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Les amoureux d'Euphor

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Denior
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12/09 ETU 18:49
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Le personnel de l’astroport n’en cru pas ses yeux. Le peacefigther sortait de son hangar. Depuis des semaines, son prorpiétaire, le commandant Denior, n’avait pas rejoint sa planète pour se consacrer à la rédaction du projet constitutionnel.
L’équipage, composé de 3 membres, un pilote, son copilote mécanicien et un garde du corps, venait régulièrement l’entretenir et des liens conviviaux s’étaient noués avec les fonctionnaires. Dans leurs discussions, rien ne laissait entendre un départ précipité tant le commandant Denior s’impliquait dans les affaires galactiques.
Celui ci avait fait une entrée remarquée sur la scène galactique et ses interventions publiques lui valaient une réputation d’honnêtété et de rigueur auprès de chacun. Son départ précipité au milieu des débats de l’Assemblée sur la Constitution dont il était l’un des promoteurs laissait entrevoir le pire.... Et qui était cette jeune et belle personne à ses cotés ?

Bientôt l’oiseau d’acier doré ne fut plus qu’un point dans l’horizon d’Ambassade, y laissant planer un sentiment d’angoisse.

Le capitaine Riguelsola fut lui aussi surpris du message de Denior. Depuis des semaines, il le voyait travailler à la Paix au sein de l’Assemblée, s’appliquant avec sérieux à son travail législatif, ses grands yeux tristes lisant etrelisant les projets, rédigeant des notes, s’investissant pleineemnt dans son travail. Il le connaissait depuis l’enfance et il savait pour quelle raison Denior s’investissait autant pour la Paix. Le souvenir de la mort du Roi Danvi et de la Reine Cantalia lors de la tentative d’invasion véghienne l’avait marqué à jamais. Il était si jeune alors et il avait du assumer la direction d’Euphor, assurant sa reconstruction avec zèle sans se soucier de lui.
Jamais, le jeune Denior n’avait semblé prêter attention aux jeux de l’amour et sa solitude remplissait de peine le coeur des euphoriens, celui de Riguelsola en premier.

Or, depuis quelques temps, la parution des poèmes du jeune prince avait surpris. Ils transpiraient d’amour. Etaient ils destinés à quelqu’une ?

Des signes précurseurs entretenaient l’espoir. Le jeune archonte venait de faire reprendre les jardins de son palais en un magnifique délire de verdure et de fleurs. Le sourire avait repris place sur son visage fatigué de travail. Son sommeil n’était plus agité de cauchemards.

Sa surprise fut encore plus grande lorqu’il vit arriver son souverain accompagné d’une jeune femme. De loin déjà, le jeune couple irradiait de grâce et de bonheur. Mais qui était elle ?

“Mon Dieu, la prêtresse Prem Ahba !”
bob691000
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12/09 ETU 19:16
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hrp : ses super mais je veut juste svoir conbien de temps tu as mis pour ce texte ?
Prem Abha
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12/09 ETU 20:01
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Bob, on envoit les commentaires en MP. petit triangle jaune s'il vous plait, ceci est un RP...

Oui, la prétresse elle-même, et à vrai dire elle en était la première étonnée.

Tout avait commencé aprés qu'elle ai lu un poème de Dénior: elle lui avait écrit pour lui dire combien elle avait aimé, et ils n'avaient céssés de corespondre depuis.
Ils avaient parlé d'eux mêmes, de leurs passés, de leurs désirs pour l'avenir.

Ils savaient déjà qu'ils avaient beaucoup de choses en commun, ayant ouvert le sanctuaire ensemble, mais ils ne savaient pas à quel point.
Ils partageaient surtout ce besoin de partage, d'amour et de tendresse.

Ce besoin de ce qui fait que la Vie vaut le coup d'être vécue.



Prem Abha avait ce sentiment de "papillion dans l'estomac" que l'on a quand on fait quelque chose de nouveau, ou d'exitant. Elle ne savait pas trop si elle était nerveuse (ils n'avaient pas encore passés de temps seul à seul)ou exitée à l'idée de voir ces fabuleux jardins dont Dénior lui avait parlé.
En tout cas, elle n'avait qu'un désir: que cette journée ne finisse pas!
Denior
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13/09 ETU 13:20
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Leurs dernières semaines avaient été marquées par un flot d’échanges épistolaires au cours duquel leurs sentiments s’étaient approfondis. Au dela de leurs passions mutuelles pour l’art et la nature, de leur implication commune pour la Paix, de leur affection réciproque pour Zacharie Louis, qui avant de mourir les avait enjoint de vivre pleinement leur amour, le sentiment du manque de l’autre s’était progressivement installé dans leurs esprits.

Denior ressentait le besoin permanent de lire et relire ses lettres, d’entendre sa voix. Jamais il n’avait ressenti un tel trouble, s’étant toujours refusé à ouvrir son coeur pour mieux consacrer son esprit au bien être des euphoriens. Mais une tornade avait balayé ses murailles et il s’abandonnait avec ardeur au bonheur d’aimer et d’être aimé.

Dans l’attente de leur rencontre, il a fait aménagé dans le plus grand secret les jardins de son chateau de Versainisia. Il a fait rajouter aux espaces officiels, offerts et ouverts à tous les euphoriens, des niches intimes dédiées à celle qui obnubilait son esprit.

Aimerait elle ces lieux. ?

Denior était intérieurement suffoqué par le stress. Jamais, cet être au sang froid, voir gelé n’avait autant bouillonné. Etait cela la passion ?

Que de questions le tourmentaient en plein bonheur . Avait il droit au bonheur ?

Denior
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14/09 ETU 13:38
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Pourtant, il n’est plus temps d’hésiter.

Il tient sa main dans la sienne comme la plus sacrée des reliques et sa chaleur lui procure une douce sensation de bien être.

C’est à peine si il remarque le trouble de Riguelsola et des autres membres de l’équipage. D’ailleurs, ils se reprennent très vite, heureux de voir leur souverain triste s’ouvrir enfin aux plaisirs de la vie.

Après de rapides mais cordiales salutations, Denior entraîna Prem Ahba dans sa cabine. Bientôt, ils seraient seuls, enfin...

La rapidité de cet isolement, voir sa relative impolitesse, avait tout pour surprendre, pour le surprendre. Pourtant, ce retrait du couple apparaissait à tous comme une évidence.

L’aura du couple Prem Ahba Denior était si forte qu’ils paraissaient fusionnés, être un monde à eux seuls, une étoile en gestation où tous se réchaufferaient bientôt.

La cabine était l’image de son propriétaire, il y avait veillé. Spacieuse mais sans excès. La quasi totalité de ses murs consistait en une bibliothèque où les livres d’arts côtoyaient les traités politiques et philosophiques, les biographies, les classiques ou les nouveaux romans. En apparence, elle était plus un lieu de travail et de méditation qu’un espace de détente et de repos.

Mais comme toujours avec Denior, des signes laissaient apparaître une nature plus sauvage, moins régulée. Des fleurs et des plantes diverses trônaient partout au milieu des livres et un magnifique bouquet de Lys blancs était posé sur le bureau . Ce panachage de couleurs formait une mosaïque végétale qu’il voulait le symbole de l’union entre Déméther et Apollon.

Sur une table basse, des fruits et des sucreries étaient à disposition...

Le voyage commençaient
Denior
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14/09 ETU 14:22
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Le trouble ne cesse néanmoins de croître.

Enfin, ils sont seuls.

Va t’elle aimé ce lieu qu'il a crée pour elle ?

Connaît elle les mêmes troubles que lui ?

Pour la première fois de sa vie, il ne sait pas quoi faire.

Lui qui anticipe toujours chacune de ses actions et celles des autres, il est désemparé. Il ne sait pas même pas si il doit lui proposer de s’asseoir....

Ses yeux lancent un appel désespéré vers celle qui est toute sa vie “Prem, aides moi, AIMES MOI ...”
Prem Abha
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16/09 ETU 18:51
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Prem Abha ne faisait même pas attention aux membres d'équipage. Elle était emportée dans un tourbillion de sentiments qui lui faisaient tout oublier.

Enfin ils étaient seuls! Elle en avait révé si souvent!

Sentant son appel, le devinant, elle lui repondit avec son ame et son corps, le prenant dans ses bras, et n'hesitant pas à l'embrasser en cherchant ses levres. "Je t'aime deja" lui criait elle de toute son ame, "Je t'aime et je t'aiderai, je soignerai tes blessures".
Elle voulait que le temps s'arrete et qu'il ne reste que leur amour, elle voulait s'y noyer dedans.



HRP pardon a nos lecteurs j'ai été absente... mais je suis de retour ^^ HRP
Denior
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17/09 ETU 10:50
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Ce baiser l'avait libéré.Il ressentait par tous ls pores de sa peau l'amour que lui portait Prem Ahba. Il l'enlaça et lui rendit son baiser, y incluant tout son amour.

Plus rien n'existait autour d'eux, ni cette cabine qu'il avait crée pour elle, ni les affaires inetrgalactqiues pour lesquelles ils avaient oeuvré ensemble.

Seul compte leur amour, la présence de l'autre. Le temps n'a plus de prise sur eux et enlacés,étendus, ils s'envolent vers Euphor la douce.

Mais c'est vers un autre voyage que s'élancent leurs âmes. Le voyage de la vie....
Denior
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20/09 ETU 14:20
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Leur amour ne peut, ne doit être celui des simples mortels. Les muses avaient présidé à sa naissance et c'est en les célébrant qu'il doit être consommé.

Denior en est pleinement conscient, il ne se respectera plus si il laisse son corps l'emporter dès à présent. Il ne pourra la posséder qu'après avoir unie leurs âmes.

Sans en avoir conscience pleinement, il s'entend soudain déclamer :

" Des poussières de souvenirs
Aux relents acérés
Balayés d'un sourire
De l'être tant aimé,
Ma vie désormais libérée
Dans sa pure nudité
S'offre à ton tendre empire
Pour l'Eternité"

Sans doute, les muses invisibles les accompagnaient....



Prem Abha
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21/09 ETU 13:13
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desole j'ai du mal a etre la en ce moment... mais qu'est ce que tu ecris bien

Prem Abha se laissait bercer par ses paroles, elle se noyait dans l'Amour qu'il lui donnait. Elle avait oublié où ils étaient et où ils allaient.

Pourtant, ils n'allaient pas tarder à arriver.

Comment était donc cet endroit dont Dénior lui avait tant parler?



A toi de nous le décrire mon ami... fais nous rêver...
Denior
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21/09 ETU 17:13
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Absorbés par leur passion, ils n’entendirent pas le tintement émis par Riguelsola . Après plusieurs essais infructueux, celui ci se résolu à pénétrer dans la cabine malgré la crainte de déranger les deux amants.

Celle ci se dissispa bien vite et elle laissa place à un nouvel émerveillement. Qu’ils étaient beaux dans leur communion d’esprits, leurs regards exprimant bien plus que des milliers de paroles. Ils semblaient être la réincarnation d’Orphée et d’Euridyce tant il paraissait certain que l’un ne pourrait survivre à l’autre.

Riguelsola était subjugué par cette vision olympienne et seul le bip insistant d’Alcoros, le pilote, parvint à l’en extraire.

“ Sire, Prêtresse, nous amorçons notre descente vers Euphor et je crois qu’il serait opportun de vous y préparer. Je dois malheureusement vous informer que malgré vos consignes de discrétion, nous n’avons pu garantir le secrêt de votre retour sur Euphor, ni de ses circonstances.

- Mais comment est ce possible ? serions nous espionner ?

- Sire, notre peuple a suivi avec grande attention les débats galactiques et votre dernière intervention ....

- Et quelles sont les réactions ?

- Elles sont unanimes, Sire ! Longue vie à la Prêtresse qui a su redonner le goût de vivre à notre bien aimé Prince. Mais rassurez vous, la discrétion coutûmière des euphoriens saura attendre votre désir de partager avec eux la consommation de votre amour. J’ai pris sur moi de prévoir notre attérissage dans un astroport parallèlle afin de vous permettre de rejoindre en toute discrétion le Palais.

- Tu as su deviner comme toujours mes souhaits, mon cher Riguelsola....”

Le peacefigther se posa bientôt sur un petit astroport isolé, au milieu d’un petit lac rempli de nénuphars fushia. Le ciel d’un bleu limpide se miroitait dans les slots paisibles. Sur ses berges, des Saules pleureurs ondulaient leurs longues chevelures vertes au gré d’un vent doux et chaud. Des cygnes blancs y dessinaient des figures langoureuses.

Euphor la Douce s’offrait à eux.
Prem Abha
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21/09 ETU 17:19
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Prem Abha fut conquise instantanément par la vue qui s'offrait à elle: tout semblait paisible, beau et plein de vie tout à la fois. Des plantes jusqu'aux animaux. Il émanait une force tranquille de la planète. Elle reconnu cette sensation : elle ressentait cela quand elle était dans les bras de Dénior.
La planète était à l'image de la description que lui en avait fait son amant. Et le dirigeant était bien à l'image de sa planète, elle s'en appercevait.

Elle sut qu'elle serait heureuse ici, comme elle était heureuse avec l'homme que son ame avait choisie.
Denior
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21/09 ETU 18:12
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Au loin des troupeaux paissaient paisiblement et on entendait à peine le tintement des cloches et les cris des pâtres et des bergers. Quelques maisons somnolaient en contrebas du vallon.
Soudain, un fracas de feuilles suspendit cette douce quiétude : une tourterelle immaculée traversa la haie des saules pour venir se poser sur l'épaule de Prem Ahba.
"Pacifia, ma douce, je te présente celle que mon âme à élue, la tendre Prem Ahba"
L'oiseau voleta entre les deux amants les conduisant imperceptiblement vers une gondole dorée à la tête de dauphin. Elle était rempli de pétales de roses blanches et de lys. Un marinier la maintenanit arimée à l'astroport.

"Merci, mon ami. Mais là s'arrête ta mission. Nous voguerons seuls vers Versailnisa"....
Denior
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22/09 ETU 20:01
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Denior souleva Prem Ahba et la déposa avec une tendre délicatesse dans l’onctueux matelas de pétales qui jonchait la gondole. Sa beauté y était rayonnante tel une rose d’or.

Le jeune homme après avoir déposé un doux baiser sur les lèvres purpurines de sa bien aimé, pris place à l’arrière de l’esquif et d’un mouvement régulier, le fit cheminer au long d’une rivière parsemée de lentilles d’eau, étrangement multicolores.

Euphor se découvrait aux yeux de la jeune femme n une patchwork de terroirs où se côtoyaient les champs de blé d’or et de tulipes rubicondes, les troupeaux où les jeunes veaux jouissaient de leur jeune vie sans la crainte d’une faim carnivore, les cavalcades des chevaux sauvages semblant saluer le passage du couple d’un hennissement mélodieux...

Tout ne semblait que quiétude et nul bruit mécanique n’émanait des activités humaines.

Denior expliqua bientôt que ses habitants, soucieux de la préservation de leur cadre de vie, avaient proscrit autant que possible l’usage des combustibles fossiles, source de gaz à effet de serre, privilégiant l’électricité comme énergie principale. Des panneaux solaires et la géothermie étaient largement utilisées mais Denior ne put que reconnaître l’usage du combustible nucléaire comme principale acteur énergétique.

Les euphoriens connaissaient parfaitement les risques militaires de cette énergie, aussi proscrivaient ils la production et l’utilisation d’armes de cette origine. Mais ils savaient qu’ils ne pourraient préserver leur environnement sans elle et ils avaient développé une filière capable de réduire totalement la production de déchets radioactifs. Certains peuples en auraient été fières et auraient sans doute fait commerce de cette innovation.

Mais pour les euphoriens, le nucléaire, malheureusement indispensable, restait une source de honte et de peur, et ils avaient, hypocritement sans doute, installés leurs unités de production en site sous terrain, pour ne pas les voir au quotidien. Denior lui même partageait ce mensonge par omission mais il ne pouvait rien cacher à celle qu’il aimé plus que tout, sans doute plus que sa planète elle même...

Cet effort de vérité de vérité lui coûta plus que celui, physique, de mener la gondole vers Versailnisia. Celle ci filait sans mal au gré de l’onde et progressivement les maisons se firent plus nombreuses, toutes entourées de jardins fleuris et odorants, et des sourires complices vinrent bientôt soutenir le voyage des deux amoureux....
Denior
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23/09 ETU 16:07
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Bientôt la gondole pénétra dans Rialta, la capitale euphorienne, construite sur une lagune aux milles canaux, figurant un labyrinthe propice aux escapades amoureuses.

Les vastes maisons aux longues fénêtres se miraient dans le miroir d'onde et chaque rayon de soleil fusionnait avec ces reflets en une quirielle de couleurs fluorescentes.

Les trottoirs déversaient leurs flots de coeurs et de sourires, tous complices de cette gondole où voguait celui qui leur avait dévoué leur vie, enfin éperdu d'amour pour une âme aussi pure que la sienne.

Bientôt, des vivas éclatèrent, mélés de rires. Les euphoriens rayonnaient de bonheur à celui des deux amants et du haut des terrasses, des fleurs, des parfums,des joies virevoltaient vers Denior et Prem Ahba...

La Prêtresse avait su d'un regard vaincre la timidité et la réserve des euphoriens, comme du premier d'entre eux. Une communion se nouait entre eux et imperceptiblement une nuée humaine accompagna le couple vers le Palais de Versailnisia.

La gondole s'engouffra bientot dans un grand canal en croix au dessous duquel s'élevait la facade régulière et harmonieuse du palais.

Le canal était bordé de jardins où se mélaient les buis taillés et les parterres de fleurs multicolores. Des statues figurant les divinités de la mythologie de l'antique civilisation héllénistique y reposaient paisibles.

Au fur et à mesure de leur progression, Prem Ahba put bientôt discerner une vaste fontaine au coeur de laquelle figurait la reproduction de la naissance du printemps. Quelle beauté, l'artiste avait su reproduire à merveille l'oeuvre de Botticelli.

Mais, pourtant il semble bien, non ce n'est pas possible...

" Non, mon amour, tu ne rêves pas, le printemps, c'est toi..."
Prem Abha
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24/09 ETU 16:02
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Prem Abha était vraiment emerveillée devant tout cela. Tellement de beauté, de paix. Cette planète -en tout cas ce qu'elle en voyait depuis son arrivée- était vraiment incroyable.
Abha ne souhaita qu'une chose à ce moment là:
"Je souhaite de pouvoir rester toujour avec Dénior, et mériter l'amour que lui et son peuple me porte."

Oui, elle ferait tout pour ne jamais perdre cet amour qu'ils lui avaient offert spontanément, sans même la connaitre.

Elle avait beau être à la tête du sanctuaire, quelques fois elle se sentait si jeune et inexperimentée... Mais elle ferait de son mieux pour apprendre de ce peuple qui vivait en harmonie, et pour rester digne de cette confiance qu'ils lui accordaient.

Elle sentit qu'elle pouvait se confier à Dénior. Son amour pour elle était si grand qu'il ne la jugerait pas.

Alors elle lui dit sa peur de décevoir ce peuple, et son envie d'apprendre sur eux pour ne pas "faire d'erreurs" et pour transmettre ces connaissances aux autres peuples. La paix est si difficile à créer et maintenir!
Denior
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25/09 ETU 14:39
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Denior ressenti le trouble de la jeune femme et il lui prenant la main lui fit comprendre que ses craintes été vaines.

La gondole parvint bientôt à un tertre où les deux amants débarquèrent.

Soudain, la musique prit son envol, et 9 jeunes femmes figurant les muses entamèrent un ballet plein de grâce.

A sa grande surprise, Prem Ahba vit Denior rejoindre ce parterre et mener la danse au milieu des muses tel un nouvel Apollon. Elle fut subjuguée par la finesse avec laquelle il parvenait à se mouvoir, réalisant des pointes et des entrechats, cela alors que son corps semblait plus disposer à des sports bien plus virils.

Tout n’était qu’harmonie, musique, jardins, château, danse, sourires... Tout semblait avoir été crée pour elle, mais en fait ce n’est pas un rêve, tout est crée pour elle.

Denior devança l’interrogation de sa promise. Oui, il avait dessiné son jardin pour elle, grâce à elle , en secret. Oui, il l’aimait depuis leur première rencontre. Néanmoins, cette fête était et cette présentation enthousiaste d’Euphor restaient spontanées, organisées dans l’instant grâce aux dons de télépathie des euphoriens. Leurs esprits ne formaient plus qu’un seul bloc, entièrement tourné et dévoué à la prêtresse.

Le ballet achevé, Denior vint rejoindre son aimée. Lui prenant la main, il lui dit:

- “ J’ai voulu ces jardins au profit de tous, chaque euphorien a le droit de s’y promener à son gré, mais j’y ai fait réserver deux espaces privatifs, l’un qui nous est dédié, l’autre qui te sera propre mon amour. Le premier est un jardin disons mythologique... Pour le second, je t’ai recrée un sanctuaire où tu pourras t’isoler lorsque les tracas de ce monde te paraîtront trop lourds..
Je glisse désormais mes pas dans les tiens et c’est à ton gré que je t’accompagnerai où tu le souhaiteras. Mais peut être souhaites tu te reposer au château....
Denior
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26/09 ETU 14:15
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Sentant sa compagne happée par cet environnement féerique, Denior se résolu à prendre lui même la décision. L’après midi dardait encore de beaux rayons de Soleil et le jour ménageait encore quelques heures propices aux découvertes extérieures. Le château et ses merveilles, la vie officielle et ses contraintes, sa chambre qu’il avait fait transformer en un nid d’amour bucolique attendraient. C’était mieux ainsi....

Main dans la main, Denior et Prem Ahba empruntèrent les allées boisées et odorantes. Les lauriers succédaient aux roses trémières avant que les lilas et les glaeuils n’emportent une victoire discrète mais chatoyante.

Imperceptiblement, les deux amants s’éloignaient de l’axe centrale et bientôt la foule ne fur plus qu’un vague souvenir. Soudain, un rempart de buis s’entrouvrit laissant découvrir une esplanade herbeuse. Denior y invita Prem Ahba.

La magie continua: les chants des oiseaux et le clapotis d’une cascade nonchalante y étaient la seule rumeur. Les arbres et les fleurs y nouaient une union d’harmonie et de couleurs. Des daims y gambadaient sans crainte et l’un deux vint jusqu’à lécher la main de la prêtresse.

Encadrée par des bosquets de peupliers empourprées de guirlandes, une grotte abritait deux statues. Prem Ahba put une fois encore s’y reconnaître avec encore plus de véracité. Elle n’y trônait plus en déesse, ni en souveraine, seulement en femme amoureuse, enlacée par les bras de l’autre statue où elle reconnu sans mal le visage de Denior.

“ Peut être ai je trop donné corps à mes désirs, mon amour...”
Denior
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28/09 ETU 14:41
Score : 0 Détails
0 : HS : inadapté au contexte
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Denior sentait le trouble grandir chez sa compagne. Il le ressentait tout autant dans ce lieu qu’il avait crée pour eux, comme refuge à leur amour, sanctuaire au sein du Sanctuaire.

Il ne désirait que vivre ici à ses cotés. Les yeux de Prem Ahba lui renvoyaient le même message. Non, il n’avait pas donné trop de corps à ses désirs, il n’avait que donné vie à leur passion...

Les mots n’avaient plus assez de force pour exprimer leurs sentiments, leurs regards étincelaient de braise et se consumaient mutuellement.

Le contact de l’autre semblait le seul remède à cet incendie inépuisable et imperceptiblement, ils ne firent bientôt plus qu’un. Leurs âmes et leurs corps communiaient au même souffle, refondant l’arche d’union où l’espérance puiserait sa nouvelle vigueur.

Ils ne ressentirent ni les heures, ni les morsures du froid nocturne sur leurs corps dépouillés, ni une quelconque emprise extérieure.

Comblés de l’autre, ressourcés à cette nouvelle fontaine de jouvence, ils s’endormirent enlacés dans l’herbe tendre qui avait vu naître leur passion.

C’est là que vint les réveillés Riguelsola, les yeux remplit de larmes. La joie avait abandonné son visage et gravement:

“Sire, prêtresse, la guerre vient d’être déclarée entre la LGX et le néo Gica. Les opérations militaires ont déjà commencées et nos systèmes viennent de subir des dommages collatéraux de tirs ioniques émanant du commandant DAF. Nos pertes sont malheureusement très importantes, en particulier pour votre système natal, Prêtresse.... “

Pourquoi fallait il que la mort frappe toujours Euphor au moment où elle touchait au bonheur....

Mais cette fois, elle ne gagnerait pas. Euphor venait de concevoir la vie....
Prem Abha
Réputation à la taverne : 184


03/10 ETU 17:43
Score : 1 Détails
0 : HS : inadapté au contexte
0 : personnage grossier
0 : manque de sang froid
0 : ne tient pas la boisson (immature)
0 : échec humoristique
0 : trop grande gueule
0 : langage incompréhensible (SMS...)
grand humoriste : 0
force de caractère (RP) : 0
boute-en-train : 0
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novateur : 0
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Prem Abha avait laissé Dénior s'occuper de tout ce qui concernait la guerre. Elle ne voulait rien savoir. Elle se connaissait assez pour savoir que si elle s'y interessait, elle se brulerait les ailes.

Cepandant, elle entendait des échos de cette guerre, et elle sentait au fond d'elle une douleur sourde naitre et s'emplifier.

Elle avait toujour su être intimement liée à Espérance, mais aujourd'hui elle en était plus que sure: si Espérance sombrait dans la folie de la guerre, elle sombrerait aussi.

Déjà elle n'arrivait plus à s'occuper de son peuple.

Il fallait que cela cesse, que la paix revienne, que les êtres se parlent, s'écoutent, s'entraident.

Peut être etait ce une pure utopie que de souhaiter que tous les êtres vivents dans l'amour, la paix et le respect. Mais c'était cette utopie qui fesait vibrer Prem Abha.

Et plus encore: elle incarnait cette utopie. Si toutes chances de sa réalisation venaient à disparaître, Prem Abha disparaitrait aussi.

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