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Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > RP : Demonia
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| Demonia Respect diplomatique : 157  16/06 ETU 08:57 | Score : 9 Détails Sur une planète lointaine, aux confins de la galaxie...
Le soleil finit de se coucher sur les ruines d'un vieux palais. Seules quelques lueurs de torches s'évertuent à combattre les ombres entre les pans de murs branlants. Au milieu de ce qui semblait être l'ancienne salle de bal, une silhouette s'agitait, traçant des symboles au sol, dans la poussière. On pouvait entendre une voix scander des incantations. * Aleph...Esperoth...Salassssssania demonia conte merio...* Cette phrase était prononcée en boucle. Demonia se redressa et jetta le bâton qui lui servait à tracer les symboles. Elle se plaça au centre de l'étoile à 5 branches qu'elle avait dessiné. En face d'elle, un cercle, et autour de ses deux symboles, un autre cercle plus grand. * Inferno...Dominus...Etram kasser felnokan* Demonia ferma les yeux et continua à prononcer ces quelques mots d'une langue qu'aucun traducteur électronique de la galaxie ne pouvait connaître. Une langue sortit tout droit des origines de l'univers. Soudain, les yeux de Demonia se rouvrirent, ne laissant apparaître que du blanc. Ses bras s'écartèrent et son corps se souleva du sol, tendu à l'extrême. Dans le même temps, la terre se mit à trembler, puis des flammes apparurent dans le petit cercle, timides d'abord, puis gagnant en intensité. Une ombre semblait se dessiner au milieu des flammes. Une voix d'outre-tombe s'éleva : * Démonia ! Où en est donc la galaxie ?* Le corps de Demonia redescendit jusqu'au sol et ces yeux redevinrent normal. Elle posa un genou à terre et courba l'échine. * - Seigneur ! La galaxie est en paix actuellement. Mais, nos forces agissent dans l'ombre pour semer la zizanie. Vous aurez bientôt une moisson d'âmes qui promet d'être exceptionnelle. - Je l'espère ! Depuis que mes précédents moissonneurs, Cronos, Pigeon, Telemaque, Soilwork et Alexandre le Grand ont disparus, les enfers sont aussi pourvu en âmes que votre Assemblée en esprits intelligents. Je compte sur toi pour remédier à ça. C'est la première fois que je vois aussi peu de guerre et de mort dans la galaxie, que cela cesse ! - A vos ordres, mon Seigneur !* Les flammes s'éteignirent soudainement. Demonia effaça les symboles à l'aide de branches feuillues et rejoignit son vaisseau. Une grande tâche l'attendait. | ||
| Demonia Respect diplomatique : 157 26/06 ETU 19:26 | Score : 12 Détails Kajoun, dans le système Elféide, ancienne natale de Felinia. 20H00 UMT.
Des charognards survolaient la plaine. Ils descendaient tous des montagnes comme attirés par un signal invisible. Ce signal, c'était la guerre. La plaine, proche du palais impérial, autrefois si verte et si belle était maintenant recouverte de corps et de sang, recouverte d'un linceul rouge. La forêt bordant la plaine était en feu, tout comme la plupart des bâtiments. Le feu se propageait, dévastant tout sur son passage, ne laissant que cendre et désolation. La planète, autrefois si paisible, semblait à présent le lieu choisit par le diable pour y créer son nouvel enfer. Les charognards slalomaient entre les vaisseaux de guerre innombrables qui se frayaient un chemin entre les tirs ioniques des bunkers. Le tout ressemblait à un ballet mené par la mort. Souvent, un cla explosait en vol ou un bunker prenait feu, mortellement touché et laissant couler le flot des soldats qui y étaient réfugiés. Plus loin, les armées Elféïdes affrontaient courageusement l'envahisseur, mais celui-ci avançait inexorablement. Les Elféïdes étaient impuissants, ils ne pouvaient repousser cette marée. Au milieu de ce flot ininterrompu, une femme courait parmi ses soldats, telle une furie. Elle était vêtue d'une combinaison synthétique noire, très résistante, qui recouvrait intégralement son corps. Au niveau de la tête, deux plaques rondes, translucides, noires protégeaient ses yeux. Elle tiraient de tous les côtés sans prendre le temps de s'arrêter pour viser. Elle courait, sautait, bondissait, tirait, et riait ! Elle riait telle une folle. Autour d'elle les soldats tombaient, décimés par les tirs d'arcs ioniques, mais la vue de leur reine suffisait à leur insuffler cette rage de combat, cette soif de mort que rien ne pouvait arrêter. L'un après l'autre, les kilomètres qui séparaient l'armée d'invasion du palais impérial s'effaçaient jusqu'à ce qu'enfin, la marée viennent s'échouer face aux murailles du centre politique de la planète et de l'empire. Aussitôt, la reine envoya un Com-X et l'artillerie entra en jeu. Des centaines de tirs ioniques de grandes puissances frappèrent les murailles ancestrales qui ne purent résister longtemps face à ces technologies contre lesquelles elles ne pouvaient rien. L'armée s'engouffra par les brèches et mis la ville à feu et à sang. Les exactions commisent cette nuit-là furent innombrables. Tout ce que les hommes et les démons pouvaient avoir de mauvais en eux se déchaîna. Le lendemain matin, alors qu'il ne restait plus rien à détruire, la folie s'apaisa. Au pied du palais, la reine se tenait immobile, droite, les jambes légèrement écartées, les mains sur les hanches. Elle regardait le majestueux bâtiment où étaient réfugiés le souverain, qui avait pris le pouvoir après la mort de Felinia, et son Etat-Major. Puis, elle éclata de rire et fit signe à ses troupes d'envahir le palais. Quelques heures après, le palais était au main de l'armée d'invasion. Dans le bureau de l'empereur Elféïde, la reine regardait le souverain déchu et ses proches. Elle approcha les mains de son visage, les joignit puis les écarta. La combinaison synthétique s'entrouvrit laissant apparaître le visage de Demonia. Elle souriait. "- Vous ne trouvez pas que quelque chose et de trop dans cette pièce ?" Elle fit un geste et les soldats se saisirent des malheureux prisonniers. Les uns après les autres, ils furent passés par la fenêtre. Leur corps voletèrent un bref instant puis allèrent s'écraser sur les marches quelques étages en-dessous. Il ne restait plus rien du peuple ancestral des Elféïdes. Dans les Enfers, le diable riait à gorge déployé devant cette moisson d'âmes, faisant écho au rire de Demonia. | ||
| Demonia Respect diplomatique : 157 26/06 ETU 19:50 | Score : 9 Détails //Suite du précédent post. Il est fortement conseillé de lire le précédent pour la compréhension.
Deux jours après... "- Savez-vous où est la reine ?" L'homme qui posait la question était Rashka, le général des flottes cla. Eratius, le bras droit de Demonia lui répondit : "- Elle est enfermé dans la bibliothèque depuis deux jours et ne veux pas être dérangée." A cent mètres de là, dans une autre aile du palais, Demonia était assise sur la moquette de la bibliothèque, des livres autour d'elle. Les titres indiquaient "Mémoires" écrit par Felinia, "Les Dieux Anciens" par un anonyme.... Celui qu'elle lisait avait pour titre "Vers l'Inspiration" de Galen. Sur le visage de Demonia, des larmes coulaient. Soudain elle se leva en essuyant, d'un geste rageur, les larmes de son visage. Elle ouvrit brutalement les portes de la bibliothèque et appela son pilote. Quelques minutes après, dans un petit vaisseau de reconnaissance, Demonia survolait la plaine et la forêt dévastées. Aussi loin que portait le regard, des corps recouvraient la plaine. Les charognards ne savaient où planter leurs dents ou leurs becs. Une odeur insupportable montait jusqu'au vaisseau. La planète semblait sentir la mort. "- Qu'ai-je donc fait ?" Une larme roula sur sa joue. Elle se prit la tête entre les mains et répéta : "- Qu'ai je fait ?" Eratius se tourna vers elle : "- Ca ne va pas ma reine ?" Demonia attendit quelques secondes, puis releva lentement la tête. Son visage avait changé. Les larmes avaient laissé la place à un léger sourire. Ses yeux autrefois si noirs, si pleins de haines, montraient maintenant un regard volontaire. Son visage présentait un sentiment tout nouveau pour Eratius. Ce sentiment semblait être... oui... de la bonté. "- Si, je vais très bien. Mieux que je ne l'ai jamais été. En rentrant, vous ferez rechercher les survivants et vous les aiderez à se reconstruire. Il nous faudra recréer un gouvernement Elféïde, puis nous évacuerons la planète. - Mais, Ma Reine ! On ne peut pas faire ça !" Demonia lui jetta un regard noir : "- Eratius ! Qu'est-ce que tu n'as pas compris ?! J'ai donné un ordre et j'entends que tu l'exécute sans discuter. Tu n'as pas à comprendre mes intentions ! - Oui, ma reine. Excusez-moi." A voix basse, Demonia rajouta, plus pour elle-même que pour son entourage : "- Puisse Galen guider mes actes !" |
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