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Ariel Golleport Respect diplomatique : 959 14/06 ETU 20:25 | Score : 10 Détails Assise sur le fauteuil, la petite chose retourné en boule se lova aux creux de ses jambes. La femme, loin de faire attention a ce petit être, fixait vaguement le feu dans l'âtre qui brulait en la réchauffant. Ses doigts et ses extrémitées, engourdis par tant d'effort, valait bien cette petite flamme ; mais il y avait quelque chose en elle que jamais rien n'aurait pu réchauffer. Un glaçon ensserait lentement son coeur et personne ne semblait rien y pouvoir.
Dans ces mains, elles tenaient sa lettre d'entrance du club d'Hiram. Rejeté,disait les grosses lettres rouges qui se réverberait aux grès de ses larmes. Le monde était devenu fou. Oh, il l'avait toujours été, a une échelle plus ou moins grandes - on se souvenait de cette résistance débile contre un ennemis tarées, on se souvenait de tout ses combats fou contre une ombre ou un mot. Mais c'était a cette époque une folie contenus, l'ordre émanant des institutions en place avait toujours réussis a rester aussi stable qu'un roc. C'était une folie riante, chaleureuse, amicale. Le chat qui s'était lové en dessous d'elle leva la tête, sentant certainement au travers du voiles des espéces le désarroi de sa maîtresse. Lui aussi était un vieux matous, couvert de cicatrice, qui n'avait dû sa vie et sa pitances qu'a ses capacité de tueur. On le voyait dormir, mais on sentait a travers lui sa force qui l'entourait comme une aura. Elle l'avait trouvé dans les bas-fond de Viral, a moitié mort d'une vilaine griffure qui l'avait rendus borgne. Et pourtant, ce salaud s'était tenus a la vie. Il agonisait, mais une partie de lui même continuait a faire un pied de nez a la mort en lui disant : Eh, mon pote, on a pas élevé les cochons ensembles, alors il serait peut être mieux que tu ne t'approche pas, vu ? Il s'était cramponné a ce qui lui restait de vie, incapable de trepasser aussi bien qu'une brique était capable de nager. Elle aimait bien ce bonhomme. Derrière son pelage roux, et si on enlevait la cicatrice, ils se ressemblaient. En quelques semaines, l'univers était descendus du pire au pire. Les idéaux tacites qui avait façonné ce qui restait d'esprit commun avait... avait fait quoi ? S'était brisé. Fissuré. Cassé. Enfouis. On comptait parmis ceux-là la volonté d'aider son prochain, la volonté de seconde chance, la volonté d'un futur meilleur pour l'humanité. Humanité fait de chevalier servant et de diplomates souriant. Oh, bien sûr, il y avait toujours eu des gens qui riait de ça, elle la première. Mais on pouvait faire confiances aux élections, en ces temps bénis, car on pouvait faire confiance aux électeurs. La Vieille Garde n'avait plus rien à garder car tout tournait finalement assez bien. Il y a un proverbe qui dit : ce qui commence finit. Bien ou mal, cela se finit, car les pommes tombent toujours sur le sol. A moins qu'on la lance assez fort... La roues des malheurs avait commencé a tourner. Pouvait-on en déduire qu'elle continuerait sa route jusqu'a son destin, quel mal il soit ? A moins qu'on ne la tourne assez vite. Le petit chat se retourna au son de quelques pas. Robert arrivait, bien sûr. Encore une autre soirées a entendres les doléances d'amis ou d'ennemis, a essayer de faire un peu de place pour les Egaré du Cognitains, comme on appellait son peuple. Et pourtant, quelque part, depuis la disparition de son Empire, c'était plus facile. Elle n'avait plus de haine, plus d'amis. On ne la considérait plus que comme quelque chose dont il fallait se débarrasser, bien que tout ces ploucs étaient bien trop diplomate pour lui dire les choses ainsi. Est-ce donc ça, la vieillesse ? Avoir l'impression que la riviére coulait bien plus vite et qu'elle continuait d'accelerer ? Un petit homme se découpa dans la lumière de la porte du petit salon. - Ariel. Depuis tes vacances, tu ne fait que boire. Tu devrais arrêter. - Merci (et c'était sincére : le plus sincére merci qu'elle n'eut jamais fait a quelqu'un) mais fiche moi la paix. Ses mains était crispé de la douleur qui envahissait son coeur. Elles en saignaient de malheurs. Plus jamais d'arme, c'était sa promesse. La dernière fois, ce qu'elle avait mis en branle avait faillis échapper a son contrôle et ce n'est qu'avec le sacrifice de son peuple qu'elle avait pu échapper au résultat de ses propres ardeurs destructrices. Une telle expérience ouvre une énorme faille de solitude dans n'importe qui, même avec l'égo le plus grand. Son bazooka, un fameux cadeaux du Maudit, dormait paisiblement dans un petit coffre de bois de ses appartements. Elle ne tirait plus avec depuis si longtemps qu'il prisait la poussiéres - et en cela,Ariel se donnait toute les félicitations du monde. Faire quelque chose. Faire quelque chose pour ramener la Veille Garde vers ses idéaux d'antans, pour calmer la pétoires des guerres et des destructions, pour ramener la raison au pouvoir. Et si possible, le faire vite, avant que l'ensemble de ce qui était l'univers de ses souvenirs n'explose. Mais que faire ? |
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