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De l’inconscient et de l’Empire des Sens.

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Angelus L Oméga
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29/07 ETU 16:58
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Absent de l’Assemblée depuis deux semaines, l’arrivée du commandant Angelus L’Oméga provoqua des réactions diverses : surprise, joie, mécontentement, circonspection. Sa cure tantrique, concentrée sur l’exultation du corps dans la recherche de la paix intérieure, avait laissé sa marque sur son corps. Il était purifié, plein d’une sérénité inébranlable. Ses muscles avaient acquis une nouvelle vigueur, par l’exercice sexuel intense auquel il s’était livré. Une fois revenu de son havre coupé du reste de la galaxie, il s’était mis au travail en ressassant les archives galactiques pour se tenir au courant des grandes lignes de ce qu’il avait raté. Il avait remarqué les discours à la chaîne pondus par Mablane et d’autres, de démagogues-qui-sont-contre-la-démagogie. Comme un concours où le but est d’utiliser le plus de fois les mots démocratie et liberté dans un même texte, dans le but évident de sauver la galaxie. Le tout sous la couverture de la lutte contre l’oppression, notion ô combien utilisée pour soulever les foules et les manipuler.
Il avait aussi vu beaucoup de nouveaux visages, comme une nouvelle génération. D’un côté plus facile à manipuler, servant ainsi les pseudos « résistants à la tyrannie ». De l’autre côté plus ouvert d’esprit aux idées neuves et révolutionnaires, ainsi plus sensibles à la compréhension du but de l’Empire des Sens, car sans préjugés.
Durant cette mise à jour intellectuelle, l’être ailé se lassa rapidement des disputes incessantes où l’obscurantisme bloquait toute progression du débat.

Au cours de sa retraite où il s’était livré à des expériences qu’il n’avait jamais imaginées possibles, il avait compris une chose essentielle. Comme une chandelle qui s’allume et qui éclaire la voie de la compréhension de la Vérité philosophique. Il se devait maintenant de partager cette découverte.


Chère Assemblée, ruisselante de vie, d’action, de vociférations, je dois vous faire part d’un raisonnement qui je l’espère vous aidera sur le chemin de l’élévation spirituelle.

Dans la préhistoire déjà, un brillant penseur, nommé Freud, découvrit une vérité bouleversante sur la nature humaine. Ce précurseur d’une discipline qui se nommera la psychanalyse avait révélé l’existence de différentes couches de « conscience » au sein du cerveau humain. Nous n’allons pas rentrer dans les détails de sa théorie compliquée, mais juste nous attarder sur l’inconscient. L’inconscient est constituée de pensées refoulées, rejetées par la conscience à cause d’une honte ressentie, d’une règle morale qui interdit ce genre de pensées. « Ce n’est pas bien » d’avoir cette pensée, alors on essaie de s’en débarrasser, on la met à la poubelle. Mais cette poubelle est vivante, et conserve tout ce qu’on lui donne au fond de notre esprit, en mélangeant les « déchets ». Mais il y a pire : l’inconscient nous influence dans la vie de tous les jours, il guide nos faits et gestes. Beaucoup de nos actes et de nos paroles n’ont pas de justifications sensées car c’est notre « poubelle mentale » qui nous y pousse.

Nous sommes donc les esclaves de cet inconscient ! Nos pensées refoulées nous dominent ! Nous sommes contrôlés par une poubelle ! La liberté tant chérie par l’OPU n’est qu’une illusion agréable, car l’esprit reste enchainé, guidé par une partie de notre cerveau sur laquelle nous n’avons aucun pouvoir direct. L’oppression est intérieure, il faut d’abord se débarrasser de celle-là au lieu de se battre pour ou contre un mirage.

Mais la question que je vous pose est : qu’est-ce qui fait que telles pensées sont refoulées et pas d’autres ? La société. Ce sont les règles morales imposées par la société qui nous font avoir honte de certaines pensées. C’est l’instinct grégaire couplé à l’éducation reçue qui fait que l’on peut ressentir de la culpabilité pour ce dont on pense, et en cherchant à se débarrasser de cette culpabilité, on envoie à la poubelle… Les parents qui grondent un enfant parce que « ce n’est pas bien », « on ne doit pas faire ça » ; la société qui a créé le système de la honte quand un comportement, un fait, une pensée, peut nuire à l’intégration dans un groupe, tout ça crée l’inconscient. C’est à cause de ces limitations, de ce sentiment de culpabilité que la poubelle apparaît, pour contenir tout ce dont on a honte. Et donc apparaît aussi la prison mentale…

Il y a un processus semblable pour l’apparence : on exploite abusivement la nature dans la fabrication de produits cosmétiques dont le but est d’atteindre un idéal de beauté, de perfection. La Dame Verte, qui a justement créé une nature si riche de différences et de beauté, est dénaturée pour servir l’homme dans sa quête de ressemblance à ses pairs. Tous ces produits et autres procédés dont le but est la recherche de la beauté parfaite ne font que transformer tous les visages vers un visage unique et collectif. Les différences, les petites imperfections qui rendent un corps unique sont cachées pour rendre chaque corps identique. Mais ce sont ces différences qui font la vraie beauté. Les profondes marques du visage qui expriment la personnalité de propriétaire, comme un livre qui raconte toute une vie à travers des signes.
La profondeur de la vie est dissimulée par le masque de la société.

L’esprit subit le même moulage. Comme pour les individus qui ne se plient pas aux règles légales ou morales ou dont l’apparence ne plait pas, les pensées qui ne correspondent pas au moule sont rejetées. L’instinct grégaire nous domine consciemment (envie d’appartenir à un groupe, d’être accepté par la société, culpabilité, honte pour certains comportements) ET inconsciemment (culpabilité envers certaines pensées), nous ne sommes maîtres de rien ! Le libre arbitre n’existe pas, la société contrôle tout ! Nous sommes tous écrasés sous le joug du conformisme.

Refusons cet esclavage mental ! Libérons-nous de nos chaînes si oppressantes, qui ont l’air invincibles ! Redevenons maîtres de nous même !

Pour cette « mission impossible », il nous faut rejeter les règles implicites qui nous sont imposées dés l’enfance. Les « bonnes mœurs » ne doivent plus contrôler nos pensées. L’esprit doit être une terre de liberté absolue, où chaque pensée à sa place, où la tolérance règne, où l’inconscient n’a pas lieu d’exister ! On ne doit plus avoir honte de pensées d’inceste, d’adultère, d’envie de meurtre,… Les pensées sont fertiles, c’est leur richesse, il est normal de penser de telles choses. Les règles morales peuvent s’appliquer aux actes, pas aux pensées ! L’esprit doit être plus libre que tout !

Et c’est ce qu’offre l’Empire des Sens, en bravant les chaînes de la bienséance, en conférant le courage d’oser des actes considérés comme « honteux » par la société. Aucune pensée n’est rejetée, la liberté totale de l’esprit est encouragée. On ne vous oblige pas d’agir comme vous le dicte vos sens si vous ne le désirez pas, mais nous vous demandons de vous libérer, de vous ouvrir l’esprit au monde et à vous-mêmes.
En vous ouvrant à l’Empire des Sens, vous vous libérez du joug de l’inconscient. Il n’y a plus raison d’avoir honte de ce qui se passe dans votre tête, votre esprit est totalement libéré des règles morales qui vous font culpabiliser pour de simples pensées.

Libérez-vous de l’inconscient !
Mablane
Respect diplomatique : 1399


29/07 ETU 18:26
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Mablane apparut, curieusement amusé... Il marchait, tranquillement et sereinement... Encore une fois, il allait devoir ramener sur terre quelques commandants totalement asservis à la pensée tantrique... Il allait devoir libérer ces pauvres hommes du joug que leur imposaient ces règles et ces principes cachés qui, s'en sent rendre compte, les vidaient et les tuaient... Décidemment, l'Empire allait chercher bien loin la preuve de sa bienveillance... Si loin qu'il n'en était plus crédible même pour les plus influants des jeunes commandants...

Comment, comment l'Empire avait-il pu se réduire à cela ? Comment l'Empire avait-il pu imaginé de telles tentatives de manipulations ? Même lui, Mablane, pourtant si habitué à ces discours hypocrites, avait été surpris... Même lui s'était demandé dans l'espace de quelques secondes si ces commandants étaient réellement conscient d'eux-même, s'ils avaient encore tout leur esprit, s'ils n'étaient pas devenu tout simplement fous...

Désormais, il regardait Angelus avec insistance, comme pour savoir quelle sorte de démon l'avait ainsi possédé... Mais en fait, ce démon, il le connaissait depuis bien longtemps... Ce démon, c'était cette femme manipulatrice qui avait réussi à convertir même les plus puissants à la pseudo-"foi tantrique"... Ce démon, c'est celui qui s'était épris d'Angelus, en lui insoufflant des pensées noires et obscures...

Mablane, s'intalla derrière le pupitre. Lorsqu'il aperçu le regard noir de Chiana, il commença à croire que ses propos dérangeait grandement l'Empire, pour qu'il soit ainsi detesté par les membres de celui-ci... Mais il en étant plutôt satisfait, car là était la preuve qu'il n'était pas encore devenu inutile, et qu'il pouvait enocre apporter à la galaxie son point de vue neuf et différent...

Quoi qu'il en soit, après un dernier soupir plein de lassitude et de découragement, Mablane commença enfin son discours...


"Commandantes, commandants...

Angelus a pris un exemple préhistorique, eh bien je vais en prendre un autre...

Dans les années 1930, quelques centaines d'années avant l'Apocalypse, un grand visionnaire au nom d'Aldous Huxley avait imaginé une société parfaite, merveilleuse... Cette société était fondée avec les principes qu'Angelus vient de nous raconter...

En effet, sur ce monde, les pensées les plus enfouies dans la "poubelle" étaient acceptées, motivées, encouragées même... L'esprit ainsi que les pulsions étient totalement libres... Les "pensées d’inceste ou d’adultère" étaient complétement ordinaires, normales, évidentes ; les pensées contraires en étaient même étranges...

Dans cette société, les hommes étaient tous issus du clonage. Il étaient tous destinés à vivre dans une caste bien précise, à réaliser un travail prédéfinit...Pour cela, ils étaient conditionnés et surveillés, afin qu'ils soient toujours heureux de la vie qu'ils menaient... Ainsi, les agriculteurs aimaient la nature dès leur naissance, et les aviateurs l'altitude...

Parfois, lorsqu'il arrivait que des hommes soient tristes, il y avait toujours à leur disposition des pilules de "Soma"... Le "Soma" compensait les drogues et les alcools, mais sans leurs inconvénients... Ainsi, à tout moment, ils pouvaient prendre quelques grammes afin d'être dans un bonheur complet pendant quelques heures, voire même quelques jours...

Tout cela permettait aux hommes de vivres heureux, dans un bonheur absolu... Tout cela permettait aux hommes d'avoir l'esprit complétement libre, comme le souhaite Angelus... Mais cette liberté était au combien illusoire !...

En effet, les hommes étaient ainsi devenus aveugles... Pareille à des enfants ignorants, ils n'avaient même plus conscience d'eux-même... Ils étaient, tout simplement, des animaux... Leur vie se résumait en quelques mots : Travail, Jeu, Soma... Ils étaient certes heureux et libres, mais ils n'étaient plus capables de faire la chose la plus unique et la plus magnifique : Ils n'étaient plus capables de PENSER...

Leur plaisir était complet, mais ils étaient totalement esclaves de leurs principes et de leurs règles... Ils étaient alors gouvernés par une dictature... Une dictature déguisée... Et si, par mégarde, un homme avait conscience de lui-même ; si, par mégarde, il était devenu quelqu'un ; cet homme était tout simplement exilé sur une île, mis à l'écart de la société...

Cette société, où régnait le bonheur, était en fait parallèlement la pire société que le monde pouvait connaître... Les hommes, se croyant libres, n'étaient en fait libres de rien... Dès la naissance, ils étaient manipulés, prédestinés, moulés, afin de devenir des travailleurs efficaces qui ne se posaient jamais une seule question.
Aussi insensé cela puisse-t-il paraître,
Les hommes n'étaient plus humains


Tout cela pour vous dire, chers commandants, que ce que vous propose l'Empire des Sens, c'est de redevenir des animaux cédant à leurs pulsions naturelles. C'est de régresser, d'aller à l'encontre de l'evolution, pour être des bêtes, des moutons, qui ne vivent que pour se reproduire...

Alors, s'il vous plait, réfléchissez...
Entre l'Empire des Sens et la société que je désire, il y a deux principes incompatibles...
Ces deux principes, il faut absolument que vous les choisissiez...

Ainsi, soit vous voulez le bonheur, soit vous voulez la liberté, la vraie liberté...
C'est ce choix crucial qui déterminera l'Avenir de la Vie, l'Avenir de l'Homme..."


Mablane espérait ainsi avoir ramené quelques-uns de ses congénaires à la raison... Il n'aurait pourtant jamais pensé en arriver à parler de cette société terrible... Il n'aurait pourtant jamais pensé avoir à donner un tel blabla long et ennuyeux... Mais pourtant, il l'avait fallu, cela était nécessaire et utile... Désormais, l'Ultime choix était aux mains de tous et de chacun... Quoi qu'il en soit, lui, avait déjà choisi... Il avait choisi depuis bien longtemps, et il ne changerai jamais d'avis... Ce qu'il voulait, lui, c'était la liberté...
Angelus L Oméga
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29/07 ETU 20:42
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Les sourcils de l’ange de feu se levèrent d’étonnement au fur et à mesure de l’allocution de Mablane. Et c’est avec une mine perplexe qu’il répondit :

Où voyez-vous le rapport avec ce que j’ai dit ? Pourquoi nous associer à une telle vision de la société « parfaite », sans lien avec mes précédents propos ? Comment pouvez-vous voir un lien entre cette société où la conscience et la liberté mentale a été exterminée et notre envie d’une société ouverte d’esprit, où chacun gagne son vrai libre arbitre, sans les chaînes invisibles de l’inconscient ?
C’est l’évolution qui le veut ainsi, après le passage de l’animal à l’homme, grâce à une intelligence bien plus développée et la conscience de son existence et du monde qui l’entoure, il faudra passer de l’homme (homo sapiens sapiens) au stade supérieur, libéré des entraves restantes de l’esprit, pour atteindre la liberté totale de la pensée.

Nous ne voulons justement pas d’une liberté illusoire, car elle est déjà existante, nous sommes au contraire en quête de la vraie liberté, étant celle de l’esprit. Nous ne sommes pas aveugles, mais clairvoyants.

Vous ne me contredisez absolument pas, Mablane, vous m’aidez justement à prouver que la vrai liberté est celle du mental. On dirait bien que la Raison me donne raison…

De plus, nos opposants recherchent la Raison et la Liberté, à eux de se demander s’ils sont dans le bon camp.

Pour moi, on ne choisis pas entre bonheur et liberté, car le bonheur vrai découle naturellement de la liberté absolue.
Mablane
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29/07 ETU 21:10
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Comment ?! Vous ne voyez pas le rapport ? Mais c'est pourtant évident ! Vous avez tort, Angelus, de penser les choses de cette façon...

Je vais tenter d'éclaircir votre esprit confus...

Tout d'abord, je crois que vous confondez deux libertés pourtant bien différentes :

- La première, c'est la liberté que l'on pourrait appeler "absolue". C'est elle qui permet aux commandants de choisir leur gouvernement, de pouvoir se déplacer, s'exprimer et décider sans craindre les représailles...

- La deuxième, c'est celle que vous qualifieriez de "morale". Cette liberté se compose elle-même en deux catégories.
Celle qui permet d'être libre d'avoir une éducation solide, et d'être valeureux ;
et celle qui permet de redevenir animal et de céder à ces pulsions animales... Bref la liberté de ne plus avoir de principes et de règles, et donc de ne plus bénéficier du grand atout des Hommes : la vertu.

Ces deux libertés ne sont, sur le fond, pas vraiment contradictoires... Mais malheureusement, sur la forme, elle sont complétement incompatibles...

En effet, vous voulez donnez la liberté morale de la 2ème catégorie... Ainsi, les hommes seront tels que je les ai décrits dans le message précédent...

Pourquoi ?
Eh bien tout simplement parce que les hommes n'auront plus l'éducation suffisante pour se rendre compte de leur situation... Tels des animaux se suffisant de leur bonheur illusoire, ils ne vont plus connaître la liberté absolue...

D'ailleurs, c'est pour la même raison qu'il faut choisir entre le bonheur et la liberté, car non, ils ne peuvent pas vivre ensemble... ( Ici, je parle bien entendu du bonheur tel que vous l'entendez... En effet, pour moi, le vrai bonhneur peut fort bien s'accorder à la vraie liberté, pour la simple et bonne raison que je ne serai heureux que lorsque je serai libre...)
Chiana
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29/07 ETU 22:42
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Angelus l'Omega comblait Chiana tandis qu'elle prenait connaissance des derniers espionnages provenant de la Coalition de Herbert von Panzer ou des Libertadores. Elle se souvenait que l'Empire Arcien avait lancé la revitalisation de la vie politique avec son alliance très intime avec Perlelune.

Les Sénateurs avaient passé leur temps et leur énergie à s'attirer des "clients", des chiens fidèles âpres au moindre favoritisme mais d'une aide absolument inutile. Encore aujourd'hui, la seule liberté que le Commandant Mablane comprenait était celle de se choisir une autorité supérieure pour se faire gouverner. Quelle tristesse ! Aucune initiative ne sortirait de cette pensée arrièriste et stérile. "Choisis ton gouvernement, choisis qui te donne des ordres et tu seras libre !". Les stérérotypes avaient la vie dure et le nettoyage continuerait encore.

Quelques "graisseux" insultants étaient réapparus, vaincus d'avance quelle que soit la bataille ! C'était une bonne nouvelle car la moisson de planètes à libérer serait bonne.

Des Commandants pensaient que s'aimer signifiait s'avilir. Aucun d'eux ne pouvaient comprendre, enfermés dans des carcans très "cul-cul la Praline". Des carcans dont ils seraient les Princes, des prisons dans lesquelles ils enfermaient les Commandants les plus jeunes en leur expliquant que leur vote étaient leur finalité, leur vie ... En leur faisant croire que toute action ne pouvait venir que d'un consensus général, leur refusant le plus simple des droits : celui de décider d'eux-mêmes de leurs propres actes.

Les Libertadores avaient désigné Chiana comme leur ennemi principal, Herbert von Panzer voulait lancer une vaste opération de bombardements hyperatomiques d'ici deux ou trois semaines ... Elle remerciait cette Galaxie sclérosée de lui offrir autant de joies, autant de batailles et de victoires.

Décidée, elle prit la parole après avoir rajusté sa tenue de Chef des Grandes Courses de Libertalia.

" Angelus l'Omega, votre appel à la Liberté m'a fait frémir de plaisir ! Enfin quelqu'un parlant d'autre chose que de gouvernement, de fonctionnaires, de procédures aussi insipides que lourdes ! Il n'est que trop l'heure de jeter au feu salvateur les reliques du passé, lourdes de leur inutilité prouvée et avérée ! L'Opération Paradis Rouge a commencé à porter ses fruits. Nous devons sauver cette Galaxie de la fausse félicité morbide que le Sénat avait cru pouvoir nous offrir en s'accaparant le pouvoir alors que la majeure partie d'entre nous étaient encore enfermée dans leurs systèmes.

J'ai vibré à chaque expédition de mes pirates, j'ai ri à chaque prise de planète, je me suis esclaffée à chaque fois que j'ai pu m'introduire dans quelques forums soit-disant secrets. J'ai applaudi Vincenzo Rimi quand il a hurlé son dégoût profond de ceux qu'il espionnait !

JE ME SUIS SENTIE LIBRE ET VIVANTE !

J'ai, dans mes mains, ma Liberté. Je la vis, je la sens, je la possède réellement. Je ne sacrifie quelques parcelles de celles-ci que pour faire avancer cette Galaxie vers la Libération des Sens mais, au bout du compte, nous y gagnerons tous ! Chaque ralliement, chaque soumission est une libération sur l'esprit borné qui règnait aux débuts de cette Galaxie.

Commandants d'Origine, libérez-vous des chaînes qui vous attachent à des valeurs préhistoriques et stériles !

Aujourd'hui, Mata Hari, L'Impératrice Sensuelle et l'Oeil de l'Aube, m'a confié la tâche de former les plus nouveaux d'entre vous aux douces joies du labeur de Commandant. N'hésitez pas, venez apprendre à vous libérer et à penser par vous-même, pas en votant, pas en vous vendant à quelques sénateurs mais bien en agissant, en régnant et en assumant votre état de Commandant !

La Libération des Sens est en marche, n'en déplaise à ce cher Wes Trebor et à ses Libertadores. C'est la seule Liberté que personne ne cherchera à vous marchander.

Angelus l'Omega, votre retour est une joie de plus au milieu des victoires ! Vous fûtes l'initiateur du Renouveau, votre Nom est déjà dans l'Histoire de cette Galaxie."

Les tâches rouges revinrent dans le noir de son globe oculaire. Le Plaisir Tantrique était là. Elle le vivait, elle y baignait !
Horlbar
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30/07 ETU 10:36
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S'il l'avait pu, Horlbar aurait souri. Ces Commandants l'étonnaient par leurs visions divergentes d'un concept infiniment complexe... la liberté. Issu d'une société violente où le pouvoir se gagnait par la force, il avait longuement réfléchi à la question par le passé, et il avait fait un constat d'une simplicité éblouissante : la liberté ? Un simple mot ! Un mensonge car ce qui n'est pas vérité est mensonge ! En combattant et en tuant volontairement afin d'être acclamé, d'avoir son nom inscrit dans les archives du Consortium, le Commandant Horlbar s'était senti libre ! Le pouvoir s'était offert à lui, oh ! cela n'avait pas été une mince affaire, mais lui y était arrivé, et il avait cru atteindre cet idéal.

Mais il avait tout perdu. Qu'est-ce que la gloire ? Un mensonge, la liberté ? Une idée, une sensation éphémère. Tout cela n'avait jamais été qu'un mensonge à ses yeux, et cette conquête, la mention de ce rêve brisé le remplissait encore d'amertume aujourd'hui. Se levant lentement, il prit la parole, et à son ton habituellement froid semblait se mêler un sentiment de profonde mélancolie.


"Commandant Mablane, vous énoncez deux libertés distinctes. Vous êtes un... un idéaliste, je pense que c'est le terme qui peut le mieux convenir pour vous qualifier. Cherchez la liberté et rêvez au bonheur, peu importe, vous pouvez chercher pendant l'éternité. Regardez autour de vous, consultez-vous les uns les autres, demandez-vous ce qu'est la liberté, confrontez vos différents points de vue ! Il n'y a pas qu'une seule liberté, ni deux, ni dix..."

Balayant l'Assemblée d'une main, Horlbar baissa la tête et un ricanement lui échappa, totalement dénué d'humour et de toute trace d'amusement sincère. Ramenant sa main à lui pour se la passer dans les cheveux, l'air de réfléchir, il ferma les yeux un instant... puis, les rouvrant, il reprit la parole soudainement :

"Combien sommes-nous, d'origines différentes, élevés dans des sociétés aux idées différentes ? Maintenant, posez-vous une autre question, une question de morale...
Cela vaut-il la peine de se battre pour un idéal, dans l'espoir - si mince ! - de l'atteindre, sans considérer l'éventualité d'une perte de votre "liberté", sans considérer ceux qui, autour de vous, resteront prisonniers d'un système qui ne leur convient pas ?"

Puis le Commandant Horlbar fit face à Angelus L'Oméga, et son regard se creusa sous l'effet de la tristesse.

"Commandant votre discours m'a ému, et je n'en ai pas honte. Mais il m'emplit aussi de rage et cette révolte emplit mon coeur... Vous considérez la liberté comme une sorte de politique anarchique, laissant chacun penser à sa façon et assumer ses pensées, ses actes. Vous prônez le plaisir des sens, une douce rêverie éveillée, mais que faites-vous de ceux pour qui ces plaisirs sont à jamais inaccessibles ? Regardez-moi ! Qu'est-ce qu'un homme du Consortium peut espérer d'une telle idéologie ?"

Son regard se faisant plus dur, il acheva sombrement, de sa voix glaciale et métallique, à l'attention de tout le monde :

"Certains des miens ont une tout autre conception de la liberté. Ils recherchent la liberté ultime, un remède définitif au désespoir et à leur douleur d'hommes-machines. C'est assez radical, mais ils y parviennent toujours, car cette liberté ultime est simple d'accès, même si elle brise les hommes... Cette liberté, vous l'avez sûrement déjà compris... on l'appelle la mort."

Une lueur dangereuse éclaira son regard, qu'il détourna aussitôt. Il avait énoncé la vérité, celle de ceux qui n'ont rien à perdre parce qu'ils croient avoir tout perdu, car toute forme de bonheur leur paraît hors de portée. Mais Horlbar se battait encore. Une vie meilleure était possible : il l'espérait de toutes ses forces.

Le Commandant reprit place, s'attendant à d'autres interventions après le froid qu'il venait de jeter sur l'Assemblée.
Mablane
Respect diplomatique : 1399


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Cher Chiana, je voulais avant tout vous dire merci ! Un grand merci ! Merci d'avoir si parfaitement illustré mes propos ! Je n'aurais jamais cru cela possible de vous, et pourtant... C'est magnifique !

Nous allons ainsi pouvoir, chers amis, analyser la pensée d'un Homme asservi tel que je l'ai décrit plus haut !

Point par point, nous pourrons aperçevoir l'exactitude de ce qu'avait imaginé Aldous Huxley, et également, par extension, de Freund... Car en effet, Freund avait la même pensée qu'Huxley, contrairement à ce qu'Angelus croyait...


"Les Sénateurs avaient passé leur temps et leur énergie à s'attirer des "clients", des chiens fidèles âpres au moindre favoritisme mais d'une aide absolument inutile. Encore aujourd'hui, la seule liberté que le Commandant Mablane comprenait était celle de se choisir une autorité supérieure pour se faire gouverner."

Ceci s'appelle, Angelus l'approuvera, un "transfert"... C'est à dire que la commandante présente reporte sur d'autres la vérité qui la concerne... Ici, elle décrit SON gouvernement par le biais d'un autre, ne pouvant, ou ne voulant pas faire face à l'innavouable réalité...


"Des Commandants pensaient que s'aimer signifiait s'avilir. Aucun d'eux ne pouvaient comprendre, enfermés dans des carcans très "cul-cul la Praline". Des carcans dont ils seraient les Princes, des prisons dans lesquelles ils enfermaient les Commandants les plus jeunes en leur expliquant que leur vote étaient leur finalité, leur vie ... En leur faisant croire que toute action ne pouvait venir que d'un consensus général, leur refusant le plus simple des droits : celui de décider d'eux-mêmes de leurs propres actes."

Ici, en plus d'un transfert de type similaire, on peut voir le résultat du "conditionnement" de la commandante. En effet, à cause d'une éducation de propagande et de lavage de cerveau, elle s'oblige à rabaisser la démocratie, par tout les moyens... Ainsi, cela lui fait dire n'importe quoi et, évidemment, sans justifiation aucune... De même, elle croit que seule son "conditionnement" permet de "décider soi-même de ses propres actes", alors que, bien naturellement, c'est le contraire... Mais encore à cause du "conditionnement", elle ne s'en rend plus compte...


"Angelus l'Omega, votre appel à la Liberté m'a fait frémir de plaisir ! Enfin quelqu'un parlant d'autre chose que de gouvernement, de fonctionnaires, de procédures aussi insipides que lourdes ! Il n'est que trop l'heure de jeter au feu salvateur les reliques du passé, lourdes de leur inutilité prouvée et avérée ! L'Opération Paradis Rouge a commencé à porter ses fruits. Nous devons sauver cette Galaxie de la fausse félicité morbide que le Sénat avait cru pouvoir nous offrir en s'accaparant le pouvoir alors que la majeure partie d'entre nous étaient encore enfermée dans leurs systèmes."

Alors là, encore une fois, c'est le discours type du bon-chien-de-l'empire-des-sens... En effet, elle souligne la pseudo-lourdeur d'une bon gouvernement ( ici, je pense qu'elle parle de la démocratie, alors que ce n'est pas le seul "bon gouvernement" qui puisse exister... ), bien qu'elle ne l'a jamais essayée et qu'elle ne peut le savoir... Elle ne fait que redire ce qu'on lui a fait apprendre de force lors de son "conditionnement"... Ainsi, elle croit cela évident, alors qu'il n'en ai rien... De plus, elle opère une généralisation à la fin de son discours, auquel je ne rajouterai pas de commentaire superflu...


"J'ai vibré à chaque expédition de mes pirates, j'ai ri à chaque prise de planète, je me suis esclaffée à chaque fois que j'ai pu m'introduire dans quelques forums soit-disant secrets. J'ai applaudi Vincenzo Rimi quand il a hurlé son dégoût profond de ceux qu'il espionnait !"

Encore à cause de son "conditionement", elle aime ce qu'on lui a forcer à aimer... Ainsi, elle est emplie de plaisir lorsqu'elle accompli ses actes alors qu'ils sont, en soi, tout à fait lamentables et primaires aux yeux de personnes civilisés...


"JE ME SUIS SENTIE LIBRE ET VIVANTE !
J'ai, dans mes mains, ma Liberté. Je la vis, je la sens, je la possède réellement. Je ne sacrifie quelques parcelles de celles-ci que pour faire avancer cette Galaxie vers la Libération des Sens mais, au bout du compte, nous y gagnerons tous ! Chaque ralliement, chaque soumission est une libération sur l'esprit borné qui règnait aux débuts de cette Galaxie."


Alors là, c'est la cerise sur le gâteau ! C'est le courronnement de tout son "conditionnement" ! Elle est devenue en effet tellement asservie et moulée par les principes de l'Empire pour se croire libre et vivante ! N'est-ce pas époustoufflant ? Libre et vivante !

Comme je l'ai dit plus haut, elle ne sait bel et bien même plus ce qu'est la véritable liberté... Oui, elle croit que la liberté, c'est redevenir animal et céder à ses pulsions ! Elle croit que la liberté, c'est le plaisir ! Elle veut ainsi se soumettre à une autorité supérieure pour pouvoir satisfaire pleinement ses désirs et se SENTIR libre... Pourtant, elle ne l'est pas ! Elle, je le répète, soumise !
Surprenant le conditionnement, n'est-ce pas ?

Par ailleurs, il y a ici la preuve du transfert que j'ai soulevé au premier paragraphe ! Souvenez-vous, lorsqu'elle disait que l'on faisait "choisir une autorité supérieure pour se faire gouverner", alors qu'en vérité, c'est bien elle qui le fait !


Le reste du discours n'est que le radotage du condensé de propos illusoire que j'ai relevé... Cependant, quelques phrases sont encore interessantes...

"N'hésitez pas, venez apprendre à vous libérer et à penser par vous-même"

Encore un transfert... Ou serait-ce de la propagande ?

"La Libération des Sens est en marche, n'en déplaise à ce cher Wes Trebor et à ses Libertadores. C'est la seule Liberté que personne ne cherchera à vous marchander."

L'empire des sens cherche encore une fois à rabaisser l'opposant, pour faire croire aux commandants que la seule voie possible et la sienne... Bref, de la propagande...


Voilà ! C'était l'illustration parfaite des propos qe j'ai exprimé quelques temps plus tôt ! J'espère que cela permettra à certains d'ouvrir les yeux...

Qoui qu'il en soit, je voudrais à nouveau remercier Chiana, qui a fait un travail majestueux !


Cher Horlbar,

Je pense m'être mal fait comprendre... Il y a bel et bien une infinité de libertés ! Je suis tout à fait d'accord avec vous ! La liberté, c'est tout ce que l'on entend par ce mot, autant dire des milliers de choses !

Cependant, là, j'ai séparé deux libertés distinctes qu'Angelus mélangeait injustement... Tout cela pour montrer que la liberté que je tenais pour vrai ( ce qui n'engage que moi, c'est exact ) est bien meilleure ! En effet, la liberté que j'ai appelais "absolue" est bien plus importante que la liberté "morale" ! Et ce tout à fait objectivement !

Quant à votre liberté "radicale", j'aimerais dire une seule chose : La vie mérite d'être vécue... Quitte à forcémment mourir à sa fin, autant la vivre la plus longtemps possible !
Chiana
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30/07 ETU 12:12
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Ah ! Le radotage quotidien de Mablane ! Après des exposés sans saveur sur la Liberté et le besoin d'expliquer que la Liberté des Jeunes Commandants est de choisir qui va les gouverner (la réponse est "Mablane, bien sûr, le candidat propre sur lui, celui qu'il vous faut !"), le voilà parti dans des diatribes n'ayant d'autres justifications que la faillite de sa propre pensée.

Mablane ne sait plus quoi trouver :
a) la politique ? Il a déjà raté son épisode sénatorial !
b) la psychologie ? Je vous laisse juge de ses disgressions béotiennes
c) la guerre ? Pas mieux ...

Voilà donc, qu'aujourd'hui ses adversaires politiques sont tous fous, tarés, bouffés du cerveau et minés par la drogue et le sexe !

Qu'en dire ?

Pas beaucoup, malheureusement ... Devant tant de vide (entre les oreilles, pas celui acheté par le Maître du gentil Bouffon), il vaut mieux le laisser éructer sa haine viscérale de ceux qui ne pensent pas comme lui.

Quant à moi, je suis heureuse, je suis libre et je suis intellectuellement indépendante ... Mais, là, il ne peut le reconnaître officiellement car il ne lui reste que la théorie du complot ourdi par quelques-uns et exécuté par des porte-flingues. A bout d'arguments, Mablane ne peut que se résoudre ) pratiquer l'insulte la plus basse, la plus méprisable et prouvant maintenant son incapacité à gérer des situations délicates.

Alors, mon cher Mablane, JE SUIS LIBRE, JE SUIS HEUREUSE, JE SUIS INDEPENDANTE. Cette victoire sur la mollesse intellectuelle que le Sénat a essayé d'imposer à cette Galaxie me permet aujourd'hui de défendre l'Empire des Sens avec une fureur légitime et de promouvoir les jeunes Commandants qui me demandent aide et soutien. J'ai même du temps pour écouter ses vagissements publics !

Libérons la Galaxie des perruques poudrées héritées du Sénat ! A moins que vous ne préfériez absorber la mélasse politico-psychologique qu'il ne cesse de distribuer ici-même.

Maintenant, suis-je folle à lier ? Certainement ...

Suis-je terrible ? Assurément.

Suis-je belle ? Oh que oui !

Tout cela m'empêche-t-il d'être la Passionaria de l'Empire des Sens ? Non, chacune des insultes de Mablane raffermit ma Foi en l'Empire des Sens.

Au fait, Docteur Mablane, la consultation est payante ? Dois-je vous envoyer 20 leems ? Ou 20 BHA ?

HIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHI !

Chaque étalage de son amertume me secoue les reins, me procurant un Plaisir Tantrique sans bornes ! C'est pas beau un démocrate vaincu et aigri ?



Mablane
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30/07 ETU 12:34
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Chers amis,

Vous pouvez voir à nouveau l'ancrage du conditionnement dans l'esprit tantrique... Je ne vais pas recommencer ma démonstration, car le message est sensiblement le même que le précédent... De toute façon, les messages issus de l'Empire sont toujours relativement identiques... C'est le grand problème du conditionnement : La platitude...

Si vous voulez cependant connaître mon avis par rapport à ce discours, je vous invite donc à (re)lire mon précédent message... Vous vous rendrez compte ainsi que Chiana est complétement dans l'erreur...

Cependant, je vais tout de même faire un bref résumé...

Nous voyons dans ce message une nouvelle attaque insensée, un dénigrement de ses opposants... En effet, son conditionnement l'oblige à ne pas comprendre l'autre et à l'insulter de manière superficielle... Superficielle car, à nouveau, elle insulte sur la forme, sans justification, et trouve les raions de sa réflexion par des faits infondés dans leur naissance même...

Vous remarquerez ainsi qu'a aucun moment elle ne parvient réellement à me contredire, pour la simple et bonne raison que mes propos sont très majoritairement véritables... ( très majoritairement car, sans doute, ai-je tort sur quelques rares points négligeables...)

Mélangeant sans cesse les choses, croyant que je fais de la psychologie, tentant sans cesse de prouver sa valeur, elle ne parvient qu'à tenir un discours dénué de sens... Car non, ce n'est pas de la psychologie, mais de la lecture objective d'une vie bien triste... C'est quelque peu différent...

Autre remarque intéressante, vous pouvez voir qu'elle fait très régulièrement référence au Sénat... Ceci est du, je pense, au fait que le conditionnement s'est ancré juste après cet époque, ne laissant à Chiana que ce souvenir... Souvenir qui, bien entendu, à été déformé par la pensée tantrique ( issue encore une fois par le conditionnement )...


Je m'arrêterai là, chers amis, et j'espère sincérement que Chiana s'arrêtera également de s'enfoncer ainsi... Car plus sérieusement, cet échange stérile devient totalement pitoyable... Mais malheureusement, il a était nécessaire... Que Chiana comprenne l'inutilité de ses propos ! Alors, nous pourrons passer à des choses plus sérieuses...
Angelus L Oméga
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30/07 ETU 13:39
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Si vous trouvez Chiana plate, il vous faut des lunettes, aussi bien pour lire que pour observer ses formes…

Mablane, refuser de débattre sous l’excuse « vous n’êtes que des conditionnés indignes de mon intelligence supérieure » est plus pitoyable que tout ce que vous pouvez nous reprocher. Nous pourrions avoir le même comportement, vos « arguments » censés prouvés notre aveuglement peuvent s’appliquer parfaitement à vous aussi. Ce sont des passe-partout. « Il dit des conneries, s’il a foi en une idée, c’est parce qu’on lui a lavé le cerveau. Regardez-le se battre pour un idéal alors que tout son comportement est dicté par un aveuglement. » N’importe quelle conviction peut se voir étiqueter comme un égarement de l’esprit si on se sert de si pauvres excuses.
Cela me déçoit que vous n’ayez plus que cette solution pour combattre la logique implacable qui nous anime.

J’ai démontré que l’homme est prisonnier de sa propre intelligence par son inconscient, avez-vous réussi à contredire mes propos ? Je vous demande de faire appel à la Raison philosophique pour analyser et critiquer mes arguments, mais vous n’avez pas (encore ?) réussi. Vous ne faites qu’utiliser un exemple sans grand rapport avec ma théorie sur les chaînes de l’inconscient. Si je suis dans l’erreur, vous devriez trouver de meilleurs arguments.

A moins que je ne sois dans le Vrai, alors laissez la Raison vous guider vers nous, Elle vous explose à la figure et vous libère du carcan mental qui vous enferme dans l’étroitesse d’esprit.
Ouvrez-vous !
Le barrage spirituel cède sous les assauts de nos arguments que votre folie repousse, mais que votre Raison admire !

Que la Raison domine les esprits, quittons cette prison étroite de préjugés, sortons du moule !
Mablane
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Angelus, franchement, vous me décevez...

N'avez-vous toujours pas compris ?

Si je ne tiens qu'un discours inutile, c'est justement pour que Chiana puisse se regarder dans un miroir... Je n'ai que transformé son "humour" pitoyable pour qu'elle comprenne qu'elle ne fait que s'enfoncer sans cesse...

Cependant, n'allez pas croire que je réfute mes propos... Ils sont exacts, et je continuerai à les soutenir...


Angelus...

Je croyais que vous étiez un peu plus perspicace que Chiana, mais apparemment, je me suis trompé... Encore une fois, vous détournez, vous modifiez et vous attaquez... Vous fuyez la véritable réalité...

Vous croyez que mes dires sont des "passe-partout", eh bien vous avez tort... Une preuve ? La preuve, c'est que vous n'avez pas de preuve du contraire...
D'ailleurs, qui a dit que "vous n’êtes que des conditionnés indignes de mon intelligence supérieure" ? Ce n'est pas moi ! Certainement pas ! Mais c'est vous, et vous seul !

Alors, vous dites que vous ne voyez pas le rapport... Vous pensez que je n'ai pas contredit vos propos... Eh bien pourtant, si, il suffit de lire mon premier message...
J'ai tenté de vous le prouver de manière subtile, et vous n'avez pas saisi...

Vous dites avoir démontrer des choses... Eh bien moi aussi, je peux donner l'excuse : "non, vous n'avez rien démontré... Faites appel à la Raison philosophique !"... Mais moi, contrairement à vous, je suis honnête, et je regarde la vérité en face... Vous avez démontré quelque chose, je vous ai démontré le contraire... Point barre... D'ailleurs, vous qui donnez tant à la philosophie, vous devriez savoir que rien ne peut véritablement être démontré philosophiquement... Voulez-vous ainsi me lancer sur une fausse piste, en m'obligeant à démontrer l'indémontrable ? Peut-être, mais qu'importe... Ce ne serait là qu'une tentative de dénigrement supplémentaire...

"La logique implaccable qui nous anime" pourrait ainsi fort bien s'appliquer à nous également... Vous voyez, vous ne dites rien de véritable... Vous contournez inlassamblement toutes les questions que je vous pose, directement et indirectement...
Vous nous demandez de nous "ouvrir" mais... C'est avant tout vous que devriez le faire ! Encore une fois, vous retournez ! Ce n'est pas nous, mais vous !

Quoi qu'il en soit, ce n'est pas vraiment le principal problème... En effet, le problème est : comment vous faire comprendre la Vérité... Je crois que, de toute façon, votre "conditionnement" vous empêchera de l'accepter...

Malgré tout, je vais vous prouver, par un autre moyen, que vous avez tort... Vous aimez la philosophie, eh bien... Je vais vous en donner...


Vous dites que la Raison doit survenir... Mais mon dieu, quelle erreur vous faites...

Depuis toujours, les philosophes, de Socrate à Descartes, deux hommes préhistoriques, ont séparé la vie en deux choses : les Sens et la Raison...

Les sens, c'est ce que nous perçevont... Ce que nous voyons, nous touchons, nous entendons... Les sens bougent, changent et sont relatifs...

La Raison, elle, c'est ce que nous dicte notre Conscience... C'est ce qui sépare le bien du mal, le fort du faible... C'est une notion immuable, absolue... Elle ne changera bel et bien jamais...

Or, comble de l'ironie, votre empire est appelée : Empire des SENS ! Et vous nous demandez de la comprendre par la RAISON ! Et, de surcroît, par la véritable RAISON PHILOSOPHIQUE ! On ne PEUT PAS comprendre les sens par la raison ! Ce serait alors mélanger l'immélangeable, fusionner l'infusionnable... Ce serait TUER les hommes !!! On ne peut pas rassembler la Raison et les Sens !

Voilà la preuve qu'en leurs fondements même, vos arguments sont erronés, impossibles, incompatibles...
Eras Del Sol'enys
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30/07 ETU 14:34
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Eras s'avance élégamment dans l'assemblée pour parler, il sourit légèrement, son épée toujours dans son fourreau. Portant toujours sa tunique rouge et noire allant bien avec ses long cheveux noirs. Il soupire légèrement un peu dépité et secoue la tête

« Bon sang ... Mais vous n'en avez pas assez messire Mablane ... ? Mais je vais finir par vous suspecter de vous tapir dans l'assemblée, l'air chasseur, furtif , dans un coin caché sous une cape grise... euh bleue peut être ... » sourire ironiquement « attendant que le moindre membre de l'empire de sens prenne la parole pour venir le contredire en tout et sur tout, enfin heureux de pouvoir leur faire voir votre vérité, mais c'est assez ! ».

« Je veux bien que vous soyez contre l'empire de sens, mais un opposition totale et systématique est totalement absurde. Vous parlez de conditionnement, mais apparemment vous aussi vous êtes conditionné pour sauter sur le moindre débat lancé par l'empire des sens pour essayer de contredire tout. »

« Alors ... premièrement messire Mablane ... si vous entrez dans un débat on le poursuit jusqu'au bout et on ne s'enfuit pas sous l'excuse ridicule de tentative de dénigrement des opposant alors que c'est sans doute ce que vous essayer de faire. Deuxièmement arrêtez d'être si buté, Oui sans doute que l'empire des sens n'a pas que du bon, mais tout ce qu'ils disent n'est pas forcement a rejeter. Ou alors on va se mettre a rejeter ce que disent les autres et nous voilà en des positions absurde ... enfin ça n'a pas l'air de trop vous gêner l'absurde ... ».

Il soupire et secoue la tête, se tournant vers les deux représentant de l'empire et sourit ironiquement.

« comprenez bien que je rétablis seulement ce qui est logique, votre discours est intéressant même si je n'adhère pas a tout, bien évidement on ne peut pas arriver a la perfection en un coup , enfin je crois... j'aurais aimé avoir un autre point de vue ... mais celui de messire Mablane mais parait un tantinet trop ... conditionné » sourire ironique

« Par contre il y a une chose que je ne comprend pas, ce Freud nous dit que sans cet inconscient nous deviendrons pareil a des animaux, peut être est ce l'inconscient qui fait de nous des hommes, devrions nous alors nous débarrasser de cette inconscient. Je ne dit pas qu'il a raison évidement ... mais il me semble tout de même que la tolérance provient justement de notre inconscient mêlant a notre raison. »

« En effet, la tolérance n'existe pas chez les animaux. Il y a dominant et dominé, il y a instinct mais pas de ce que l'on pourrait appeler tolérance. Vous voudriez nous libérer de cet inconscient, je ne sais pas. Car même s'il comporte des contraintes et règles, il contient aussi tout un tas de jugement universel dont l'homme ne doit pas se débarrasser, sinon il ne serait plus un homme, il n'y aurait alors plus de place a la raison mais a l'instinct. C'est bien les règles universelle qui nous sont fixé qui nous poussent a réfléchir et donc accéder a la tolérance, sans règles rien ne nous pousseraient a nous conduire autrement que des animaux. Peut être faut il dépasser notre inconscient, mais pas s'en libérer ... enfin c'est mon avis sur l'instant, il m'y faudrait y réfléchir bien plus. »
Thot
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30/07 ETU 14:41
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ASSEZ, hurla Thot, qui se trouvait dans la salle, depuis le début ...

Commandants, Commandantes, je vais vous dire une chose : vos débats sont réellement d'un niveau intelectuel plus qu'elevé, j'en conviens, et cela est très interessant ...

Mais je vous en prie, ne tombez dans une guerre philosophique pour savoir si la liberté est une vertu naturelle des Hommes, ou alors est du aux desenchainement de l'Homme de ses actions morales dictés par la société ... La vous vous éloignez du sujet principal, Commandants ... Ne tombez pas dans le piège de "J'ai raison, tu as tort ..."

Vous disputez sur un point qui est la liberté, et je vais vous dire une bonne chose, Commandants ... La liberté est trop complexe pour qu'elle puisse etre défini par l'un d'entre vous ...

Quand je vous demande, qu'est ce que la liberté, j'ai une réponse pour chaque Commandant ... Vous ne pourrez jamais être d'accord, et jamais vous ne serez d'accord ...

La liberté est une notion abstraite ... Pour certains, c'est vivre sans contrainte ou sans dépendance ... Pour d'autre, c'est faire ce qui leur plait ... Nous voyons tous de quoi s'agit la liberté, mais ne vous posez pas la question de savoir si elle peut être défini, car elle n peut pas l'être ...

Comment peut on définir un sentiment ? Impossible, tout le monde voit l'amour, mais personne ne peut vous donner une bonne définiton ... Tout le monde ressentira celui-ci de manières différentes ...

Ce que je tente de vous dire, c'est que vous devriez raisonner en tant que Philosophe, et non en tant qu'opposant politique, cherchant a vous mettre des batons dans les roues ...

Vous avez à la fois tout les deux raisons, et tout les deux torts ... Mais je vous en prie, acceptez le fait que vos deux pensées peuvent coexister, et exister librement ...

Je reviendrais juste sur un point de la Philosophie d'Angelus : Vous dites que l'Homme doit oublier tout ce qu'il a appris en société ... Mais l'noubliez pas que l'Homme, c'est la société, et que si vous lui enlevez cela, vous le ramenez au stade animal ... Et que l'Homme n'est juste et simplement qu'un animal plus évolué que les autres ...

Sur ce, je vous laisse continuer vos débats, en esperant que ceux-ci seront recadré dans le sens philosophique, de la premiere intervention d'Angelus ...

Thot se remit en tailleur, et attendit la suite de cette discussion ...

edit : grillé par Eras, bien joué ^^ Fin HRP
Horlbar
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30/07 ETU 14:56
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Sans même se lever ni annoncer qu'il désirait prendre la parole, Horlbar fit un geste distrait vers Mablane.

"Commandant, je me sens obligé d'intervenir, cessez donc ce débat, vous vous écartez trop du sujet, vos sentiments personnels ainsi que vos conflits avec les Commandants Angelus L'Oméga et Chiana n'intéressent que vous."

Se forçant à se remettre sur ses pieds, il passa derrière son siège et s'appuya au dossier des deux poings. Ironiquement, il s'adressa à nouveau à Mablane :

"Si la Raison vous guide, faites-en donc preuve..."

Puis, se redressant, il commença à marcher tout en déclamant :

"Essayons donc sagement de revenir au sujet qui nous préoccupe... La liberté. Pour en revenir à vos affirmations, la liberté est-elle compatible avec la raison ?"

S'interrompant dans son remue-ménage, il se tapota la tempe, puis haussa les épaules.

"Pourquoi pas, si seulement ce désir irrépressible de liberté restait... raisonnable, je veux dire, limité, d'une certaine manière. Le point soulevé par le Commandant Del Sol'enys est assez intéressant. En considérant la liberté comme le laisser-aller le plus total de nos désirs, sans aucune mesure, nous nous comparons en effet à des animaux."

Levant les sourcils tout en soupirant, Horlbar fit un signe de tête à Eras, lui signifiant que son intervention était appréciée.

"L'homme a domestiqué l'animal en lui imposant des limites pour l'empêcher de devenir dangereux. C'est là qu'intervient l'homme et sa raison, avec le désir de pouvoir contrôler son monde... Des philosophes de la Préhistoire considéraient que la raison était question de mesure. La raison de l'homme limite la liberté de ce qui l'entoure. Vos combats pour la liberté, avec la raison pour argument, ne font que détruire celle des autres !"

"Commandant Mablane, votre discours a de nombreuses failles, tout comme celui de vos adversaires. En trouvant un juste milieu, peut-être parviendrez-vous tous à comprendre la nature de la pensée humaine et à appréhender la notion de "mesure" !"

Edit HRP : un peu en retard, vous fûtes trop rapide, Commandant Thot ;)
Mablane
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30/07 ETU 15:37
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Ah enfin !! Il était temps !! Il était grandement temps que le débat redeviennent ce qu'il devait être : Utile !

J'ai rappelé maintes et maintes fois qu'il fallait revenir au sujet principal mais, Angelus a voulu a nouveau relancer la philosophie qu'il chérissait tant... Alors s'il vous plait, ne vous trompez pas de cible !


Par ailleurs, vous qui voulez sans cesse de nouveaux débats et de nouvelles histoires, la philosophie leur donnerait à angle nouveau, qui pourrait leur offrir des milliers de nouvelles possibilités ! Au moins, le niveau d'échange de l'Assemblée en serait démultiplié !

Enfin... La philosophie est à la fois la plus simple des sciences et la plus compliqué...


Bref, reprennons... Thot disait que le conflit que nous menions était vide de sens car aucune liberté n'était fausse... Il ne peut savoir à quel point je l'approuve...

Cependant, parmi toutes les libertés qui peuvent apparaitre dans les esprits les plus variées des commandants, il ne faut surtout pas oublier une maxime très importante :

N'oublie pas l'humain...

Cette phrase veut dire qu'il y a des libertés qui ne sont pas applicables à l'Homme, à la civilisation... Ces libertés ne sont pas absolument "fausse", il est vrai, mais elles sont impossible...

C'est cette sorte de liberté qu'Angelus prône... Et c'est pour cette raison que je la combattais et que je continuerais à la combattre... En effet, Thot, contrairement à ce que vous pensez, il y a réellement des libertés que l'on peut combattre...

Ces libertés, ce sont celles que rappelle Eras, qui a voulu lui-même rappeller ce que je disais... En effet, ces libertés vont à l'encontre de la nature des Hommes... Elles contraignent l'Homme à redevenir animal... En quelques mots, elles oublient l'humain, et c'est pour cela qu'elles sont objectivement mauvaises...

Voilà pourquoi je combat l'Empire des Sens, et voilà pourquoi je continuerai à débattre s'il le faut, avec Angelus, pour qu'il comprenne que cette liberté est vraiment universellement et absolument illusoire...
Voilà pourquoi, Horlbar, je ne pense pas que mon discours ait des failles, et je continuerai à le tenir...
Voilà pourquoi, commandants, je ne détruit pas la Liberté, du moins, pas l'Humaine... Mais la liberté animale n'a quoi qu'il en soit pas sa place ici ...
Voilà pourquoi, je ne suis pas hypocrite et je continue sans cesse de contredire l'empire légitimement...
Voilà pourquoi je ne fais aucune concession juste pour avoir "bonne conscience" et pour satisfaire ces esprits hypocrites..."sourire ironique"

Voilà pourquoi, depuis toujours, j'ai soutenu cette même liberté, sans écarts et sans oublis, car toujours j'ai pensé à l'Humain...
Angelus L Oméga
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30/07 ETU 18:52
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Pourquoi chercher la liberté dans le monde physique si nous restons esclave de notre inconscient, et donc de la société ? A quoi rime cette quête si elle est illusoire ?

Ce n’est pas l’inconscient qui fait l’homme, mais justement le conscient. C’est la raison, son intelligence qui fait de l’homme un être supérieur aux animaux. C’est la conscience qui nous permet de « raisonner » nos pulsions, de maîtriser notre côté animal pour le dépasser. La conscience permet la maîtrise de soi, de surpasser nos émotions pour écouter la voix de la raison, de la sagesse. Mais elle a un ennemi : l’inconscient, qui limite, voire anéanti, notre libre arbitre.

« L’homme est bon, c’est la société qui le corromps » pourrait se traduire en « la conscience est bonne, c’est l’inconscient qui la corromps ». C’est à cause de la culpabilité ressentie suite aux règles obligatoires de la société que nous refoulons nos pensées, et donc permettons à notre inconscient geôlier de nous dominer, « inconsciemment ». La vie en société est indispensable, mais le groupe ne doit pas contrôler les pensées des membres, chacun doit garder sa liberté de penser. La politesse, les comportements forcés pour être accepté, les manières pour plaire, une censure de l’esprit, tout cela doit disparaître pour une société qui reconnaît la liberté de chaque individu, une société tolérante, sans obligation pour en faire partie. C’est cette utopie que recherche l’Empire des Sens, en abolissant les tabous et en acceptant tout ses désirs. Nous refusons la domination de l’inconscient.

Thot, désolé de vous décevoir, mais pour moi la vraie liberté est unique. Si chacun considère la liberté différemment des autres, c’est car ce n’est pas la Vraie liberté, ce n’en est qu’une pâle copie, dont le plaisir ressenti est minable par rapport à la découverte de la véritable. C’est la mission de la philosophie, découvrir la Vérité cachée à l’aide de la Raison. Et c’est donc le but (légèrement détourné mais ça en vaut la peine) de ce débat.
Débattons pour découvrir où se cache la vraie liberté et à quoi elle ressemble. A moins que seul l’expérience puisse juger du Vrai…
Mablane
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30/07 ETU 19:24
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Et dire que c'est à moi que l'on dit que je détourne le débat...
Enfin bon, qu'importe, je ne vais pas me soumettre à ces détails inutiles...

Angelus, angelus, angelus... M'avez-vous bien lu ?

Il y a quelques temps déjà, je disais que la Raison était obligatoirement séparée des Sens...
Or, vous voulez vous servir des Sens pour définir la Raison... Mon dieu ! Quel erreur monumentale !

L'inconscient n'est pas un ennemi ! Oh que non ! L'inconscient est le grand Ami de la Conscience ! Vous avez du oublier ce que Freund pensait de cette inconscience... Et pourtant, c'était le principal !
En effet, l'inconscient permet au conscient de rester "raisonnable"... Il permet d'empêcher aux Sens de déteindre sur la Raison...
L'inconscient, par son rôle de "poubelle", construit un Mur pour protéger le conscient des pulsions animales... Il permet de rester Humain !

Et ce serait une énorme erreur de vouloir libérer l'inconscient ! Une énorme erreur pour la vie et l'Homme! Une énorme erreur sauf dans UN SEUL domaine : l'Art... En effet, grâce aux Sens, l'artiste pour former la Beauté...
Cependant, nous ne pouvons pas vivre tous en artistes ! Car seuls les artistes sont capables d'exploiter l'inconscient sans sombrer dans leurs pulsions animales ! Pourquoi ? Parce que leur conscient sait lui-même faire le tri... Le Mur se fait de lui-même...
Par ailleurs, comme vous l'avez prouvé, la philosophie ne peut vivre en artiste, car elle exploite uniquement la Raison ! Pouvons-nous vivre sans philosophie ? Non ! Vous le savez très bien vous-même !

Angelus L Oméga
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30/07 ETU 19:41
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En prétextant que la Raison est indiscutablement séparé du monde physique perçus par les sens, vous nuisez au débat philosophique puisque vous prétendez comme vrai une théorie contestable. Elle n’a d’ailleurs pas été approuvée par tous les philosophes célèbres, les matérialistes n’étant pas d’accord avec cette dualité du monde. Pour eux, le monde n’est que matière, le monde n’est que les informations envoyées par les sens, il n’existe pas de dimension supérieure de l’esprit. La Raison ne serait qu’un processus du cerveau, fonctionnant uniquement grâce aux sens, qui fournissent des données sur laquelle Elle peut travailler.
Donc, si vous ne philosophez pas(puisque vous ne prenez pas toutes les possibilités en compte), merci de ne pas venir vous exprimer ici.

Un esprit libre, qui accepte chaque idée sans en rejeter à la poubelle, voilà qui permettra à l’homme de s’élever largement au dessus de l’animal. Après l’animal qui ne pensait qu’à des envies vitales simples, qui n’obéissait qu’à ses pulsions. Après l’homme qui est capable de penser bien plus loin mais dont l’esprit subit une censure de la société. Nous visons plus loin, on vise l’esprit comme une terre libre de tolérance, de richesse. Seul la Raison peut qualifier une pensée d’inutile ou de nuisible, jamais des règles injustifiées imposées par la société.
Mablane
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30/07 ETU 20:32
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Angelus... Tout d'abord, j'aimerais que vous cessiez d'être si méprisant à mon égard... La conversation atteignant un degrès de philosophie non négligeable, j'aimerais aussi que nous oublions temporairement, tous les deux, nos querelles passés, afin de marcher en campagnons-philosophes sur la voie de la "Vérité" ... Je voudrais sincéremment que vous acceptiez cette requête... Le contraire serait un outrage à la pensée des Hommes, soyez-en conscient...

Ensuite, permettez-moi de vous rappeller que je n'ai jamais tenter de vous contredire... Alors, s'il vous plait, arrêtez d'utiliser des termes comme "arguments" ou "preuves"... Ce ne serait, sinon, plus de la philosophie...


Bien... Maintenant, nous pouvons reprendre...

En premier lieu, je m'excuserai de m'être mal fait comprendre... Je n'ai pas voulu dire que la "Raison est indiscutablement séparé du monde physique perçus par les sens", et je suis par ailleurs d'accord lorsque vous dites que les sens permettent à la raison de travailler... Dans l'absolu, c'est tout à fait exact, et je l'approuve... ( quand je dis "tout à fait exact", je le dis pour moi uniquement... La philosophie ne permet pas de généraliser à tort et à travers... ).

Cependant, ce que je voulais dire, c'était que l'inconscient permet à la conscience de prendre UNE partie de ce que les sens donnaient... L'inconscient crée un Mur qui filtre les pensées des sens... Ce "filtrage" permet ainsi à la conscience, comme je le disais plus haut, d'être hors d'atteinte des pulsions animales...

Mais il ne faut pas confondre la raison et la conscience... Cela n'a rien à voir ! La Raison est elle-même composée de l'inconscient et du conscient ! Ainsi, lorsque vous dites que "seule la Raison peut qualifier une pensée d’inutile ou de nuisible", vous parlez plus précisémment de l'inconscient ! Le conscient, s'il prennait toutes les idées des Sens, serait alors comme un animal qui n'a pas ce "Filtrage" crucial ! Il ne penserait qu'à la nourriture, à la reproduction, et au sommeil ! En effet, si aujourd'hui, nous pensons que le conscient peut filtrer lui-même les choses, c'est parce que l'inconscient nous a peu à peu permis de créer soi-même le Mur ! Ce serait une erreur de croire le contraire !
Angelus L Oméga
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30/07 ETU 21:18
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Il y a un problème dans le sens des termes utilisés.

J’ai déjà donné une définition de l’inconscient au début de ce débat. Ce qui filtre les pensées est à la fois la Raison (écartant les idées trop « folles », inutiles, illogiques) et les règles morales (mettant à la poubelle inconsciente les pensées « pas comme il faut »). La domination des pulsions animales se fait consciemment, c’est par la raison que nous dépassons ces envies, c’est par la compréhension qu’elle sont nuisibles et n’apportent pas le bonheur que nous nous en libérons. L’inconscient n’a donc aucun rapport direct avec cette maîtrise de soi.

Vous affirmez que la Raison englobe le conscient et l’inconscient, ce avec quoi je ne suis pas d’accord. La Raison est uniquement consciente, les raisonnements sont pensés consciemment, la logique s’applique uniquement dans nos pensées conscientes. Il suffit de remarquer le manque de logique des rêves, où l’inconscient s’exprime, sans raison.

Et faites attention, les pulsions proviennent de l’intérieur, de notre côté animal, ce ne sont donc pas les sens qui les entraînent puisque les sens sont extérieurs. On ne peut donc filtrer « les idées des Sens ».

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