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Péchés et Purgatoire

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Vote : Je continue?

oui

40

non

28

Total : 68 vote(s)

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Abbadon
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26/08 ETU 18:24
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Froid. Immobilité. Information.
Tout est mort. Rien n'est mort. Rien n'existe.

Chaleur. Partout la vie s'élance. Action.
Partout dans l'univers, la matière éclot.
Soudain c'est avec une intense ferveur que toutes les molécules se jettent les unes contre les autres, se brisent et réchauffent encore l'univers. L'hydrogène originel fusionne, l'hélium apparait. Et ainsi de suite jusqu'au carbonne puis au fer.

Peu à peu les atomes se calment. Leur vie leur parrait plus monotone. Car c'est à bien plus grande échelle que l'on se réjouit. Sous son propre poids, la matière s'agglomère. Les collisions reprènnent, la vie reprend. Au gré des flux atomiques, des bans de poussières stellaires dérivent dans le néant.

Encore bien plus tard, ou bien plus loin, ce sont les étoiles qui apparaissent. En leur coeur jaillissent d'immenses brasiers. Partout l'obscurité recule, partout la lumière triomphe.

Enfin entre dans la course les planètes. Elles aussi s'échauffent, mais pas assez. Elles ne sont pas assez lourdes. Alors elles se résignent à tourner autour des étoiles.

Venez! Plus près, plus près! Voila! Voyez vous cette jeune planète, troisième en partant du soleil? C'est ici que la vie apparut, à douze milliards d'années lumières de la chaleur. Mais que se passe-t-il? Une énorme météorite fracasse le sol meuble de la terre. L'eau se répend. Et la vie jaillit. De milliers de goutellettes éparses, s'élance furieusement les prémices de la vie. Peu a peu, l'évolution se fait sentir, et quelque part, sur un continent que l'on nommera Afrique...

"Et, Nal, viens voir, viens voir, regarde cet oiseau!"
"Et alors?"
"C'est le mien! C'est moi qui l'ai tué!"
"Il est beau! Tu me l'offre?"
"Jamais!"
"Allons, donne le moi, s'il te plait!"
"NON!"

Une silouhette velu se jetta sur une autre. Furieux corps à corps. L'une tombe, l'autre saisi une pierre et la lui lance sur le visage. Sous le choc, le petit crane explose.

"Il fallait me le donner..."

Peu après, un fauve attiré par le bruit se jette sur le survivant. Il le dévore prestement.

"Bonjour, mon jeune ami"

Partout ce n'est que désolation, tristesse.

"Qui etes vous?"

"Certain me nomme Belzébuth, ou Machiavel, mais mon préferé est Lucifer. et toi Abbadon?"

"Que voulez vous? Mon ame?"

"Ha! Mais ton ame je l'ai déjà! Je veux que tu me serves, c'est tout!"

"Hum...Bien, mon maitre..."

HRP:Ce n'est qu'un début
Abbadon
Respect diplomatique : 225


27/08 ETU 10:21
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...Espace temps 1...

Le sable. Le sable à perte de vue. Le sable foulé par des milliers de pas.

"Allez, avancez, chiens!"
Un grand homme drapé dans des peaux de léopard regarde avancer le convoi de prisonnier.
"Vous aurez de l'eau quand non arriverons au camp!"
Cette pensée le fait sourire, il sait que la moitié des prisonniers seront morts d'ici la.
La prossession d'esclaves peine à avancer sous les coups de fouet. Tout à coup, une rangée entière de prisonniers se retournent et tentent d'assomer leurs tortionnaires. Mais la petite révolte est vite maitrisée.
"Et chef, que fait-on d'eux?"
"Bah, tranchez leur les mains!"
"Mais comment les accrochera-t-on?"
"Par les pieds evidement!"
Dans l'esprit du nubien, une voix résonne de sa haine de l'humanité.

...Espace temps 2...

Aux milieux de luxuriants jardins, d'immenses pagodes se dressent. Un homme en armure, pieds et poing liées, et ammené devant un autre portant un somptueux kimono.
"Qu'a-t-il fait?"
"Il n'a pas baissé les yeux sur votre passage, empeureur"
répond un garde.
"Et alors, qu'il se fasse hara-kiri."
"Il refuse."
"Quoi! Et bien aidez-le un peu alors..."
De petits oiseaux s'envolent. Une tete coupée est venu troubler leur tranquilité.
Dans l'esprit du japonais, une voix résonne de sa haine de l'humanité.

...Espace temps 3...

Au milieu de la place publique, après des entrelacs de ruelles puantes, des tas de paille sont apportés. Les badots se massent pour voir le spectacle. Quatre personnes, la tete recouvertes d'un sac, avance vers leur fin. Les huées s'élèvent, on lance meme des pavés.
On ote leurs cagoules aux condamnés. Il y a trois soeurs et un homme.
Une haute silhouette de pourpre vétue s'avance au milieu de la foule. Elle déploie un parchemin.
"Vous etes condamnés par la grace de Dieu a la mort par le feu. Sorcières et pêcheur, puisse Dieu avoir pitié de vos ames."
Le feu crépite, la chair brule. Quand les soeurs hurlent, la foule hurle par dessus. Chacun se délecte de leur souffrance.
Dans l'esprit du peuple, mille voix résonnent de leur haine de l'humanité.

...Espace temps universel...

"Bien..bien Abbadon, tu progresse..."
"Ta performance est remarquable..."
Lucifer déambule aux milieu des suppliciés.
Et dans son esprit, une voix résonne de sa haine de l'humanité.
Abbadon
Respect diplomatique : 225


28/08 ETU 15:15
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Verset 12: Les douze Apocalypses

L'apocalypse première

Une longue main, délicate mais ferme, pince une à une les cordes de sa longue harpe d'ivoire sculpté, laissant s'envoler de longues notes aux harmoniques de désespoir et de folie.
Une longue toge de pourpre et d'or glisse pesamment sur le sol de marbre. Des sandales éffilées ornées de pierres précieuses avancent sur les lourdes dalles de la salle.
Une seconde main s'avance, elle se saisit d'une grappe de raisins violets aux reflets moirés,et les porte jusqu'à une fine bouche aux lèvres austères, sur lesquelles se dessine un long rictus. Puis peu à peu la main revient à sa tache première, et tire de la longue harpe un accord plaintif.
"Brûle ma merveille...brûle!"
Les longs doigts courent sur un plateau de jade, et volent jusqu'à une fine coupe d'argent. Sur celle-ci, une ombre fugace se pose et s'envole aussitôt. La coupe s'avance vers les longues lèvres quand une goutte du nectar s'élance et s'ppalatit sur un long nez aquilin aux angles saillants.
A côté nagent deux perles noires au milieu de deux flaques blanches. Sur les pupilles dansent de longs reflets brûlants.
"Brûle ma merveille...brûle!"
Sous les yeux de Néron, sous le murmure de la harpe, Rome s'embrase.
Abbadon
Respect diplomatique : 225


28/08 ETU 16:54
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L'Apocalypse seconde

Vole, oiseau, vole!
Le long hululement du vent emporte vite la voix de l'homme.
Dans la plaine, le silence règne. Le doux bruissement des herbes calment les cheveaux. Mais aucun d'entre eux ne broute: l'herbe est rouge. Rouge de sang? Non, mais d'argile. Les pluies torrentielles d'hier ont lavé le sol.
Un sifflement se répercute dans la plaine, et peu à peu elle s'emplit toute entière des harmoniques des fiers guerriers.
Le sol vibre. Les cheveaux courent. La horde avance.
Vole, oiseau, vole!
L'épée frappe le bouclier, le bouclier cogne contre le cheval, le cheval brise des ses sabots la terre meuble de la plaine.
La longue file des mangoudaï s'étire ou se densifie au gré des collines et des vallons.
Le soir, les étoiles son plus nombreuses: un port scintille à l'horizon.
Une stridence parcourt le rang de cavaliers. Puis la charge est lancée. Le fracas des sabots brise le silence de la nuit. Les sabres sont tirés, les arcs bandés.
Puis, sans un bruit, tous les hommes sont égorgés, tous les enfants noyés, toutes les femmes réduites en esclavage.
Dans le ciel de longues trainées incandescentes fusent.
Les torches enflamment les maisons.
Vole, oiseau, vole!
Au matin, les cheveaux se lèvent. Mais aucun ne broute: l'herbe est rouge. Rouge d'argile? Non, rouge de sang.
Abbadon
Respect diplomatique : 225


30/08 ETU 10:21
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L'Apocalypse tierce

Le tonnerre retentit dans les montagnes. Partout une pluie de fer s'abbat.
Tout avait bien commencé pourtant. Le prêtre avait porté des présents aux dieux de l'Est. Ils avaient pris l'or et les bijoux, mais aussitôt ils ont sortis leurs bouches de démon, qui crachait le feu. Les deux servants du prêtre sont morts. Quatre soldats jaguars aussi. A présent ils courent à travers les brousailles pour tuer les survivants.
Le prêtre arrive enfin à l'orée de la forêt, d'où il apperçoit sa cité. Mais déja les conquistadors arrive, sur les coureurs de plaines. Ils crachent le feu depuis mille bouches béantes.
La chair des hommes est déchirée, leurs os rompus, leur visage détruit. Le feu gronde.
Mais qu'ont ils fait pour que la divine colère s'abbate sur eux?
Enfin les hommes ont compris. Les démons ne sont pas des dieux. Alors, lentement, les lourdes portes de la murailles s'entrouvrent et laissent passer de longues files de soldats. Autour, tout n'est que désolation. Les cadavres jonchent le sol. Rapidement les rangs se forment. Les matraques de silex crissent contres les armures de coton matelassés. En face, il n'y a que le bruit des arquebuses. Les Aztèques avancent. Lentement. Malgré leurs lourdes pertes, ils ne reculent pas. Les mains de leurs ennemis vont et viennent sans cesse. La poudre est versée, la bourre enfoncée, la balle glissée, et le coup part. Dans les rang compacts de guerrier, il trouve toujours sa cible. C'est alors qu'un cri de guerre embrase tous les poumons des soldats. L'assaut est lancé. Les javelots pleuvent, mais ricochent contre les armures de conquistadors. Ceux ci lancent leurs cheveaux. Chaque fois que les Aztèques perdent du terrain, ils s'arrêtent, tirent, puis repartent. Mais les défenseurs connaissent la jungle. Ils encerclent les conquistadors, et en tuent quelque uns. Mais ils sont terrfiées par ces hommes à la peau pâle. Ils n'offrent aucune résistance. Et la bataille est perdue. Les envahisseurs triomphent.
Puis la cité s'embrase. Le prêtre est tué. Les précieux parchemins des astres brulés. Toute la ville s'enflamme, les femmes sont violées, les enfants battus à morts. Les vieillards sont précipités du haut des temples.
Et sous les yeux de Hernan Cortés, sous les coups des fusils, Iztapalapan s'embrase.
Abbadon
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31/08 ETU 11:17
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Apocalypse quarte

L'air est malsain. Partout, des milliers de poumons malades respirent la meme odeur d'épices. Partout des corps tombent sans vie. Partout on les ramasse, partout on les entasse dans des charettes de bois.
Les malades se vautrent dans la paille tachée de purin. Ceux qui ont la chance de ne pas etre contaminés se plongent dans des bassines de vinaigre.
D'autres malheureux, dont le corps n'est plus qu'un long lambeau de chair en putréfaction, tentent de s'aggriper aux passants dans l'espoir d'un improbable secours. Les mules trainent les pattes dans des piles de viscères éclatés. Le bétail mort a les yeux rongés par les vers.
Plus haut dans la cité, le calme reigne. Les portes sont closes, les mourrant sont enfermés dehors. Ceux qui s'approchent trop près sont abbatus.
Mais soudain, un homme tousse parmi la foule. Tous le regarde. Ses quintes sont de plus en plus violentes. Il se contorsionne sur le sol en de grotesques spasmes. Un murmure parcours la foule. Puis la panique éclate. Tout le monde s'aggite inutilement, l'on court, l'on crie sans rien pouvoir faire. Quelques courageux empoignent le malade et le jette dans le vinaigre. Il hurle tandis que ses yeux brulent. Péniblement il sort de la cuve et se traine par terre. En un hoquet de souffrance, il vomit ses entrailles en une bouillie infame de viscères et de sang noir.
Dans la cité la panique domine. Les gens s'égorgent mutuellement. Les maisons sont brulés, les églises détruites. De plus en plus de cadavres jonchent le sol.
Et les maisons sont transformées en d'immenses brasiers hurlant.
Et sous les yeux de la basse ville, sous les cris des mourants, Marseille s'embrase.
Abbadon
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02/09 ETU 13:40
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Apocalypse quinte

Le feu. La chair. La mort.
Des pieds raclent la boue diluée de sang. Trois pieds.
Au milieu des cadavres, des uniformes bleus remuent encore.
Bientôt d'autres uniformes s'approchent. Ils sont gris.
Des hommes aux longues blouses tachées de boue et de sang s'avancent vers les mourants. Il porte un long fusil en bandoulière, et un masque à gaz sur le visage. Au dessus, trone sur ses cheveux blonds un casque muni d'une longue pointe.
Il ouvre sa veste, en sort un long pistolet noir. Le poilu s'agitte vainement, tente de s'échapper, de s'enfuir. Son compagnon demande pitié.
Au milieu des cieux teinté de poudre, deux coup de feu retentissent.
Un hurlement s'approche. Les allemands s'écartent, ils scrutent les tranchées allentour. Alors, un oiseau de fer s'abbat sur eux, vibrant de toute sa voilure, rugissant et vomissant feu et fer. Les uniformes gris se dispèrsent et sont abbatu sans résistance par le Sopwith. Les envahisseurs courent et quelques uns arrivent à s'abriter dans les tranchées.
Une explosion déchire l'air. L'avion pique, le moteur en feu. Les allemands acclament leurs voisins de tranchée, qui ont abbatu l'appareil. Mais deja les combats reprennent. Des trous se creusent partout dans le sol. Les artilleurs francais s'en donnent à coeur joie. Près des allemands, un obus explose. Deux hommes sont eventrés, déchiquetés.
La stridence d'un cor de chasse retentit au mileu des explosions. Jaillissant de leur tranchée, des allemands vert-de-gris s'élancent sur les lignes ennemies. On leur tire dessus, sans effet. De lourdes plaques de métal les enserrent comme un cocon protecteur. Un murmure d'effroi parcours les lignes francaises. Les troupes de choc allemandes brandissent de lourdes masses médiévales. Et ils massacrent sans peine les quelques soldats qui s'opposent à eux dans des effusions de sang.
Mais alors, un tintement répété met fin au danger. Des troupes d'élites francaises bondissent hors de leur tranchées, des mitrailleuses aux canons fumants dans les bras.
Leur réjouissance est brève. Un cliquetis mécanique et un feulement assourdi emplissent l'air chargé de poussière. Sous les yeux horrifié des francais, un gigantesque engin bardé de canons déploie se chenilles. Ils tentent de le détruire, les balles ricochent sur son blindage. Une mitrailleuse tire depuis l'intérieur du char. Cinq francais s'abbatent en sang. Au milieu des cadavres, les survivants trébuchent. Le char les broie, les brise avec ses chenilles, les écrase dans la boue, et les malheureux vomissent leur entrailles aux milieux des morts...
Sous les yeux de Falkenhayn, sous les coups de feu, Verdun s'embrase.
Abbadon
Respect diplomatique : 225


06/09 ETU 11:10
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L'Apocalypse sixte

Au milieu du désert, un garcon à la peau noire marche en tirant derrière lui un cochon famélique. La températue à considérablement monté depuis cinq ans...a présent, le jeune homme sent chacun de ses os craquer quand il avance. Il tire la langue dans l'espoir d'une improbable goutelette. Mais rien ne vient. Seule reste le soleil rougissant qui darde ses cruels rayons sur la chair du pauve enfant.
Le cochon pousse soudain un grognement ettoufé, et meurt en un soupir. Le jeune homme le regarde agoniser, puis, dès qu'il est mort, il s'empare d'un caillou tranchant et lui ouvre le ventre. Il se jette avidement sur les viscères fumantes, et les dévore. Il boit ensuite goulument le sang qui s'échappe de la panse de l'animal. Cela fait huit jours qu'il n'a pas bu.
Le jeune entend un crissement sur le sable. Il écoute, ten l'oreille. Sans doutes les chauvs souris diurnes dont ses parents lui avait expliqués qu'elles étaient charognardes. Il vaut mieux s'écarter. L'enfant écoute attentivement, mais ne peut plus rien voir. Ses yeux sont aveugles, à cause du soleil si puissant qui se reflete sur le sable blanc.
Se servant de ses deux pieds aux extremités cornés comme celles d'un oiseau, il s'éloigne du cadavre.
Trois jours passent. Les mouches vertes tournent autour de sa tete, viennent boire dans ses yeux. Au milieu du désert, la nuit tombe. Un lézard à douze pattes le regarde s'allonger.
Il s'approche. Le petit garcon le prend dans sa main, le porte à son oreille. Terrorisé, le lézard crache son venin dans l'oeil mort du jeune homme.
Celui ci s'effondre, pris de convulsions. Et le dernier des hommes de la Terre meurt.
Sous les yeux du lézard, sous les cris de l'enfant, la Terre toute entière brule...

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