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Le Bout du Tunnel, s'il existe [RP]

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Johnny Spade
Respect diplomatique : 130


08/09 ETU 18:35
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La noirceur de la nuit me confinait dans mes pensées...

Vue l'heure tardive et la météo de ce soir, n'importe quel marcheur sain d'esprit serait rentré s'abriter chez lui, et passer une bonne nuit en attendant un nouveau jour.
Mais je ne pouvais pas me détourner de la route qui semblait s'annoncer devant moi.

Une ville sous la pluie.
Depuis maintenant cinq heures, la pluie tombait sur toute la ville, et à en croire les titres des journaux, elle n'était pas prête de s'arrêter.
S'annonçait apparemment la plus grosse averse depuis des lustres, à en croire les médias. On n'en avait pas eu de pareille depuis 26 ans, en novembre ! Je me posais une question simple : qu'est-ce que ça peut nous foutre ?

Je marchais à la lueur des lampadaires et sous ces hallebardes, dans cette rue du quartier des affaires.
Perdu dans mes pensées, ressassant dans ma tête les événements récents, j'allais sans même plus y penser là où toute cette histoire semblait aboutir : l'Hôtel Adelmann, dans les bas-quartiers.

Les dernières déclarations de Ray me laissaient un goût amer dans la bouche. Un goût de lassitude, aussi. Quand on apprend ce dont on se doutait tellenment qu'on le savait presque déjà, ça vous met le moral en l'air...

Les bas-quartiers commençaient à une rue de distance du quartier des affaires. Certainement pour que les grosses légumes aillent dépenser leur pognon et satisfaire leurs pulsions sans trop avoir à se déplacer...
Je tournais au coin de Meel Street, et je débouchais sur le quartier de l'alcool en gros et de l'amour en stock.

Les "couturières", comme elles s'appelaient elles-mêmes par pudeur, exhibaient leur fond de commerce comme un pécheur son poisson un jour de marché. La comparaison s'arrêtait là cependant.
Les bars affichaient complets en cette fin de semaine, et en ce début d'averse. Ils étaient tous remplis comme prévu de cadres et de goldenboys fraîchement sortis des gratte-ciel d'à côté.

Je continuais ma route vers l'Hôtel Adelmann, la tête rentrée dans le col relevé de mon imper. En cet instant, j'ajoutais un parapluie à ma future liste de courses.

Quelques rues et plusieurs tavernes plus tard, j'arrivais devant l'Hôtel. Le portier était un bouseux pur jus, habillé en groom pour faire classe. C'était raté.
Il m'ouvrait la porte vitrée, et je posais avec délice mes chaussures trempées et boueuses sur le tapis rouge de l'Adelmann.

Mon Beretta se soulevait nerveusement sous ma veste. La porte de l'hôtel s'était refermée sur moi. J'étais en route vers mon destin. Prochaine étape : le dernier étage, et le bureau d'Adelmann.

L'ascenseur me tendait les bras, mais le souvenir de ma dernière expérience me poussait vers l'escalier sans trop de résistance de ma part...



Ceci est un RP perso, merci de ne pas poster. Pour toutes remarques, félicitations, insultes, promesses de dons ou têtes de chevaux dans mon lit, merci de me contacter par MP.
Johnny Spade
Respect diplomatique : 130


17/09 ETU 11:36
Score : 9 Détails
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
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role play intéressant : 7
 
Mais il faudrait revenir plusieurs mois en arrière pour comprendre ce qui s'est passé.
Précisement le 18 août de cette année, il y a trois mois déjà, lorsque tout a commencé.


Ce matin du 18 août était à tous points de vue le matin le plus pourri que j'avais connu, et pourtant il y avait de la concurrence.
Ca avait commencé par une panne d'eau chaude sous la douche le matin, puis continué avec un lacet qui craque, un temps pourri, une fourgonnette de factures en retard à payer... de quoi vous faire regretter de vous être levé.

Je me servais un nouveau verre de scotch, assis à mon bureau en attendant qu'un événement incroyable vienne bouleverser ma vie...

Et pour la première (et la dernière) fois depuis que j'attendais comme ça, l'événement incroyable arriva.

Enfin sur le moment, j'ai vraiment cru qu'il était là, parce que vue la journée que j'avais passé jusque-là, cette silhouette divine était comme un rayon de soleil sur un tas de fumier (c'est-à-dire que c'est toujours aussi moche, mais au moins on y voit plus clair).

La fille qui venait d'entrer dans mon bureau sur invitation de ma secrétaire était le genre de fille qui n'existe pas. Je pense que personne n'en a jamais rencontré en vrai, à part quelques photographes peut-être, puisqu'on ne peut les apercevoir que dans certains magazines.
Elle était devant moi, beaucoup plus habillé que les filles des magazines susnommés, et dégageait une classe, un charisme, qui m'avaient cloué à mon fauteuil, la lèvre inférieure pendant presque.

Je me reprenais un peu, et l'accueillit le plus poliment possible. Mais je ne pouvais cesser de la détailler du regard tandis qu'elle m'exposait son problème.

Elle s'appellait Anna Flint. Et son histoire puait tellement les ennuis que sans les arguments... convaincants que cette femme offrait au regard des autres, je me serais sans doute méfié beaucoup plus...

Son histoire commençait deux jours auparavant, quand son mari (merde, j'aurais dû m'en douter... tant pis) avait disparu, du jour au lendemain, semblait-il. Il bossait dans la fabrication et la vente de cyborgs, et connaissait pas mal de succès.
Il était parti conclure une affaire à New Campton, à l'autre bout du pays, et n'était jamais réapparu à l'aéroport à l'heure prévue. Pas de nouvelles... volatilisé dans les airs, puisque plusieurs témoins pouvaient attester qu'il avait bien embarqué...

L'affaire semblait donc vraiment bizarre, mais j'ai jamais pu résister aux (belles femmes) affaires bizarres.

Je lui promettais de faire tout mon possible, etc... Elle quittait mon bureau les larmes aux yeux en me remerciant mille fois.

Une visite à l'usine du mari et quelques coups de fil aux aéroports s'imposaient. La femme m'avait fourni la photo de son mari, entre autres, donc il ne me restait plus qu'une chose à faire : enfiler mon imper et me mettre au boulot...

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