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Jerry Cornélius...c'est qui ???

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Jerry Cornelius
Respect diplomatique : 111


03/07 ETU 08:39
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Dans un grand PLOP !!!!! significatif de son arrivée téléportée, le petit homme enveloppé dans sa cape apparut dans l’Assemblée. Au travers des deux trous percés à hauteur du regard, on pouvait voir deux malicieuses pupilles qui erraient de commandant à commandant, s’arrêtant sur Denior, sur le clan Yzocras, sur Lia, quelques autres encore, bref, les grandes figures d’Espérance. Puis, il parla doucement.

« Salutations respectueuses à la noble Assemblée d’Espérance.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi ma très brève allocution d’hier, je me nomme Jerry Cornélius. » Il s’incline et fait sa révérence.

« Je suis arrivé hier…je crois…par une de ces absurdes ruptures spatio-temporelles qui ont fait de moi un voyageur cosmique. D’aussi loin que je me souvienne j’erre, d’époque en planète, n’étant jamais tout à fait celui que vous voyez, ni totalement un autre.

Je m’incarne au gré des mondes, plus ou moins conscient de mes vies, de mes tâches accomplies et de mes devoirs en suspens.

Ici et maintenant, je suis donc Jerry, et il me semble être déjà venu. Certains d’entre vous me semblent familiers. Et peut-être l’inverse est-il vrai. Mais je ne puis trop en dire, non de mauvais gré, mais par simple ignorance !

Telle est ma vie, tel est Jerry. Ne m’en tenez pas rigueur, je suis jouet du destin, acteur sans être auteur. Si je commets des impairs, veuillez me pardonner. Si je vous semble proche, et la minute suivante un peu trop étranger, je vous prie de penser que je n’en ai aucune responsabilité !

Je ne sais combien de temps parmi vous je vais demeurer, car d’un simple claquement de doigt les Puissances peuvent me révoquer. J’ai sûrement une raison d’être là, mais que l’on me foudroie si je la connais !

Voilà, je souhaite juste accomplir mon destin, sans trop faire de remous parmi vous. Merci de m’avoir écouté, et j’espère avoir répondu aux quelques uns qui m’ont contacté…

Vivons en harmonie, et puisse Jerry gagner votre amitié ! »

PLOP !!!! et il disparaît.
Jerry Cornelius
Respect diplomatique : 111


04/07 ETU 08:44
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Jerry Cornélius flânait. Du haut de la colline où il se baladait, il pouvait apercevoir les paysans qui oeuvraient sur leurs pâtures, calmes et précis, travaillant la terre jour après jour comme si de toute éternité leur destin se fut arrêté à ces tâches agricoles.

Il les observait, un vague sourire nostalgique au lèvres. Avait-il été l’un d’eux, un jour ? Sûrement. Après tout, quelle fonction n’avait-il occupé dans le multivers ? Ballotté au gré des volontés des Puissances, serviteur de la Balance, il avait déjà tout vécu. Dans le passé ou l’avenir, d’ailleurs. Homme, femme, humain ou monstre, bon ou mauvais, victime ou bourreau, Jerry n’était qu’un pion.

Il regarda au loin, là où le ciel et la terre se mêlaient. A peine surpris de savoir tout cela sur lui-même. Au moins serait-il, cette fois-ci, conscient de sa nature…il croyait se souvenir que ce n’était pas toujours le cas. En tant qu’Erekosë, c’était pire. Il en savait trop, il savait tout. Chaque minute de chaque existence. De chaque souffrance.

Au moins cette incarnation-ci de Jerry gardait à la fois le flou sur les douleurs, et présents quelque part des souvenirs du reste.
« Tant mieux » , se dit-il.

Bon, il n’était pas non plus très avancé sur ce qu’il faisait là, mais rien n’est jamais parfait. Il savait qui il était, se remémorait vaguement Espérance et certains de ses habitants. C’était déjà pas mal.

Il allait prendre un cours d’histoire, étudier la situation, et laisser vivre son destin. Il était là pour quelque chose, restait à savoir quoi, mais de toute façon, tout était écrit, et tout avancerait au rythme voulu.

Il inspira, secoua la tête, et se remit en marche, descendant lentement la pente vers le village en contrebas. Dans son crâne se succédaient des images d’Espérance. Personnes et moments. Peut-être devait-il effectuer un pèlerinage vers certains lieux ? Cela l’éclairerait-il ?

Jerry fit un signe de la main aux travailleurs, les saluant avec amabilité, et s’avança vers la piste en terre de ce qui servait d’astroport, là-bas, un peu plus loin. En marchant, il ôta son boîtier de communication de son ceinturon, et envoya des messages à certaines personnes, demandant l’hospitalité de leurs terres dans ce qui comptait le plus pour lui.

Comprendre.

Jerry Cornelius
Respect diplomatique : 111


04/07 ETU 14:25
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Installé dans son chasseur bombardier flambant neuf, puisqu’à peine sorti des forges d’Erekosë, Jerry avait reçu une première réponse, provenant d’Euphor. Denior était celui qui avait été le plus prompt à l’accueillir, et tout naturellement, la baladeur du multivers avait pensé à lui comme première étape de son voyage.

Personnalité complexe, controversée, Denior était assez ancien dans la galaxie pour apprendre à Jerry pas mal de choses, et éclairer les zones d’ombre. Comme première étape, on ne pouvait faire mieux, et sûrement avancer sur le destin.

« Il me semble d’ailleurs connaître vaguement la natale de Denior…point ne me semble anecdotique cette vision, d’ailleurs ! »

Le vaisseau parcourait l’espace, et de temps à autre, quelques flashs occupaient l’esprit du curieux petit homme encapé. Comme d’habitude, quoi. Et alors que son cerveau s’égarait entre les débris de ses vies passées, enchaînant sans répit ni linéarité les épisodes, Jerry s’assoupit.








Je me tiens là, dans la fureur et le bruit, le sang et la mort. Dans mon flanc se niche le morceau d’acier que l’homme a laissé avant que je ne le tue. Pas le temps de l’ôter, au moins, mon sang ne fait que ruisseler. Je baisse les yeux et je le vois, lui qui m’a blessé. Il gît au sol, les yeux écarquillés vers moi. Encore un paysan à qui on a confié une arme. C’est triste.

Du coin de l’œil, je vois la masse arriver, et je me reprends. Ils sont deux, tout aussi dépenaillés et sales que le mort. Ils ont peur, et savent lorsque je leur fais face que la Faucheuse les attend. Alors ils hurlent de rage et de désespoir, et leurs cris se noient dans ceux des autres combattants. Nous sommes sur un champ pourpre, et la vie s’enfuit de toute part.

Juste avant qu’ils ne touchent je relève les bras, tenant à deux mains ma lourde hache de guerre, et d’une seule impulsion je pivote à la taille, la lame fendant l’air jusqu’à l’aine du premier. Ma fidèle Taillefer s’enfonce profondément, traversant les chairs comme si elles étaient air. Et lorsque j’heurte l’os, et que d’une brève torsion mon poignet la rappelle, mon arme bien aiguisée l’a déjà condamné.

Sans même m'attarder, je reprends position. Le second assaillant a freiné subitement, et bloqué par la peur, il me suit du regard. Les autres bruits s’estompent alors que tombe son ami. Nous sommes seuls dans la masse, isolés des combats. Ses yeux bleus bougent un peu, se fixe sur son comparse, et reviennent vers moi, déjà sûrs de l’issue. Ils hésitent un instant, puis ils se raffermissent, mais c’est déjà trop tard, Taillefer s’est élancée, et avant même qu’un seul geste il n’esquisse, son visage est fendu par la lame d’acier.

Il s’écroule à son tour, ébahi de son sort, et petit à petit mon oreille se reprend, les cris se multiplient. J’entends hurler
« Démon ! » , et quand je me retourne, je vois deux autres serfs courir, hache dressée. Je reprends position, fatigué mais heureux, car je suis à ma place.

Dans cette vie-là, je suis Jeroen Van Ester. Je suis un Seigneur de guerre. J’œuvre pour le Chaos.







Jerry Cornélius s‘éveille, un voile de sueur perlant son front. Il jette un vague regard vers l’écran de contrôle, et s’aperçoit que la phase d’approche vers Euphor va débuter. D’ailleurs, la verte planète apparaît déjà. Les réacteurs s’accroissent, bravant la gravité. Le petit homme s’installe et verrouille sa ceinture. Il souffle. En bas, Denior l’attend. Que la Quête commence.

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