ch'ti crachin
A l'AG, v'la-ti pas que Rackam panique
Mais Requiem roule des mécaniques
La bobonne de 50 ans suit ça à la télé
Car son héros a encore hurlé
Son Amour des p'tits paumés
Des p'tits gars qu'ont tout à envier

Sur Poritrin, Jeanne fait tout l'boulot
Moi, je glandouille en catégorie pro

Y a Lizaka qui s'fait enfler
A faire la paix
Alors que la baston, il a gagné
Mais l'est trop gentil le gars
Y va donner un bout de gras
Pour avoir bonne conscience, le Lizaka
Moi, j'engrange le blé
J'suis déjà un vrai PD (1)

Sur Poritrin, Jeanne fait tout l'boulot
Moi, je glandouille en catégorie pro

A l'AG, y a Rackham qui s'désole
Deux planètes qu'on lui vole
Et c'est très très méchant
Mais sur Poritrin, c'est plus frivole
Y a Jeanne qui m'affole
Faut que j'l'épouse cette folle
Mon baromètre s'affolle
Et d'elle je suis fol !

Sur Poritrin, Jeanne fait tout l'boulot
Moi, je glandouille en catégorie pro

Ouais, j'ai un max de tunes,
Ouais, je cours nu dans les dunes,
Pendant que Jeanne bosse
J'lui prépare un gosse
C'est l'temps des amours
C'est l'temps du glamour
Sauf qu'y a Rackham qui court
Et un méchant agresseur qui fait l'sourd !

Sur Poritrin, Jeanne fait tout l'boulot
Moi, je glandouille en catégorie pro

Sur Poritrin, Jeanne fait tout l'boulot
Moi, je glandouille en catégorie pro


1 : dédicace spéciale Lizaka pour le détournement de mon avatar ! Merci pour le fou rire provoqué !
Iblis Ginjo
Respect diplomatique : 786


26/03 ETU 13:13
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Hetad revient ! Hetad revient parmi les siens !
Mais de loin, derrière ses ioniques, car propres il veut ses mains.

Hetad revient ! Hetad revient parmi les siens !
Il a pas inventé l'eau chaude ni le fil à couper le beurre,
C'est juste un type sans idées, sans joies, juste un amateur.

Hetad revient ! Hetad revient parmi les siens !
Il avait le choix : vendre du poisson au marché ou ioniser,
Bourrin comme il est, il a choisi la voie de la lâcheté,
Peureux comme il est, il a choisi de bombarder,
Ennemis et innocents, telle la blatte qu'il est !

Hetad revient ! Hetad revient parmi les siens !
Il a pas pensé, normal, ça fait trop mal à son cervelet.
Il a juste bombardé, heureux de taper pour taper,
Mais, en bon bourrin, il veut rembourser et des leçons donner.
Pauvre Hetad, jamais d'idées, toujours rejeté
Personne l'aime alors méchant il est.

Hetad revient ! Hetad revient parmi les siens !
Hetad a un plan : quand il se fait chier,
Il aime bombarder !
Comme ça, il croit que les rapports de tir sont des lettres
Des lettres de gens comme il aimerait être :
Grands, Beaux, Intelligents et avec des amis.

Hetad revient ! Hetad revient parmi les siens !
Il a rien fait.
Jamais.
Détruire, il connait.
Se palucher, il sait.
Depuis toujours, un mot, il refuse : Idée !

Hetad revient ! Hetad revient parmi les siens !
Il est heureux, le marmot,
L'AG est remplie de mots,
De mots sur sa petitesse, de mots sur ses maux,
Hetad vit enfin : des gens connaissent maintenant son nom,
Même s'ils le disent avec haine,
Au moins, quelqu'un pense à lui et peu l'aiment.

Hetad revient ! Hetad revient parmi les siens !
Hetad revient ! Hetad revient parmi les siens !

Pour rien, pour flatter son ego,
Pour rappeler à tous son côté lourdeau,
Pour montrer que, comme toujours, c'est un zéro.
Pour exister, il fait bobo.
Pour exister, il fait le beau
Mais grattez, grattez et sous sa carapace de zéro,
N'existent que son égo.
Surdimensionné et pas beau.

Hetad revient ! Hetad revient parmi les siens !
Hetad revient ! Hetad revient parmi les siens !
Iblis Ginjo
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29/03 ETU 15:16
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Je l'ai appelé depuis l'Arche. Elle était à son bureau, elle réglait une affaire urgente avec un tas de cons en costards. J'ai viré les cadres sup en goguette qui faisaient chier ma Jeanne pour une histoire de taxes et je lui ai parlé. J'ai noyé le poisson d'abord et j'ai abordé quelques sujets courants : elle, Poritrin, les comptes de résultats, les investissements en cours, mon voyage sur l'Arche. Quand elle fut tranquille et calmée, j'ai abordé le sujet ... Par l'angle le plus brutal, direct, franchement, sans détours parce qu'elle est loin d'être conne ma Jeanne ...

" Je vais créer un nouveau poste à responsabilité, ma chérie. Il aura l'objectif de veiller à ton bien-être et à ton avenir, ma petite puce adorée !"
" Quoi ? Tu n'es pas content de mes résultats ?"
"Si, Precious Darling, justement, il est temps maintenant de te permettre de rendre ton taf hyper efficace !"
" Mais tu vas embaucher un crétin sorti d'une école de commerce pour faire mon travail ou me surveiller ?"
" Non, bien mieux que ça, ma chérie. Bien mieux que ça ... Dans quelques minutes, un paquet va être livré à ton bureau, il contient tout ce que tu dois savoir sur tes nouvelles fonctions et la réorganisation de l'organigramme de Poritrin."

Je voyais à ses yeux qu'elle prenait mal la nouvelle, ses yeux brillaient même si elle retenait ses larmes. J'entendis la sonnette de notre appartement retentir derrière elle. Elle partit ouvrir, récupérer le colis. Elle revint devant la console de commandement et ouvrit le colis. Elle semblait incrédule en sortant la robe blanche immaculée et elle balbutiait :

"C'est quoi cet uniforme blanc ? C'est con : le blanc, ça se salit vite. Mais c'est une robe longue, blanche avec un joli décolleté ... C'est pas un putain de merde d'uniforme, ça, Ginjo, c'est une putain de robe de mariée ! Ginjo, je hurle que je suis d'accord ! Tu m'entends ? Reviens vite, mon crétin de chéri d'amour ! Laisse tomber ton richard de Lizaka et reviens vite me passer la bague au doigt ! Pitikon ! Bon, je coupe, je dois informer ma mère, mes copines, mes ennemies du boulot, les connes de l'Ecole Sup d'Administration, ma gynéco, ma médecin, bref ... Allez bye ! Chéri ..."

Jeanne perdait toujours les pédales quand on causait sentiments. J'adresse toutes mes excuses aux âmes sensibles qui furent heurtées par les mots utilisés. Jeanne reste une femme délicate. Moi, j'étais aux anges, en rentrant, le père de son enfant à naître serait aussi son mari ... Même si les Dieux décidaient de nous exterminer malgré nos efforts, Jeanne serait Madame Iblis pour l'Eternité.

J'étais pas mécontent de cela. En veillant à la joie de ma Jeanne, je reste humain.

C'est pour ça que j'aime Jeanne : elle me rattache à une humanité, source d'inspirations et de joies. Il me faut maintenant savoir si Lizaka peut sauver Jeanne et mon enfant de l'Apocalypse
Iblis Ginjo
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06/04 ETU 12:26
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Je venais de passer de belles journées avec Jeanne, son optimisme, son envie insatiable de m'aimer, son appétit féroce pour mes caresses. Joli trio que ces compagnons des heures agréables. Bien sûr, de temps en temps, elle me laissait pour vérifier les cours de la contrebande ... Bien sûr, elle avait des idées plein la tête pour améliorer la vie dans mon empire ... Bien sûr, elle était heureuse, surprise d'être tombée amoureuse de son nouveau patron ... Euh mari maintenant ... Faut que je m'y fasse à ce titre ... Moi, j'étais conquis par l'ensemble de ce qu'était Jeanne, ses caresses, sa faim, son Amour. J'avais vécu seul depuis si longtemps avec mes cartes, mes tournois de poker, mon ambition et mon Nombril. Je découvrais la Vie, celle qui se joue à deux, sans filets de sécurité, sans fard à paupière, sans triche et sans croupier.

Je passais maintenant mes journées à l'embrasser, la caresser ... Je passais mes nuits à lui faire l'amour ... Grapillant quelques minutes de sommeil par ci par là, je découvrais que, loin de dépérir, je devenais tout simplement "Beau".

Le "Beau" rime avec "Ginjo" et donc avec "Péquenots"... C'était un message d'espoir pour les Péquenots de cette Galaxie ! Je voyais déjà les grands titres d'une campagne de publicité : "Vous êtes un Péquenot ? Vous êtes mal fichu ? Vous avez bobo à l'âme ? Faites comme moi, jetez-vous dans l'Océan de l'Amour !" ...

Le calme de ses câlins rendrait la pire bête aussi tendre que l'agneau. Avant, j'étais moche, Jeanne m'a transformé, elle a fait de moi un homme, un vrai, sans le grand "H" devant car je ne suis en rien un exemple. Je suis privilégié, c'est vrai mais uniquement parce que Jeanne m'a offert sa tendresse, sa confiance, son amour et sa patience ... Je suis maintenant Insurgé, heureux, Grand et amoureux.

Et franchement, n'est-ce pas la plus belle des victoires ?

Que les Dieux détruisent tout dans leur fureur aveugle, je m'en tape car il survivra toujours un petit quelque chose qui leur échappera. Un bout de Lizaka, un bout de Mansfeld, un bout de Ginjo et de Jeanne, un bout de chacun d'entre nous. C'est pas beaucoup mais ce sera suffisant pour repartir vers de nouvelles histoires, de nouveaux horizons, de nouvelles aventures. Quant à cette histoire avec Jeanne, les Dieux n'auront aucune prise sur elle. Jeanne est dans ma peau, dans mes gènes, dans mon esprit de clown pitoyable.
Iblis Ginjo
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10/04 ETU 18:46
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Voilà, je tombais la veste ... Au propre comme au figuré ... Larry Môssieur Winthrope pour les fédés ! avait lancé le gant, celui qui me met la salive à bouche ! Vous savez bien, allez : celui qu'on ne refuse jamais ... Là, il avait poussé le bouchon un peu loin : au coin du feu, en goûtant quelques cigares ramenés par Lizaka, on papotait ... La papote entre hommes, entre mâles, avec un verre de cognac datant de la Préhistoire à la main.

Le club select de Lizaka interdisait les productions locales ... Pffff ... Mécréants ... Alors, forcément je tétais le whisky de Lizaka. Fallait bien farcir la note parce que quand c'est pas une soirée chère, il s'en souvient jamais.

Donc voilà, Larry avait lancé le gant : écrire une chanson à but non lucratif. Une chanson qui témoigne de la Joie que procure le Statut d'Insurgé ... 1 heure après, la note de Lizaka grandissant dans des proportions convenables pour sa mémoire, je demandais un stylo, une feuille et à l'ancienne, j'écris cette belle ode.

Elle est belle donc elle doit être partagée avec tous : les pauvres, comme les grands, les bougons comme les pauvres. Oui, je dédie aussi cette chanson à tous les Commandants pauvres de cette Galaxie qui comptent leurs leems chaque jour ... A vous, les pauvres donc ! A nous les Insurgés ! A ceux qui aiment l'Amour ! A ceux qui ne m'écoutent jamais !

Au pays de Ginjo
Comme dans tous les pays
On s'amuse on pleure on rit
Il y a des méchants et des Insurgés

Et pour sortir des moments difficiles
Avoir des amis c'est très utile
Un peu d'astuce, d'espièglerie
C'est la vie de Ginjo

Mais il rêve et il imagine
Tous les soirs en s'endormant
Que la petite Jeanne si divine
Vient lui parler doucement

Pour chasser, sa tristesse
Il cherche la tendresse
Câlin et taquin
Toujours joli
C'est Ginjo, Ginjo !"
Iblis Ginjo
Respect diplomatique : 786


20/04 ETU 16:09
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Dans l'enfer des convois marchands, je mordillais doucement mon cigarillo. Encore un cadeau de Lizaka ... Il était bon prince avec ses ouailles, le bonhomme !!!! N'est-ce pas l'apanage de ceux à qui rien n'a jamais manqué que de tout offrir autour d'eux ? De semer le goût du luxe comme les instants de pur bonheur donnés par un Cigarillo de qualité lizakaane ? Le tarmac du Spatioport de Poritrin bruissait d'une activité soutenue : plus de 8 millions de Vaisseaux Marchands d'Elite chargeaint ou déchargeaint leurs cargaisons marchandes ... Les matelots qui n'étaient pas de service dépensaient leur argent dans les bars de la ville, les officiers prenaient leurs consignes pour les prochaines courses galactiques.

Pourtant, dans cette cohue toute mercantile, je ne cessais de voir le visage de Jeanne ... Même réveillé, je rêvais d'elle. Même en réunion de travail, je pensais à elle et je citais son prénom à la place de ceux de mes interlocuteurs ... Ginjo était déjà bien atteint, j'en conviens, j'en parlais avec moi-même, il y a peu ... Mais là, franchement, je battais les records les plus énormes de "tête en l'air" avec elle, ses jambes, ses hanches, ses yeux, ses épaules, son regard, ses mots d'amour, ses "bonjour, mon chéri" du matin, ses "dors-bien mon Amour" du soir ...

Bref, j'étais sur le petit nuage de l'Amour, j'étais à ses pieds, j'étais en quête du moindre de ses soupirs, je craignais la moindre déception que je pourrais causer par ma maladresse, fût-elle physique ou verbale ... J'étais dans la phase où je la voyais partout, je l'entendais en permanence, je me demandais ce qu'elle faisait en permanence ... Bref, Jeanne était inscrite dans mes gênes, elle me possédait au sens propre comme au sens figuré. Quand ses mains fines caressaient mon corps pas du tout musclé de joueur de poker et de dandy, j'étais le Roi de la Galaxie et Larry Winthrope (Môssieur Larry pour les fédés^^!) cirait mes pompes pleines de poussière.

Bref, l'état général du Ginjo dépassait maintenant la cote d'alerte ... Les affaires de Poritrin étaient bonnes, excellentes même. Jeanne veillait à mon bien-être commercial aussi ...

En passant une main fine et blanche dans mes cheveux, je regardais l'agitation des employés du spatioport autour des gros transports ... Connaissaient-ils eux aussi ce bonheur d'être aimé ?

Je vais en faire une Loi, tiens ! "Obligation d'aimer et d'être aimé sur Poritrin et ses comptoirs coloniaux" ... Je vais même proposer cette Loi comme 11ème Commandant des Insurgés ... Même les chefs d'Etat ont besoin d'Amour !!!!

Et quand on a un(e) chéri(e) sur le dos, on passe moins de temps à chercher des noises à ses voisins ... La Paix et la Survie de la Galaxie passaient forcément par l'Amour, la Joie et le Plaisir.

Non ?
Iblis Ginjo
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01/05 ETU 09:54
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L'Honneur et la Fierté d'être un mâle ... C'est le genre de truc à vous prendre aux tripes, à vous gâcher le goût du cigare lizakaan, à vous faire arrêter la Production Locale pour l'échanger contre quelques bidules torchés par un pharmacien désoeuvré et pauvre dans son labo de fortune. Ginjo aussi a sa fierté, vous le savez ? Non ? Ben si ...

Sauf que ma fierté de mâle vient de ses yeux à elle, de son regard, de son sourire quand je lui raconte mes rêves, de sa volonté perpétuelle d'être si parfaite et de façon si naturelle ... Je ne savais pas quoi faire pour lui montrer que j'étais conquis, que j'étais à elle ... Je réfléchissais à lui prouver cet attachement viscéral qui me prend, là, au ventre, derrière le nombril pour remonter tranquillement vers la nuque et finir en coquins frissons.

Question du jour : montrer à Jeanne l'étendue incommensurable et galactique de mes sentiments. Quelques péquenots philosophes me tiendraient des discours abracadabrants sur l'Amour mais j'étais au-delà de la pensée sereine sur le sujet (ô combien brûlant !) d'une Jeanne. Je la revois encore et encore s'imposer des challenges pour me prouver qu'elle m'aime ... Je sens encore ses caresses sur mon corps de dandy de Ligue 2 (la Ligue 1, c'est Lizaka pour ceux qui suivent pas donc, généralement, les fédés^^!). Bien sûr, nos nuits étaient, sont ... aussi chaudes que le coeur d'un volcan mais je veux lui montrer autrement cet insondable gouffre sentimental qu'elle a créé en moi. J'aime tout en elle : son corps, son esprit, son sourire, ses yeux. J'aime la regarder travailler. J'aime l'écouter parler de ses journées, j'aime l'entendre parler des soirées passées avec ses amies, j'aime la voir s'habiller le matin, j'aime quand elle s'inquiète pour mon bien-être.

Un vieux tube de la Préhistoire me revenait à l'esprit. J'entendais un Dandy chanter cette chanson d'une voix sirupeuse, sur un rythme lent qui me rappelle quand nous faisons l'amour ...

I, I will be king
And you, you will be queen
Though nothing will drive them away
We can beat them just for one day
We can be heroes just for one day

And you, you can be mean
And I, I'll drink all the time
'Cause we're lovers and that is a fact
Yes, we're lovers and that is that


C'était la Voie à suivre ! Quoi de plus beau que de faire d'elle une Reine magnifique, splendide, rayonnante ? Quoi de mieux que lui faire comprendre sa propre valeur ? Lui faire quitter l'ombre de nos sentiments pour la placer sous les projecteurs de son propre génie ? En décrochant mon transmetteur, je savais que je tenais la solution ...

Dans quelques heures, un nouveau dossier sera sur mon bureau et je le traiterai en urgence.

Jeanne valait bien une urgence.

Jeanne valait toute ma vie.

Jeanne était TOUT.
Iblis Ginjo
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08/06 ETU 17:25
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Ginjo se souvenait de cette belle après-midi pluvieuse sur cette plate planète ... Pas si plate la planète d'ailleurs, il suffisait de compter le nombre de marches à grimper pour rejoindre la garçonnière de ce vieux porteur de prostate ... Jeanne en avait mal aux pieds. Pourtant Ginjo, si gentil, la poussait et l'encourageait. Le rendez-vous était une occasion unique de faire fonctionner ses neurones !

Pensez-donc vous lecteurs, lectrices ! Mansfeld, Artimiandre, Hog le Fou (ou le Taré, je sais plus ...), Caleb et ses "w", ses consonnes, son pacifisme, Lizaka himself, flottant toujours au dessus des bouses de vaches dans lesquelles les Ginjo de base noyaient leurs santiags, Borgnefesse et autres joyeux lurons. Tous devaient se réunir autour du barbecue mais cette saleté de plate planète inondait nos rêves d'un crachin malsain ... Mansfeld avait alors trouvé une nouvelle idée : faire un gros plat de pâtes, mettre un tas de pots de sauces tomates dedans, cuire (séparément), mélanger, baffrer ...

Après-midi de rêve, Jeanne voyait les Grands, les chefs de Nation, de planètes, de coalitions discuter en fumant leurs clopes tout en attachant Lizaka à sa chaise pour qu'il cesse de se cogner la tête ... Signalons que Mansfeld, toujours si gentil, lui offrit une antiquité pour protéger son délicat cerveau de gros richard des familles : il sortit une espèce de casque en acier. "Un truc acheté au puces galactiques et utilisé dans la guerre de tranchées lors de la Préhistoire Humaine". Elle suivait les discussions de ces Grands Hommes avec avidité tout en gardant quelques regards en coin pour son Ginjo, si à l'aise dans les réceptions mondaines improvisées autour de bières fraîches, de quelques cigarettes.

Les rires avaient jailli des gorges souveraines réunies. Certains sujets faisaient vraiment rire : on se souvient de l'étude scientifique portant sur la couleur des cheveux de Picard.

Bref, l'assemblée mangeait les pâtes de Mansfeld puis on découpa sèchement les gateaux de Caleb. On les bouffa (c'est moi ça) ou on les dégusta (les autres). Ginjo avait réglé sa montre personnelle pour sonner toutes les cinq minutes : c'était l'heure du bisou de Jeanne. Soit 12 bisoux par heure, soit 144 bisoux en une demi journée. Rien de surhumain pour un Ginjo mordu comme jamais. Il repensait d'ailleurs régulièrement à la solitude volontaire de Requiem ...

Jeanne ne comprenait pas tout le vocabulaire des Chefs réunis autour des pâtes de Mansfeld : des termes lui échappaient comme IRL, HRP ... Pas simple d'être souverain ... Tous riaient quand Mansfeld imita les hommes politiques de sa plate planète.

La suite des vacances du couple ginjiste fut toutefois plus délicate : la digestion se faisait mal. La sauce tomate avait été calibrée pour la prostate mécanique de Mansfeld ... Le mécanisme digestif de Ginjo était, lui, naturel ... Le pauvre joueur de poker en vint donc naturellement à souffrir et à maudire, je cite, "Ce vieux abruti de Mansfeld qui croit que tout le monde dispose d'une prostate mécanique capable de digérer Picard ou Crimson Fury^^!". Ginjo passa donc de nombreuses journées à ... digérer et émettre quelques vents discrets voire pas puants du tout.

Pourtant, le métabolisme de Ginjo se modifiait. Contaminé par la présence de ces magnifiques commandants, son organisme avait copié les petits plus de chacun : la prostate automatique de Mansfeld, le calme de Caleb, la Folie de Hog, la coupe de cheveux d'Artimiandre ... A force d'émettre des vents silencieux et inodores, Ginjo flottait maintenant au-dessus du sol ... Moins haut que Lizaka mais il flottait quand même ...

Ginjo en vint même à se demander s'il avait maintenant une place égale à celle de Lizaka ... Le regard de Jeanne et les sentiments de celle-ci le plaçait, de toute façon, largement au-dessus de Lizaka, en tout cas pour elle ...

Et elle comptait tellement ...


HRP : Les personnes présentes à cette magnifique après-midi pluvieuse à Bruxelles peuvent venir délirer avec moi^^!
Lizaka
Respect diplomatique : 2723


10/06 ETU 21:17
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Un ogre. Un poulpe.
Mansfeld. Une poupée de Kalamar.
Le sort en était jeté. Une purée rouge s’échappa de la victime, condamnée à la vengeance d’un Mansfeld qui aime sa petite NRE.
Personne n’avait osé voler au sac à prostate une ultime ration d’un plaisir sadique. Méfiez-vous des vieillards à l’aube de la mort, c’est comme les lions, jetant ses dernières forces dans une bataille acharnée. Menace d’un bug soudain, d’un héritage multiple, d’une seconde vengeance, le départ du maître de l’Assemblée promet des retentissements.

Passages éphémères de Commandants rappelés par leur secte, promesses non-tenues, les nouveaux visages vont et viennent, des touristes venus admirer les Insurgés faisant l’honneur de leur présence.

Nouvelle version à venir révélée aux non-initiés. Impatience, joie, le bilan est positif.

Discussions sur l’actualité. Boulets, créateurs et créations confondues, les pires comme les meilleurs y passent.
Bonne humeur, de vieux souvenirs émergent, l’ancienne génération a pas mal vécu. Comportement classique de vieux routards qui se rencontrent.

La fin sonne, le métro n’attend pas (ce fut d’ailleurs une initiation pour Lizaka). En territoire démocrate, Lizaka s’endort tout de même. Le réveil est rapide, et Lizaka s’envole pour son royaume.
Une chouette soirée.
Artimiandre
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10/06 ETU 23:11
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Aaaaahh! Eh oui ! Déjà les reproches de promesse soi-disant non-tenue... se mêlent aux souvenirs heureux, tels les ingrédients d'un poison létal dissimulés dans une délicieuse salade de poulpe. Or Dieu sait si les salades de poulpes sont délicieuses (je déteste ce mot), surtout chez Mansfeld.

Artimiandre avait atterri sur la planète Mansfeld en catastrophe, comme d'habitude entre deux rendez-vous, préoccupé par de multiples sujets, chevauchant plusieurs idées à la fois...

Tiens Hog le Fou, avec dans les bras une extension portable du MCP!



"Vous partez déjà ?"

"Oui da, cher ami. Et me rejoignez incontinent, s'il vous plaît. Nous avons à dire et à faire."

"Certes! Mais voyez-vous, je me suis laissé dire que Lizaka serait chez Mansfeld ce soir, et je ne quitterai pas cette planète avant de lui avoir signifié de visu qu'il peut bien garder Brise, car moi j'aurai Demettra."

"Faites donc, cher ami. Mais songez néanmoins à tirer bientôt votre révérence, car Mansfeld a prévu de cuisiner le "Kloug" d'Alpha Deimos ; et je ne saurais trop vous recommander de prévoir une parade".

"Si fait, le Fou. Je vous sais gré de votre prévenance. Partez en paix et ne craignez rien, car je vous rejoins bientôt."



Arrivé chez Mansfeld, Artimiandre tomba nez-à-nez avec une foule d'Insurgés, et il fallut les talents de persuasion jésuitiques du vieux Mansfeld pour le rassurer que ce n'était pas un traquenard.

D'entrée de jeu, Iblis Ginjo fixa un regard insistant sur Artimiandre, juste sur le sommet de son cap... aux cheveux. Dommage que Lena ne soit pas venue (elle bosse à la Commission de la NRE), car d'habitude c'est elle qu'on fixe, et Artimiandre peut faire passer ses épis incognito.


"Ce cher Iblis! Quand donc vous déciderez-vous à dégager de mon système, où vous êtes le malvenu ? Et à part ça, la petite santé ? Blablabla"


Le Mansfeld Show au sujet des politicards locaux fut magistral ! Quel dommage que le vieux sac doive nous quitter bientôt... La musique était douce et expérimentale, et Lizaka nous exposa son rêve, sa vision. Artimiandre découvrit alors des dimensions supplémentaires à la Galaxie. Il semblait que sans cesse les limites de nos possibilités étaient repoussées. Qu'on n'arrêtait pas le progrès.

Tout le monde écoutait Lizaka les yeux levés vers le haut, vers le plafond d'où il laissait négligemment tomber ses paroles bienfaitrices. Et chacun pouvait voir la vision de Lizaka. Une jeune femme de l'Assemblée posa même une question, et Lizaka faillit s'étouffer de suffisance et de bonheur lorsqu'il vit que la question lui était adressée.

Mais Mansfeld ne pouvait le laisser faire. Comment? Ce jeunot monopolise le temps de parole? Chez moi? Ni une ni deux, il prit sa voix de fausset, et demanda :


"Artimiandre, vous resterez bien souper ? J'ai préparé le spécial-bolo, qui est une spécialité à base de bolognaise..."

"... "

"mmmmh?"

"Ah! Eh Eh... En effet! J'en ai bien entendu parler. On m'a vanté les vertus de la gastronomie Alphadeimosienne pas plus tard que tout-à-l'heure. Mon dieu, c'est dommage! Mais il se fait qu'un impératif majeur me force à décliner votre invitation chaleureuse contre mon gré. Voyez-vous, je suis attendu, et je ne pourrais souffrir de manquer le rendez-vous... Mais je reviendrai.

Adieu, amis !"



Et c'est ainsi qu'Artimiandre prit congé en veillant bien - comme on peut le constater - à ménager toutes et chacune des règles de la bienséance.



HRP// A refaire d'urgence... //HRP


Caleb Wollstonecraft
Respect diplomatique : 463


13/06 ETU 21:40
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Après un souffle, un souffle, une course à bout…sur son speeder, Caleb fonçait en début de soirée. Journée de Labeur avant une autre, pause entre les deux pour saluer des commandants illustres venus chez le non moins illustre Mansfeld à la retraite….pardon, dans sa retraite.


Aux visages reconnaissables de ces personnalités célèbres s’exposant à l’intimité d’une simple table de rencontre autour d’un repas Deimosien, Caleb, habitué à l’acidité permanent attaché à la culture (même culinaire) du peuple d’Alpha Deimos, ne fit pas grand cas des papilles sensibles de ses voisins. En plus, le plat natal avait le bon goût de nourrir son homme, surtout avec le gruyère.

Caleb eu l’occasion malgré le peu de temps qu’il garda les yeux ouvert de rencontrer LA Jeanne. Outre le poète Iblis et sa muse, Bavard, curieux, et amoureux. Il rencontra enfin l’incomparable Lizaka, plus posé qu’il n’aurait cru mais tout aussi subtile, loin des fureurs de l’assemblée,. Il put discuter des points de vue en direct, de quelques faits d’actualité, connaître certains secrets technologiques et surtout de discuter de tout, de rien.

Bien entendu, show du Ser Mansfeld. La politique pouvant être un sujet merveilleusement drôle, surtout en ces périodes dites d’élections.

L’arrivée de l’ami Baron ne ménagea pas la soirée et c’est avec une volonté de fer que Caleb sut qu’il devait s’éclipser. Les journées commençant à 5 h du matin pour ce représentant, ce gouverneur, ce conseiller, ce responsable, ce gestionnaire, ce citoyen, commandant, mari, père, frère, et quelques ratons laveurs, qu’était Caleb, il se devait de ménager au moins 6h de sommeil. Pour un Hellène, c’est un minimum de survie en période de routine.

Il remercia l’ensemble de cet évènement (Mansfy, Lizaka, Artimiandre, Iblis Ginjo et Jeanne, Borgnefesse, Hog !) d’avoir eut lieu et espéra que ça se reproduirait d’ici peu. Enfin à l’échelle galactique, je suppose.
Iblis Ginjo
Respect diplomatique : 786


14/06 ETU 15:17
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Ginjo avait montré les messages à Jeanne, lors d'une soirée orageuse de Poritrin ... Les deux amants galactiques étaient nus chez eux ... Chose infaisable chez le vieux porteur de prostate au risque de choquer Lizaka ! Jeanne avait apprécié les petits mots laissés pour elle et elle avait apprécié que l'on porte autant d'attention à son Ginjo à elle, celui qu'elle aimait par-dessus tout et surtout qu'on ne l'oubliât pas, elle qui n'était que la compagne du Nombril de la Galaxie des Exilés. Ce nombril que même Picard trouvait indigeste et avait résolument décidé de ne pas assimiler, sauvegardant ainsi le peu d'honneur qui lui restait.

Jeanne avait été époustouflée par les qualités démontrées par les membres présents. Elle craignait la comparaison avec ces monstres de gentillesse, de plaisir, de joie, de ludicité. Elle avait, du coup, résolu son problème : il ne servait à rien de vouloir concurrencer ces géants de l'improvisation, ces rois du verbe, ces maîtres de la joie ludique ... Elle en avait éprouvé même de la gêne vis à vis de son chéri en refusant de prendre une place préparée d'avance au sein des commandants de la Galaxie par son Ginjo.

Oui, la journée fut divine : elle comprenait mieux la passion de son Ginjo pour cette Galaxie. Autant de personnes valables rassemblées en quelques électrons ! Le Porteur de prostates usagées, le Flottant Lizaka, l'échevelé Artimiandre, le sage Caleb et ses "W", l'intriguant Hog le Taré (ou le Fou, je sais plus ...) étaient autant d'ambassadeurs du Parfait. Borgnefesse méritait le déplacement et tous regrettèrent les absences de Corum, de Ghyslinx et autres Fous ...

Quant à la refaire ? Oui, elle avait mesuré le sourire de son Ginjo, elle avait apprécié les heures passées de ces hommes et femmes (d'hommes) à parler de cette Passion dévorante, de leurs petits vaisseaux, de leurs flottes misérables en comparaison de la Flotte de la Milice de Poritrin ... Revoir ces joyeux lurons avait plusieurs avantages : Ginjo lui accorderait un Dimanche en amoureux, au grand dam de JLP et son homme serait à ses pieds, plus qu'hier et moins que demain. Et cela laissait une chance aux absents de se manifester, une chance de faire la bise à un Corum pas si éloigné de son Ginjo que ça, une chance de voir l'Acheteur de ressources en masse (= Ghyslinx pour ceux qui suivent pas ...). Bref, voir des gens empli de l'Amour du Bien Fait, de l'Humour (Allez Artimiandre, pête un coup, t'es tout rouge^^!) et de la Joie.

Refaire cette journée ? Oui, le plus vite possible ... Juste pour avoir le plaisir d'embrasser ces Fous, vous savez ceux que Goscinny a dépeint ... Et qui finissent ex aequo avec les Gau ... Gaugau ... gaugaugau ... Quand ? Un bon vieux week-end qui servira à combler son Ginjo mais aussi leur couple ...

Comme le disait Artimiandre, un truc à refaire très vite ... Pourquoi ? Parce que le plaisir n'attend pas ...


Le "merci à tous" est général : ça m'a fait du bien de rencontrer des "cousins" francophones et Gaelle comprend mieux le délire général ... Reste plus qu'à convaincre JLP de l'intérêt supérieur du RP et on sera comme des coqs en pâtes ...
Artimiandre
Respect diplomatique : 900


14/06 ETU 15:46
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Or en cela, Jeanne montrait à nouveau qu'en plus d'être jolie, elle était avisée. Par conséquent, elle ne pouvait avoir tort ; c'était impossible, par deux fois.

Et pourtant, Jeanne, malgré ses innombrables qualités qui, s'il fallait les compter toutes, monopoliseraient les puissances combinées de Sarah, du MCP, de Connor ET de Lizaka jusque par-delà l'Apocalypse, Jeanne - béni soit son nom - s'était engagée précipitamment sur un propos, et avait malencontreusement choisi un mot avec trop de légèreté sans doute.

Car Artimiandre n'est pas échevelé, loin s'en faut ; et j'en veux pour preuve ce fragment de cheveux que je détiens par-devers moi, et que je vous faxe céans, afin que vous puissiez vous aussi vous laisser dériver dans la béatitude que provoquent immanquablement leur contemplation, ainsi que les fragrances subtiles qui s'en échappent.



Lena



Mansfeld
Respect diplomatique : 4380


15/06 ETU 15:26
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Outre les envolées lyriques, les rencontres fugaces et les petites sauteries des après-midi de l'ambassadeur,

Outre les accents nouveaux et surprenants des convives, dignitaires venus des quatres coins de la galaxie,

Outre les échanges protocolaires virant aux chansons paillardes et autres farces publiques,

Outre les palabres politiques et autres choses du monde,

Chacun retiendra de cette merveilleuse après-midi un élément qui fera date dans l'Histoire Galactique :


Mansfeld ne sait pas cuire des spaghettis correctement et sa sauce Bolo est aussi acide que les pluies d'Alfa Deimos.

Oui, bon, voilà, c'est dit, j'avoue. La prochaine fois, on ira se chercher des Kebabs, même si c'est mauvais pour ma prostate...

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