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J.O.III: Finale

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Vote : Votre sentiment

Wai! Wai! Wai!

18

Tomate Time

11

C'est quoi un sentiment?

24

Total : 53 vote(s)

Pages : 1 2 3 4

Volkow
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22/07 ETU 22:25
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Volkow s'avança vers Abbadon et lui dit gentillement:

C'est moi qui ais dit au juge que votre language était trop rapide et pas assez dévelloppé.Ne m'en voulez pas mais j'avais une bonne raison de le faire.La prochaine fois parlez moins vite et plus longtemps, histoire d'interesser une majorité de l'audience...Je vous remercie de m'avoir écouté, bonne continuation pour les J.O...

Puis Volkow s'assit tranquillement face à la tribune, attendant le chef cosmonaute pour le départ des J.O.
Rastapopulyps
Respect diplomatique : 452


23/07 ETU 12:01
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Youpi c'est parti!
Tout le monde est inscrit.


MERCI DE NE POSTER ICI QUE DES TEXTES ET SEULEMENT SI VOUS ETES INSCRITS.


Les insription sont terminees. A cause du regretable delai, le decompte aura lieu Jeudi minuit! Mais il n'y a toujours pas d'eliminatoires... C'est la finale!

Au fait, petit changement de regles: Les textes pourront avoir une longueur de 750 mots et les poemes, ca cange pas, 16 vers.



Rastapopulyps
Respect diplomatique : 452


23/07 ETU 12:25
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Sous les bombes des mots Esperance perd ses villes
Sous la chaleur ecrasante le silence cede
Ils viendront. Les assoiffés de pouvoir se succèdent
Se brisent sur le rivage du changement, seul sable immobile.

Dans la panique j’en vois qui déjà tirent la couette,
Celle du renom bien sur, la foire au pouvoir est ouverte !
« Aimez-moi les uns les autres » certains chantent a tue tête,
« Haïssons à l’unisson » répondent d’autres bêtes.

Les murs, citons les, dans leur silence la sagesse
Bien aimés sans voix, répandez votre douceur
Laissons les fous s’enfouir les justes se justifier
Car tout passe et combien de jours reste t il ?

Sous le feu des vers, succombent les ardeurs
Sous les cendres de la haine germent les graines
Volez libres papillons du devenir
La beauté seule parfume l’avenir

Rastapopulyps
Respect diplomatique : 452


23/07 ETU 12:54
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Biographie d'un gargouille.

Confus de douleur, il se tenait assis avec difficulté, le regard perdu sur la rue. Le vent, tender caresse du printemps, le rappela a lui. Il était pétri de haine envers lui-même. Il fallait mettre fin a ce supplice.

Comment ? Elle avait été tout ce qu’il avait a peine osé espérer. Il avait été un jeune artiste désinvolte et autodidacte. Son crayon charmait son cœur et ses vers étaient sa nourriture. Sa quête de beauté l’avait conduit à en rechercher l’origine dans les plus subtils recoins de la nature. Il saluait le soleil, chérissait évidemment la lune, communiait avec le ruisseau de la foret.

Un jour, traquant les lois de la métamorphose dans la ville, le regard d’une jeune passante se prit dans le filet du sien. Il fut déchiré. Toutes les nuances de couleurs d’un vaste lac a la lisière d’un bois au fil des saisons étaient peintes dans ses yeux. Son visage était a lui seul un pays que son sourire illuminait comme l’aurore.

Ils se connurent, s’embrassèrent, se découvrirent lentement comme l’on marche en foret pour tout observer sans en troubler l’harmonie. Ils s’aimèrent, se le dirent non sans la peur de briser une brindille par cet élan inutile. Puis ils se confièrent l’un a l’autre sans se déverser entièrement. Ils ajoutèrent, tour a tour, des bûches dans le feu lent et sur qui réchauffait leurs nuits a la belle étoile.

Bientôt ils arrêtèrent ensemble de manger, trouvant que leur passion les rassasiait amplement. Ils passèrent plusieurs semaines en silence a ne rien faire d’autre qu’écouter les oiseaux de la foret, cherchant a percer le langage du vent dan les feuilles. Ils faisaient l’amour sans se toucher.
Quand vint la deuxième lune, ils n’avaient toujours pas faim, l’air même semblait les nourrir. En réalité les esprits de la foret admiraient tant leur passion qu’ils leur donnèrent la force de vivre. Bientôt ils apprirent a les voir et a les sentir. Ils observaient leurs jeux et riaient avec eux.

Puis un jour, il se réveilla absolument vide d’amour. Furieux contre lui même il décida de partir en quête de son cœur, seul.

Sur son chemin, il rencontra d’autres femmes, d’autres forets, d’autres ruisseaux et de nouvelles beautés. Il se remit à manger et a parler, oublia les esprits et leurs jeux. Cent fois par jour il se demanda quelle maladie avait gagné son cœur, mais en vain.

Bientôt il s’adonna à l’alcool, aux drogues, a la fornication. Sa soif de beauté s’estompa rapidement dans son appétit pour le vice. Il fut vite incapable de créer. Ses vers indignaient, ses dessins écœuraient. Il se mit à voler pour manger, a tuer. Il prit goût aux jeux d’argents et au meurtre, glissant chaque fois plus profondément dans le gouffre rêche et tiède du vice.

Parfois dans la nuit d’un village, un hurlement de bête écorchait le silence étoilé. C’était lui, ivre, se tordant dans une allée étroite, masse invertébrée de sensations confuses ; un être englouti dans une jouissance écervelée sans frontières, secoué de spasmes et d’orgasmes, hoquetant de râles de panique. Dans un ultime effort de conscience ou peut être au hasard d’une pensée fugace, il appela son nom.

D’ou elle était restée en contemplation, près du ruisseau dans la foret, son cœur bondit. Elle se leva et marcha droit vers lui. Les oiseaux lui indiquèrent les raccourcis, les esprits la poussèrent si bien qu’elle semblait voler. Elle s’approchait de la source de sa douleur, parsemant le chemin de ses larmes. Elle l’aperçut sur la place d’un village, la tête immergée dans une fontaine, son corps inerte. Elle vit son visage racorni par le vice ; une larme parla sur sa joue et elle hurla au ciel. Elle posa les mains sur son torse et ferma les yeux en prière. Soudain il toussa. Ils se regardaient. Il allait lui parler quand elle tomba sur lui, a travers un rideau de larmes, morte.

Il l’enterra dans un champ et partit pour la capitale. Il se jura de ne jamais plus manger ni parler. Quelques esprits le maintenaient en vie. Il grimpa le plus haut immeuble. Il n’y avait plus, dans son cœur, ni désir de beauté, ni besoin de vice. Il n’y avait que regret, douleur et dégoût. Il resta des jours sans bouger, des mois, des années. Il se changea en pierre et aujourd’hui encore, son regard désabusé fixe l’horizon gris de Paris, depuis le haut de la cathédrale de Notre-Dame. (reference prehistorique)
Hecate de Lunargent
Respect diplomatique : 293


23/07 ETU 16:41
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Introspection nocturne

Je suis sur une plage blanche immaculée. Devant mes yeux s’étend l’infini de l’univers à perte de vue. Il fait nuit, mais tout est éclairé de la douce lueur de la galaxie, et je pense a tout ce qui fais que je suis moi. Je pense à ceux qui sont venu avant moi, à ceux qui, muets, sont passés. Je pense à ceux qui ont marqué l’histoire au fer rouge. Je pense à ceux qui sont encore présents. Je pense enfin à ceux qui vont venir. Ceux à qui nous léguerons ce monde.

Qu’ais-je fais pour eux ? Qu’ais je fais pour honorer ceux qui furent, et ceux qui seront. Je suis si petite devant cet univers, et tout ce que je peux faire, c’est m’y noyer. Tout en y pensant, je sens l’eau contre ma peau et le sable. Je sens cette terre que j’ai sous moi, et je sens… Je sens que je fais parti d’un tout. Que ma présence même a fait changer se monde. Et que si je n’y étais pas alors, il ne serait pas ce qu’il est en ce moment. Je sens l’ordre infini des possibles se dérouler en moi. Je sens le vide et le plein. Je suis la vie et la mort. Je suis et ne suis pas. Car qui pourrait attester de ma propre existence que moi-même ? Et si ce monde dans toute sa beauté n’était qu’un rêve qui n’appartient qu’à moi. Rien qu’à moi ?

Non, il ne peut en être ainsi. Je refuse de croire que tout cela n’est que le fruit de l’imagination de mon esprit. Ma main vient se poser sur mon ventre rond où repose une partie de mon futur. Non ! Cela est bien réel, tout comme les bras de l’homme que j’aime et qui m’enserrent en cet endroit qui n’appartient qu’à nous. Nos trois corps résonnent à l’unisson dans la musique céleste. En cet instant, tout ce calme en notre univers et seul reste le beau et le vrai. Mon esprit atteint la transcendance en cet instant éternel. Mon cœur ne connaît plus qu’amour et compassion. Tout est là sous mes yeux, comme si en un instant j’étais devenu mère de la création. Et je veux pleurer pour montrer ma reconnaissance. Pour montrer à quel point chaque être et chaque atome m’est important.

La Lune sur l’horizon est si sereine. Je voudrai l’atteindre à la nage et pouvoir y contempler ce monde à jamais. L’englober de mes bras et la serrée contre mon corps dans une union mystique afin de vérifier que jamais il ne disparaîtra. Si dieu existe, ressent-il les mêmes sentiments que moi à présent ? Je l’espère. Car tout enfant ne désire qu’une chose, c’est l’affection inconditionnelle de ses parents. Alors toi qui viendras bientôt, je te souhaite la bienvenue avec tout mon amour et t’adresse les seules paroles qui n’ont cessées de remplir mon esprit :

« Toi qui vivras plus loin que moi
Sois fidèle au soleil. Il est sous terre
Des printemps à naître qui t'épient
Et te supplient.
Garde l'eau pure et le regard heureux.
Responsable un instant de la totalité de la terre
A toi de changer l'épaule de l'aurore rêvée. »

Ce dernier texte est un poème de Jean Malrieu que je tenais à inclure ici, s’il vous plait, ne m’en tenez pas rigueur.
Abbadon
Respect diplomatique : 225


23/07 ETU 16:53
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(Vers)

Rois de pierre

Dans la crypte secrète où dorment les gisants,
Robustes effigies drapées dans les ténèbres,
Nul bruit ne vient troubler leur demeure funèbre,
Labyrinthe d'arcades aux cintres imposants.

Rois de chair

Jadis ils arboraient leur glaive étincelant,
Tantôt parlementant, tantôt croisant le fer.
Si tout homme tremblait devant ces chiens de guerre,
Personne n'a plus peur de ces rois combattants.

Rois de tonnerre

Le calme est revenu. Plus de combats sanglants,
Mais de leur âme pure subsiste la lumière.
Pélerin, cherche abri au coeur du sanctuaire
Où plane encore l'aura des esprits bienveillants.
Volkow
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23/07 ETU 20:03
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Face au vent
Face à la Lune,
Je contemple le temps
Qui, soufflant sur les dunes,
Créé l'illusion du parfait
Qu'Espérance jamais ne connaissait.

Seules nos âmes vaincront
De cette éternité,
Que quand certains s'en vont
D'autres sont tués,
Au combat, face à la mort
Car désormais, il dort;...

...Le temps, que j'aperçois
Que ma pensée caresse;
Ce temps qui me laisse sans voix
Face à ce mur qui se dresse,
Celui de l'impossible et de l'irréel
Indestructible, immortel
Comme notre Espérance, qui est si belle.

Volkow
Rastapopulyps
Respect diplomatique : 452


23/07 ETU 22:11
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Carton jaune Hecate! Mais pas rouge car vous reconnaissez l'origine du poeme. A tous: Interdiction de citer ou de faire passer pour votre des oeuvres prehistoriques!
ceci n'est pas un poeme
Volkow
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23/07 ETU 22:41
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Il est mort,
Cet espoir
Que j'avais, de te voir
Un jour, me sourir
De te voir en face de moi
Seulement toi et moi;

Puis sur cette planète
Tu as fini t'as vie
Sans me connaître
Toi qui était jeune et sans soucis
Tu en as fini
Plus de soucis;

Mais je vais te rejoindre
Attends moi
Toi qui est là haut
Dans ces Cieux
Attends moi,
C'est tellement haut
Ce monde qui te tient
Mais j'arrive,
J'arrive,
Attends moi;

Regardes je suis là
Pour moi aussi c'est fini,
Mais je suis là,
Près de toi
Avec toi;
Nous ne nous séparerons plus désormais
N'aies plus peur, mais,
Viens, viens,
Mon coeur te tend les bras
Je suis là, juste pour toi...

Volkow; Que je t'aime, toi, oui toi que je regarde à longueur de journée.Je...t'aime...
Rastapopulyps
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23/07 ETU 23:26
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Carton jaune Volkow! editez au plus vite votre poeme pour qu'il ne depasse pas les 16 vers ou bien il ne sera pas compte!
vite vite vite
Volkow
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23/07 ETU 23:55
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Et bien c'est trop tard...Mais je trouve dommage qu'il y ai une limite de vers.Je pense que doubler le nombre de vers autorisé serait pas mal pour ceux désireux de faire de long poème...Tout comme vous avez augmenté le nombre de mots pour la prose...Cela ravirait plus d'un vous savez.

Désolé d'avoir fait un poème si long mais 16 vers c'est tellement peu que l'on ne peut pas mettre assez de nos pensées...
Rastapopulyps
Respect diplomatique : 452


24/07 ETU 00:36
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Bon *l'arbitre rougit un peu* cest vrai que j'ai rallonge les textes au dernier moment... On va donc compter votre poeme.

LISEZ LE REGLEMENT
Volkow
Respect diplomatique : 377


24/07 ETU 09:42
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Merci grand chef cosmonaute.Je me sens plus à l'aise désormais.Mais bon, je vais quand même relire le réglement, histoire de le connaître par coeur...

Allez, les J.O continuent...!!!!!
Aizen Taicho
Respect diplomatique : 123


24/07 ETU 10:14
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Ode à Espérance

Espérance, douce lumière de Providence
C'est l'Epée à la main, à jamais bienveillante,
Que tu défends tes Fils.

Espérance, immense Terr' d'espoir et de chance
C'est la pitié au coeur, écoeurée mais savante,
Que tu juges leurs Vices.

O Espérance, pardonne-leur, pardonne-leur
Cette appétence maladive, si incessante,
Qui te met au supplice !
Aizen Taicho
Respect diplomatique : 123


24/07 ETU 10:37
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Pour ma part, je ne tiens pas rigueur à Volkow pour le nombre de vers de son poème. Après tout, chaque vers ne compte que peu de pieds, ce qui compense...
Abbadon
Respect diplomatique : 225


24/07 ETU 17:54
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Le traité des Elements

Chapitre premier: la Terre, mère et protectrice.

De terre et de glaise nous sommes pétris, de boue notre chair est faite.
La terre nous a donné a la vie, et a la vie elle nous reprendra.
De la terre la vie jaillit, bouillonante et sublime.
De la terre s'élance les arborées aux arcs superbes, les volutes de vie au entrelacs

bruissant de cette vie qui nous anime, les torrents qui portent la vie la où leur course les

mene.
De la terre vivent la faune et la flore qui nous sont si chères.
De la terre nous sommes nés et par la terre nous mourrons.
Dans ses entrailles grondantes brule le messager, le créateur et le destructeur, qui dans

son cocon de pierre, couve et se prépare.

Chapitre second: le Feu, créateur et destructeur.

Ma chair brule. Le feu la ronge.
Dans sa danse flamboyante il m'a emprisonné, et tel un démon à present il se rit de moi.
Dans ses tournoiements superbes et destructeurs, je me débat, mais la lutte est vaine.
Maudites soient les flammes, dont je me suis épris. Leur subtiles ondulations m'ont

aveuglées, et sans espoir je chois vers la folie. Malheur a moi! J'ai tenté de les stopper!

Et maintenant, elles deversent sur ma chair un flot de souffrances.
Qui donc peut les stopper dans leurs étincellantes envolées, dans leur chevauchée

omnipotente? De leurs mains de braise j'ai tenté de m'enfuir, et mon echec horrible n'a

fait que provoquer leur rires!
De la terre vient le feu, aujourd'hui elle l'a mandé pour qu'il vienne me tuer! Qu'ai-je fait?
Mon corps n'est plus. Le feu l'a dévoré. Je m'échappe a présent, de mon lit de

souffrance, porté par l'espoir, d'une flamme folle, dont le noir manteau, peu a peu me

porte vers les cieux.

Chapitre tiers: L'air, porteur de l'ame

Au milieu des nuées, drapée dans les vents malicieux, mon esprit se libère.
De toute contrainte peu m'importe, je suis libre comme l'air!
Plus rien ne peut m'arreter, sauf les vents joyeux, qui dansent, et me portent vers mon

destin. De ma chair plus de souvenirs, si ce n'est ma lourdeur. A présent mon esprit

libéré, danse avec les cieux avec grace et volupté. Plus de douleur, plus de bien etre,

seule mon ame subsiste au pays de conteur de vie.
Le chant du vent résonne et vibre dans mon ame délestée.
Quelle joie, quelle beauté! En toute harmonie se dessine les flots du vent agile, qui porte

mon ame vers l'ultime ascension.
Mais enfin le soleil est si proche, que tel Icare le vent s'arrete, hésite et s'enfonce sous la

douleur. le malheureux, il pleure! Et mon ame avec ses sanglots, et ramenée a la terre.

Chapitre quart: L'eau, artiste de la résurrection

Par les flots tumultueux je suis emporté. Leur fracas me ramene a la réalité.
Dans leur longue attente ils se sont agités, et a présent violement ils me portent, et me

soutiennent dans l'odyssée de la mort. Dans leur savante organisation, il m'arrache a ses

griffes, et de terre il me tisse un autre corps. Sans cesse tiraillé, je me laisse conduire,

dans les ténèbres glacées où se meuvent les ombres. Ma chair me retrouve, je retrouve

ma chair, et de ma fragilité enfin je prend conscience. Quelle épopée! Enfin je comprend,

la beauté de toute chose, et la grace des élements! Comment pourrais-je ignorer, un si

superbe avertissement! Dans leur cycle éternel, de moi les élements ont fait leur témoin!
Et plus qu'un messager, je suis un prophète! A présent a moi de porter la raison aux hommes, et de briser leurs illusions. A moi de leur porter le supreme enseignement!
A moi de les guider sur les sentiers de la vie!

A moi de les protéger!

Extraits d'un texte antique de Galen
Aizen Taicho
Respect diplomatique : 123


25/07 ETU 15:12
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Inspiration

Elle était ma Muse
Sage méduse amusante et
Patiente. Ses lèvres muettes
En un chef-d'oeuvre muait ma plus
Ridicule rêverie.
Ah ! Quelle douce folie !
Nul n'éclipsait ma Thalie bénie,
Cristal onirique sans qui
Ecrire je ne pouvais.

Elle était ma Muse,
Sans un mot, elle est
Partie, sans une excuse.
Oublié le Temps passé,
Irréel, de ma Gloire
Ravie. Muse ! O ma Muse

Je t'en conjure, reviens !
Rastapopulyps
Respect diplomatique : 452


25/07 ETU 18:28
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Et donc voila que viennent poindre à l’horizon sur les collines les hordes de répugnants écureuils. Sans sexe ni cravate, ils sont en chasse. Et quand bien même la lune nous offre sa tendre sépulture, il n’y a pas de cris pour conjurer l’horreur. Les castors sont-la.

Faisons face.

Parmi nous, un lapon se lève et régresse par hypnose. Il sent venir le souffle du large.

-Mes frères, l’abomination est proche. Mais le vent nous achemine vers une voie plus sereine, celle des sirènes atmosphériques.

Puis il s’évapore.

De l’autre cote sur la colline de l’Est grouillent a présent des chasseurs endoloris. Le sandwich est complet, je dirai même club et l’étau qui se serre ignore son étain.

-Bien, dit un autre qui ne retourne pas a la brume, chantons.

De la vallée verte émane alors une liqueur plus froide que la mort, plus suave que le printemps, plus écœurante que le vol d’un papillon pour une chenille maladroite. S’insinuant dans le labyrinthe gluant des infertiles légions descendantes, elle dissout leurs rancœurs. Un écureuil s’envole, un autre tombe et meurt. Un chasseur éternue, l’autre pleure. Mais déjà tous dansent malgré eux, possédés par l’hymne de l’exquise liqueur.

La vallée se change en méduse frénétique dont les guerriers sont des tentacules hilares, flammes agitées de secousses boréales. Le ciel même n’en peut plus et pleut de rire.

Les arbres qui encerclent l’épicentre sont des voiles efféminées subissant une comète.

Ca y est, le son n’existe plus. Emergeant d’une soupe étouffante de plaisir, une brise spectrale rompt le silence de sa caresse glacée. Les corps chutent aussi discrètement qu’un vœu se faufilant jusqu’au fond d’une fontaine.

Les ames s’élèvent aspirées hors de l’espace dans un ouragan gracieux tiré par un char de sirènes muettes. Elles chevauchent vers une constellation éteinte et la lumière rebrousse chemin.

Dans la vallée macabre ou dorment pour toujours les guerriers, une écaille de jade se pose avec amour dans une flaque de sang qui crépite d’espoir. Mais déjà, les mots n’existent plus.
Mystèrax
Respect diplomatique : 1216


25/07 ETU 19:12
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As-tu déjà oublier les instants
De nos amours tremblants
Quand nous étions amants
Quelque part dans le temps

As-tu encore le souvenir
De nos nuits de délires
Quand ton corps coulait en moi
Et que je te criais ma joie

Te rappelleras-tu toujours
La fièvre de notre amour
Tes mains sur mon corps brûlant
Ta bouche me dévorant

Nos caresses dans le noir
La chaleur de nos espoirs
La trame de notre histoire
Garderas-tu tout ça dans ta mémoire?

Rastapopulyps
Respect diplomatique : 452


25/07 ETU 19:22
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L’avis des mots.

Ne t’éloigne pas de l’acheminé
Alain certains ne ferment pas ta porte
Un courant d’air viendra un matin
Cajoler les braises de ton destin

Les vers se grignotent à peine plantés en Terre
S’ils ne trouvent refuge a la chaumière d’un corps
Les pensées et les cœurs germent et meurent
Mais leur fleures sèment, indélébile, leur essor

D’ailleurs, quel propos intergalactique intéressant
N’élève un popo mystico-estival adjacent
Que dis-je, contigu ! C’est l’asticot autoritaire mais insondable
Qui épie les p’tits croiseurs endormis !

Si vous lisez ce poème a haute voix
Lentement. Il vous révélera
Une phrase, une image, de mauve raies,
Trois pépites de mots vrais volantes !

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