Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Mission diplomatique sur CHAR
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quirinus Respect diplomatique : 820 27/06 ETU 12:42 | Score : 14 Détails RP à mettre en relation avec "Et si Ambassade représentait encore quelque chose" et "commencement", entre quirinus et naruse pour le moment
La navette diplomatique Belgonne s'approchait de l'astroport de Char, capitale Mayar. A son bord, l'archipatriache Amédé avait été mandaté par quirinus en vue de rétablir une paix fragile entre les deux peuples. Homme froid et distant, maitrisant les arcanes de l'art diplomatique, Amédé était le médiateur idéal. Mais sa mission était plus vaste qu'une simple trêve à organiser. " Ici vaisseau diplomatique Belgon, demandons autorisation d'appareillage" " Tour de surveillance à vaisseau belgon, autorisation accordée, veuillez vous me diriger vers hangar 3" Alors même que le vaisseau blanc flogué de la Sainte Croix Rouge entamait les dernières manoeuvres, Amédé est suspicieux, le peuple mayar était un peuple fier? La partie ne serait sans doute pas aisée. Les moteurs s'éteignirent enfin, les portes s'entrouvrèrent laissant entrer la lueur du soleil de Char. Deux soldats belgons partirent devant, hissant haut les bannières blanches à croix rouges. Le léger vent présent, les fît onduler, une partie de l'avenir d'Espérance allait se jouer ici. A la suite des deux disciples de quirinus, Amédé avancea au milieu de deux rangs de soldats mayars présentant les armes. Il fût subjugué par les impressionnants batîments que son regard pouvait balayer. Le peuple mayar n'était donc pas si reculé que certains le laisser entendre. Un détachement de trois hommes prit l'initiative de se rapprocher de l'émissaire. Ils arboraient les plus hautes distinctions de l'empire mayar. Décidement, les honneurs dûs aux missions diplomatiques étaient scrupuleusement respectés, à la surpris de la délégation belgonne. Amédé prît alors la parole se retournant vers ce qui semblait la garde d'élite maya, haussant la voix pour que le peuple puisse entendre. " Que Dieu soit remercié de nous permettre de fouler ce sol, que Dieu en soit remercié. Il n'est point de plus grand bonheur que d'évoluer au sein de la création Divine. Car je vous le dit, noble peuple Mayar, vous êtes les fils et les filles de l'Illustre, nous sommes frères. Je suis honoré d'intégrer cette famille en mon coeur, honorez votre coeur que d'intégrer Dieu dans le votre. Vous avez tout aussi droit à l'amour et à la compassion de notre Sauveur. Nul être est supérieur, nous sommes tous le troupeau du seigneur" Voyant la gêne occassionnée par ce discours sur le visage du trio mayar, Amédé sourit. Une première graine était plantée, la floraison pourrait avoir lieu avec l'aide de Dieu. " J'ai prié pour Alabryun Seghi, oui j'ai prié pour lui. Ayez la bonté de m'ammener à lui." Lentement, le petit cortège avancea vers la navette intra-atmosphérique. Dans quelque minutes, celle-ci les déposerait au Siège Mayar. | ||
Naruse Respect diplomatique : 1178 27/06 ETU 15:03 | Score : 12 Détails Seghi obvervait tranquillement la scène à travers les caméras du hangar.
Il était impatient, il tremblait d'excitation. Le diplomate Belgon était à la hauteur de sa réputation, pensa-t-il. A peine eut-il ouvert la bouche qu'il avait déjà prononcé le mot "dieu". Un garde l'interrompit dans ses pensées. "Monsieur, la navette part à l'instant du spatioport. Elle sera là dans quinze minutes. La sécurité a été doublée et la circulation interrompue dans les deux kilomètres à la ronde ; suivant vos instructions." "Bien. Disposez maintenant." L'appareil approchait de l'aire d'atterrissage. Le voyage fut sans encombre. Amédé obervait tout autour de lui. Il était dépaysé. Les batiments étaient immenses. Bien plus que ce qu'il n'aurait imaginé. "Et bien, ce peuple est plein de ressources", murmura-t-il Son regard se tourna à présent sur la passerelle reliant la piste au batiment. Seghi s'approchait. Il marchait d'un pas lourd mais rapide. Il arrivait à la hauteur de l'archipatriarche. Ils s'observaient mutuellement. Amédé pouvait admirer la prestance mayar. Leur grandeur et leur carrure leurs assuraient une certaine dominance naturelle. La scène en était presque comique. On aurait dit un enfant et son père. Cependant, Amédé n'était en rien impressionné par cette puissance. Il était certain de trouver une faille dans cette masse de chair. Amédé prit l'initiative. "Je suis l'Archipatriarche Amédé, envoyé par Quirinus. Et vous êtes Alabryun Seghi, je suppose ?" "Vous supposez bien. Bienvenue sur Char, Amédé. Je dois quand même vous avouer que je pensais voir Quirinus, je suis déçu. Par ici." Il indiquait la passerelle. La délégation Belgon pénétrait dans le batiment le plus distinctif de l'Empire Mayar : le Siège du Conseil des Patriotes. "Comme vous le voyez, nous aimons les grandes choses, Patriarche. La décoration vous plait-elle ? J'envisage de la changer. Je la trouve un peu trop... extravagante." "Ne reflète elle pas votre caractère ?" Seghi esquissa un sourire puis son visage se ferma. "Elle ne reflète que l'ancien régime. Mensonge et faiblesse. Il fait beau. Allons aux jardins." Ils étaient immenses. On se serait cru sur une planète vierge. Comment, en pleine zone urbaine, pouvait-il y avoir de tels espaces de verdures. "Le soleil est radieux aujourd'hui, n'est-ce pas ?" Un gamin. On aurait dit un gamin découvrant la nature. Il s'émerveillait de tout. Du moindre petit insecte aux arbres imposants du bosquet. Cette fois-ci, le Belgon fut troublé. Certes il savait que Seghi n'était pas une bête assoiffée de sang, mais il pensait que le dirigeant Mayar serait une créature dure et autoritaire. Ce n'est qu'une apparence, pensa-t-il. Peut-être avait-il raison ; peut-être avait-il tort. Plusieurs heures s'étaient déjà écoulées depuis l'arrivée du diplomate, mais rien de fondamental ne s'était passé. Ils avaient chacun vaqué de part et d'autre des jardins, lorsque Seghi rejoint Amédé. "Tiens ? Je ne vois pas votre garde personnelle. A-t-elle été séduite par mes jardins ? Vos appartements sont prêts, Patriarche. C-128 va vous y conduire. Si vous avez besoin de quoique ce soit, adressez-vous à elle. Elle s'empressera de vous servir. Quand à moi, j'ai quelques petites affaires à régler. Nous nous retrouverons au dîner, dans quelques heures." Amédé fut surpris. Il pensait aborder directement ce pour quoi il était ici. Mais cela ne lui déplaisait pas. Le voyage fut long et fatiguant. Il va enfin pouvoir se reposer et méditer sur ce qu'il vient de se passer. Son travail commence... | ||
quirinus Respect diplomatique : 820 27/06 ETU 17:19 | Score : 11 Détails Amédé était à présent immobile au sein des appartements que l'on avait affrété pour lui. L'accueil réservait par le peuple mayar l'avait quelque peu surpris. Il ne s'attendait pas à tant de sollicitude de la part de ses hôtes, sa visite était loin de n'être qu'une simple courtoisie. La cage que lui offrait Alabryun Seghi était certes dorée mais elle n'en demeurait pas moins une cage.
Silencieux, il contempla les divers meubles encombrant sa chambre. Il décida alors de se mettre à genoux, croisant ses mains. "Dieu, très haut, très illustre, je suis et je demeure ton serviteur, j'ai entendu ton appel, pour y répondre, j'ai abandonné ce qu'il fallait. Rien n'est trop beau pour ta grandeur. Devrais je donner ma vie, mille fois mon geste sera répété. Dieu, très haut, très illustre, accorde à ce peuple la Lumière qui lui revient. Pardonne le des errements de ses dirigeants, Permet lui de rentrer dans le troupeau de Dieu. Le berger doit savoir quitter ses fidèles pour retrouver l'égaré." Un serviteur mayar fît alors son entrée, annonceant que Alabryun Seghi l'attendait dans la grande salle. Amédé, le regard humble, se rapprocha de l'homme, le bisa et lui assura de la miséricorde du Dieu tout puissant. Tout au long des couloirs qu'il dût traverser, Amédé s'arréta auprès de chaque garde, auprès de chaque serviteur. "Dieu ne t'oublies pas mon frère. Il te demande force et courage pour rejoindre son armée. Dieu ne t'oublies pas mon frère. Ma présence en est la preuve" Les mêmes gestes furent répétés jusqu'à l'approche de ladite salle. Une porte richement décorée s'ouvrit lentement, sur une vaste pièce. Celle-ci réflétait la culture, le goût mayar mais sans en occulter l'aspect spartiate. A quelques mètres, se tenait de dos Alabryun Seghi. Ce dernier se retourna au bruit de la porte, fit quelques pas en direction d'Amédé, d'un geste l'invita à s'asseoir face à lui dans un fauteuil qui ne semblait attendre que cela. Non sans avoir vérifier l'absence de pièges apparents, Amédé avancea, rompant le silence. "Alabryun Seghi, Je suis ici pour sauver la paix. Je suis ici pour sauver votre peuple. Je suis ici pour sauver votre âme. Dieu a voulu que je sois ici. Dieu a voulu que je sauve la paix. Dieu a voulu que je sauve votre peuple. Dieu a voulu que je sauve votre âme" | ||
Naruse Respect diplomatique : 1178 28/06 ETU 16:03 | Score : 8 Détails "Ne donnez pas à un peuple ce qu'il ne veut pas.
Finissez votre repas. Nous irons faire une balade une fois que vous aurez terminé. Une balade instructive. J'ai quelque chose à vous montrer." Seghi se rapprocha d'une des fenêtres. Il contempla l'horizon. La nuit tombait. Le soleil couchant était magnifique. Amédé finit enfin son repas. L'heure des politesses était finie. Il n'était plus question de prouver l'hospitalité et la fierté Mayar. "Bien. Suivez-moi maintenant. Nous avons une longue route à faire. J'espère que vous avez bien mangé." Ils sortirent tous les deux du Siège, chacun accompagné par sa garde personnelle. Amédé et Seghi montèrent dans une navette spacieuse et luxieuse. "Où allons-nous ?" "Découvrir la vérité ? Cela vous tente ? Tenez." Seghi lui tendit une couverture. "Je ne pense pas que vous êtes habitué au rude température de la nuit. Vous en aurez besoin là où l'on va." Le cortège s'enfonçait peu à peu dans la banlieue de la Capitale de Char, puis finit par sortir de la ville. Le désert s'étendait à perte de vue. Les paroles de Seghi s'éclaircissaient. Un bâtiment s'élevait droit devant ; un bâtiment ancien, en ruine. Ils arrivaient enfin au pied de ce sinistre édifice. "Nous sommes arrivés, Patriarche." "Qu'est-ce que c'est ?" "Un lieu inconnu de tous. Un lieu gardait secret de la population. Un lieu gardait secret de la Galaxie. Connaissez-vous l'histoire ? Ici sont gardés beaucoup d'ouvrages. Des ouvrages de différentes nations, de différents peuples, de différents mouvements. Une bibliothèque en quelque sorte. Venez. Toute la structure extérieure s'était effondrée. Seuls les souterrains du monument était encore "explorable". Seghi entraîna donc le saint homme dans les profondeurs du désert. Ils empruntèrent un ascenceur qui les emmena loin sous terre. La localisation exacte est inconnue. "Savez-vous que nous ne sommes pas originaire de cette planète ? Plusieurs peuples vivaient ici dans la tranquilité. Nous avons été accueillis par les Xel'Naga, la race qui avait le plus d'influence sur cette terre. Ils nous ont offert des terres pour que puissions subsister. 800 ans plus tard, notre niveau technologique égalait voire même dépassait celui de nos hôtes. Par peur que nous devenions plus puissant qu'eux, que nous devenions trop puissant, ils ont décidé notre extermination. Comme vous le voyez nous en sommes sortis vainqueur, mais non sans mal, non sans séquelle. Ah ? Nous sommes arrivés." Les portes s'ouvrirent et laissaient place à un véritable labyrinthe d'étagères emplies de livres en tout genre. Ils y pénétrèrent par l'allée centrale. Ils tournèrent à gauche, puis à droite et encore à droite et de nouveau à gauche. Ils étaient face à une allée qui semblait similaire aux autres de l'immense salle. Mais elle était différente. Elle rassemblait tous les ouvrages historiques des différents peuples que les Mayars avaient pu cotoyer jusqu'à maintenant et bien plus encore. Seghi tendit un livre à Amédé. "Cet ouvrage est particulièrement agé. Il date de la préhistoire. Il date de l'époque des premiers hommes. Il traite d'une période sombre de leur histoire. Une période appelée 'Seconde Guerre Mondiale'. Dans un pays appelé France, un régime autoritaire et antisémite avait été mis en place. Il eut pour conséquence la mort de milliers d'hommes. L'Eglise de l'époque soutenait ce régime car il remettait en place les cours d'évangélisme dans les écoles et les privilèges qu'avaient alors le clergé. Un véritable bourrage de crâne, en gros. Mais il avait également supprimé les libertés individuelles ainsi que les droits de l'Homme. Dans un autre pays appelé Croatie où avait été créé un état pire que celui que je viens de vous citer, le même événement a eu lieu. Sauf qu'une fois ce conflit terminé, l'Eglise a permis l'exil des meurtriers de ce régime. Est-ce votre vision de la religion ? Peut-être mes paroles ne vous éclairent-elle pas et pire encore vous embrouillent mais je vais maintenant les mettre en relation avec ce qu'il nous intéresse. Le régime autoritaire n'est autre que la famille Cronos et l'Eglise, Denior. Car tel est le cas et c'est ainsi que ce sont déroulés les choses. Les archives actuellement conservées à l'Assemblée Galactique prouveront mes dires. Vous savez ce qu'est l'Oligarchie, n'est ce pas ? Mise en place par le fils de Cesco Imperator et celui de Cronos. Denior a pris sous son aile, une fois l'Oligarchie mise à mal, le fléau, le tyran que représentait Detah. Il s'est justifié en disant qu'il avait profondément changé. Mais comment c'est terminé cela ? Par un conflit armé. Detah, avec la réapparition de son père, a une nouvelle fois semé le chaos. Mais Dernier Acte s'est dressé contre lui et ses alliés. Pour la deuxième fois, Cronos avait été vaincu. Mais à peine cette triste période terminée que revoilà un autre héritier de la famille maudite. Ou plutôt héritière ; se caractérisant en la personne de Morgane Héra Cronos. Pour couronner le tout, Denior voyait en elle l'Elue. L'Elue qui délivrerait Espérance. Elle fut effectivement l'Elue. L'Elue de la destruction. Cette période s'est une nouvelle fois achevée dans un bain de sang, et terminé une bonne fois pour toute par la mort de Morgane. Ses terres ont été remis à la surveillance du corbeau. Sa richesse soit disante disparue ne l'est pas. Elle est quelque part. Cachée aux regards indiscrets. L'enquête est en cours et ne manquera de révéler des surprises. Les Cronos ont payé leurs crimes avec leurs morts. Denior n'a pas encore payé les siens. Quels seront ses futurs méfaits ? Qu'avez-vous à répondre à ça, Archipatriarche ? Allez vous encore me ressortir la même rengaine dont on est habitué avec Denior ? Qu'allez-vous dire ? Qu'avez-vous à dire ? Faites attention, Patriarche. Vos prochaines paroles seront décisives. Le Belgon était abasourdi. Il ne pensait pas que Seghi allait faire allusion aux Cronos. Mais il préparait sa réponse. Elle allait en surprendre plus d'un. | ||
quirinus Respect diplomatique : 820 28/06 ETU 17:51 | Score : 8 Détails Un moment muet, Amédé prit la parole
"Seghi, Je ne suis pas sans connaître ces éléments historiques. Toutefois, je vous dois de vous relever vos erreurs. Le passé ne préjuge en rien des effets futurs. Ce n'est pas car un mouvement se dénommant lui-même religion, a commis des erreurs, qu'il faut en déduire que nous ferons de même. Les bases diffèrent, les croyances également. Ne généralisez en rien. Votre peuple est régie en monarchie, je crois. Vous taxe-je des pires horreurs que les monarques ont pu faire subir à leurs citoyens? Nous sommes loin de vouloir imposer nos vues, de vouloir servir un tyran. Nous ne travaillons qu'au service du Dieu tout puissant miséricordieux. Citez moi un seul commandant ayant eu à subir des pertes de notre fait. Vous séchez? Bien entendu, vous séchez. Avons nous risposté à vos tirs, oui à vos tirs? Seulement des tirs défensifs en vue de protéger nos planètes. Nous ne nous sommes pas infiltrés dans vos systèmes comme vous l'avez fait. Loin est l'idée de Dieu que d'imposer par la force son règne. Je vous rappele que l'Eglise a combattu la maison cronosite bien plus ardement qu'aucun autre commandant. Nombreux sont les commandants présents dans nos rangs à avoir lutter contre l'oligarchie, contre l'empire cardissian entre autres. Nous nous sommes toujours évertués à protéger les peuples. Telle est la démarche qui m'a conduite ici. Nous sommes portés par le souffle de l'amour, de la compassion, de la solidarité du créateur. Nous répandons sa parole, pas le sang. Vous dites que Morgane a été vue comme l'Elu par Denior, ceci est faux. L'élu est pur, l'élu vit. L'élu a été apportée à nous pour guider le peuple vers la Lumière, et non vers les ténébres. Cher Seghi, il me semble que vous avez encore des choses à apprendre de nous. Vous vous méfiez, vous courrez à après un passé glorieux où le peuple mayar inspirait la crainte. Tel n'est plus le cas aujourd'hui. Il fallait un coup d'éclat, pour que vous vous rappeliez à Espérance. Je vous connais peuple mayar, vous n'avez pas besoin de cela pour avoir notre estime. En dernier lieu, je peux accepter les critiques faites à Denior. Certes, il a peut être commis l'erreur d'appréciation de croire que Détah avait changer. Mais, il s'agit là du seul repproche que vous pouvez lui faire. Toute sa vie a été vouée à la recherche de la paix. Il n'a jamais été dictateur, il n'a jamais été apprenti tyran. Il est bien meilleur que moi, il est plus humble et plus miséricordieux. Son passé en témogne, comme son présent afin de doter notre galaxie d'un organe chargé d'apporter la paix. Heureux soit-il, que nous sommes seuls. De tels propos auraient fait rire. J'ai trop d'estime pour vous pour sourire. Croyez vous réelement que si notre but est d'imposer la crainte, la confédération euphorienne aurait accepté que je vous rejoigne sur Char. Nous vous aurions simplement balayé. Vous savez que nous en avons les moyens. Le futur méfait de Denior est de croire que demain, l'amour triomphera. Vous voyez, Seghi, vous vous êtes basés sur des éléments erronés, des erreurs d'appréciation pour nous montrer à Espérance comme de dangereux tyrans en puissance. Si tel avait été le cas Espérance aurait pris les armes car elle reconnait ses enemis. Ne tombez pas dans le piège du matérialisme, de l'ego perdu. Je vous pardonne vos erreurs mon frère, Dieu vous pardonne et vous accueille. Notre unique combat, est celui du triomphe de la paix. Nous ne recherchons que la paix. Ouvrez votre coeur et acceptez ma parole." | ||
quirinus Respect diplomatique : 820 29/06 ETU 14:14 | Score : 7 Détails Amédé avait perçu la stupéfaction sur le visage du mayar. Certes celle-ci avait été on-ne-peut-plus éphemère mais elle avait existé. Tout était si différent, en ce lieu. Le belgon connu pour sa froideur, avait montré des signes d'enthousiasme à la surface, le mayar connu pour le contrôle de ses émotions avait laissé paraître les siennes sous terre. Tous deux avaient un point commun: ils étaient homme. L'un était croyant, l'autre non, mais il ne demeurait pas point qu'ils appartenaient à la même famille. Amédé reprit
" Mon frère Seghi, Je peux vous assurer que tout ce que je ai dit est vrai. Oui l'Elu est bel et bien vivant, et se porte au mieux. Oui, Morgane n'était pas cet élu. Vos convictions étaient bâties sur des fondations fissurées. Il es temps de revoir votre jugement. Je me propose de vous faire rencontrer l'Elu, pour vous démontrer la véracité de mes propos. Mais avant tout, je souhaite que nous mettions fin au conflit qui vous avez fait naître avec la confédération euphorienne. Je vous demande de bien vouloir stopper vos tirs à notre encontre, au moins jusqu'à la rencontre avec l'Elu. Jusqu'à présent, nous n'avons pas réagi... mais cela ne durera pas... La paix vous est proposée. Je vous laisse le soin d'y réfléchir. Un léger souffle traversa la salle, le silence se fût. L'instant était déterminant pour l'avenir d'Espérance, le mayar avait la lourde responsabilité de décider du futur de son peuple et du peuple des croyants. | ||
Naruse Respect diplomatique : 1178 29/06 ETU 15:12 | Score : 10 Détails Seghi venait de se faire pièger. Incapable de répondre de manière cohérente, Amédé avait trouvé la faille, et il s'y engouffrait d'une excellente manière.
Proposer une rencontre avec l'Elu. Seghi fut étonné. Ce saint homme était-il devenu fou ? Non. Il n'est pas fou. Il ignore tout simplement la véritable mission de Seghi. "Oui. Oui ! Rencontrons cet Elu." Sur le chemin du retour, aucune parole ne fut prononcée. Arrivé au Siège, ils se quittèrent toujours sans aucun mot. Amédé rejoignit ses appartements. Un morceau de papier était posé sur son lit. Il n'avait pas souvenir qu'il y était lorsqu'il est partis. 'A l'aurore ouvrez l'une de vos fenêtres. Si la voie est libre, laissez le rideau flottait devant cette dernière.' Il pensa d'abord à un piège. Mais si on aurait voulu intenter à sa vie, on l'aurait fait bien avant ça et pas ici. Les premiers rayons du soleil apparassaient. Conformément aux instructions, il l'ouvrit une fenêtre. Il vérifia que personne n'était dans le couloir, puis détacha le rideau pour le laisser flotter. Quelques minutes plus tard, une ombre massive apparue sur le balcon. Le coeur du Belgon commençait à s'emballer. Qui pouvait bien le contacter sur cette planète et surtout pourquoi. A sa corpulence, il ne pouvait être qu'un Mayar. Mais que voulait-il ? Il poussa le rideau d'un geste lent, laissant paraitre une armure de couleur bordeaux. Il pénétra dans la chambre et se montra enfin aux yeux de l'homme d'église. Il portait une espèce de cape qui dissimulée maladroitement son armure ; une capuche lui cachait le visage. "Vous n'avez pas à avoir peur de moi, ni de connaitre mon identité. J'agis de l'intérêt Mayar et également le votre. Je vous remets ceci. C'est un datapad contenant des informations plutôt intéressantes. Confiez-les à Quirinus, il saura quoi en faire. Pas de question. Ce pad y répondra mais en temps voulu. Planquez-le quelque part pour que les détecteurs du spatioport ne le détecte pas. Et... restez naturel. Vous venez de trouver le moyen de mettre fin à cette mascarade. Ah... et une dernière chose. Alabryun Seghi n'est pas celui que vous croyez. Prenez connaissance de ces informations avant votre rencontre avec votre Elu." La créature repartit d'où elle était venue. Amédé surprit, la suivit sur le balcon. Mais elle avait déjà disparue. Aucune trace d'elle. Qui pouvait-il être ? Une chose est sûre, il a confiance en Quirinus. Ce ne doit donc pas être un mauvais personnage. Amédé fixa le datapad. Que pouvait-il bien contenir ? Que peut-il bien révélé ? | ||
quirinus Respect diplomatique : 820 01/07 ETU 13:44 | Score : 4 Détails Amédé fixa longuement ce datapad, il s'éloigna dans nombres de pensées. Soudain, un bruit se fit entendre à la porte, d'un geste Amédé calla le datapad sous sa toge. Un garde du protocole fit son apparition, ramenant Amédé à la réalité de sa mission.
"Archipatriache, Seghi est prêt à vous recevoir au sein de petit salon. Je vous prie de bien vouloir me suivre" "Bien entendu mon frère, que Dieu guide nos pas" Les deux hommes marchèrent quelque temps dans le plus grand silence, ce qui surprit pour le moins le mayar, le religieux ne faisant pas le culte de son Dieu. Amédé réflichissait à sa mission sur Char. Il l'avait accompli avec brio, assurer la rencontre de Séghi et de l'élu. Tel était ce que quirinus lui avait confié. Demeurait il encore à sauver les apparences de cette mission diplomatique. Officielement, il était ici pour la paix, pour la sauver. C'est à ce moment de ses pensées, que le garde mayar s'arréta, ouvrit la porte du petit salon et y pénétra à la suite d'Amédé. D'un geste de la tête, Séghi donna congé à con compatriote. Il s'approcha du belgon, l'invita à s'asseoir. " Archipatriache. J'ose espérer que votre nuit bien que courte vous fûtes agréable. Trêve de formalités, vos propos d'hier ont raisonné en moi une grande partie de la nuit. Après réflexion, votre foi m'a impressionné et renforcé de ma conviction. Le peuple mayar s'engage à cesser toute hostilité à l'encontre de la confédération euphorienne dans l'attente de la rencontre avec votre Elu" " Cette nouvelle est tout à votre honneur. Je m'engage alors à ce que les troupes belgonnes présentes dans vos systèmes... Vous m'avez l'air surpris... oui des troupes belgonnes sont présentes dans l'ensemble des possessions mayars. Ici même, dans votre système natal, nos croiseurs lourds sont en position. Que disais-je... ha oui... les troupes belgonnes s'engagent à ne pas ouvrir le feu à l'encontre des troupes mayars, et se retirent de vos systèmes sous 72 heures... délai pour constater votre bonne volonté. En parallèle, je vous demande de rapatrier l'ensemble de vos flottes présentes dans les systèmes de la confédération euphorienne de se retirer dans ce même délai. Si jamais, tel n'était pas le cas ou qu'un tir mayar touchait un vaisseau euphorien, la guerre serait déclarée immédiament entre nos deux peuples." " Vous pouvez croire en l'assurance du respect de ces conditions par le peuple mayar et nous nous réjouissons qu'une issue pacifique soit trouvée. Nous sommes impatient de rencontrer l'Elu" Malgré l'apparent sincérité des paroles et de leurs enthousiasmes, Amédé ressentait une gêne du mayar. Lui cachait il quelque chose? Etait il au courant? " Puisque cette paix est assurée, je me permets de prendre congé de vous même, et m'empresse de retourner sur Roma afin d'en informer quirinus, qui ne manquera pas de prendre contact avec vous en vue d'organiser LA rencontre. Je vous remercie de votre hospitalité. Que Dieu soit bon et miséricordieux avec vous." Le belgon se retira, rentra dans les appartements lui étant affrétés. Une fois ses affaires en sa possession, il prit direction de l'hélioport du palais afin de monter dans la navette intra-atmosphérique qui le conduirait à l'astroport. Arrivé à ce dernier, il se retourna vers les mayars présents " Dieu a guidé mes pas jusqu'à vous, mes frères. Il n'appartient qu'à vous de les suivre pour atteindre l'amour de notre seigneur. Il vous regarde, vous protège, vous aime. Nous sommes tous ses enfants. Ecoutez son appel ô noble et puissant peuple. Demain, nous vivrons main dans la main dans une galaxie d'amour sous le regard bienveillant de l'Illustre. Comme lui, je ne vous oublierais pas." Amédé avancea vers la navette, surpris qu'aucun contrôle ne lui soit imposé... décidement, l'homme qui avait pris contact avec lui, jouissait d'une influence certaine. La porte du navire se referma lentement, tel le rideau à la fin d'un acte. La pièce n'était pas terminée, loin s'en fallait Planète Roma, Système natal Belgon, plus tard Amédé était heureux de rentrer enfin sur la planète où il avait vu le jour. A son départ de Char, il avait pu appercevoir une partie de la flotte mayar en manoeuvre, il espérait que cela n'augurerait rien de mal. La manoeuvre d'atterisage le fit sortir de ses méditations, il devait voir quirinus au plus vite afin de lui donner ce datapad. A sa sortie de la navette, il vit les gardes croisés l'attendre, l'un d'eux s'approcha vers lui. "L'évangéliste quirinus vous demande au plus vite. veuillez nous accompagner" La petite troupe pressa le pas. Quirinus détestait attendre. Ils arrivèrent enfin au palais, se dirigèrent vers la chappelle ardente où l'évangéliste aimait tant méditer et s'adresser au Seigneur. Amédé pénétra dans cette salle sombre, faiblement éclairée par quelques torches. Quirinus voyant son disciple, avancea vers lui et d'un geste de la main l'invita à le suivre. Aucune mot n'avait été échangé jusqu'à présent entre les deux hommes, une fois arrivés dans la salle de travail sratégique, quirinus brisa le silence. "Que Dieu soit loué, j'ai longtemps prié pour vous. Heureux que je suis de vous voir. Votre mission a donc été couronnée de succès?" "De par la volonté du Très-Haut, tel a été le cas. Séghi a accepté la recontre... Accessoirement, une trêve a été acceptée jusqu'à cette rencontre." "Parfait... oui parfait... cela nous donne du temps... plus qu'il n'en faut. Je vais de ce pas adresser un message à Séghi lui annonceant prendre acte de cette trêve et l'invitant à nous rejoindre sur Roma, pour l'accompagner à l'Elu" "Je dois vous remmettre ceci" Amédé tendit alors le datapad, racontant les circonstances dans lesquelles ils l'avaient obtenu. Il congédia Amédé non sans l'avoir féliciter de cette réussite. Se retrouvant seul, il inséra le datapad dans le lecteur. Une silhouette encapuchonnée fit son apparition sur l'écran. Il s'agissait sans aucun doute d'un mayar. L'allure n'était pas inconnue à quirinus, les gestes non plus... il devait sans doute s'agir d'un haut dignitaire mayar apperçu à l'assemblée galactique. Réalité ou manipluation? L'homme prit alors la parole. " Evangéliste quirinus, Mon nom ne vous interesse pas... tombé dans l'oubli, mieux vaut y rester... Séghi n'est pas ce qu'il prétend être. C'est un homme dangereux, égoiste, une menace pour la paix d'Espérance. Vous devez vous en débarrasser" Et si tout n'était qu'illusion? Un vulgaire piège faisant du peuple belgon l'agresseur, Espérance se liguerait alors contre lui. " Tout ceci n'est que la vérité. Noire et angoissante mais la vérité. Séghi est un fervent croyant et pratiquant. Mais du MAL! Il n'aspire qu'au sacre de ce que vous appelez le Malin, et que lui nomme divinité. Il souhaite vous détruire, vous et le culte de votre Très Haut afin de construire sur vos cendres le culte de l'immonde. Si tel est le cas, Espérance glissera à jamais dans la guerre, le trépas; les civilisations seront détruites, l'art oublié, la paix un espoir déçu. Vous devez vous opposez à lui. Vous devez vous opposez à vous-même. N'attendez pas, frappez fort le premier. Eloignez le de vous, de vos disciples, de l'Elu auquel vous vous référez" L'écran redevint noir, le silence avait rempli la pièce. Quirinus demeurait seul, pensif. Quel crédit accorder? Séghi, le mal? Refuser la rencontre avec l'Elu pour la survie d'Espérance? Quirinus, se leva, prit contact avec le service diplomatique belgon, et dicta ce message à l'attention de Séghi. "Le peuple belgon prend acte de la trêve et cesse toute activité militaire à l'encontre du peuple mayar. Conformément aux engagements de notre émissaire, nous restons dans l'attente de votre arrivée sur Roma pour vous conduite auprès de-qui-vous savez" Quirinus se retourna, laissant tomber son visage dans ses mains, tel le rideau tombant à la fin de l'acte. Mais, ici la pièce n'était pas finie. Lui s'en fallait. | ||
Naruse Respect diplomatique : 1178 02/07 ETU 15:13 | Score : 6 Détails "Patriote Seghi, un message en code 6 en provenance de Roma, capitale du peuple Belgon.
Voici son contenu :" "Le peuple belgon prend acte de la trêve et cesse toute activité militaire à l'encontre du peuple mayar. Conformément aux engagements de notre émissaire, nous restons dans l'attente de votre arrivée sur Roma pour vous conduite auprès de-qui-vous savez" "Et bien, ils ont mis le temps. Répondez-leur par l'affirmative. Et précisez que je serais aux portes de Roma dans 48 heures." "Que fait-on des troupes Belgonnes ?" "Aucune importance. Ils ne prendront pas le risque de briser cet accord. Laissez quelques croiseurs ioniques en état d'alerte... juste au cas où." "Et pour ce... mayar mystérieux ? Il s'est rendu sur le Continent Interdit. Doit-on continuer l'enquête ?" "Hum... confiez l'affaire au Général Edmund. Cela ne sera bientôt plus de mon ressort, de toute manière. Que l'Adventure Prize soit prêt dans six heures." dit-il en quittant la salle "A vos ordres, Patriote." Base secrète Epsilon IV - Désert de Kel'Dra, planète Char. "Commandeur, les informations sur la rencontre entre l'Elu Euphorien et Alabryun Seghi ont été confirmées. Il s'apprête à quitter Char pour rejoindre Roma. Doit-on intervenir ?" Que faites-vous Quirinus ? N'avez-vous pas reçu mon message ? Ne me prenez-vous pas au sérieux ? s'interrogeait-il. "Commandeur ?" "Préparez une flotte d'intervention rapide ainsi que l'Hyperion. Nous nous rendons dans le système Belgon. Passez les ordres en priorité absolue, code 0. Personne ne doit savoir où nous nous rendons." Quelques minutes plus tard "Arrivée programmée dans 36 heures, Commandeur. La flotte est prête à partir." La base se située en plein désert, à l'intérieur d'une falaise. Il était très difficile de s'y rendre. C'est pour cela que Ein Naruse n'avait eu aucun problème concernant Epsilon IV. Il y travaillait depuis des siècles à l'insu de l'Empereur et maintenant à l'insu du Conseil. Mais cela compliquait sa tâche quand il s'agissait de faire sortir une flotte. Le décollage des chasseurs ne posait pas vraiment de problème ; mais faire décoller un vaisseau de classe Arc-Clite tel que l'Hyperion, cela devanait de l'ordre de la magie. Il en était sûr, son départ n'allait pas passer inaperçu. Sans compter les bunkers stationnés en orbite basse. Aucune faille n'existait. Pourtant, il allait prendre le risque de forcer le passage. Le temps que l'Etat Major se rende compte qu'il n'y avait pas de manoeuvre militaire de prévue, il avait largement le temps de se tenir hors de portée des SPAT. Mais le risque zéro n'existait pas. La flotte s'élança donc dans le ciel brumeux. A sa tête l'imposant Hyperion approchait déjà des premiers bunkers. "Bunker GI-208 à vaisseau amiral. Quelles sont vos sessions d'identifications ? Rien apparait sur notre écran." "Sessions d'identifications en 45-5/E8. Autorisation spéciale pour manoeuvres d'entrainement. Nous nous rendons dans la périphérie du 1022." "Euh... aucune autorisation n'a été délivrée. Nous ne pouvons vous laisser partir. Restez en attente." "Que fait-on, Commandeur ?" "Passez-le moi ! Ici, le Général Tobias, des forces spéciales. Nous sommes en service commandé, sous couverture de Lord Voline. Je vous laisse imaginer les conséquences que pourraient engendrer la décision que vous venez de prendre." "Euh... ahem... ce n'est pas sous ma juridiction..." Laissez-les passer." "Bien. Nous serons déjà dans le système Belgon lorsqu'il se rendra compte de son erreur. Ne perdons pas plus de temps." La flotte s'engouffrait dans une fenêtre d'hyperespace pour se retrouver, 36 heures plus tard, dans le système Belgon. "Activez immédiatement le camouflage optique." "Et que fait-on des chasseurs ?" "Espérons qu'ils passent inaperçus. Amorcez une descente sur cette lune en vitesse lente. D'après les scans, elle est inhabitée et nous serons aux premières loges. Seghi ne devrait plus tarder." Et Seghi ne tarda pas. Seulement dix heures après l'arrivée de Ein Naruse, l'Adventure Prize escorté par une division de Croiseurs Lourds Amiraux fit son entrée. Ils se dirigèrent vers Roma. Seghi allait enfin pouvoir rencontrer l'Elu. Sa mission allait enfin pouvoir aboutir. Mais il ignorait ce qu'il se tramait derrière son dos. Il ignorait que certaines personnes savaient quel meurtre il s'apprêtait à commettre. Quirinus en faisait partie. Tout dépendait de lui désormais. Si Seghi parvenait à ses fins, Ein Naruse n'aurait pas d'autre choix que celui d'intervenir et d'enrailler la machine. Il pestait sur Quirinus. Les risques sont trop grands, se disait-il dans son vaisseau. "J'espère que vous savez ce que vous faites, mon ami." | ||
quirinus Respect diplomatique : 820 07/07 ETU 18:19 | Score : 5 Détails Salle de contrôle des déplacements spatiaux, Roma, système Belgon.
La salle grouillait de soldats, de dignitaires. Un brouhaha permanent depuis le matin, une frénésie continue semblait animer ce service, d'ordinaire si paisible. Chacun avait conscience de l'importance de la journée, de l'importance de sa mission. Les plus hauts dignitaires mayars étaient attendus d'un instant à l'autre. La moindre erreur pouvait amener la fin de la trêve si durement décrétée récement, et avec elle la confrontation de deux grands Empires qui plongerait inévitablement Espérance dans le trouble et le sang. Le jeu des alliances se mettrait sans doute rapidement en route. "Commandant, nous détectons un vaisseau d'origine non belgonne. Des brouilleurs sont en place, nous ne pouvons l'identifier, il semble se fondre sur un satellite naturelle... nous" "Commandant, la flotte mayar est repérée. Nous recevons un message du bâtiment principal demandant communication des coordonnées vers lesquelles ils doivent se déplacer" Le commandant Hérald, un des rares belgons a avoir conservé un poste de prestige malgré sa non-appartenance au culte, était un homme dont les qualités d'organisation et de prise de décision étaient reconnues. Cela explicitait sans aucun doute le fait qu'il ait échapper aux récentes purges pratiquées dans l'armée et dans l'administration belgonnes par la Puria Inquisionna. Il se décida à prendre la parole. "Communiquez à la flotte mayar ces coordonnées. Dites lui qu'elle est attendue sur l'astroport Saint charlia, que l'évangéliste quirinus sera préent à la réception. Adressez un message au service du protocole pour les avertir de l'imminence de l'arrivée de Séghi. Quant à vous soldat, enregistrez les dépalcements de ce vaisseau, nous ne pouvons prendre le risque de lancer une flotte d'interception. Comment les mayars réagiraient?" Se rapprochant des moniteurs, il observait les points lumineux représentant la trajectoire du vaisseau inconnu. Mais qui sont ils donc? Astroport Saint Charlia, quelques heures plus tard L'imposant bâtiment mayar entamait sa descende, lente, sans secousse. Quirinus était présent, le vent provoqué par cette descende faisait ondulé sa capuche, accentuant l'aspect mystérieux de l'homme. La garde belgonne vétue de l'habituelle croix rouge sur fond blanc se tenait prête à intervenir. Quirinus sentait l'abnégation de ces hommes, qui aurait donné leur vie par la sienne. Si Séghi présentait la moindre menace, il serait immédiatement détruit. La vaisseau mayar avait enfin terminé sa manoeuvre, ses portes s'ouvrirent en même temps que les drapeaux belgons furent hissés. Séghi fit alors son apparition, deux émissaires mayars se tenaient à quelques mètres derrière lui. Quirinus était frappé par la grandeur de ces hommes "Séghi, digne représentant du peuple mayar, soyez le bienvenu sur la terre des élus de Dieu. Notre maison est la votre. J'ai prié ardement en espérant ce moment. Notre rencontre, fruit de la sagesse du Très-Haut, est un gage de paix pour nos peuples, pour notre galaxie. Vous venez en diplomates, vous serez reçus en ami, vous vivrez en frères" Lorsque Séghi fut à la hauteur de quirinus ce dernier s'agenouilla, d'un signe de la tête fit amener une bassine d'eau et un tabouret à la grande stupéfaction du mayar. "En frère vous vous vivrez sur cette planète, en frère je vous lave les pieds." Séghi bien que gêné dût accepter de se prêter à cette cérémonie improvissée. Une fois celle-ci terminée, Quirinus invita Séghi à le suivre. "L'élu sera présent à nos côtés dès demain, Denior l'accompagnera" Les deux hommes avancèrent vers la navette qui devait les conduire au palais, leurs assistants se tenaient à une distance respectable et demeuraient silencieux. "J'ignorais que Denior serait présent. Est ce une mesure de sécurité à mon encontre?" Le mayar se doutait il de quelque chose, savait il que quirinus était informé de ses intentions réelles " Dieu m'est témoin que tel n'est pas le cas. L'élu doit accompagner un voyage initiatique dont sa prochaine destination est virtual force, une planète de notre système. Denior étant chargé de son iniation, c'est tout naturellement que ce dernier est présent" Sur ces paroles, la navette belgonne se mit en marche, en direction du palais Planète Roma, désert de kariu Le vaisseau inconnu atterrissait enfin en terre belgonne. Un petit groupe d'hommes attendait impatiement son arrivée. Ils savaient qu'ils leur seraient difficile de s'expliquer sur leur présence en ces lieux désolés si jamais ils devaient être surpris par un patrouille régulière. Enfin, le vaisseau s'immobilisa, et Ein Naruse pût en descendre. La première réaction des hommes presents fut la surprise. L'on leur avait caché l'identité de l'important personnage qu'ils avaient mission d'amener à destination. Ainsi Ein Naruse était vivant, il était devant eux. Ce grand dirigeant de la nation mayar avait totalement disparu de l'assemblée galactique, des discussions récentes. Un voile noir, opaque avait été levé sur son absence. Les rumeurs les plus folles avaient courru: il aurait été mort, emprisonné, serait parti en méditation, était en fait un agent étranger pour le compte d'une grande maison espérancienne... Mais la vérité était devant ces hommes, Ein Naruse était vivant. "Monseigneur, j'ai pour mission de vous conduire dans un lieu sécurisé. Nous nous devons de paraitre les plus anonymes possibles, nous fonder dans la foule. Tenez ces vétêments de membres du culte. Ne parlez à personne à part nous, ne regardez personne. Notre destination est ambio-sophia, lieu de retraite spirituelle, il s'agit d'une sorte de cloître. Des amis tiennent se lieu" "Très bien, alors y alors" "Au fait, je me nomme Amédé, Monseigneur" | ||
Naruse Respect diplomatique : 1178 12/07 ETU 14:16 | Score : 5 Détails "Amédé ? Il ricana
Oui. Nous nous connaissons, il me semble. Ou en sont Quirinus et Seghi ?" "En partance pour le lieu de la rencontre. Mais ne vous inquiètez pas. Tout se passera comme prévu." "L'expérience m'a appris que rien ne se passait comme on le prévoyait" murmurait-il. "Vous avez dis quelque chose ?" le X-Com de Ein les interrompa. "Commandeur, la situation empire entre Libertalia et Denior. Les armées de Djib viennent de prendre le contrôle d'Euphor." Ein ne fut pas très surpris. Il s'attendait à ce que quelque chose vienne contrarier ses plans ; mais il ne pensait pas vraiment à ça. "Qu'y a-t-il ?" demanda le Belgon "Euphor est tombée. Seghi va probablement retourner sur Char avant même de rencontrer votre Elu. Nous ne pouvons plus rester ici. Retournez à votre palais et informez Quirinus. Nous, nous partons." "Mais..." Il n'eut pas le temps de dire le fond de sa pensée. Le Mayar était déjà parti en direction de son vaisseau, tournant le dos à ses hôtes. Pendant ce temps dans la navette conduisant Quirinus et Seghi au palais, ils apprirent, parallèlement, tout deux la nouvelle grâce à l'intermédiaire de leur X-Com respectif. Aucun des deux ne laissaient transmettre une réaction, ils restèrent impassible. Ils se fixèrent se demandant si l'autre est au courant ou non. Qu'allait faire Seghi ? Qu'allait faire Quirinus ? Quirinus ne voulait pas l'informer de quelque chose dont il n'est peut-être pas au courant et qui risquerait de compromettre la rencontre avec l'Elu. De son côté, Seghi se disait la même chose. Il devait rencontrer l'Elu. Mais avec les dernières actions de Libertalia, il ne pouvait rester "neutre". Il se doutait que Denior allait encore se faire passer pour la victime. L'occasion était trop belle. Son orgueil prit le dessus. Il ne pouvait pas laisser Denior dire certaines choses sans qu'il ne soit là pour les "recadrer dans leur contexte". A contrecoeur, il se décida donc d'en informer Quirinus. "Il me semble que nous ayons un problème. Je viens d'apprendre que..." "Euphor est tombée ?" l'interrompa-t-il "Euh... oui, effectivement. Je suis sûr que vous comprenez que la rencontre ne peut se poursuivre. Les joutes verbales vont commencer à l'AG, et je ne peux rester là sans rien faire. Vous comprendrez certainement, si je vous disais que c'est une occasion que je ne peux pas rater. Je veux voir Denior et entendre ce qu'il a à dire et de quelle manière il le fera. Je suis à l'origine de tout ceci. Ce sont mes armées qui ont pris l'initiative des offensives. Je ne peux pas être absent lors du grand final. Votre Elu attendra, j'en ai bien peur. Mais ce n'est que partie remise. Je compte bien finir ce... cette affaire. Si vous voulez bien ordonner au chauffeur de faire demi-tour." Quirinus hésita. Devait-il le laisser partir ? Devait-il laisser filer son occasion ? Comment réagirait le Mayar, s'il le retardait ? Il se douterait forcément de quelque chose. C'est quelqu'un d'instable lui avait dit Amédé. Il fit donc signe au chauffeur de retourner au spatioport. Sur le chemin, les deux créatures étaient nerveuses. Mais elles ne laissaient rien paraître à l'autre ; ou du moins le croyaient-ils. La tension était très présente dans la navette. Quirinus hésitait toujours à le laisser partir et Seghi se demandait ce que le Belgon allait faire pour le retarder un maximum. L'habitacle se métamorphosa en champ de bataille. Une guerre des nerfs incommensurable. Chacun avait peur de l'autre. Chacun hésita à sortir son arme et à tenir en joue son ennemi. Mais rien de tel ne se passa. La navette entrait dans le spatioport et ne tarda pas à atteindre l'aire de décollage. Toujours sans un mot, ils descendirent. Quirinus restait à hauteur de la navette tandis que Seghi s'en éloigné, allant rejoindre son vaisseau. Puis il finit par rompre le silence. "Ah ! Je serais vous, je rapatrierais vos flottes présentes dans mes systèmes. Nous réactiverons les systèmes de sécurités dans 48 heures. Passé ce delai, toute flotte ennemie ou non sera ionisée. Il serait idiot que vos hommes meurent pour rien. Suivez les futurs débats de l'AG. Ca risque d'être instructif." La porte du batiment Mayar se ferma après que la délégation soit à bord. Ils quittèrent l'orbite de Roma, puis s'éclipsérent à travers une brèche hyperspatiale. "Commandeur, Seghi vient de quitter Roma et retourne sur la Capitale." "C'était prévisible. On lui emboite le pas. Suivez-le ! Nous retournons sur Char. Ce n'est pas aujourd'hui que nous reprendrons les reines du Teikoku." Ein partit à son tour. Ils étaient tous partis. Quirinus restait seul. |
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