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Horreur et damnation

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Mestras
Respect diplomatique : 98

24/06 ETU 15:51

Score : 12 Détails

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Dans l'obscurité omnisciente, dans cette épaisse nuit, rien ne passait. La salle était chaude et silencieuse. Aucun être n'aurait voulu troubler cette paix paradisiaque. Pourtant il le fait. Il ose couper ce moment de calme. Bien que le silence disparut, la nuit pesait toujours sur la salle. Il s'avança au pupitre, ôta sa cappe et prit la parole:

" Noble assemblée, vos existences m'intrigues aux plus haut point. Je vais dans peu de temps vous en faire part. Tout d'abord laissez moi vous conter une histoire.

Il prit un parchemin qu'il déroula lentement et lut

Comment ne pas l’oublier ? Cette femme. Blonde, aux yeux verts. Cette femme qui prétendait être amoureuse de cet homme banal. Tout commença dans une ruelle. Alors que Mestras marchait dans une rue à une sombre heure, il entendit des cries. Une femme coincée entre trois loups. Sans hésiter, il s’élança à son secours.

Cette femme blessée au bras, le regardait, essayant d’effrayer les loups. Les canidés ne voulant pas faire des victimes supplémentaires prirent la fuite.

Elle le remercia, il était fier, sauver une belle et conquérir son cœur.

Leurs relations dura plusieurs mois où s’échangèrent amour sentiments. Il vivait le parfait amour. Sa vie gaie, pleine de joie venait à peine de commencer, il rentrait dans sa vingtième année.

Le seul problème qu’il remarquait était l’absence de sa bien-aimée dans la journée, ils ne se voyaient qu’à la tombée de la nuit. Mais, peut être travaillait-elle ? Il ne se souciait de rien.

Lors d’un croissant de lune, elle lui demanda de la rejoindre sur la plage. Elle avait soit disant quelques chose à lui dire. Bien sur lui se rendit à cette plage, où il remarqua sa femme, couchée dans le sable. Il s’approcha, elle se leva. Après une grande embrassade, elle se recula un peu et dit :

« Ecoute Mestras, j’ai quelques chose de très important à te dire. Quelques chose de difficile à dire, quelques chose d’invraisemblable.
_Tu sais, tu peux tout me dire, je suis là et je t’écoute.
_Voilà, je ne suis pas humaine, je suis une personne de la nuit. Une buveuse de sang…. »

Il sourit, et lui caressa les cheveux.. La femme s’attendait un peu à cette réaction. Elle ferma les yeux et les réouvrit. Ils étaient pétillants, lumineux, dangereux..

Mestras fit un pas en arrière, stupéfait par cette sorcellerie. Son cœur se remplit d’adrénalines.

Elle perdit patience. En un instant, elle lui attrapa la gorge, il ne pouvait se défaire de cette étreinte. Son visage perdit sa coloration naturelle et vira au blanc.

Elle retira sa bouche, laissant le sang couler le long de la peau du malheureux. Elle s’ouvrit le bras et lui fit couler quelques gouttes de sang qu’il avala sans en savoir la raison.

Alors qu’elle se retirait, elle tomba nez à nez avec les trois loups. , L’un d’eux paressant énervé ne put rester sous cette forme. Ses deus acolytes firent de même. Le combat fit rage, ce solvant par la décapitation de la femme.

Mestras se réveilla quelques heures plus tard. La mer commençait à lécher son corps. Le soleil envoya son premier rayon, ce même rayon qui brûla profondément le pied de l’ex homme. Il s’abrita aussi vite qu’il put dans une grotte. Attendant la nuit, maudissant cette nuit et cette femme.

Sa voix se brisa légèrement. Il recula son visage pour ne point être vu dans cet état. Quelques minutes après, son visage persa l'obscurité et il continua.

" Comme vous avez pu le constater, ma vie n'a pas été un long fleuve tranquil. J'ai subi cette morsur qui m'a maudit à tout jamais. Vos menaces pesant contre ma personne, mais regardez vous.il éleva le ton
Vous dites de moi mais vous n'êtes point mieux. Chacun menaçant, attaquant, tuant les autres. Votre vie n'est faite que de rage et de malheure !
Votre race n'est qu'une souillure au monde ! Vous êtes lâches et vils. Ne pensant qu'à votre fortune personnelle, ne regardant que votre cicatrice de naissance. Si votre personne devient trop large et trop envahissante, on expulse le voisin, est-ce là le but de la vie ? Le sens que Dieu a donné en tout homme ?

Non ! Le messie est venu, l'homme l'a tué, l'a attaqué, l'a torturé. Les hommes ne sont points digne de vivre dans cette galaxie ! En cent cinquante ans, j'ai vu plus de vie partir qu'arrivées. Mon but, en accroissant ma race est de créer une vie meilleure et longue, éternelle. Nul besoin d'homes, nous sommes meilleurs !

Mon peuple, constitué que de buveurs de sang est immortel, plus puissant, plus fort. Il n'y a qu'à constater, trois hommes se sont levés, construisant chacun un empire. Sur les trois, deux ont été éliminé. Le troisième, épargné par la clémence divine qui m'a été accordée.

Soyez maudit ! Que l'enfer vous emporte !"

Il s'éclipsa en un revers de cappe. Disparu de la salle.

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