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| Mathilda Hanna Respect diplomatique : 1228  03/07 ETU 12:44 | Score : 10 Détails Texte faisant suite à « Enfin la Paix...»
- « Ici Euphor... Autorisation accordée... amorcez votre entrée dans notre atmosphère en suivant le vecteur 3 ! Nous vous communiquons l’itinéraire à suivre jusqu’au spatio-port où une escorte vous attend ! » - « Commandant Astronore ! C’est bon, nous pouvons amorcer notre décente... Nous atterrirons dans quelques minutes ! » La carlingue du croiseur amiral de l’Empire des Astres se met à trembler légèrement sous la pression des turbines et commence à se mouvoir... A travers les grands hublots du salon où ils se tiennent, Astronore, Saegmund et Mathilda admirent le paysage euphorien qui se dévoile peu à peu... Un reflet de vague-à-l’âme au fond des yeux, l’adolescente repense aux derniers jours écoulés avec nostalgie. Le palais sylvestre est loin derrière, à présent, ainsi que toute la féerie qui l’accompagnait… ainsi que Barahir et Fangörn... Ce n’est pas sans regrets que Mathilda avait suivi le jeune Astronore et Saegmund à bord du vaisseau, quittant ce lieu hors du temps ! Le vaisseau avait gagné la stratosphère sylvestre avant d’enclencher l’hyperfusion et d’entamer son voyage sidéral, et c’est ainsi qu’ils se sont retrouvés ici, en orbite géostationnaire autour d’Euphor, attendant de pouvoir dépasser les premières lignes de bunkers... Avec un bruit sourd, le vaisseau se pose en douceur sur le spatio-port, non loin de la basilique San Pietro, et alors que les réacteurs se taisent peu à peu, la passerelle d’accès se déploie devant la garde protocolaire chargée de les accueillir... - « Soyez les bienvenus... Nous espérons que vous avez fait bon voyage ! Nous vous attendions plus tôt… auriez-vous eu quelques soucis ? » demande un émissaire - « Non, rien de bien grave... Un petit détour par Flyquist-Nÿnna a été improvisé, suite à l’idée saugrenue de ma nièce de démilitariser notre peuple ! » lui répond Saegmund - « Ah, vous aussi ?... Je constate que le mouvement a tendance à se généraliser... Après tout, ce n’est peut-être pas un mal !... Si vous voulez bien me suivre... » L’émissaire s’écarte alors et invite les nouveaux arrivants à s’avancer, avant de les précéder vers le palais... - « Je vais enfin pouvoir m’entretenir de vive voix avec l’Elu... J’attends cela depuis si longtemps ! » confie Saegmund à sa filleule - « Je suis navré de devoir vous décevoir, mais vous ne pouvez avoir audience auprès de lui aujourd’hui ! Je vous conduis au palais où des appartements sont mis à votre disposition, selon les directives de Sieur Denior... » - « Ah !?!... Mais... » - « Ne vous inquiétez pas ! Vous le rencontrerez dès demain matin ! » La nuit se passe dans le calme le plus total, presque dans la morosité... Seuls dans leurs appartements, Mathilda, Saegmund et Astronore ne savent trop que faire... Accompagnant Louis dans sa retraite spirituelle, Denior n’était pas là pour les recevoir, et mal à l’aise, ils n’osaient pas prendre trop leurs aises, et se cloîtrent dans un mutisme presque total, propice à la réflexion, à la méditation, mais surtout à l’introspection... aussi étaient-ils tous perdus dans leurs pensées ! Saegmund se doute que l’absence de Denior n’est pas due au hasard, mais est sûrement volontaire ! Une rencontre avec l’Elu est un moment privilégié, et il leur faut se préparer... Le chant matinal des oiseaux sort lentement Mathilda de son profond sommeil, et peu après, des coups sont frappés à la porte de sa chambre... - « Mademoiselle Hanna... Êtes-vous réveillée ? » demande une voix derrière la porte - « Oui... qu’y a-t-il ?... quelle heure est-il ? » répond l’adolescente - « Il est déjà 10 heures... et si vous voulez prendre votre petit-déjeuner... » - « C’est bien ! J’arrive tout de suite !... Tonton est déjà réveillé ? » - « Sieurs Saegmund et Astronore sont déjà partis, mademoiselle ! » - « Ah ?... Mais ?... Comment?... » s’étonne Mathilda - « Il se sont levés pour les prières matinales qui ont lieu dans la basilique, et je pense qu’à présent ils sont avec l’Elu... ils avaient une audience ! » - « Ah... Bon... Très bien, merci ! » répond l’adolescente déçue Après une rapide collation, ses compagnons n’étant toujours pas revenus, elle sort du palais, et profite des merveilles des jardins euphoriens par cette journée radieuse et ensoleillée... Il s’y dégage un tel sentiment de quiétude et de paix que beaucoup aiment venir s’y promener, ce qui explique que Mathilda croise tant de badauds profitant de la fraîcheur matinale ! Quelques instants plus tard, au bout d’une allée de tilleuls, elle avise un groupe de personne, et elle se retrouve figée, son coeur battant de plus en plus vite, ses yeux se portant d’eux-mêmes vers un jeune homme... Qui est-il ? Que fait-il ? Elle n’en sait rien, mais déjà ses pas la porte vers le cercle humain, et dans son esprit, ses pensées et ses idées s’affinent, lui apportant les réponses à ses questions... - « Bonjour... enchantée, de vous... de te rencontrer, Elu ! » - « Ainsi, c’est toi qui marche sur les eaux ! Saegmund m’a parlé de toi... » lui répond le jeune homme - « Mais comment avez-vous su ? » demande alors une jeune fille à Mathilda - « Elle l’a tout simplement su ! Comme moi je sais qui elle est... » répond alors l’Elu, sans quitter l’adolescente népo-flÿnnaenne des yeux. | ||
| Denior Respect diplomatique : 3266  03/07 ETU 14:50 | Score : 9 Détails la jeune fille regarda Mathilde et l'Élu avec perpléxité. Il se dégageait d'eux une sérénité absolu, innée. Tout semblait les rapprocher alors que tout les séparait sur le papier.
Lui, l'être de Lumière, l'enfant de Dieu venu dans cette galaxie pour y apporter la Paix et l'Amour, celui que l'on devait croire sans comprendre, celui qui dépassait le quotidien pour aborder l'éternité. Elle, l'enfant de chair et de sang, l'enfant du réalisme, celle des intérêts d'ici bas, celle qui agissait au quotidien pour l'accomplissement de ses idées. Anthinéa ressentit une douce chaleur intérieure à leurs cotés. Son père Denior lui avait annoncé cette rencontre, sans lui préciser le lieu, ni l'heure. Elle savait juste qu'elle y assisterait et qu'elle devrait en tirer les enseignemetns de Dieu et s'appreter à servir. Denior n'avait que ce mot à la bouche depuis qu'elle était toute petite: servir. Servir Dieu, servir la Paix, servir la Galaxie. Longtemps, elle en avait eu assez de cette exigence du service et elle s'enfuyait souvent de ses obligations en compagnie de sa jeune tante Llor. Mais Llor aussi avait été touchée par la grâce et les exemptions de services avaient été rendues plus dures. Elle même avait rencontré l'élu. Encore enfant, elle l'avait veillé. Sa croissance exceptionnelle l'avait rendu adolescent et il s'était révélé et elle reçu cette révélation avec certitude. Oui, certains glosseraietn et se moqueraient de ces conversions inopinées mais pourtant si profonde. Ils n'avaient pas rencontré l'Élu. Jamais, elle n'avait était aussi sur de l'avenir, si heureuse qu'à son coté. Elle pensait avoir atteint le plénum terrestre avant de connaitre celui de l'éternité. Et aujourd'hui aux contatcts de l'élu et de Mathilda, elle ressentait un bonheur encore plus intense comme si l'élu avait exalté encore son aura auprès de cette jeune. Anthinéa restait coite, sans pouvoir même avancer le moindre geste. | ||
| Mathilda Hanna Respect diplomatique : 1228 03/07 ETU 16:11 | Score : 6 Détails Il se sourient, ce simple langage des lèvres suffisant à remplacer l'emploi de mots désuets et superflus...
Anthinéa se sent sur le point de défaillir, l'énergie dégagée par cette rencontre est trop intense, trop démesurée ! Sa famille possède depuis longtemps la maîtrise des ondes psionniques, mais cela n'a rien à voir ! C'est comme si l'ordre et le chaos se rencontraient, comme si la lumière et les ténèbres cohabitaient, comme si le Yin et le Yang fusionnaient... - « Quelle heureuse rencontre que la vôtre... » se surprend à dire Anthinéa Elle plaque les mains devant sa bouche... Qu'avait-elle fait ? La magie du silence allait se rompre... Mais comme s'ils avaient pu lire ses pensées les plus profondes, l'Elu et Mathilda dissipent ses craintes, prenant chacun une de ses mains et l'entraînant à leur suite à l'écart du groupe, jusque vers un vieux chêne... Là, ils s'assoient les uns à côté des autres, se faisant face, leur union s'inscrivant dans l'ordre des choses... Et soudain, toute l'innocence de leurs jeunes âges prend forme à travers leurs rires, auxquels la nature fait écho ! - « De nature divine, c'est ça ? » demande alors Mathilda - « Ce n'est pas à moi de te répondre... que te dis ton coeur ? » lui répond alors l'Elu - « Sur ce sujet ?... Rien ! Juste que tu respires la bonté... et cela est suffisant !» - « Vous savez, mon père me dit toujours... » intervient alors Anthinéa - « Laisse-le là où il est ! » la coupent les deux autres à l'unisson, avant que tous n'éclatent de rire... - « Oui, c'est vrai qu'on est bien là, tous les trois... » finit par acquiescer Anthinéa Oui, dans cette amitié naissante qui unit ces trois enfants, ils n'ont pas besoin d'adultes ! Leur simple innocence rompt toutes les barrières, et par le rire ils apprennent à mieux se connaître... | ||
| Denior Respect diplomatique : 3266 03/07 ETU 16:28 | Score : 7 Détails Une nuée d'oiseaux indistincts pris son envol dans une mélopée douce et sereine. Soudain, une colombe blanche vint se poser sur l'épaule de l'Élu. Dans sa bouche, elle portait un rameau d'olivier qu'elle lacha au pied de Mathilda. Soudain, un bellement timide retentit, un agneau immaculé vint s'allonger aux cotés d'Anthinéa.
Les deux jeunes femmes furent quelque peu éberluées par cette concomittance des événements. Mais l'Élu dissipa leur étonnement. "Mon Père est parmi nous et il nous exprime sa volonté. Nous sommes les trois éléments qui contribueront à sa volonté. Mathilda fut surprise de cette association, elle qui ne croyait pas aux pratiques de ce Dieu unique. La magie laissait place aux doutes sur l'instant. Elle connaissait l'art psionnique des Euphoriens et on répandait tant de rumeurs sur eux, en particulier sur leur représentant, qu'elle se demanda si elle ne faisait pas l'objet d'une supercherie. Après tout, la magie n'est qu'un art humain. L'élu perçu son doute et il lui dit: "Écoutes ton coeur au plus profond de toi et tu auras ta réponse" | ||
| Le barbare Respect diplomatique : 428  03/07 ETU 18:43  | Score : 8 Détails Ujio était venu voir L’élus. Ils étaient tous les trois assis en face des uns et des autres et ils se regardèrent. Il ne savait que dire, il ne savait que faire mais il savait qu’il ne fallait pas les déranger dans cette union des plus total. Ils étaient si belles tout les trois mais finalement ce n’était pas la beauté extérieur qu’il avait vu mais la beauté intérieur. Leurs âmes étaient pure et sa il le savait comme il savait que L’élus aurait de grande parole pour le samouraï et qu’il saurait lui montrer le chemin. Mais il ne voulait pas le déranger et encore moins les déranger tous les trois. Il s’assit à un ou deux mètres du petit groupe et continua de les regarder.
Ils étaient assis à coté de tilleul. Cela sentait bon et il aimait ce trouvé ici, comme il aimait cette douce herbe qui lui chatouilla les cuisses. Cette fois ci il n’avait pas mit tout son attraire militaire, juste une simple tunique pour ne pas nuire à la sainte parole. Ujio avait depuis un moment ouvert son cœur à Dieu mais il trouvait cela bizarre. Il n’avait jamais eu de croyance à par pour prier chaque matin comme un bon samouraï doit le faire. Finalement c’était devenu plus une habitude qu’autre chose. Uji continuait de les regarder et de les entendre parler. Leurs voix le berçaient dans ces plus profonds rêves comme si celle-ci lui indiquait le chemin même s’ils ne lui adressèrent pas la parole. Cette douce voix lui indiquait le chemin de Dieu, comme si il devait y aller pour accomplir sa destiné. Mais cette destiné n’était peut être que d’aider son prochain. Il était près à tout faire pour les autres et était aussi près à mourir pour sauver des vies innocente et c’était peut être cela que sa venu parmi eux voilait dire. Uji ne savait plus où il en était mais ce qu’il savait c’est que son cœur restait ouvert et qu’il saurait entendre la voix de dieu. La voix de L’élu résonnait dans sa tête comme un éco, comme si celle-ci devait se répéter inlassablement pour se mémoriser dans cette sinistre tête. Il ne savait plus quoi penser. Cette rencontre le troublait au plus haut point. Alors il se mit à penser. A penser au jour où des personnes innocente le montrerait comme un bienfaiteur, et il aimait cela, il ne pouvait pas être quelque chose d’autre. Il aimait aider et c’est cela que Dieu lui venait de lui faire comme message à partir de L’élu. Il venait de lui parler, il venait de lui dire que sa voix devait être la sienne et que ses actions seraient représentatives de sa bonté. Sa bonté qu’il admirait et qu’il devait faire parvenir aux autres pour illuminé leurs cœurs, leurs cœurs des plus faibles mais aussi des plus fort, les cœurs des plus braves comme des plus obscures. La voix de Dieu devait illuminer les cœurs et il devait le faire. Uji regardait Mathilda, cette jeune fille au regard beau et innocent qui avait parcourus tant d’épreuve et qui finalement était encore là devant elle. Son cœur s’était ouvert et il l’admirait pour cela comme une femme qu’il aurait aimé être. Il continua à regarder Mathilda tout en fermant les yeux… | ||
| Astronore Respect diplomatique : 607  03/07 ETU 19:03 | Score : 5 Détails Astronore et Saegmund étaient côte à côte à l'écart de cette scène fantasque qu'ils ressentaient tous deux.
Le jeune homme avait proposé à Saegmund de laisser Mathilda seule rencontrer l'élu pour qu'aucune influence ne vint l'interrompre... Et maintenant ses 2 protecteurs ouvraient de grands yeux, ceux de Saegmund étaient mouillés... L'oncle de l'adolescente portait un oeil attendri et reconnaissant envers la bonté du très haut... Il prenait désormais soin de ne pas prononcer le moindre mot de peur de rompre l'alchimie ambiant! Astronore avait conservé ses intuitions et ne les avait partagées avec personne... Il attendait le moment où il pourrait parler un instant avec l'élu... Pour le futur il faudrait veiller sur Mathilda, elle aurait un rôle particulier à jouer sur le grand échéquier de l'avenir... | ||
| Mathilda Hanna Respect diplomatique : 1228 03/07 ETU 21:58 | Score : 6 Détails Mathilda esquisse un sourire, et regardant l'Elu droit dans les yeux, lui répond :
- « Non... Je ne le ferai pas... » - « Comment ? » demande alors Anthinéa, complètement surprise de l’audace de l’adolescence Le sourire de Mathilda se fait plus franc, et il est vite accompagné d’un grand éclat de rire du jeune Elu... - « Ressaisis-toi, Anthinéa ! lui dit celui-ci Notre amie Mathilda ne disait pas ça pour nous blesser... Même à demi-mots, je comprends sa pensée... » - « Effectivement ! acquiesce alors la jeune népo-flÿnnaenne Je n’écouterai pas mon coeur parce que je n’en ai nul besoin... Qu'importe que ce soit un signe de Dieu, l'oeuvre de mère Nature, ou d’une quelconque divinité ? Tout le monde a ses propres croyances, cela n'empêche pas pour autant les choses d'être ! J'étais il y a peu dans la demeure d’un ami, issu d'un peuple totalement différent de nous, et j'y ai vu des choses merveilleuses, que je n'aurais jamais cru possibles avant... Ils appellent ça la grande sylve là-bas, Denior et Tonton appelle ça la volonté de Dieu, moi, je n’ai pas de nom sous lequel les désigner, mais c'est merveilleux, et cela me suffit ! » - « Tu veux dire que tu ne crois pas en... pas en Dieu !?! » demande Anthinéa interloquée - « Il ne s’agit pas de croire ou non en Dieu lui répond l'Elu Ce que Mathilda veut te faire comprendre, c'est que c'est le message qui compte, peu importe celui qui l'a rédigé, son sens reste toujours le même... » - « Exactement ! » répond Mathilda - « Et ce n'était pas plus simple de le dire ainsi ! » s'insurge Anthinéa, tentant de paraître mécontente Mais la bonne humeur l’empêche d'effectuer correctement cette mimique, ce qui fait hurler de plaisir les deux autres enfants, rapidement rejoins par Anthinéa qui n'arrive pas à jouer plus longtemps et plus sérieusement la comédie... - « Mais sérieusement... tu y crois ou pas ? » reprend alors la jeune Actarii au bout d'un moment - « Je n'en sais rien… confesse alors Mathilda Et pour être totalement franche, je ne cherche pas à savoir ! Je le regarde, il est là, bien réel, et il respire la bonté ! C’est le fils de Louis et d’Hatora... C'est quelqu'un de bien, et je comprends qu'on ait foi en lui, car je le sens honnête, fiable et fidèle... Oui, il se dégage de lui quelque chose de particulier, mais cela est valable pour beaucoup d'autres personnes ! Je crois en lui... et peu importe quelles sont ses origines, d'ici ou d'ailleurs... Qu'il soit d'essence divine ou pas n'enlève rien à sa personne... il est lui ! » - « Mmmm... » répond Anthinéa, dubitative Un court silence s'installe, rapidement brisé par la voix de l'Elu... - « Chut... ne vous retournez surtout pas ! » - « Quoi ? mais qu'est-ce qu’il... » commence Mathilda - « Mais non, idiote ! Il t'a dit de ne pas te retourner ! » rétorque Anthinéa - « Faites attention... Je crains que l'on ne nous observe ! » murmure l’Elu Rapidement, les deux jeunes filles se retournent, et constatent que de nombreuses personnes les observaient... « Pffff... j’ai même pas eu peur ! » déclare faussement Mathilda D’un geste de la main, les trois enfants, radieux, invitent leurs observateurs à venir les rejoindre... Qu’ils est bon pour eux de se rappeler qu’ils ne sont encore que des enfants, et d’oublier les tracas quotidiens ! Car la paix ne règne pas encore sur Espérance, et une lourde tâche leur reste encore à accomplir... | ||
| Denior Respect diplomatique : 3266 05/07 ETU 12:42 | Score : 5 Détails Le cercle s'élargit bientot autour d'eux. Outre les amis habituels, les nombreux visiteurs des jardins de versailnisia, interlocqués, attirés sans vraiment savoir pourquoi hormis un fort sentiment de calme et de bien être, s'arrêtaient autour du petit groupe.
Pour Anthinéa, fille de Prince et habituée de longue date à cette agora, il n'y avait nulle crainte. Mathilda, par contre, ressentait une gêne diffuse qui troublait quelque peu sa sérénité. Elle se sentait presque étouffée par ce nouvel auditoire. Pourtant, oui pourtant cette assurance revenait croissante comme encore plus forte en son fort intérieur. L'apaisement renaissait, comme une vague chaude qui apaise les douleurs, celle d'une enfance chahutée qui semblait désormais s'éloigner pour laisser la place à un horizon mature serein et plus impliqué. L'élu se leva, plein d'assurance et dit: "le temps de l'espoir est désormais dépassé. Celui de l'avenir n'a plus cours. La vie revient sur le devant de la scène. L'amour est son vecteur et vous devez vous l'offrir les uns les autres en ultime cadeau. Je vous parle de l'Amour absolu, celui de l'abandon à l'autre, de la réciprocité, celui qui triomphe de l'égoisme et des intérêts d'ici bas. Le temps des armes est révolu, celui de l'armée des coeurs est arrivé. | ||
| Mathilda Hanna Respect diplomatique : 1228 05/07 ETU 13:03 | Score : 6 Détails Les derniers propos de l’Elu finissent par rasséréner Mathilda…
Depuis longtemps habituée aux discours pleins de verve et de fougue de Saegmund, elle avait toujours imaginé que l’Elu dont ils parlaient serait énigmatique et tiendrait des propos obscurs ! Mais il n’en était rien… et rien que pour cela, elle se sentait de plus en plus proche de ce jeune homme… L’aura qu’il dégageait avait su l’apaiser et la mettre en confiance dès les premiers instants, et cet appel à la Raison et à la Générosité dissipait ses derniers doutes… Oui, il était exceptionnel ! La jeune adolescente ne saurait dire s’il était de nature humaine ou divine, mais elle s’en sentait proche… Et la simple humanité de ses paroles atteignait son cœur, y dissipant une douce chaleur ! - « Oui, Amour et Partage ! Comme me l’a toujours dit mon Père ! » enchérit Anthinéa - « Fraternité, Confiance et Humilité… tels seront les garants de la Paix Universelle ! » ajoute Mathilda. Et sans que les trois enfants ne s’en rendent compte, leurs mains se joignent, et une telle harmonie se dégage de leurs visages qu’il n’est plus possible de douter ! Tout n’est pas mort en Espérance, et tout ne demande qu’à renaître… Puis, baissant la tête, Mathilda regarde sa main qui tient celle de l’Elu… Il s’y dégage tant de chaleur… tant de sérénité semble en émaner… Serait-il possible qu’il soit réellement… ? Elle ne sait pas… Tant d’émotions la submergent, tant de souvenirs se mêlant aux rêves… |
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