Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > L'enquête sur la mort de Galen
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Parisii Respect diplomatique : 1721 01/05 ETU 18:23 | Score : 22 Détails "Là où le sceptre rouge se dresse de toute sa hauteur, prends garde aux murmures des eaux, et tu comprendras...", ainsi s'est-il éteint.
*Des jours que mes plus fins limiers s'étaient lancés dans la compréhension de cette phrase énigmatique, des jours que 100 pistes s'étaient révélées pour se voir réfutées aussi rapidement. Toute la galaxie y était passée. Nous avions cherché dans un premier temps du côté des adeptes d'Utopia, mais rien ne semblait les y relier. Pourtant nous savions leurs intentions mauvaises concernant Galen, mais à notre grand désespoir, une autre faction inconnue avait due leur couper l'herbe sous le pied, en éliminant Galen. Galen, mort, Utopia, hors de cause, rien ne semblait se dégager de ces quelques mots, et je me perdais de plus en plus. J'étais assis, seul et perdu, sur une ancienne planète du commandant Galen, une colonie annexe que mes enquêteurs n'avaient pas jugé interessante, en raison de faible importance de rayonnement. Accoudé au seul bar de l'unique ville de cette pauvre planète presque vierge, composée uniquement de cultivateurs d'origam bleu, je commencais à me demander si cette phrase avait même un sens. Peut être que non finalement, la mort imminente peut pousser à la folie, ou au moins à la confusion. J'étais tout à ce questionnement lorsqu'un paysan du cru s'approcha de moi, et lu la phrase que j'avais reportée sur un morceau de papier.* - Cui qu'a écrit ça s'est bin trompé mon bon gars! dit-il après quelques instants. Un sceptre! pfffhhhhh... dit-il pour lui même. -Pardon? demandais-je intrigué. -Bin voui mon p'tit, cui qu'a écrit ça s'est planté c'est tout... C'est pas un sceptre! mais un spectre!!! du moins c'est comme ça qu'on l'pelle par chez nous, dit-il en me regardant avec compassion. *Devant mon imcompréhension manifeste, il crut bon d'ajouter:* -Votre "sceptre" rouge, bah c'est le "spectre" rouge, une montagne qui s'trouve à l'est du spatioport! une curiosité pour sur... C'est l'symbol de note planète, la montagne du spectre rouge quoi.. *Comment n'y avais je pas penser plus tot? l'anagrame de sceptre est bien spectre. Cela ne m'aurait pas réellement avancé, ne connaissant pas les lieux touristiques de la galaxie, mais une recherche dans la database aurait suffi à trouver cet endroit.* - Vous dites qu'on appelle cette montagne le spectre rouge? mais pourquoi? demandais-je. - C'est cause qu'à mon avis la photosynthèse des plantes qui s'y trouvent ne s'fait qu'en absorbant le vert et le bleu, et en r'jetant constamment le rouge. Donc toute l'année la montagne parait rouge, et seulement cette montagne c'est-y pas bizarre hein? quand j'vous disais qu'c'était une bizarrerie. *Ca collait... la montagne qui se "dresse de toute sa hauteur", le sceptre anagrame de "spectre" et cette couleur rouge qui semblait propre à ce site. Prétextant une affaire urgente, mais n'oubliant pas de remercier chaleureusement mon interlocuteur, je me mis en chemin vers ce mont rouge qui se dressait de toute sa hauteur non loin de la ville. Dès ma sortie du bar, je le remarquais. Comment avais je pu passer sans le voir. Une montagne gigantesque, d'un rouge vif et sanglant, semblait balafrer le paysage environnant par ailleurs plat et doux au regard. Je n'aimais pa cette vision bien trop surnaturelle pour être bénigne. L'histoire de la photosynthèse particulière semblait ridicule, surtout maintenant que je voyais le phénomène. La végétation pourpre se limitait en effet à cette seule montagne. La limite entre le vert des forêts de la plaine et le rouge de celles de cette montagne semblait trop franche, trop nette. Sans pouvoir en être sur, je préssentais que cette étrangeté colorée avait bien plus à voir avec les entrailles de cette montagne, qui devaient pour je ne sais quelle raisons contaminer la flore alentour. Malgré ce mauvais préssentiment, j'avais enfin trouvé le lieu dont parlais Galen. C'état vrai: une bizarrerie malsaine cette montagne... "prends garde aux murmures des eaux, et tu comprendras". Je me mis en devoir de préparer une expédition, pour remonter le fleuve qui serpentait sur le versant de cette gigantesque montagne. Je devais d'abord prévenir mes amis de la Triade, nul doute qu'ils m'accompagneraient. J'avais dans l'idée que la réponse à mon enquête se trouvait le long de ce fleuve, sur cette pourpre montagne, "prends garde aux murmures des eaux".* (HRP/ ce sujet sera réservé s'il vous plait aux avancées de l'enquête concernant la mort de galen/ HRP) | ||
Felinia Respect diplomatique : 240 02/05 ETU 13:24 | Score : 1 Détails HRP// Sur ce sujet, le post est réservé à la Triade, il s'agit d'un RP collectif. Veuillez ne pas poster ici. Pour toutes remarques adressez nous un MP. Merci. Ne noter pas ce post merci.//HRP
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Parisii Respect diplomatique : 1721 05/05 ETU 02:11 | Score : 9 Détails *Tout se passait à merveille, chacun des membres anciens et nouveaux de sa bienaimée Triade venait d'arriver par spatiobus, et tout le monde y allait de son calembour. Une ambiance conviviale en somme, loin du tumulte intérieur que vivait Parisii, qui accueillit pourtant avec joie ses compagons.
Tous se saluèrent longuement, au pied de cette montagne incandescente au reflet pourpre. Le premier qui détourna les yeux dans sa direction fut Whisper, car c'était de loin le plus indiscret de nous tous, et le plus observateur aussi. Les conversations cessèrent peu à peu, le silence se fit roi, à mesure que chacun suivait le regard de son voisin, pour en arriver toujours au même point, cette protubérance monstrueuse que les gens du cru appelaient "le spectre rouge".* - C'est donc ça? finit par dire Kyle. - Oui c'est bien ça...lacha Parisii amèrement. *Aucun doute n'était possible, au premier coup d'oeil chacun s'était rendu compte que cette montagne révélerait les secrets que tous attendaient. Quelle était donc la cause de la mort de Galen? Quelle était cette aura qui nous attirait irrémédiablement vers ces hauteurs? Personne ne l'exprima à haute voix mais chacun savait que l'ombre de galen était partie intégrante de cette formation rocheuse. Nul n'en savait en revanche ni la rasion ni la nature. Mais la réponse surement se trouverai sur ces versants, sur ces pentes déchiquetées ou ruisselaient les eaux. "Prends garde au murmure des eaux et tu comprendras", se rappela Parisii. Peut être même y trouveraient-ils bien plus que des réponses à leur question, oui bien plus...* | ||
Kyle Emagan Respect diplomatique : 1309 13/05 ETU 01:49 | Score : 15 Détails ¤¤ Le lendemain matin, après une courte nuit de sommeil en raison des habituels bavardages incessant des membres de la Triade, tous se rejoignèrent devant une navette du spatio-port principal de la planette ¤¤
- Ah! Voilà le dernier... Rha, ces diplomates, toujours à la bourre! ¤¤ Kyle venait de voir Cesco arriver avec 15 minutes de retard. ¤¤ ¤¤ Ce dernier donna une excuse comportant un reveil... Un orage temporel... Et une antenne Hyperspatiale... Puis se dépécha de monter à bord de la navette pour rejoindre tout le petit monde. L'ambiance était joyeuse, tous apparement heureux de partir faire une excursion... Sauf peut-être Pépé qui n'avait jamais été très rassuré d'être passager en avion... Il était extremement tendu, en effet il s'était attaché comme un saucisson à son siège et tenait les rebords de toutes ses forces. 5 minutes après, on vit Parisii sortir du cocpit et dire à tous que la navette allait décoller au malheur de Pépé qui n'avait cessé la veille de parler des atraits des voyages en TSV (Trains à SuperPropulsion). Après que la navette décola et que Pépé fut passé par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, toutes les discussions reprirent. ¤¤ - Hé! pépé, faudra tout de même que tu m'expliques comment on peut avoir peur au décollage... Avec les fixeurs inertiels, on ne sent presque rien... - Je n'ai pas peur en navette Kyle! C'est juste que je n'ai pas confiance dans le pilote... Tu as vu à quelle vitesse on a décollé... Non franchement, je ne me sens à l'aise qu'aux manettes de mon bon vieux chasseur. - Ah ouai... ton bidule vétusque la? Je me demande comment ce vieux truc peut voler... - Il n'est pas vétusque! Il a le même age que moi! Et puis bon quelle idée d'avoir emmené les pilotes de Parisii... J'aurais très bien put le piloter moi même.. - Hé Pépé... On en avait déjà discuté hier toute la soirée... Non mais serieusement, tu t'es déjà vu piloter? On dirait un fou furieux des anciennes guerres... - QUOI?? TU VA.. *BIP* ##Nous allons maintenant abaisser notre vitesse comme prévu pour remonter le fleuve en rase-mote... Je vous invite à regarder les écrans de controles pour suivre les évènements## *BIP* ¤¤ Plusieurs Hologrames apparurent alors dans la navette, représentant les diverses vues possibles depuis le vaisseau. Tous regardèrent, dans un silence plutôt relatif, mais avec serieux les hologrammes pendant une vingtaine de minutes sans rien trouver d'anormal. A ce moment les écrans et toutes les lumières s'éteignirent. Tous les membres se mirent alors à raller pour savoir ce qu'il se passait... Mais 3 ou 4 secondes après, ce fut toute la navette qui commença à pencher en avant, laissant voler entre les sièges toutes les affaires de chacun. On avait clairement l'impression que plus personne ne dirigeait l'appareil... Tous les occupants se mirent alors à s'agiter tout en s'attachant tant bien que mal et à demander ce qu'il se passait... Mais la voix la plus forte n'était autre que celle de Pépé qui criait après le pilote et ses qualifications... D'ailleurs si l'on en sortirait vivant, cela ne fait aucun doute que Pépé leur referait un drame pour ne pas avoir été aux commandes. Après un bon remue ménage et voyant que le vaisseau allait nécessairement s'écraser, Erold qui avait gardé son calme sortit de son siege (de la housse de securité) une grosse boule qu'il sera entre ses doigts et qui explosa remplissant tout l'interieur du vaisseau de mousse. La mousse durcissa blocant complettement Kyle et tous les membres de la Triade; ils étaient désormais comme dans des cocons. Ils purent cependant sentir dans tous leurs os lorsque la navette heurta le sol. Au bout de 20 minutes, la mousse se mit alors à fondre laissant tous les membres encore quelque peu sonner revenir à eux meme. La mousse fondante laissait voir que la moitier de la navette avait été déchiquetée par le crash. Tous les ordinateur étaient HS et aucun apareil, même entier ne semblait fonctioner. Les membres sortirent alors un à un des décombres qui se trouvaient au pied d'une falaise rouge... Ils étaient en face de la montagne.. Quelques secondes après, les pilotes sortirent du cocpit qui se trouvait désormais bien loin du reste du fuselage; leurs uniformes trempés trahissaient l'utilisation de cette meme "mousse". ¤¤ | ||
Felinia Respect diplomatique : 240 14/05 ETU 19:21 | Score : 12 Détails
Parisii vérifia l'état de ses troupes. Tous étaient sain et sauf. Ils se remettaient du choc. La navette était hors de service, ils allaient donc devoir continuer à pied. Parisii regarda la montagne qui se dressait devant eux, puis il pris son Com-X pour regarder l'heure. Il ne voulait plus s'allumer. Hors-service. Probablement un mauvais choc dans l'accident. "- Quelqu'un aurait-il l'heure ? Mon Com-x est HS." Kyle fut le premier à lui répondre. "- Le mien aussi. Désolé. - Pareil pour moi", répondit Felinia en s'avançant. Le problème était le même pour tous. Aucun appareil électronique ne fonctionnait. "- Etrange", se dit intérieurement Parisii. "Que se passe-t-il ici ?" Il prit la parole. "-Rassemblez vos affaires, on continue à pied. Pépé tu ouvre la marche avec tes hommes des Moutons Noirs. Vous reconnaitrez les abords du chemin, on ne sais pas sur quoi on peut tomber. Felinia, tu les couvres avec ton arc ionique. - Il ne fonctionne plus non plus, comme tout ce que j'ai à base d'électronique. Je vais prendre mon arc traditionnel de secours, le temps de le récupérer dans les restes de la navette. - Ok. On vous suivra 300m derrière. Asurmena, Erold, Joe, vous fermerez la marche. Surveillez ce qui se passe derrière le groupe. Départ dans cinq minutes." Au moment du départ, Parisii se souvint des paroles de son ami mourrant : "Là où le sceptre rouge se dresse de toute sa hauteur, prends garde aux murmures des eaux, et tu comprendras..." "- A tous ! Prenez garde aux bruits d'eau. C'est notre prochain indice." Le groupe se mit en branle. Felinia suivait le groupe des Moutons Noirs. Ceux-ci s'étaient déployés en ligne, encadrant la piste, chacun d'eux éloigné d'une dizaine de mètre de son voisin. Ils essayaient de progresser discrètement en se cachant derrière les roches. C'était étrange. Aucune végétation ne poussait sur la montagne. Ils grimpèrent ainsi la montagne pendant plusieurs heures. Lorsque, soudain, un des Moutons fit un signe. Tous s'accroupirent sur place, les sens en alerte, en attendant de savoir de quoi il s'agissait : Pépé, suivit de Félinia, rejoint l'homme qui lui dit à voix basse : "- Ecoutez !" Au début, Félinia n'entendit que le vent sifflant entre les roches, mais bientôt, ses oreilles, habituées aux sons de la nature, captèrent un léger grondement. Un grondement de cascade ! Pépé qui avait, lui aussi, perçu le bruit. Il fila prévenir Parisii et à son retour le groupe quitta la piste et continua en direction de ce qui semblait être une cascade. Après quelques dizaines de minutes de marche, le groupe arriva devant une petite falaise de la même roche rouge que le reste de la montagne. "- Pépé, là-bas, une faille dans la falaise. - Ok, on se déploie. Toi et toi, en reco. Voyez si on peut franchir la falaise par là. Si tout est RAS, faites-nous un signe. On vous rejoindra" Le groupe se deploya à distance de la faille, mais de manière à pouvoir couvrir les deux hommes. Heureusement que Pépé avait un goût prononcé pour les antiquités. Tous ses hommes étaient équipés en secours d'une arme à feu mécanique, sans électronique. Felinia choisit de grimper sur un rocher qui lui donnait une vue plongeante à l'intérieur de la faille et qui lui permettait de tirer ses flêches sans être gêné par les deux hommes. Les hommes effectuèrent leur reco et firent signe au groupe qui les rejoignit. Devant eux, un spectacle incroyable s'offrait à leurs yeux. Une oasis d'environ 800 mètres de long s'étendait à leurs pieds. Des espèces de palmiers aux fruits longs et rouges vifs bordaient l'oasis. Tout autour, une multitude d'arbres inconnus composaient une forêt riche en couleurs. Toute l'oasis était encerclée par la falaise. L'eau, d'un bleu magnifique, reflétait le ciel. Quelques variétés d'oiseaux rivalisaient pour se faire entendre. Mais, le plus beau était certainement la cascade haute d'une centaine de mètre et large d'une dizaine de mètre qui tombait de la falaise jusque dans l'oasis. Les hommes de Pépé commencèrent à progresser. Il n'y avait apparemment aucun danger. Le reste de la Triade les rejoignirent. Le Baron qui flottait dans les airs grâce à ses suspenseurs, dont il avait augmenté la puissance, passa à côté du groupe, le sourire aux levres. Soudain, une voix sourde s'éleva, emplissant l'havre de paix, faisant vibrer la falaise. "- Qui es-tu, toi qui vient déranger le repos des Dieux ?" Tous se figèrent sur place tournant la tête dans tous les sens, essayant de repérer l'origine de la voix, mais les echos ne le permettaient pas. Cesco fut le premier à reprendre ses esprits. Il fit quelques pas et répondit le plus fort qu'il pouvait : "- Je suis Cesco Imperator et avec mes compagnons nous représentons la Triade. Un ami, Galen, nous a indiqué cet endroit à sa mort. - Alors si vous êtes la Triade, prouvez le moi ! Quel est le mot de passe ?" La question désarçonna l'ensemble de la Triade. Puis chacun fit aux autres ses propositions dans le chaos le plus total. Cesco les arrêta : "- Apparemment Galen est venu ici. Cette question s'adresse à des gens qui étaient proches de lui. Vous tous qui le connaissiez, quel était pour lui la chose la plus importante ? Réfléchissons calmement. Les fraises au chocolat, non ça ne doit pas être ça. L'entraide, peut-être..." Whisper releva brutalement la tête : "- Le droit inaliénable à la vie. Le principe fondateur de la Triade ! - Bon dieu, tu as raison ! Whisper, si tu étais une femme, je t'aurais déjà embrassé." Cesco se retourna et cria : "- Le droit inaliénable à la vie." Pas de réponse. Soudain, quelques minutes après, Félinia poussa une exclamation et montra du doigt un petit robot qui sortait de derrière la cascade. Le robot leur fit signe d'approcher. Peu de temps après, la Triade suivait le robot derrière la cascade. Celle-ci cachait une galerie en pente qui s'enfonçait sous terre. Le robot, sans s'arrêter, continua sa progression dans la galerie suivit du groupe. Une épaisse porte d'un alliage inconnu se ferma derrière eux, sans un bruit. Quelques dizaines de mètres plus loin, la roche laissa place à des parois faites du même alliage que la porte. Le robot leur fit passer quelques portes et ils arrivèrent dans une pièce immense. Le Baron fut le premier à entrer "- Mon Dieu..." Personne n'aurait pu imaginer ça. Les murs de plusieurs centaines de mètre de longueur étaient couverts de rayonnages croulants sous le poids des livres. Au centre, sur de longues tables, s'empilaient des ouvrages très anciens, poussiéreux et parfois en lambeaux. Le sol était recouvert d'une fine moquette verte. Sur la table la plus proche, un hologramme se mit en route, seule chose électronique qui semblait fonctionner sur cette montagne, et Galen apparut. "- Bonjour, si vous êtes ici, arrivé d'une manière ou d'une autre, c'est que je suis probablement mort. Je ne sais pas depuis combien de temps et je ne sais pas si j'ai en face de moi les compagnons que j'ai connu. Mais, vous êtes la Triade et si vous êtes dans cette coalition, c'est que vous en êtes digne. Je vais donc vous parler de cet endroit. Ici, dans cette vallée, j'ai découvert une immense source de savoir et de pouvoir. Des forces s'activent au-dessus de nous. Appelez les des Dieux si vous voulez, peu importe. Tout les ouvrages que vous avez ici, j'ai passé une vie entière à les réunir, j'y ai dépensé ma fortune de Guildien. Ces livres m'ont permis de faire des recherches sur les Dieux. Beaucoups sont dans des langues que je ne connais pas. Ceux qui sont sur le mur à droite, je les ai trouvé ici-même. Beaucoups sont dans une langue que je n'ai pu déchiffrer, mais certains sont compréhensibles et sont empreint d'une grande sagesse et d'une philosophie qui nous ai inconnu. Ils sont aussi la source pour accéder au contrôle de la puissance des Dieux. Je souhaiterais que vous restiez ici quelques temps afin que je puisse vous enseigner la Voie de la Connaissance qui vous permettra ensuite de continuer mes recherches. Laissez moi être votre Guide Spirituel." L'hologramme s'éteignit. | ||
Cesco Imperator Respect diplomatique : 3122 22/05 ETU 14:08 | Score : 12 Détails Et l'image de Galen disparut brusquement.
Le silence pesant envahit les membres de la Triade. Nul n'osait bouger, tous retenaient leur souffle. Un à un, ils se retournèrent, reformant ce cercle si symbolique que Galen leur avait appris à ne jamais rompre. Whisper, le premier, plus ancien membre de la Triade originelle, n'osait regarder ses compagnons dans les yeux. Parisii, l'élève de Galen, celui que le grand homme avait choisi pour dispenser son enseignement, était là, les yeux vagues, emplis de larmes. Kyle Emagan, le jeune fougueux qui animait la vie de la coalition, n'avait pour une fois rien à dire. Là-bas, plus loin, Pépé et ses hommes avaient marqué eux aussi un temps d'arrêt. Asurmena, Erold et Joe, qui étaient des hommes d'action avant tout, eux aussi, restaient cois devant le message de Galen. Tout comme Cesco et Vladimir, pour une fois silencieux. Enfin, un peu plus en retrait, les derniers arrivés, San Hill, Gromek, Lia, attendaient derrière Felinia, que les longues discussions avec son oncle défunt Dies_Irae avaient empreinte d'un respect sans fin pour Galen. A ses cotés, se tenait Anko, elle aussi inhabituellement calme. Ils étaient tous là, membres de la Triade, disciples de Galen. Ils avaient tous entendu le message d'outre-tombe que celui-ci leur avait adressé. Ils avaient tous rejoint la Triade pour lui, pour son apport à Espérance, pour tous les principes qu'il avait inculqués et dont bon nombre de commandants avaient bénéficiés. Ils étaient ses héritiers, ils l'avaient toujours su. Ils ne prenaient maintenant que plus conscience de leurs obligations envers lui. Son aura les avait envahit. Ce fût Vladimir Harkonnen, qui, le premier, fidèle à son habitude, rompit le silence. "Messieurs, je crois que nous avons du travail..." Cesco embraya."Tu as raison, Vlad', Galen nous a donné une tâche à accomplir." Seul Whisper, qui souffrait de tant de souvenirs communs avec Galen, n'arrivait pas à relever la tête. Et c'est naturellement que Felinia vint près de lui et l'entoura de ses bras, partageant son chagrin. Parisii, retrouvant sa volonté habituelle, éleva la voix. "OK. On y va. Les Moutons, vous surveillez les accès, Pépé, tu organises ça, puis avec Kyle, vous préparez le campement. Erold, Joe, Asurmena, vous allez en reco vers le fond de la grotte. Emmenez Gromek, il ne sait pas lire. Les autres, avec moi, chacun son rayonnage, on commence un premier tri. Ce qu'on peut lire, et ce qu'on ne peut pas. Et on se prépare, car on risque de passer un bout de temps ici." Pépé se dirigea naturellement vers ses gars, Kyle dans son sillage. Après avoir transmis ses consignes, Il regarda ses hommes prendre position, et partit avec son comparse vers les restes de la navette. Le groupe des fédérés, lui, prit une torche par personne, l’alluma, et avança vers les ténèbres qui envahissaient le fond de la salle. Enfin, comme Parisii l’avait demandé, les autres se dispersèrent dans la bibliothèque, s’approchèrent des étagères, et, dans un silence religieux, commencèrent à parcourir les volumes, bientôt rejoints par Whisper et Felinia, qui partirent vers des meubles isolés. Les quatre explorateurs s’enfonçaient toujours plus loin dans l’obscurité que leurs faibles flambeaux ne suffisaient pas à repousser. A la sortie de la salle, un long couloir s’était ouvert, dans lequel ils s’engagèrent. Plus loin, il découvrirent une intersection, et, dirigeant un peu de leur lumière, s’aperçurent que d’autres couloirs existaient, avec, au fond de certains, de nouvelles salles. Ignorant ces pistes, ils restèrent sur le couloir principal, et reprirent leur marche. Dans la première salle, Pépé et Kyle revenaient, chargés de sacs en tous genres qu’ils avaient récupérés dans l’épave. Aucun de leur camarade ne dérogea à sa tâche, et lorsqu’ils commencèrent à préparer l’installation, ils prirent quelques minutes pour regarder l’étrange ballet qui se déroulait devant leurs yeux. De temps à autre, l’un de leurs amis, feuilletant un livre, s’arrêtait brusquement, s’approchait d’un autre membre de la Triade, lui donnait à lire un passage, en chuchotant avec lui. Au bout d’un moment, l’un des deux bougeait, et, d’un pas vif, amenait l’ouvrage sur l’une ou l’autre des piles qui s’élevait de part et d’autre de la grande table centrale. Les hochements de tête étaient fréquents, les balancements encore plus. Parfois, on entendait Parisii lire à voix haute, souvent, on voyait le Baron Flottant sourire en coin. Et le manège recommençait, encore et toujours. Le leader des Moutons Noirs et le jeune Emagan se mirent au travail. « On y arrivera jamais ! Faudrait plusieurs de nos vies pour s’y retrouver là-dedans ! ». Après avoir croisé un nombre incalculable d’embranchements, la tension commençaient à gagner les quatre hommes. Partout des étagères, des livres, des parchemins et des manuscrits, des tablettes et des gravures. Asurmena commençait réellement à s’énerver, et ce n’était pas la vision des étranges symboles gravés sur les parois rouges qui le calmait. Dans les jeux d’ombre et de lumière que faisait naître la flamme dansante, l’obscurité teintée d’écarlate commençait à leur peser. « Calme-toi, mon ami. Si Galen a souhaité que nous nous rendions ici, alors il a naturellement prévu que nous trouvions ce qu’il voulait. » . Erold Savostos, avec son calme habituel, tempérait depuis quelques minutes la fougue d’Asurmena. « Galen savait ce qu’il faisait, il l’a toujours su. », rajouta avec conviction Joe l’Arsouille, soutenu par un grognement approbatif ou affamé de Gromek. Ils continuèrent leur route. Parisii s’arrêta de lire quelques instants, et se frotta les yeux. Il n’arrivait pas à déchiffrer le texte qui avait sous le nez, et pourtant, quelque chose en lui l’amenait à penser que c’était important. « Cesco, tu peux venir, s’il te plaît ? ». Celui-ci, en discussion avec Lia, s’arrêta, lui fit un signe de tête, et s’approcha. « Que puis-je pour toi, Parisii ? » « Ce texte, là…c’est drôle, je ne le comprends pas, mais je suis persuadé que je devrais… ». Cesco se pencha, prit le livre, et l’examina pendant quelques secondes. Puis il se dirigea vers San Hill,lui murmura quelque chose à l’oreille, et les deux compères se mirent à rigoler. Parisii, énervé, se leva et s’approcha d’eux. « Ca vous plaît de vous payer ma tête ? vous trouvez ça drôle ? c’est quoi le pro… - Du calme, Parisii ! , l’arrêta Cesco , on a pigé pourquoi tu devais le comprendre, au fond de toi… - Ca, c’est certain, ajouta un San Hill narquois, - C’est un ancien traité d’économie sur la spéculation boursière et ses dangers ! » dirent-ils de concert. Dépité, incrédule, Parisii retourna vers sa chaise. Si en plus Galen avait mélangé les textes… Les fédérés arrivèrent dans un immense salle voûtée, aux dimensions d’une cathédrale. Ils ne parvenaient pas à en voir le fond avec leur faible lumière qui était arrêtée par des rayonnages montant jusqu’au plafond, et qui remplissaient la salle sur plusieurs rangées. Le découragement commençait à les étreindre. Ils allaient avancer quand soudain Gromek stoppa net, leva la tête, renifla l’air, et dit : « Y’a quéqun ici. C’est pas un z’om. » Tous furent aux aguets dans l’instant, compensant leur manque de vision par leurs autres sens, développés au cours d’une vie de combats. Chacun vers un côté, ils se mirent à l’écoute du silence, guettant le moindre trouble de celui-ci. Leur regard balaya la salle, encore et encore, cherchant à discerner entre les ombres fluctuantes d’éventuels mouvements. « A droite ! » hurla Asurmena, qui partit en courant. Le temps que ses amis se retournent, il s’était déjà lancé vers le fond, et sa flamme vacillait. D’un geste, les autres commencèrent à courir derrière lui. Asurmena ne ralentissait pas, augmentant même son avance, il entra à toute vitesse dans un couloir, prit un virage, et continua sa traque. Plus loin en arrière, les autres commençaient à se laisser distancer, et la lueur qu’ils entrevoyaient disparaissait au gré des tournants…au bout de quelques minutes, ils ne la virent plus du tout. Les piles d’ouvrages s’élevaient, et de plus en plus de volumes créaient de nouveaux monticules. Vladimir avait déjà fait un grand nombre d’allers-retours, et découvert un grand nombre de livres déchiffrables. La masse de connaissance que les Anciens Dieux avait possédée était effarante. Philosophie, mathématique, chimie, aucun domaine sur lequel ils n’avaient poussé leurs recherches. Il vit à peine, dans ses réflexions, que Kyle et Pépé l’avait rejoint et avait eux aussi entamé leur part de fouille. Un cri de souffrance l’éveilla complètement, issu de loin à l’intérieur de la montagne. Et tous se levèrent quand, venu des entrailles de la Terre, retentit un cri aussi puissant que le précédent, empli d’une détresse sans nom. « ASURMENAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA » Les membres de la Triade se mirent à courir vers les cris. | ||
Parisii Respect diplomatique : 1721 05/06 ETU 01:55 | Score : 6 Détails C'était une femme qui criait. Impossible de mettre un nom pour l'instat sur cette voix: c'était un cri à l'état brut.
Tous coururent, se dirrigeant vers le cri. En sortant d'une rangée d'étagère, Kyle se heurta contre un mur en pleine course, le dénommé Gromek. jeté par terre, il lui fallu quelques instants pour se relever. Les cris avaient cessé, mais un brouhahah guidaients le jeune homme. Une rangée d'étagères, puis une autre. Une dernière, complètement renversée, et au fond, un couloir dans lequel il pouvait voir le baron et, sans doute dissimulé derrière, le reste de la troupe. C'est Félinia qui avait crié. Celle ci se tenait, pâle, adossée contre un mur. Elle se remettait d'un choc, mais lequel? Agenouillée, Joe examinait un bout de tissu, duquel émergeait un bras. "C'est Asurmena" prononca Mac lane, la machoire serrée. "Je.. Je lui ai offert cette chevalière." Sans un mot, Joe lui tendis le bijou. Le groupe se tut. Un homme et mort ici, dans ce.. couloir? Contrairement à l'aspect cossu de la bibliothèque, à dominante rouge et noire, ornée de dorures, le couloir est blanc, immaculé. La lumière se meurt dans ce conduit qui semble interminable. Erold s'avance vers l'intérieur. Quelques pas après le substitut de dépouille, le piège entre en marche. Flash de lumière. Erold est entouré par une colonne de lumière. Lorsqu'il a le réflexe de se jeter en arrière, la lumière ne le quitte pas. C'est alors que retenti la voix: Galen. "Bien, vous êtes arrivés à la seconde étape. J'espère qu'au moins une partie d'entre vous a pris la peine de lire un livre... ou juste l'ouvrir.." Pépé sourit nerveusement. Sa réponse était non bien entendu, même par accident. Il se garda bien néanmoins de le dire. "Au delà de ce couloir se trouve la suite: mon oeuvre, basée sur les ouvrages des anciennes forces qui se trouvent derrière vous. Seulement, cette oeuvre ne doit être révélée qu'aux personnes aptes à la défendre, et à la protéger. Ce couloir décidera. Faites demi-tour si vous ne vous en sentez pas capables, si votre coeur et votre volonté ne sont pas assez forts... mais celà m'étonnerais de la part de la triade que j'ai connue par le passé. Marchez tout droit si vous avez la foi. Je suis de l'autre coté." Tous sont restés sans voix. C'était donc ce qui était arrivé à Asurmena? Un manque de foi? Doucement Erold se retourne, interrogateur, vers le groupe. "Laisse." Avant qu'il ait pu dire un mot, Whisper s'est avancé, et marche tranquillement vers le bout du couloir. Celui ci devient de plus en plus lumineux au fur et à mesure que le fondateur s'avance. Whisper finit par fermer les yeux, aveuglé. Il avance toujours, calmement, en paix, dans sa lumière blanche. Derrière lui, tous suivent. Parisii, Lia, Erold, Cesco, Felinia,San Hill, Anko,... La lumière prend à chaque fois une couleur différente: dorée, bleue, jaune, vert, beige,...celle d'anko oscille entre le rouge et le noir. Gromek s'avance en marmomant comme un ork (en beuglant), peu friand de ces gadgets. la lumière qui l'entoure est semblable à l'acier. Joe ensuite, violet, suivit de près par Pépé,et sa lumière blanche, et la lumière orange de Vladimir sur ses flotteurs poussifs dépasse Kyle, qui s'avance avec toute la précaution du monde, dans une lumière brune. Avec un dernier regard vers les restes de son ami, Mac Lane s'avance enfin. Sa couleur est bleue foncée. Un siècle plus tard, pour eux, ou quelques minutes après pour le reste du monde, ils sont arrivés. personne ne manque. Cependant, Gromek se tient la tête à pleine main, et Anko s'est sentie mal, alors que les nouveaux yeux de Lia ont pleuré des larmes rouges... et on jurerait apercevoir des cheveux blancs chez Vladimir. D'un regard, ils comprennent qu'ils ont tous vécu la même chose: chaque instant de leur vie a été examiné et pesé. Expérience plus douloureuse pour certain. Whisper quand à lui sourit de joie. Ils sont dans une immense pièce circulaire, aux couleurs de la bibliothèque. A une vingtaine de mètres d'eux se trouve un livre sur un piedestal, illuminé par des rayons de lumière colorés. Vladimir s'en approche avec toute la vitesse qui lui permettent ses propulseurs, mais ils est dépassé par tout le groupe. Le livre, fermé, est déjà magnifique. 30 cm sur 20, environ 300 pages. Sur la couverture verte pas de titre. Doucement, Whisper tends sa main vers les rayons de lumière, et tourne la couverture. Une écriture manuscrite, écrite à l'encre noire se dévoile, et remplie la page. Whisper commence à lire d'une voix forte et lente: "Moi, Galen,.... La lecture se poursuit, hors du temps et des préoccupation matérielles. Ils se relayent pour ne jamais interrompre la lecture. 30 heures plus tard, les hommes de pépé voient enfin sortir l'équipe de la bibliothèque. Tous ont l'air fatigué, mais également heureux au plus profond d'eux même, comme s'ils possédaient une lumière supplémentaire. En souriant, Pépé s'adresse à ses hommes: "Maintenant, on a du boulot..." HRP/ texte écrit par Lia, mais qui n'a pu vous le transmettre elle même, étant absente en ce moment. Donc ne me notez pas s'il vous plait./ HRP |
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