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Ascension

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Abbadon
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26/09 ETU 15:09
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La nuit, sur Absael, 39e plan des Abysses

Sous des draps d'acier, des chaines crissent. Une machine terrible et formidable d'acier et de chair se tourne et se retourne, torturée par les songes.


"Non....pitié...pas...NONNNNNNNNN!!!!!!! que...bien......je vous....où vous.....quand.....très bien..."

Le lendemain, lorsque le démon azuré chargé de reveiller Abbadon ne le trouva pas, il ne s'inquiéta point. Il s'en alla, disant à tous ceux qu'il croisait que le jour était arrivé. Alors, sans bruit, tous les monstres se dirigèrent vers le temple infernale au centre de la cité-monde et s'agenouillèrent devant l'autel.

"Bien...Abbadon..bien...tu as suivi mes ordres. Tu progresse sur le chemin de la rédemtion...mais y arrivera tu a temps?"
Un mince sourire tranversa les lèvres bleutées de l'apparition. La mane s'écarta un peu et reprit son monologue.
"Oui...le temps...c'est bien la le problème...plus tu t'éloigne du Mal originel, et plus tu perds en puissance...si bien que tu ne seras bientôt plus que poussière...comme tes victimes...ironique, non?"


"NE...VOUS...MOQUEZ...PAS!"

Abbadon se tenait droit, les mains sur ses lames tueuses, qui l'avait toujours accompagnée...
Mais il savait qu'à présent il devrait les quitter...pire, les détruire de ses propres mains...Ainsi était la cruelle loi qui voulut que la rédemption fut un temps pire que la damnation...
Mais il se devait de mener sa tache jusqu'à sa résolution, car c'est seulement ainsi qu'il brisera le premier sceau, celui-la meme qui lui permettra de gravir la première marche de son périple...
Abbadon
Respect diplomatique : 225


28/09 ETU 19:07
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La première porte

La voix se mua en un long grognement, puis en une plainte couinante qui ébranla profondément la confiance d'Abbadon, faisant ressurgir des pensées venues de temps anciens.
"Te voila arrivé à la première étape, mon cher petit démon!"
"Brise tes épées, prosterne-toi devant ceux que tu as tué!"
"BRULE CE QUE TU AS ADORE, ADORE CE QUE TU AS BRULE!"

Abbadon entra par l'entrebaillement d'une lourde porte aux deux battants de bronze et d'argent. Sa longue main aux doigts puissants courut longuement sur le métal irrégulier. Aussitôt, des pensées troubles lui revinrent à l'esprit et le frappèrent avec une terrible ardeur.

On me nomme Belzebuth...

Enfin, le démon franchit le pas et s'avanca d'un aps décidé au coeur de la salle circulaire. Devant-lui, formant un arc de cercle noir telle la lune noire lors de son (ASCENSION) périple vers son apogée, des inquisiteurs aux visages secs masqués par de longs heaumes d'acier noir, attendaient sa venue.

L'un d'eux s'empara des épées du Démon, et les placa sur un autel ceinturé de bougies rouges qui laissaient couler leur cire fondue tel un flot de sang bouillonant, répandant leur essences épicées dans l'atmosphère lugubre du vaste et ancéstral temple.

Abbadon eut un mouvement de recul lorsques deux longues silouhettes aux longues capes de velour pourpre s'avancèrent, des encensoirs se balançants de part et d'autre de leur bras tendu.
Un chant guttural et tonitruant jaillit de tous les poumons et vint vriller les tympans d'Abbadon.
Une longue, silouhette, dépassant d'au moins deux têtes les dévots, apparut au coeur de la salle.
Gabriel.
Abbadon réprima la haine farouche qui montait en lui. Il ne devait pas montrer sa colère.
L'archange déploya ses ailes lustrées aux reflets mirotants, tourna son casque argenté gravé de caractères anciens, remontant à la naissance du monde...et dégaina sa longue lame ivoirine qui étincella longuement sous les feux des candélabres de marbre.
Et, lorsque l'arme eut atteint son apogée, éclairant au plus fort de son zénith la salle toute entière de ses miroitements d'albâtre, Gabriel l'abbatit d'un coup fulgurant sur le tranchants des deux ténébreuses épées entrecroisées.
Le choc fut terrible, les lumièrent vacillèrent.

Abbadon hurla.
Abbadon
Respect diplomatique : 225


30/09 ETU 13:14
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Le deuxième sceau

Lorsque Abbadon s'éveilla enfin, un profond sentiment de vide et de solitude s'empara de lui et le glaca jusqu'au plus profond de son ame.
Jamais encore il n'avait connu ce sentiment. Son corps venait de renaître.
Alors qu'il commençait à reprendre conscience, il vit son esprit comme une terre vierge, capable de tout comme le jour de la naissance, et cette perspective le réjouit et l'effraya à la fois.
Enfin, lentement, il se redressa en prenant appui sur le dallage froid du sanctuaire. Mais il n'eut pas le loisir de s'étendre plus longtemps sur ses actes passés, car déja le futur, tel un monstre formidable, se ruait sur lui.
Il sentit deux puissantes mains l'entrainer vers un deuxième salle, plus grandiose encore que la première.
Au centre de la pièce tronnaît une immense statue divine et cryséléphantine, a laquelle s'adjoignaient deux angelots de jade.
Une cascade roulait de lourdes écumes mordorés dans un feulement orageux. Abbadon sentit son corps s'affaler et ses tempes battrent un rythme éfréné.
Deux anges apparurent alors devant lui. Ils souriaient.
Mais bien vite leur rictus se transforma en une abomination de douleur, leur bouche se déforma et leurs yeux roulèrent dans leurs orbites de manière perverse.
Il s'emparèrent d'Abbadon, et, dégainant leurs glaives d'argent marin, tranchèrent d'un coup sec les deux ailes du démon. Celles-ci battirent frénétiquement quelques instants encore, puis se turent à jamis comme le voyageur égaré dans les Limbes.

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