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Elessar Respect diplomatique : 94 14/04 ETU 14:30 | Score : 13 Détails *Les murs étaient sales et craquelés, les couleurs appliquées depuis trop longtemps avaient fini par passer. Mais il n’était pas là pour ça. Pas plus que les autres clients d’ailleurs. Eux venaient pour le plaisir, lui était venu pour des raisons qu’on pourrait qualifier de professionnelles. Il était dans cette chambre avec son contact, qu’il avait mis plusieurs mois à chercher, et avec qui il avait du longuement négocier pour obtenir ce rendez-vous. Les moyens de communication les plus sophistiqués n’auraient pas garantie une assez grande discrétion.
Il fit le tour de la chambre, sonda les murs, vérifia l’entrebâillement des volets, regarda dans les différents coins pour débusquer un quelconque micro posé là par un voisin un peu trop curieux, et, après avoir regardé partout où un micro ou le canon d’une arme aurait pu être dissimulé, Elessar se dirigea vers une chaise déglinguée en face de son contact dont la tension était perceptible.* « Bon passons à l’information pour laquelle nous sommes ici. Vous savez que ce commandant nous a causé beaucoup de problèmes que nous voulons aujourd’hui régler, alors dites-moi… » SCHBAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM ! *La chaise du contact explosa. Quelqu’un qui avait visiblement été informé d’un moyen ou d’un autre de cette entrevue avait pris la précaution de miner les chaises. Heureusement pour lui, Elessar était encore debout lorsque les chaises avaient explosées. Ce qui lui avait permis d’être simplement projeté à l’autre bout de la pièce. Il se releva sans trop de difficultés, et se précipita vers l’informateur, durement appuyé contre le mur d’en face. Celui-ci eut tout juste le temps de lui souffler quelques mots à l’oreille avant de mourir. Elessar devait se dépêcher. Des hommes de main allaient sûrement venir vérifier que les cadavres ne bougeaient plus. Il s’empressa de rassembler les quelques feuilles éparpillées dans la pièce, prit des papiers dans les poches du mort, se disant que cela pouvait toujours servir. Il couru vers la fenêtre, l’ouvrit alors qu’il entendait des voix s’approcher dans le couloir, et sauta alors que la porte explosait violemment. Il se retrouva dans la rue, malheureusement vide à cette heure. Des hommes sortirent de la maison, et se mirent à sa poursuite. Des tirs le frôlèrent, et il accéléra. Il parvint à se réfugier derrière une caisse qui avait été abandonnée. Les tirs continuaient de pleuvoir, et les hommes demain devaient se rapprocher. Il prit donc une arme qu’il avait laissée cachée dans son dos et qui ressemblait à un arc antique, cette arme primitive utilisée par les hommes il y a longtemps de cela. Il visa en prenant garde de ne pas se faire abattre, et décocha un premier tir qui laissa le garde le plus proche face contre terre. Un deuxième tir suffit pour abattre le deuxième homme. Le dernier, visiblement inexpérimenté, prit la fuite. Elessar entendit alors un léger bruissement derrière lui, comme un souffle. Il commença à tirer la vieille épée ancestrale qui l’avait accompagné jusqu’en Espérance de son fourreau. Puis, comme le bruit se rapprochait, il la sortit vif comme l’éclair et trancha violemment la tête de l’homme derrière lui qui s’écroula, un couteau dans la main.* « Pauvre fou. » *Puis il repartit dans l’obscurité de la nuit. Il marcha dans la ruelle, avant de se mêler à la foule du boulevard tout proche, invisible dans sa cape noire aux reflets d’argent, la capuche rabattue sur la tête. Son contact était mort. Mais ce n’était pas dramatique. D’autres personnes, ailleurs dans la Galaxie, allaient sûrement mourir dans les prochains jours. Et il avait eu ce qu’il voulait. Le Syndicat allait enfin pouvoir entrer dans la phase finale de son plan.* | ||
Alex Rider Respect diplomatique : 748 15/04 ETU 19:41 | Score : 8 Détails *Elessar avait contacté Alex et lui avait donné rendez-vous dans un bar préhistorique (un lieu hautement touristique ou ils ne pourraient pas être entendus). Elessar avait dit qu'il devait faire passer des informations importantes à Alex, mais il n'avait pas pris le risque de le faire par X-com, car les risques que le message soit intercepté était selon lui trop grand.
Le jeune homme planait à 50cm au-dessus du sol à bord de sa Enix-X3600, dernière voiture anti-gravité en vogue ces derniers temps...Il conduisait sans permis. Avec tout l'argent que le Syndicat lui avait rapporté, il s'était fait faire une fausse immunité diplomatique qui lui permettait d'échapper aux contrôles de police et aux amendes. De toute façon, ces engins étaient bien plus maniables et sécurisés que ceux de l'époque d'où il venait. Le véhicule intégrait même une commande vocale qui ne répondait qu'à la voix du propriétaire du véhicule. Celle-ci répondait aux ordres mais prévenait aussi le conducteur en cas de problèmes. Les risques d'accident étaient donc quasi-inexistants. Alex trouva l'endroit qu'il cherchait: un bar de l'ancienne ère, à l'air plutôt banal, coincé entre deux immeubles d'habitations au design très moderne et un peu fou. Il se gara, coupa le moteur (l'un des plus silencieux qu'il ait jamais entendu), et s'extirpa de la voiture quand il se rendit compte qu'il avait oublié sa canne à l'intérieur:* (Tant pis, de toute façon, j'en ai pas pour longtemps), se dit-il. *Alex poussa la porte. A l'intérieur, des clients (étonnament peu nombreux, cinq tout au plus), buvaient et fumaient autour de tables en bois rondes et vieilles en discutant bruyamment. L'atmosphère puait le tabac froid. Le garçon se dirigea vers le bar et s'assit sur un tabouret en attendant Elessar, qui, bizarrement, n'était toujours pas arrivé. Il jeta un coup d'oeil aux clients et une peur sourde l'envahit soudain. Pourquoi le regardaient-ils avec tant d'insistance? Ces hommes le mettaient mal à l'aise, et il sentit que quelque chose n'allait pas. Alex se leva et fit mine de se diriger vers les toilettes. La réaction des « clients » fut immédiate. Tous plongèrent la main dans leur veste, et en sortirent des armes de l'ère préhistorique, comme on en trouvait chez tout armurier qui se respectait. Ni une ni deux, Alex plongea derrière le comptoir tandis que les balles fusaient et faisaient exploser les bouteilles au-dessus de lui. Ruisselant d'alcools divers et variés et couvert d'éclats de verre, il s'adossa au bar et se força réfléchir: comment allait-il se sortir de ce bourbier?* (Pour commencer, je dois me défendre). *Il ouvrit sa veste et sortit les deux pistolets qu'il avait accrochés à sa ceinture par mesure de précaution. Il les avait fait fabriquer sur mesure par ses employés du déparement armement: ces deux petits bijoux en métal chromé contenaient chacun un magasin de quinze balles, jouissaient d'un recul fortement diminué et de dimensions légèrement réduites pour s'adapter aux mains d'Alex. Il avait de quoi tenir un siège car il avait de nombreux chargeurs de rechange... A vrai dire, Alex avait flairé le traquenard depuis le début, mais sans être sûr de rien: il avait seulement trouvé étrange qu'Elessar lui donne rendez-vous dans un endroit public alors qu'il aurait très bien pu passer voir Alex au QG du Syndicat. Alex chassa Elessar (ou l'homme qui s'était fait passer pour lui) de ses pensées, et se concentra sur le moyen qu'il utiliserait pour sortir de ce cloaque.Il avança prudemment, le dos collé au comptoir, jusqu'à l'extrémité du bar. D'ici, il jeta un rapide coup d'oeil au reste de l'établissement. Ses aggresseurs avaient renversé les tables pour s'improviser une couverture, et... L'adolescent n'eut pas le temps d'en voir plus: un homme l'avait repéré et une balle alla se loger dans le mur devant lequel la tête d'Alex s'était trouvé une seconde auparavant. Il pesta intérieurement et chuchota un juron. Pas de doute, ces types-là savaient viser. De vrais professionnels. Il prit son courage à deux mains et se releva, prêt au combat. Alex surgit, toutes armes dehors, et commença à tirer sur tout ce qu'il voyait, principalement sur les tables qui servaient de couverture aux tueurs. Bien sûr, tout ce macadam n'avait qu'un seul but: couvrir sa fuite. Alex, sans cesser de tirer, plongea dans la pièce voisine, sorte d'arrière-pièce contenant un baby-foot déglingué (avec une mini-tête de Soilwork en guise de balle), et une immense table pour accueuillir les grandes occasions. Mais son regard fut surtout attiré par une porte vitrée, qui donnait sur une ruelle sombre et crasseuse. Alex se releva, et immédiatement, il entendit une détonation et sentit une brûlure au sommet de son crâne. Une balle lui avait roussi les cheveux et était venue briser la vitre de la porte qui débouchait dehors. Ni une ni deux, Alex se retourna et tira quatre fois sur son assaillant, qui s'écroula face contre terre. Ce n'était (hélas) pas la première fois qu'il tuait quelqu'un, et cela lui faisait toujours un effet plus que désagréable (la première fois, il avait vomi ses tripes), mais à chaque fois qu'il le faisait, c'était forcément nécessaire. Sans attendre les autres compagnons de jeu qu'on lui avait donné à affronter, il passa par la vitre cassée et se mit à courir le plus vite possible le long de la ruelle. Courir n'était pas facile sans sa canne, mais il était presque heureux de l'avoir oublié dans sa voiture: elle l'aurait plus gêné qu'autre chose dans le bar. Il se retrouva dans la rue. Sa voiture se trouvait un peu plus loin. Alex courut tant bien que mal jusqu'à elle (les portières s'ouvrirent automatiquement), et sauta à l'intérieur:* « Démarre! DEMARRE! » *La voiture obéit immédiatement. Elle exécuta un rapide demi-tour, suivi d'une accélération fulgurante. Quelques détonations se firent entendre, mais les tueurs à gages étaient déjà trop loin. Alex, pour cette fois, était sauvé. Mais il se promettait de découvrir qui avait engagé ces tueurs et de redoubler de prudence à partir de maintenant...* | ||
khalim Respect diplomatique : 488 15/04 ETU 19:47 | Score : 9 Détails Khalim était au volant de sa Tozda RD456, une jeep très maniable dont il se servait pour passer incognito, en route vers un petit bistro assez populaire pour y rencontrer Elessar.
Il ne savait pas pourquoi il l'avait appelé, puisqu'ils ne s'étaient jamais adressés la parole. Il se disait que ça devait être important. Bien entendu, il était venu armé de sa nouvelle épée, l'autre ayant été détruite lorsqu'il s'était battu contre le Noir. Elle avait été conçue spécialement pour lui. Une double lame en alliage alutitanium, légère mais presque indestructible, avec une poignée en silicone qui s'adaptait parfaitement à sa main. Il avait aussi apporté un petit pistolet neuronique, qui provoquait une longue crise épileptique non-létale. Il était à mi-chemin du point de rendez-vous lorsqu'il vit s'approcher un véhicule militaire. "Merde, je leur ai dit que je ne voulais pas d'escorte!" Il sortit son Com-X et appela son chef de garde. "Macter! Je vous ai dit que je ne voulais pas d'escorte pour cette balade!" "Mais monsieur, j'ai suivi vos ordres, et toute la garde est en permission jusqu'à lundi." "Je vois... Merci Macter, je vous rappelle dès que j'arrive." Il coupa la communication. "Bon, on va voir qui c'est." Khalim freina abruptement, créant un épais nuage de poussière qui dissimula les deux véhicules l'un de l'autre. Il entendit le camion passer près de lui et des voix dirent: "Ou est-il?" "Derrière! Allez Jo freine!" Khalim entendit un crissement de frein. "Ha, je sens que ça va être très intéressant..." Le nuage se dissipa. Khalim était déja sorti de sa voiture, l'épée tirée dans la main droite, le pistolet neuronique dans la gauche, lorsque les autres sortirent du camion. Il eut la surprise de sa vie lorsqu'il vit qui étaient ces gens. "Des kamikazes?" Ils étaient tous semblables, les cheveux rasés, un grand "K" tatoué sur la figure. Ils étaient armés de mitraillettes P4040, l'arme réglementaire des troupes d'Élite Kamikazes. "C'est impossible, les kamis ne peuvent se rebeller contre les hauts-gradés, ils en sont génétiquement incapable!"pensa Khalim. Il éleva la voix. "Kamikazes, veuillez déposer vos armes et donner vos codes matricule." Les cinq soldats n'obtempérèrent pas. "Kamikazes, veuillez immédiatement déposer vos armes et donner vos codes matricule!" Ils levèrent leurs armes. "Oh merde." Khalim sauta derrière sa jeep lorsque les Kamis se mirent à tirer des rafales de balles. La voiture de Khalim, blindée, n'eut pas de difficulté à dévier les tirs. Khalim se pencha sous le véhicule et visa les jambes de l'homme le plus proche avec son pistolet. Il tira, et le soldat s'écroula, des convulsions secouant son corps massif. "Le salaud, il a buté Jo!" Khalim resta estomaqué par cette remarque. Les kamis n'avaient aucun sentiment fraternels, bien qu'ils soient toujours solidaires entre eux, ils ne développaient jamais de véritable amitié. Khalim cria par dessus le bruit des tirs de mitraillettes. "Putain, vous êtes qui?" L'un des 4 sodats restant cessa son tir tandis que les autres continuaient à cribler la jeep de balles. "Unité kamikaze spéciale 229K46, monsieur le gouverneur." "Unité 229K46, veuillez donner le but de votre mission." "Détruire la menace que vous êtes, monsieur le gouverneur." "Unité 229K46, combien vous reste-t'il de balle dans vos chargeurs?" "Nous avons 20 chargeurs de 1000 balles traçantes à notre disposition, monsieur le gouverneur. Nos chargeurs de fusil n'ont que 20 balles restantes." Khalim sourit. "Continuez votre mission, unité 229K46." Il pensa: "Les imbéciles." Les tirs s'arrètèrent finalement. Khalim sortit de derrière la jeep et, d'un bond, fut à portée d'épée des 4 hommes. Il ne s'en priva pas. Le premier se retrouva estropié d'une jambe en moins d'une seconde, le second reçut la lame à la poitrine, le troisième se fit trancher la tête, et le quatrième frappa Khalim à la tête. Khalim, sonné, recula. Le kami qui l'avait frappé était plus musclé que les autres, avec une lueur féroce dans le regard. Il avait deux longues dagues de lieutenant à la ceinture. Il les fit sortir à une vitesse surprenante avant de sauter sur Khalim. Celui-ci, encore étourdi par le coup, évita de justesse l'une des lames, mais la seconde lui fit une entaille à la main. Khalim leva son épée et donna un coup unique qui trancha net les deux dagues. Le soldat, qui était certainement le chef, poussa un juron. Khalim abandonna son épée et s'approcha du kamikaze. Il l'empoigna au collet et l'écrasa sur le camion. "Alors vieux, tu ferais bien de me dire qui t'envoie, si tu ne veux pas finir comme tes copains." "Allez vous faire foutre! Même si je vous le disais, ça changera rien, vous allez tous crever!" "Peut-être bien, mais si jamais tu ne me dis rien, je t'envoie en esclave dans les mines de plutonium de la province de Korlan." "Ou...Oui, monsieur le gouverneur! S'il-vous-plait, ne m'y envoyez pas! Je vous...Arghh!" Le soldat devint flasque dans les bras de Khalim. Une fléchette était fichée dans son cou. Khalim se retourna pour voir le cinquième kamikaze partir en courant vers la jeep de Khalim. Celui-ci ramassa une pierre et la lança sur le soldat, le touchant à la tête. "Bon, je crois que mon rendez-vous devra attendre un peu." Il remonta dans sa jeep et démarra. Quelques minutes plus tard, il vit le camion exploser. "Pas surprenant." | ||
martinez11 Respect diplomatique : 269 16/04 ETU 12:49 | Score : 4 Détails *Le seigneur Martinez était assit dans une navette posée, entourée d’une vingtaine de ses soldats.
Ils attendaient le Commandant Elessar depuis 20 minutes. L’inquiétude commençait à se lire sur son visage. Son sergent vain le voir :* - Seigneur êtes vous sur que le commandant Elessar va venir ? -Sergent mettez-vous en doute ma parole ? Les ordres sont claires, je les es reçu pars COM, nous devons ramener le commandant Elessar au QG du Syndicat. Pensez vous qu’on nous aurait mentit ? *Son regard jetait des étincelles.* -Ce n’est pas se que je voulais dire, mon seigneur, je tenais juste a vous signaler que nous attendons depuis plus de 20 minutes sans voir la moindre personne. -Et ? -Ben, Logiquement nous aurions du au moins du apercevoir quelque civils se balader mais rien aucun mouvement de vie. -Je suis tout à fait d’accord sur ce point, tout ceci est trop calme. Mais nous devons quand même attendre encore, dites juste à vos hommes de se tenir près au cas ou. » *Le sergent partit voir ses hommes ils parlèrent un peu, firent tous oui de la tête et repartirent à leurs postes. 10 minutes passèrent, toujours pas le moindre mouvement. Le seigneur Martinez cria :* - Sergent préparez vous à l’évacuation. *A peine avait-il finit sa phrase qu’un homme apparut au loin. Il portait une capuche, et marchait d’une démarche lente. Le sergent désigna un homme qui partit voir quel était l’intrus, il s’en approcha mais n’eut pas le temps de lui parlez, il tomba mort. Le sergent et ses hommes sortirent leurs armes. Des Soldats encapuchonnés débarquait de partout. Les hommes du seigneur Martinez tirèrent tuant quelques intrus mais ils n’étaient pas assez nombreux, les rafales ennemis étaient trop précises en moins de 2 minutes déjà 7 hommes du seigneur Martinez gisaient mort mais ils ne désespéraient pas lançant toute leur force dans la bataille. Le seigneur cria :* - Sergent faites monter vos hommes nous allons décoller. *Puis il se tourna vers le pilote :* -Est-ce que nos boucliers tiennent le coup ? -Non dans quelques minutes nous ne pourront plus décoller et nos boucliers exploseront. -Ok c’est hyper rassurant sa. * il recria :* - Sergent montez tout de suite sa urge. *Le sergent se tourna vers le seigneur Martinez fit signe à ses hommes qui n’est plus que 6 de se replier. Les hommes embarquèrent tous. - Pilotes mettez les gaz. -Je fait se que je peux, je fais se que je peux, c’est pas si simple. *La navette commença à décoller lentement, pris de la vitesse puis parti. - Sergent mettez moi en communication avec les membres du syndicat, je veut savoir s’il savent ou se trouve le commandant Elessar et pourquoi nous ont-ils envoyé dans un traquenard. -A vos ordres seigneur. *Il partit vers l’arrière de la navette et porta son attention sur les systèmes de communication.* | ||
Alex Rider Respect diplomatique : 748 09/06 ETU 01:16 | Score : 6 Détails Ce qui suit doit être lu après le topic suivant:
http://www.apocalypsis.org/2/assemblee/viewtopic.php?id=3478&forumpage=3 Alex sortit très vite du QG, bondit dans sa voiture et fila à sa maison. Il espérait qu'il n'était rien arrivé à Mysty pendant ce temps là...il s'était absenté deux heures. Deux heures de trop? A présent qu'il en savait plus sur le mystère qui enveloppait la mort de Salibe, le jeune homme se doutait que d'une manière ou d'une autre, sa maison avait été placée sous surveillance par cette organisation fantôme. Alex tourna à l'angle de la rue et se gara maladroitement devant sa propriété. Il sortit en trombe de sa voiture et boitilla jusqu'à la porte de sa maison, utilisant sa canne pour appui. Il chuchota son nom devant la porte, qui s'ouvrit toute seule, déposa lentement sa canne, qui l'embarrassait, par terre, dégaina un de ses deux pistolets (qu'il emportait toujours avec lui), et pénétra lentement à l'intérieur, les sens en alerte. Aucun bruit dans la maison. Cela inquiéta beaucoup Alex. Non pas que Kryllenne et Kerian soient d'habitude excessivement bruyants, non, ce qui inquiétait Alex, c'était CE silence. Le silence qui se faisait en ce moment le faisait paniquer. C'était le genre de silence qui symbolisait le calme avant la tempête. Le garçon avança prudemment le long du couloir de l'entrée. A sa gauche se trouvait la porte du salon, qui était grande ouverte. Plaqué dos au mur, Alex avança par petits pas silencieux, jusqu'au pas de la porte...puis ce fut le noir total, suivi d'une atroce douleur à la tête. Alex gémit de douleur. Il venait de recevoir un énorme coup de poing en plein front et s'était fait projeter jusqu'à la porte d'entrée. L'adolescent, étourdi, secoua la tête pour retrouver ses esprits. Le choc avait causé chez lui une perte momentanée de ses sens. Puis il se rappela en un éclair où il était. Maison...tueur...reprendre ses esprits...prendre son arme et tirer sur lui... Alex releva la tête et aperçut son aggresseur. Grand, maigre, le teint livide les cheveux poivre-sel, les traits durs, le regard vide de toute expression. Il tenait une arme à la main. Un .45 avec silencieux...un joujou de la préhistoire, mais qui faisait toujours ses preuves, vu qu'Alex se servait lui-même d'armes préhistoriques pour assurer sa défense, les préférant aux engins conventionnels utilisés à présent (son passé sur Terre avait beaucoup joué sur ce choix, qui paraissait étrange à beaucup de ses amis actuels). Il savait donc que si l'homme tirait un coup de cette arme dévastatrice, un des membres d'Alex ,ou même sa cervelle irait se promener toute seule sur le carrelage... Le mystérieux aggresseur prit la parole de sa voix grave: -Alex Rider, n'est-ce pas? fit-il sur un ton amusé qui agaça Alex. Il poussa un soupir: -On m'a envoyé ici pour tuer ta femme et tes enfants, reprit-il sur un ton dégagé. Mon employeur veut te faire souffrir le martyre avant de te tuer. Pas physiquement, non, mais il veut que tu deviennes dingue pour te faire cracher le morceau . C'est d'ailleurs lui qui a commandité l'assassinat de ton cher ami guildien, fit-il en esquissant un sourire. -Pourquoi voulez-vous ma mort? Qui vous a envoyé? -Les adolescents...tous les mêmes...toujours en train de vouloir savoir tout sur tout, même ce qu'ils ne peuvent pas comprendre... -Si votre employeur veut ma mort, c'est peut-être parce-que je sais des choses que je n'aurais pas du savoir...les ados, en plus d'être curieux, sont très fouineurs, vous savez? En disant cela, Alex espérait gagner du temps pour réfléchir à ce qu'il allait faire. La dernière phrase qu'il avait dite pouvait laisser croire qu'il savait ce qu'on lui reprochait, alors qu'en réalité il n'en était rien. -Vous allez faire quoi? reprit Alex sur le ton le plus désinvolte possible. Me tuer? Me torturer pour que je vous dise ce que vous voulez entendre? Le visage du tueur virait au rouge. Alex commençait sérieusement à l'agacer: -Tu vas m'écouter, espèce de petit merdeux! hurla-t-il en pointant son arme sur le front d'Alex. On entendit un grand « bang » métallique et l'homme s'écroula face contre terre, inconscient. Alex se releva lentement, encore vaguement étourdi par le choc, et s'approcha du corps: -Non, TOI, tu vas m'écouter mon vieux. Je vais t'emprisonner et te torturer jusqu'à ce que tu me dises tout de toi et de ton ordure d'employeur. Peu importe combien de temps ça prendra... Alex releva la tête et sourit à Mysty, qui tenait une lourde casserole en étain maculée d'une petite tâche de sang. Mystèrax prit son mari dans ses bras: -Tu n'as rien Alex? -Je suis juste un peu sonné, mais ça va...Merci d'avoir été là. Comment tu as fait pour lui échapper? -Oh, j'ai entendu de drôles de bruits à l'intérieur de la maison. Je n'ai pas cherché à comprendre. J'ai pris les gosses et j'ai filé au sous-sol, derrière la trappe blindée, dans la pièce de haute sécurité, d'où on peut voir tout ce qui se passe dans la maison avec les caméras...Quand je t'ai vu te faire aplatir (Alex sourit à ce terme, qu'il estimait un peu exagéré) par ce mec...je suis sorti de la pièce en faisant un détour par la cuisine...et me voilà! -Merci chérie. Désolé de pas rester avec toi plus longtemps, mais il faut que je le fasse mettre au trou avant qu'il se réveille. J'espère être de retour pour dîner ce soir, mais en attendant, faut que je cuisine ce type (Alex poussa le corps inerte du bout du pied). Je mets la maison sous surveillance. Active toutes les alarmes. Désormais il va falloir les laisser actives même en notre présence... | ||
Alex Rider Respect diplomatique : 748 22/06 ETU 09:47 | Score : 11 Détails Désolé pour cet intermède plus que long, j'ai délaissé le RP pendant un temps. Mais à présent voici la suite ;)
Dans la petite pièce grise, volontairement sombre et crasseuse, Alex commençait à perdre les pédales. Cela faisait presque deux heures que le type n'avait pas déserré les dents, malgré toute la générosité avec laquelle Alex l'avait lui-même roué de coups (tâche qu'il réservait habituellement à ses hommes, mais dans ce cas précis il en faisait une affaire personnelle). « Qu'à cela ne tienne » avait-il pensé, « passons à la méthode musclée ». Alex tira un pistolet de sa ceinture et le pointa droit sur le front en sueur du tueur à gages, menotté à une solide chaise en métal. Celui-ci eut un sourire. -Tu veux me tuer? s'esclaffa-t-il, la bouche en sang. Je t'en prie, fais-le...mais dans ce cas, tu ne sauras rien de moi... Alex s'attendait à cette réponse. Tant pis pour lui. Il allait bientôt apprendre ce que c'était de provoquer Alex Rider... D'un geste brusque, mais parfaitement maitrisé, Alex baissa rapidement son arme vers le genou du prisonnier et tira une balle. Celui-ci hurla de douleur. Alex l'empoigna par le col et le jeta avec force au bout de la pièce. Il était maintenant complètement hystérique. Il s'approcha de l'homme et le releva sur sa chaise. -TU VAS ME DIRE CE QUE JE VEUX SAVOIR! COMMENT TU T'APPELLES? POUR QUI TU TRAVAILLES? Le type ne disait toujours rien. Alex appuya de toutes la force de sa jambe sur le genou meurtri du captif, qui réagit sur le champ: -AAAAAAAArrrrrrrrr...OK OK! (Alex relâcha la pression) Je...m-mon nom...mon nom est S-Stanislas Falkan... -Et? Le détenu sourit à pleines dents. -Et tu n...n'en sauras pas plus, héhéhé... Alex appuya encore sur la blessure de Stanislas, mais rien n'y fit: -Va falloir trouver autre chose pour me tirer les vers du nez mon petit... Le garçon ne se fit pas prier. Il sortit de la salle d'interrogatoire, et revint deux minutes plus tard avec une bouteille d'alcool à 90° et un extincteur. Falkan regarda Alex comme s'il était devenu fou: -Mais qu...qu'est-ce que tu fais? Le jeune homme eut un sourire dément: -Tu sais mon vieux, je peux être très inventif quand je veux... Sur ces mots, il prit la bouteille d'alcool à 90°, la déboucha, et commença à déverser son contenu sur Falkan, en prenant toutefois garde à ce que sa tête reste « au frais ». Celui-ci se mit à hurler quand il comprit ce qui allait lui arriver: -NOOOOOOON! Arrêêêêêêête! -Désolé, mais j'aime pas qu'on me fasse tourner en bourrique, dit Alex sans s'arrêter d'arroser Falkan. Alex jeta la bouteille, qui alla se briser par terre et reprit son souffle pour éviter de tout faire de travers. Il sortit un briquet et un paquet de cigarettes de sa poche (il avait emprunté les deux objets à un de ses hommes de main). Il sortit une cigarette, la coinça entre ses lèvres, l'alluma avec le briquet, et aspira une bouffée en faisant une grimace. -Tu sais ces cochonneries-là, j'en fume jamais d'habitude. C'est même la première fois que j'en fume une, c'est dire... Mais puisque t'es là, je vais faire une exception. Il aspira une autre bouffée, qui se révéla au moins aussi écoeurante que la première. Il se demandait comment des gens pouvaient apprécier ça. Il s'assit sur la table en face du prisonnier, et reprit calmement: -Tu vois cette cigarette? A la fin, c'est la mort qui t'attend. Si, quand je termine de fumer cette clope, tu ne m'as toujours pas dit pour qui tu travailles, je la balance sur ton corps inondé d'alcool...je te laisses deviner la suite. Falkan regardait Alex droit dans les yeux, indécis, tandis que le garçon fumait tranquillement, assis sur sa table. Allait-il réellement le faire? Stanislas se dit quand même qu'un gamin de 15 ans qui tire dans les jambes d'un adulte de 30 ans, c'était pas tous les jours qu'on voyait ça en Espérance. Malgré tout il décida d'attendre. Pour voir. Après tout ce n'était qu'un gosse. Il n'allait pas oser faire brûler vif un être vivant. Alors il vit. La cigarette volant vers lui...et puis tout à coup...ce jaune, ce orange...et ces sensastions de froid et de chaud qui s'abattaient sur lui toutes en même temps. Falkan hurlait, mais Alex savait que s'il le laissait comme ça, il n'en sortirait pas vivant et au final il n'aurait recueilli aucune info digne de ce nom. Il prit donc l'extincteur et aspergea la masse hurlante qui se trémoussait sur le sol gris et poussiéreux. Quand Falkan fut « éteint », Alex se leva de la table, marcha vers le tueur à gages et s'accroupit à côté de lui, en regardant avec un plaisir presque sadique son visage déformé par la douleur. -Alors? Tu croyais que j'avais pas le cran de le faire peut-être? Les gamins de ce monde ne sont pas tous stupides et peureux, tu sais. Si tu me dis tout, je te promets une bonne protection, ainsi que des soins appropriés à tes blessures... Falkan regarda Alex avec fureur, et réussit à articuler ces mots: -D'accord...t'as...gagné. Je vais tout te raconter...mais c'est une longue histoire...fais-moi soigner d'abord...s'il te plaît. Alex sourit: -Tu vois quand tu veux! GARDES!!! (Deux hommes tout de noir vêtus entrèrent à l'intérieur de la salle) Emmenez-moi ce rôti aux quartiers hospitaliers, et faites-le soigner. Et par pitié surveillez-le bien! Je l'interrogerais plus tard... Alex se dirigea à grands pas vers la sortie, puis s'arrêta brusquement et se tourna vers l'un des hommes en noir. -Oh, j'allais oublier...voilà tes cigarettes et ton briquet, Marvin. Faudrait pas que j'y prenne goût... Sur ces mots, Alex sortit de la salle d'interrogatoire pour se diriger vers son bureau. |
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