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-[Aerÿnn]- Réputation à la taverne : 2661 19/10 ETU 20:37 | Score : 4 Détails Dans le bruit sourd de la pièce, à la senteur des roses.
Leur coeur est en communion, même rythme, même passion. Cesco s'approche lentement d'elle et lui souffle : "Ne vous excusez pas... mon amour..." Il lui relève la tête et l'embrasse intensément. Son corps bascule doucement vers l'avant, tandis qu'elle s'allonge sur la nappe... A cet instant, plus aucun mot n'est prononçé, rien que la vibration de l'amour qui fait office d'ambiance. Depuis quand avaient-ils rêvé d'être ensemble ? Nul ne le savait. Maintenant, ils allaient franchir la limite... Leur baiser semble s'éterniser. Ses mains musclées l'enlançe maintenant délicatement. Annyëa l'enroule de ses bras. Le désir est maintenu... Le prélude est indispensable. Pas de violence, pas d'impulsivité. Enfin, pas de gestes brusques, mais rien que de la douceur. Cesco détache ses lèvres un instant et la regarde : "Comme je vous aime Annyëa..." Les yeux de la jeune femme pétillent d'émotion. "Cesco... aimons-nous à jamais..." Comme pour conclure leur enième déclaration, ils s'embrassent.. Le désir allait en augmentant. Il dénude son épaule et pose un baiser. Les mains de la jeune femme se crispent. Il les sent sur son dos. Ses lèvres parcourent maintenant la base de son cou. Et d'une manière habile, l'homme lui défait le haut de sa robe. Laissant apparaître sa poitrine... Annyëa rougit. Leurs sens sont en ébullition. Il l'embrasse de nouveau puis continue son exploration. Cesco dépose un baiser sur chaque sein, et un bruit sourd se fait entendre. Ils se désirent de plus en plus. Elle a la tête qui tourne, une forte chaleur s'emparait d'elle. Puis elle le sent se redresser. Et se met torse nu. Pour la première fois, elle peut admirer son corps. Elle l'effleure du bout des doigts et l'étreinte revient. Il plaçe sa main sur le bas de sa robe et le remonte lentement. Laissant alors découvrir petit à petit ses genoux puis ses jambes. Il prend le temps de les sentir sous sa paume. De les caresser... Ses mains remontent un peu puis redescendent... Le contact est doux, sa peau frissonne. Encore un peu, encore quelques baisers passionnés. Et Annyëa, de ses mains, l'invite à s'allonger près d'elle. Il s'éxécute et la voit se redresser à son tour. Non mieux... elle se lève et recule de quelques pas. Prenant soin de ne pas trébucher sur la nourritue. Elle le regarde et lentement, elle fait tomber sa robe. La révélant ainsi, complètement nue. Désirable... Elle le rejoint, et leurs lèvres se mêlent à nouveau. L'adrénaline monte, leur torse réchauffé l'un contre l'autre... Cesco lui caresse les cheveux, sent son parfum naturel. Annyëa se laisse ennivrer par la fougue, par la passion. Encore un instant et quelques déhanchés et ils sont nus tous les deux... Le paroxysme de l'amour des deux êtres... La dernière scène allait enfin commençer. "M'offrez-vous votre corps, comme vous m'avez offert votre coeur, mon amour...?" La jeune femme lui sourit... "Oui." Un voile invisible enveloppe alors le couple. Dans leur intimité la plus totale, les corps fusionnent. | ||
Cesco Imperator Réputation à la taverne : 3122 19/10 ETU 23:16 | Score : 6 Détails Dissous dans leur amour, dans la senteur des roses
Ils laissent leurs sens aller, pour mieux se retrouver Et en très peu de mots, sans rime ni aucune prose, Ils laissent parler leurs cœurs, et leurs corps déchaînés. Les mots n’auraient de sens, si nous devions décrire, La façon dont ces âmes se mêlent et s’enrichissent, Car nous autres, voyeurs, ne pourrions que médire, Sur cet acte d’amour, que nous ne pourrions vivre ; Corps et cœurs mêlés dans une si belle étreinte, Ils se livrent entièrement, sans retenue aucune, Car plus que le plaisir, bien que sans nulle feinte, Il y a une communion, sans nulle autre fortune. Ils s’aiment plusieurs fois, et mangent entre temps, Car leur passion est telle, sans us ni aucun rite, Et leur besoin de l’autre, si vite dépendant, Est si grand qu’ils ne peuvent s’en repaître si vite. Nous pourrions vous décrire et les seins d’Annyea, Si beaux, si doux, si fermes, si pleins entre ses mains, Et le torse de Cesco, fort comme un séquoia, Nous ne pourrions transmettre, leur amour si serein. Nous ne décrirons pas leurs ébats amoureux, Non point pour vous léser, ni sans fausse pudeur, Mais parce que leur amour, qui s’exprime fiévreux, Ne peut être compris, hormis aux bienheureux… Ils s’aimèrent plusieurs fois, et tout le jour durant, Découvrant l’un et l’autre, le corps de leur amant, Et quand le soir tombé, ils s’écroulèrent lentement, Ils étaient fatigués...mais encore plus aimants. L’union de leurs deux corps, intéressante qu’elle soit, N’est rien d’autre qu’un geste…entre deux êtres unis Plus que par le charnel, par la mort et la vie, Un acte oui peut-être….mais un acte….mais de foi. Laissons les s’endormir, tôt au petit matin, Couchés l’un dedans l’autre, tous les deux emmêlés, A voir leurs traits tirés, leurs sourires si malins, A n’en jamais douter….ils s’aiment, à jamais. | ||
Rosa L. Réputation à la taverne : 1595 21/01 ETU 21:40 | Score : 2 Détails Fatiguée par sa délicieuse promenade sur Cyrène et des mondanités de la cérémonie du parlement, Rosa rentra dans sa suite, toujours accompagnée d’Aristippe, cela va sans dire.
"Tout se tralala m’a épuisé mon ange, Je crois que je vais m’endormir très vite." A peine avait-elle eu le temps de prononcer ses mots que Rosa s’endormit la tête sur l’épaule de son bien-aimé. Bizarrement, elle rêva d’un lieu qui avait vu naître deux grandes histoires d’Amour d’Espérance. Est-ce un signe ? Cesco et Anko………Cesco et Annyéa et les retrouvailles avec Hinata. Elle ne connaissait pas cet endroit mais elle se sentait à son aise, enveloppé par une douceur presque maternelle. L’ambiance y était accueillante et reposante, un véritable havre de paix pour les couples désirant un peu d’intimité. Elle se promit de venir ici avec Ari…encore faut-il qu’elle s’en souvienne. | ||
Aristippe Réputation à la taverne : 906 24/01 ETU 15:28 | Score : 3 Détails Cesco avait conseillé à Ari ce restaurant hors du commun, comme s'il avait été hors du temps, hors des débats politiques, hors de tout ennui quelconque qui puisse déranger un couple en recherche d'intimités.
Rosa semblait ravie, comme si elle avait désiré venir ici, avec Ari. Cesco avait-il pu jouer les entremetteurs ? La voiture qui les amenait là bas leur permettait de se faire face. Lui dans un costume sombre, veste redingote, cravate...Elle, splendide robe de soirée, dos complètement nu...Elle était divine, Il était aux anges. Il pensait à leur querelle de tout à l'heure, sur Sa Planète et se disait qu'ils avaient des préoccupations bien futiles... Que n'osaient-ils s'avouer leur désir de vivre ensemble en prenant fâcheries et moqueries détournées sans pouvoir se dire l'essentiel. Ari se dit qu'il avait un effort de communication à faire... Arrivée au restaurant… Rosa parut surprise, le lieu était fermé. Ari, sortit le premier, l’aidait galamment à sortir du véhicule en prenant sa main « Ce n’est jamais fermée, dit-elle - Ce soir, ça l’est affirma Ari, souriant et heureux de l’effet qu’il avait voulu provoquer chez elle… - Tu n’es qu’un vilain bougre, lui dit-elle, frappant son épaule de joie et de mécontentement mêlés… Elle avait une grande spontanéité, qui ajoutait beaucoup à son charme, Ari aimait cela. Ils étaient en symbiose intellectuelle comme émotionnelle. Ari aimait cela, il n’avait jamais connu une femme pareille. Le lieu était splendide, les agents d’Ari discrets et la décoration en donnait pour tous les sens. La lumière était entièrement faite à la bougie. Des essences brûlaient ça et là, emplissant le restaurant d’un doux parfum. Des voiles étaient disposés autour d’une unique table dressée, pour renforcer encore l’intimité des convives… - C’est Toi, lui demanda-t-elle, les yeux plein de lumières… - Tu es un Amour ! C’est magnifique ! » Puis, lui glissant dans l’oreille, avec malice, « il y aura une grosse récompense »… Ils se sourirent, furent débarrassés par le serveur et s’installèrent à table. L’apéritif fut pris autour d’une table qui était très proche du sol. Ils s’étaient déchaussées et étaient allongés dans des coussins des plus confortables. Picorant ça et là des amuses gueules, une légère musique se fit entendre. « Vous dansez, déclama Ari, protocolaire… - Avec grand plaisir, annonça-t-elle pleinement heureuse… Jean était stressé… C’était maintenant. Les agents étaient nombreux et ils savaient qu’il n’en ressortirait pas vivant. Ils dansaient, c’était le bon moment. Il apportait des petites coupelles pour les mets suivants, les déposa sur la table basse et laissa le plateau. Antisthène n’avait encore vu aucun serveur laisser un plateau. Les autres étaient détendus. Lui, était stressé. Il glissait la main sous sa veste. Toute la scène fut prise d’un soudain ralentit. Déjà Antisthène pensait plus vite qu’il ne pourrait agir. Son Gouverneur, le dirigeant de son peuple, élu, était aussi son ami d’enfance. Nul ne pourrait atteindre le terroriste avant qu’il n’ait pu sortir ou faire ce qu’il avait à faire. Antisthène, déjà courait. Ari regardait Rosa. Rosa regardait Ari. Ils dansaient simplement, se regardant dans des yeux qui pétillaient d’Amour et s’échangeaient à douces voix, des mots doux. Antisthène cria. Jean était entre le Général de la Garde et le Gouverneur. Mais ce dernier était de dos. Pas question de l’approcher, cette fois. Ce dernier était versé dans les arts martiaux et il valait mieux, comme l’indiquait le plan, se tenir à bonne distance. Les gardes bougeaient tous vers le centre de la piste et avaient identifiés la cible. Certains se précipitaient, d’autres, comme le terroriste, passaient leurs mains sous leurs vestes. Ari regardait Rosa. Le regard de cette dernière capta l’action en entendant le cri. Ari vit dans ses yeux, le drame qui se nouait, entendit le cri de son ami et sentit les mouvements de ses agents. Il sourit à Son Egérie, et, comme pour faire bouclier de son corps, ne sachant à quoi s’attendre, la serra dans ses bras, la souleva alors qu’elle commençait à crier. Il se précipitait vers l’arrière du restaurant. Jean avait déjà sortit son arme. Il se savait avec ce geste, perdu d’avance. Il pressa la détente. Une fois. Une seconde. Puis une troisième fois avant d’être plaqué au sol par Antisthène. Le regardant haineusement, il eut le temps de dire : « Vive le Roy ! » Le Général Cyrénaïque l’avait assommé et les gardes s’occupaient de le neutraliser. Ari était debout, dans le fond de la salle. Pour protéger Rosa de ce qu’il ne pouvait prévoir, il s’était précipiter contre un mur. La tête de Rosa était encore entre ses deux bras puissants qui s’appuyaient contre le mur. Il lui souriait. Elle lui sourit, au bord de la panique. Déjà, elle voyait sur son front, perler la sueur. « Ari… » murmura-t-elle, passant ses mains sur ses joues, glacées. « Ari » hurlait le général se précipitant vers le couple. « Je t’aime, Rosa, je voulais te le redire, ce soir, te l’affirmer » Il avait un rictus inquiétant, signifiant la douleur. « Je t’aime aussi mon Amour » lui répondait-elle alors qu’elle sentait que les jambes du Gouverneur qui tremblaient… Elle regarda fugitivement Antisthène. Il réclamait des secours : "une ambulance, vite…" Il pleurait en s’avançant vers Ari… Soudain, la vitesse revint ! « Je t’aime ! » dit-il dans un dernier râle. « Nooooooon » hurlait-elle, alors que le corps d’Aristippe de Cyrène, Gouverneur de la confédération démocratique des planètes tombait au sol, inanimé… Elle était à ses pieds, pleine de colère et d’effroi, ne voulant pas le lâcher, les gardes en alerte, Antisthène se maudissait… | ||
Rosa L. Réputation à la taverne : 1595 24/01 ETU 16:36 | Score : 4 Détails Quelle ne fût pas sa surprise quand elle réalisa que Aristippe venait d’exaucer son rêve.
Elle ne se l’expliquait toujours pas mais il y avait une chose de spéciale ici, comme si le Cercle était rempli d’esprits chaleureux et tendres. "Merci mon Ange, merci, je t’aime tant. Mais pour quelqu’un qui n’aime pas le superflu, tu fais des écarts !" Alors qu’elle venait de lui murmurer ses paroles dans le creux de l’oreille, Aristippe se plaça devant elle comme pour la protéger et les projeta vers l’arrière du restaurant. Pan….Pan….Pan Trois coups de feux…. Elle ne réalisa pas qu'Aristippe avait servi de bouclier. Les agents se bousculèrent et la détresse d’Antisthène était palpable. C’est à ce moment précis qu’elle comprit qu’il avait été touché. Alors qu’il sombrait dans le coma, qu’il quittait la vie, Rosa, accablée par le malheur, ne pouvant plus se contrôler, se rua telle une furie sur l’agresseur, désormais à terre. Coups de pieds, coups de poings. Elle se défoula. Quand elle saisi une poêle de cuisine, pour achever l’homme agonisant, Antisthène retint son bras. Non Rosa ! Non, ne fais pas ça, je t’en prie ! "Comment oses-tu me retenir ? Toi qui n’a pas su protéger ton ami d’enfance !" Ses yeux étaient rouges sang, elle n’était plus elle-même. "Je comprends ta colère, je sais. Mais j’ai besoin de lui ! Besoin de l’interroger." Résignée, elle retourna auprès d’Aristippe. Lui caressant le visage et ne cessant de répéter tout en se balançant. "Tiens bon Amour…tu ne peux pas me laisser seule…je t’aime... Tiens bon Amour…tu ne peux pas me laisser seule…je t’aime…" Les sirènes de l’ambulance se faisaient de plus en plus bruyantes. Aristippe sera évacué sur Cyrène, comme d’habitude, les compétences de ses médecins ne faisaient plus aucun doute. Rosa restera avec lui. Antisthène embarqua Jean, tel était son nom, dans son vaisseau afin de lui prodiguer les premiers soins pour pouvoir mieux l’interroger. |
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