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[RP] Le Renouveau [RP]

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Ryuk
Respect diplomatique : 43

29/05 ETU 13:01

Score : 5 Détails

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Ceci est un RP personnel.Merci de ne pas poster avant la Fin.

Parie I, Désolation.

Mon réveil sonne…7h30, 1er Juin
Encore une journée qui s’annonce. Je me lève et vais préparer mon ptit’déj. Mais un premier signe me fit comprendre que cette journée serait pourrie : il n’y avait plus de café. Tant pis, j’irai en chercher ce soir.
Je vais chercher le courrier : 8 factures (la journée continue) et une lettre du canard local (sûrement pour me dire que ma demande d’emploi n’a pas abouti).Je balance les factures dans le broyeur et déchire l’enveloppe du journal. Je lis la lettre.

Pour Ryuk Anzami Fait à Kyoto le
Né le 26/11/1887 28/05/2006

Monsieur, Anzami.
Nous avons le regret de vous annoncer que votre demande d’emploie comme reporter de notre journal à été rejetée, car nous n’avons pas de poste disponible.
Nous avons néanmoins décidé de vous essayer sur un dossier en Inde.
Le voyage sera tout frais payés. Ci-joint les instructions de votre reportage. Votre avion partira le 1er juin à 9heures.

Veuillez agréer l’expression de mes sentiments les plus distingués, Mr Toyama.

Je bondis de joie! Enfin un emploi valable! Cette journée était géniale finalement !
Mais un sentiment d’horreur m’envahit. « Le 1er juin à 9heures »… C’était dans une heure ! Je fit mon sac de voyage en vitesse
Je sortit en trombe de mon appartement et sautait dans un taxi.
A l’aéroport je me renseignais à l’accueil. Mon avion partait dans dix minutes et mon nom était déjà inscrit sur la liste des passagers. Je montait dans l’avion, m’installait et sortit les instructions de reportage. En gros, on me demandait d’aller prendre quelques photos de New Delhi et de rédiger un article.
Mon voyage se passa bien et je me donnais à fond sur mon article.

Quand je le portait au directeur du journal, il me félicita et me dit que justement un reporter venait de se suicider. Le malheur des uns fait le bonheur des autres car le directeur me dit que je pouvais le remplacer. Ma réponse fut évidemment positive et il m’envoya sur un autre dossier. Il me dit que celui-ci était moins réjouissant que le dernier car il était sujet de la faim dans un pays pauvre.

Je me préparais donc mentalement au pire…
Mais jamais je n’aurais imaginé ça…
Un soleil de plomb écrasait la terre desséchée et des gens étaient en train de mourir. Pas sur le coup comme à la guerre. Ils agonisaient lentement. Très lentement.
Je me trouvais à l’entrée d’un camp de réfugiés où la population venait chercher de quoi manger. Mais il n’y avait pas de nourriture, ou du moins pas assez. Je ne savais comment décrire ce spectacle. Même avec le recul mes mains tremblaient et mes yeux se brouillaient de larmes.

(à suivre)

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