Archives > Beta 3 > Galaxie 2
Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Histoire d'un peuple [RP]
Pages : 1
| Naruse Respect diplomatique : 1178  12/06 ETU 13:51 | Score : 14 Détails Cette histoire se situe dans une galaxie lointaine à celle d'Espérance, elle avait pour nom Andromède. Je vais maintenant vous contez la naissance de mon peuple.
"An 286 du Deuxième Age, planète Calipso, berceau de la vie. En cette époque prospère, un peuple régnait sur la planète, il s'agissait des Valars. Ils étaient considérés, par les peuples voisins, comme étant des Demi-dieux. Effectivement leur avancée technologique était telle, qu'ils avaient colonisés bon nombres de systèmes. Des rumeurs laissaient courir qu'ils avaient des pouvoirs surnaturels. Certaines d'entre elles disaient qu'ils pouvaient déplacer des objets rien qu'avec la force de l'esprit. Et pourtant à l'époque ces dires n'ont jamais étaient vérifiés. Les Valars étaient un peuple presques parfaits. Ils étaient puissants, pacifistes, grands, beaux; ils avaient une connaissance sans limite dans tous les domaines. Mais ils avaient un seul défaut, ils étaient fascinés par l'immortalité. Ils étaient peut-être des Demi-dieux, mais ils ne vivaient pas plus de 120 ou 130 ans. Ils étaient tellement frustrés de ne pouvoir vivre plus longtemps, que les meilleurs biologistes ont commencé, en cette année 286, à faire des recherches sur l'immortalité. Ils ont fait nombres d'expérience sur la faune locale pour allonger leur temps de vie. Mais il n'y eut aucun résultat concret pendant 273 ans. Mais au début de l'année 559, un jeune scientifique trés brillant du nom de Shiro, trouva le moyen de retarder la vieillesse et voire même de rendre immortel. Heureux de cette découverte, il alla quelques mois plus tard, aprés avoir fait plusieurs tests, présenter son projet au Haut Conseil des Valars. Il expliqua quand modifiant l'ADN d'un hernilinx (c'est une espèce de lézard) et en lui injectant un sérum, il avait réussi à tripler son espérance de vie. Les Hauts Conseillers furent subjugués, ils avaient du mal à y croire et pourtant les résultats étaient là. Mais Shiro prévenu les Hauts Conseillers qu'il y avait des risques importants à appliquer cette méthode directement sur les Valars. La joie des politiques redescendue aussi vite qu'elle fut montée. Ils ont alors décidé de l'appliquer chez un peuple voisin qui était encore primitif, mais que physiologiquement trés ressemblant. C'est alors qu'une petite flotte expéditionnaire fut équipée. Elle se dirigea vres la planète Arctica, où vivait les Arctos. [HRP]ceci est un RP, merci de ne pas poster. Commentaires en MP, soyez indulgent c'est là mon premier RP. J'espère que ce n'était pas trop barbant. La suite ce soir ou demain [HRP] | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 12/06 ETU 18:48 | Score : 9 Détails Aprés un voyage de plusieurs milliers d'années lumières, la flotte débarqua sur Arctica. Les voyageurs n'y découvrirent que des champs à perte de vue. Mais l'un d'eux aperçut une forée luxuriant au loin. Le Capitaine Hummel, dirigeant des opérations, proposant d'y aller établir un camp de base. Mais la chose était périlleuse. Effectivement il fallait traverser plusieurs kilomètres de champs à découvert. Et la majorité du corps expéditionnaire n'était que des civiles. En cas d'attaques seulement une cinquantaine de soldats assureraient la défense des scientifiques. Bien qu'ayant eu quelques frayeurs le convoi traversa sans problème majeur les plaines étendues de Arctica. Ils établirent le camps en quelques heures, et une expédition fut déjà prévue pour trouver un ville Arctosienne. Plusieurs jours passèrent, sans résultat. Mais un jour alors qu'un soldat faisait son tour de garde, il aperçut un groupe d'Arctos se dirigeant vers le Sud. Il appela immédiatement le QG. La nuit suivante un commando d'une dizaine de soldats fut envoyé dans la direction du Sud. Ils découvrirent une immense ville, trés avancée technologiquement. Mais quelle ne fut pas leur surprise, alors que les Valars pensaient qu'il s'agissait d'un peuple primitif, les Arctos étaient en faite aussi évolués que ces derniers. Le commando coura au QG faire son rapport. Le Capitaine Hummel en resta stoïque, un silence emplit la salle. Hummel pensait que si les Arctos étaient si avancés que cela, ils seraient une menace pour les Valars. Il décida tout de même de renvoyer le commando mais avec quelques scientifiques. Ce nouveau commando avait pour mission d'établir des liens diplomatiques avec le peuple local.
| ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 14/06 ETU 13:50 | Score : 5 Détails Le commando partit donc en direction du Sud. Il était composé notemment de Shiro, notre jeune scientifique, et du Capitaine Hummel, ayant laissé la direction du camp à son second, le sergeant McMurphy. Arrivé sur place, le commando fut plutôt bien accueilli. Hummel, expliqua que son équipe et lui, explorait l'univers. L'Empereur des Arctos, Arcturus V, fit une grande fête en leur honneur. Elle allait durer trois jours. Lors du deuxième jour, Hummel demanda à Shiro de trouver un moyen de leur injecter le sérum. Shiro lui répondit qu'il suffisait de le mélanger à leur nourriture ou à leur boisson. A l'occasion de la fête, plusieurs tonneaux d'alcools furent déposées sur la place. Alors Shiro, s'empressa d'y incorporer le sérum. C'était chose faite, personne ne l'avait remarqué, tout était parfait. Dans la soirée juste avant le diner, Hummel trouva une excuse pour quitter la ville avec son équipe. L'Empereur fut surpris, mais visiblement il ne se doutait de rien. Le commando rejoignit alors le campement. Aprés une bonne nuit de repos, Hummel envoya un éclaireur pour voir s'il y avait eu des changement chez les Arctos. L'éclaireur revint faire son rapport. Apparement rien n'avait changé. Pendant plusieurs jours aucun changement physique ou de comportement se manifestaient. Shiro expliqua alors, que s'il n'y a aucun changement, c'est que le sérum est au point. Le corps expéditionnaire avait alors accompli sa mission avec succés, il repartit alors en direction de Calipso. Une fois de retour, Shiro fit son rapport au Haut Conseil. Mais personne n'est assez prudent, c'est pour quoi sur l'ordre de ce dernier, le Capitaine Hummel envoya un satellite d'observation dans l'orbite de Arctica. Aprés plusieurs jours de voyage, le satellite arriva à destination. Un scan de la planète fut entreprit. Mais les résultats n'étaient guère encourageant. Effectivement, alors que la population d'Arctica était assez importante, le satellite ne détecta que trés peu de signe de vie. Inquiet, le Haut Conseil fit immédiatement envoyé une flotte de reconnaissance.
| ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 15/06 ETU 18:06 | Score : 4 Détails La flotte de reconnaissance arriva en catastrophe sur la planète. Et pour cause, elle venait de traverser un champ d'astéroïdes. Plusieurs vaisseaux d'escorte furent perdus. L'équipe se dispacha autour de Nosgiliath (capitale Arctos). Comme l'avait indiqué le satellite, aucun signe de vie apparent. Une partie du Haut Conseil s'était déplacé pour voir le désastre qu'ils avaient causés. Etant un peuple pacifiste, cela était un choc pour les Valars. Ils venaient de réduire un peuple au néant.
Plusieurs équipes de récherches furent formées pour retrouver le moindre survivant. Et ils en ont trouvé. Des centaines d'Arctos s'étaient réfugiés dans des cavernes à proximité de la capitale. L'un d'eux leur dit : - "Le virus a atteint toutes nos villes. Nos scientifiques n'ont pas eu le temps de trouver un vaccin. Il a détruit la moitié de la population en l'espace de deux semaines. C'est horrible! Je vous en prit, aidez nous, aidez nos femmes et nos enfants." Hummel ne savait quoi leur répondre. Mais le Haut Conseiller Shin, lui répondit : - "Ne vous inquiètez pas, nous vous aiderons. Nos scientifiques vont prendre soin de votre peuple. Nous trouverons un vaccin" Hummel était choqué, il regarda le Haut Conseiller avec un grain de colère dans le regard. Lorsque le Conseiller croisa son regard, il lui dit dans le creux de l'oreille : - "Ne me regardez pas comme cela Capitaine. Ce qui est fait est fait. Nous ne pouvons revenir dans le passé. Le moins que l'on puisse faire est de sauver le reste de ce peuple, vous ne croyez pas?" Hummel ne répondit rien. Les paroles du Conseiller étaient dures mais il avait raison. Calipso envoya d'autres troupes et vaisseaux de transports pour rapatrier tous les survivants sur le monde Valar. Et ces derniers furent soignés là-bas. Cet épisode tragique de l'histoire des Valars (et surtout de celle des Arctos) était réglé. Enfin c'est ce que croyait les Valars, car en fait ce n'était que le prémice d'un grand cataclysme. | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 16/06 ETU 14:01 | Score : 5 Détails Plus de trois siècles se sont écoulés depuis la catastrophe de Arctica. Tous les acteurs sont, aujourd'hui, morts et enterrés. Tous???? Non, les survivants Arctos sont toujours vivants et non pas pris une ride. De plus une certaine mutation s'opérait en eux. Leurs enfants étaient de plus en plus en grand, ils atteignaient les 2m10. Leur force était incroyable, ils pouvaient detruire des maisons entières. Et les pouvoirs des Valars leurs avaient été transmis. Inquiets de cette mutation, ils se cachaient, par peur que les Valars ne les qualifient de monstres.
En un beau matin d'été de cette année 872 du Deuxième Age, un message trés inquiètant, en provenance de Sigma V, parvint au QG de l'état major Valar. Ce message disait la chose suivante : - "Mar Sara (c'était une planète frontaliére de l'Empire Mayar) a disparu de nos scannneurs. Nous avons envoyé des sondes d'explorations, aucune ne sont revenus. Nous avons ensuite envoyé une flotte de plusieurs milliers de vaisseaux. Tous ont été détruit. Nous avons aperçu les vaiseaux de l'ennemie, ils sont plusieurs millions. Nous demandons des renforts de toute urgence. L'ennemi sera à nos portes dans moins de 48h." A l'écoute de ce message, le Haut Conseil déclara la mobilisation générale. Mais les Valars étaient un peuple pacifiste, ils n'ont jamais vécu de guerre. La panique gagnait la foule. Tous se baricadèrent chez eux. Malgré un manque d'expérience évident, la flotte Valar fut préparée trés rapidement. Mais Sigma V fut déjà détruit. La flotte fut immédiatement envoyée à la rencontre de l'ennemi. Les Helghasts (tel est le nom que l'ennemi se donne) exigèrent la rédition totale des Valars, et ce sans aucun prétexte. La flotte refusa de se rendre, et le combat s'engagea. La guerre avait commencé. Jour aprés jour, les Valars perdirent du terrain. L'invasion Helghast était quasi-totale. Sept planètes sur un total de 62, avaient encore assez de pouvoirs pour résister aux assauts ennemis. Mais un beau jour, les Arctos se présentèrent au Haut Conseil. Voilà ce que dit celui qui les représentait : - "Messieurs les Hauts Conseillers, nous sommes le peuple que vous avez aidé il y a de cela trois siècles. Nous avons vécu pendant tous ce temps dand l'incompréhension. Notre peuple est devenu immortel, et nous avons hérité de pouvoirs qui dépassent l'entendement." Les Arctos leurs firent une petite démonstration. Les Conseillers furent abasourdis, ils pensaient que le sérum n'avait eu aucun effet. A leur demande, les Arctos furent envoyés au front.Et ils permirent de le stabiliser pendant plusieurs années. Mais les Valars ne perdirent pas leur temps pour autant, les scientifiques travaillaient nuits et jours sur une arme capable de détruire la flotte ennemie. Au bout d'une dizaine d'années ce fut chose faite. En tout, douze immenses canons furent érigés dans un désert sur Calipso. Les forces Valars étaient prêtes. Les armées sacrifièrent six des planètes restantes pour attirer les Helghasts vers la capitale. Les Valars avaient en fait pris soin d'évacuer toute la population de ces planètes. Et les Helghasts tombèrent dans la gueule du loup. Dès que la flotte ennemie fut à porter, les canons firent feu dans une totale frénésie. Ceux-ci ne s'arrêtèrent qu'une fois la flotte détruite. Par la suite les Valars regagnèrent leurs planètes. Fort de cette nouvelle expérience, ce peuple continua à vivre. Mais qu'en est-il des Arctos? | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 22/06 ETU 00:53 | Score : 7 Détails Les Arctos, peuple originaire de la planète Arctica, avaient l’un des peuples les plus avancés de l’univers. Mais ils n’étaient pas dupes, ils savaient très bien qu’à leur retour sur Calipso, des tonnes de questions leurs seront posés, ils seront étudiés. Bien entendu, ils ne voulaient point vivre ainsi. C’est pourquoi ils se rejoignirent sur une petite lune appelée, Khoral. Elle était très peu habitée, et les forces Valars y étaient que très peu présentes. Grâce à leur longue expérience, les Arctos avaient acquis une très grande connaissance. Ils décidèrent de construire un vaisseau dortoir, capable de les amener dans une autre galaxie.
Après plusieurs années ce fut chose faite. Le Shokubô (cela signifie espoir) était prêt. Tous montèrent à bord, mais ils n’avaient guère l’habitude des voyages interstellaires. Tous les Arctos furent cryogénisés, sauf un. Il avait pour mission de mettre en marche le pilote automatique. Le voyage allait durer plusieurs siècles. Ils quittaient tout, pour tout recommencer dans un nouveau monde. Le Shokubô arriva en orbite d’une planète accueillante. Mais au moment de la descende en atmosphère, le pilote automatique se déconnecte et les moteurs s’emballent. Un atterrissage forcé attendait les occupants du vaisseau. Et c’est ce qui se passa. Le Shokubô se crasha, littéralement parlé. La cryogénisation prit fin, une fois le vaisseau « posé ». Les dégâts étaient considérables, mais plus important encore le nombre de morts s’élevé à 452, et le nombre de blessés étaient incalculables. Ils étaient plus de 1500 au départ, et maintenant à peine 1000 sont encore vivant, dont deux bonnes centaines succomberont à leurs blessures dans la nuit qui s’annoncée. Ils nommèrent la planète sur laquelle ils étaient, Char (actuelle capitale de l’Empire Mayar). L’un d’entre eux dis, après le baptême de leur planète : - « …et nous sommes les Mayars, fils des Valars, fils des Demi-dieux » A ces paroles, un immense hurlement de joie jailli de la foule. C’est ainsi que ce nouveau peuple est né. Mais l’aventure ne fait que commencer… | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 26/06 ETU 13:46 | Score : 4 Détails Huit siècles s’étaient écoulés depuis l’arrivée des Mayars sur Char. Ils s’étaient développés, ils avaient évolué, grandis, appris, mais ils n’oublièrent jamais. En seulement huit siècles, ils avaient dépassé, et de loin, le niveau technologique des Valars. Ils baptisèrent leur première cité, Nosgiliath. Elle deviendra la capitale du futur Empire Mayar. Elle était facilement reconnaissable par les seize immenses colonnes qui se dressèrent en son centre. D’après la légende ces seize colonnes n’avaient pas de sommet. Quinze étaient disposées en un demi cercle, la seizième était légèrement avancée et surplombait les quinze autres. Les quinze colonnes représentées, en fait, les quinze Dieux Valars. A savoir : Sachïel, Samsïel, Ramïel, Gaghïel, Israfël, Sandalphon, Matrïel, Saraquïel, Iroël, Leliël, Bardiël, Zeruël, Araël, Armisaël et Tabris.
Chacun de ces Dieux avait un pouvoir qui lui était propre, et il se trouve que ces quinze pouvoirs se retrouvaient chez les Mayars. Bien sûr ils étaient loin de tous les maîtriser. Et la seizième représentait le peuple Mayar lui-même. En réalité, elles renfermaient chacune un puissant canon interplanétaire. Ils avaient été fait à l’image des canons Valars lors de la guerre contre les Helghasts. Bien sûr ils y apportèrent quelques modifications. De telles modifications que d’après certaines rumeurs ces canons étaient capables de détruire une planète. Mais heureusement ces rumeurs n’ont jamais été vérifiées. Ils baptisèrent ces colonnes, les seize colonnes de Lilith. Ayant construit une cité digne de ce nom, les Mayars se mirent en tête d’explorer leur planète à la recherche d’un potentiel allié (ou ennemi). Plusieurs équipes furent entraînées pendant des mois entiers. Deux ans plus tard, douze équipes étaient fins prêtes. Elles furent envoyées aux quatre coins de Char. A leur grande surprise, la quasi-totalité de la planète était habité, par des peuples plus ou moins avancés technologiquement. Et au premier abord, ces derniers ignorés l’existence de leurs voisins. Les Mayars entretirent des relations amicales avec beaucoup de ces peuples. Ils les aidèrent à construire des bâtiments plus solides, capables de résister aux intempéries. Ils leurs fournirent des médicaments capables d’éradiquer toutes sortes de maladies connues. Bref ils étaient perçus comme des Dieux. Mais certains peuples les percevaient plus comme des Démons que comme des Dieux. Les Xel’nagas faisaient partie de ces peuples hostiles et étaient le seul peuple capable de rivaliser avec les Mayars, technologiquement parlant. Malheureusement (ou heureusement, ça dépend de son point de vu) le gouvernement Xel’naga était dirigé par les religieux. Autant dire qu’ils s’agissaient de fanatiques. Ils assouvissaient tous les peuples qui n’avaient pas la même idéologie qu’eux. Et l’arrivée d’un peuple aussi avancé que le leur, n’arrange pas leurs affaires. Après plusieurs mois de cohabitation sans grands incidents, les Mayars proposèrent aux peuples, qui le souhaitaient, de rejoindre l’Empire Mayar. Très peu refusèrent, la seule chose qui changea fut le nombre croissant de soldats pour assurer la sécurité des villages. Jours après jours, les villages se transformèrent en villes, puis en conurbations, pour finir en immenses cités ressemblant à Nosgiliath. Mais les Xel’naga n’apprécièrent pas le geste des Mayars. Maintenant deux fronts s’opposèrent, celui des Mayars et celui des Xel’naga. Chacun avait sa moitié de planète. A l’aube de la dixième année du Deuxième Age (le Premier ayant commencé à l’arrivée des Mayars sur Char et dura jusqu’à la création de l’Empire Mayar) un conflit s’annonçait. Les joutes verbales entre les deux peuples ne suffisaient plus à canaliser la colère des Xel’nagas. Lors d’une simple mission de routine aux abords de la frontière Ouest, l’unité 258 de la quatrième armée Mayar aperçut un convoi ennemi fortement armé. L’unité accourut alors vers le poste frontalier le plus proche. Une fois avertit, ce dernier contacta l’Etat Major et fit un rapport de la situation. Il eut pour ordre d’observer les mouvements de ce convoi. Et le pire arriva, le convoi avait déjà dépassé de plusieurs dizaine de kilomètres la frontière. Le poste frontalier envoya immédiatement une unité à sa rencontre. Une fois sur place l’unité expliqua « gentiment » la situation. L’officier Xel’naga avoua qu’il s’agissait en fait d’une erreur de son navigateur. Le convoi fit alors demi-tour, mais l’unité ne pue faire son rapport au poste frontalier pour un problème de communication. Et pour une raison inconnue le convoi fit halte. Le poste pensa alors que l’unité avait été décimée et sur ordre de l’Etat Major, le poste fit feu sur le convoi le détruisant en sa totalité. Cet incident parvint aux oreilles du gouvernement Xel’naga, ils le prirent pour une déclaration de guerre. C’est ainsi, que par un stupide problème de communication que une guerre commença. Elle allait durer plusieurs décennies, et prendre des dizaines de milliers de vie. | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 28/06 ETU 14:12 | Score : 4 Détails Après cet incident, les troupes des deux nations s’amassèrent à la frontière Ouest. La frontière Est étant marquée par un océan de quelques milliers de kilomètres, une attaque venant de l’Est était très peu probable. Un combat s’engagea au front Ouest. C’était une bataille assez équilibrée, les Mayars perdirent une unité, les Xel’nagas en perdirent une en retour ; et ainsi de suite, et ce pendant des mois.
Mais les Mayars commirent une erreur, une seule. Le fait de penser que les Xel’nagas n’entreprendront aucune attaque par la mer. Effectivement depuis l’arrivée des Mayars sur Char, ils mirent au point plusieurs unités militaires amphibies. Attaquer par les eaux était un énorme avantage par les Xel’nagas. D’un car les Mayars ne s’en doutaient pas le moins du monde. De deux car la défense y était restée au strict minimum. Quasiment toutes les troupes étaient sur le front Ouest. Et de trois car la capitale, Nosgiliath se trouvait à flanc de falaise. Et au pied de cette falaise se trouvait l’océan. Si l’attaque Xel’naga réussissait, ils feraient d’une pierre deux coups. Au front Ouest, cela était une toute autre histoire. Toutes les forces Mayars y étant concentrées, le mur ennemi se laissait enfoncer. Les Mayars avaient pris l’avantage. Cela alarma bien sûr le camp adverse. Il se hâta, alors de mettre en place leur plan à exécution ; appelé opération Overflow (débordement). Les navires mirent plusieurs semaines à rallier les côtes du Teikoku (autre nom donné à l’Empire Mayar, qui signifie tout simplement Empire). Une fois que la flotte fut à porter, elle tira sur la cité sans sommation. L’état d’urgence fut décrété. L’Etat Major se réunirent en session extraordinaire. La présence du Gardien de la cité, le Colonel Takashi Naruse (père de Ein Naruse) fut expressément demandée. Le Commandant Suprême des Armées prit la parole : - « Messieurs, nous avons décrété l’état d’urgence il y a une demi heure. Nous sommes passés du niveau d’alerte un au niveau zéro. La mobilisation générale est alors demandée. Général Stainer, rapatriez votre armée sur la capitale. Lord Gallgas, faites de même. Colonel Naruse, combien de temps pour mettre en place le bouclier ? » - « Il faut prévenir, Sigma 13 à 17, pour qu’ils mettent leurs générateurs en marche. Cette procédure ayant été lancée dès l’état d’urgence, nous attendons toujours leur réponse. » Naruse avait à peine le temps de finir sa phrase, qu’un de ses subordonnés fit éruption dans la salle, quelque peu gêné. - « Euh…mes généraux…Sig…Sigma 13 à 17…ont démarré leurs générateurs. Il…il leurs faudra deux…deux heures pour atteindre la pui…puissance ma…max…maximale. » - « Bon espérons que l’on pourra les retenir pendant tout ce temps. Messieurs, je pense que vous avez du travail. Alors à vos postes ! Ces satanés Xel’nagas n’auront pas notre capitale. » Les officiers s’empressèrent de s’exécuter. La défense était organisée. Mal, mais elle était. Tandis que la population était évacuée dans des abris conçus pour ce genre de situation, les navires approchèrent lentement tout en continuant de plomber la cité. | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 11/07 ETU 16:02 | Score : 7 Détails La guerre était à peine commencée, que la capitale Mayar était déjà à l’agonie. Mais les généraux qui la défendaient étaient loin d’avoir baissé les bras.
Bien que le bouclier soit opérationnel, Takashi n’avait d’autres choix que d’ordonner la mise en marche des seize cannons. Ce qu’il fit. Mais cela allait nuire au bon fonctionnement du bouclier. Sur l’un des nombreux balcons de la cité surplombant l’océan, Takashi et son fils, Ein, observaient la lointaine flotte Xel’nagas. Ils avaient plutôt l’air sceptique. - « Bonjour, papa. Tu crois qu’on a une chance contre ça? » - « Salut. Tu veux vraiment que je te répondre? Je ne vais pas te mentir. On a 10% de chance d’en sortir vivant. Ce n’est pas si mal. Mais c’est plutôt moi qui devrait te demander ça. C’est toi le Second du Commandant Suprême, du grand Zoroastrian Daeva » - « Ouai, tu parles. Daeva est un vieux fou. Il croit que l’on pourra repousser cette attaque avec seulement la quatrième et cinquième Armées. Tout ce qu’il réussira à faire, c’est de nous mener à une mort certaine. Après tout, n’est-ce pas une tradition de la famille que de mourir au combat? » - « Tu as certainement raison, mais je ne crois pas que tu devrais sous-estimer Stainer et Gallgas. Ce sont de bons généraux, qui ont déjà prouvé leur valeur, il y de cela plusieurs siècles. Et où est donc passé la légendaire Omega? (nom donné à la troisième Armée) Elle est bien sous ton contrôle, n’est-ce pas? » - « Elle est. Mais les choses sont devenues compliquées depuis que Daeva l’a éparpillé à travers l’Empire. Retrouver chaque unité n’est pas chose facile. Si tout se passe bien, elle devrait être ici en même temps que la troisième et la quatrième. C'est-à-dire dans… » - « Dans une semaine. Je pense que la Garde Impériale pourra tenir jusque là. Et puis on a le bouclier et les canons. » - « Sauf qu’on ne peut pas faire fonctionner les deux en même temps. » - « Je sais. Mais on ne gagne pas une guerre, sans prendre de risque. » A la fin de la phrase de Takashi, le Sergent Hadri, les interrompit : - « Commandeur, mon Colonel. Les cannons sont aptes et n’entendent plus que vos ordres, mon Colonel » - « Bien merci Sergent. Nous terminerons cette petite discussion après cette bataille, si tu veux bien. » - « Si tu ne te fais pas tuer ! haha » Tandis que Takashi regagnait le poste de commandement des cannons, Ein alla directement rejoindre Daeva, qui était en entretien avec l’Empereur dans la salle du trône. - « Empereur, le Commandeur Ein Naruse est arrivé » - « Très bien faites le entrer. Commandeur, j’étais entrain de discuter de la stratégie élaborée par Daeva. J’aimerai avoir votre avis.» - « Mon avis? Je suis en désaccord avec le Commandant Suprême. Il veut cantonner la Quatrième et la Cinquième, à la cité en soutien à la Garde Impériale. Les scanneurs ont détecté que la flotte Xel’naga était composée de navires de transports ; et il faut bien que ces navires débarquent quelque part. Je préconise donc que la Quatrième et la Cinquième se rendent respectivement sur les deux plages les plus proches. La Troisième se chargera de la dernière plage. Les cannons de la cité sont amplement puissants pour maintenir à bonne distance leurs croiseurs. » - « La Troisième, Commandeur ? » - « Oui, Commandant Daeva, j’ai pris la liberté de la réunir. » - « Mais… » - « Etant donné que vous en avez le contrôle, je ne vois pas où est le problème. N’est-ce pas Commandant? Bien on fera donc comme vous avez dis Commandeur. Maintenant, veuillez disposer, je pense que vous avez du travail » Ein salua l’Empereur, puis Daeva. Ce dernier le regarda partir avec un regard emplit de colère. Apparemment, il n’avait pas très apprécié que son Second le contredise devant l’Empereur. La Quatrième, appartenant au Général Stainer, la Cinquième, appartenant au Lord Gallgas, et la Troisième, menée par le Commandeur Ein Naruse, avaient pris place sur leur plage respective. Tous trois observaient l’horizon, peuplé d’innombrables navires. C’était le calme avant la tempête, comme dirait l’autre. | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 01/08 ETU 23:53 | Score : 6 Détails Alors que la flotte Xel’naga approchait, le Commandeur ordonna la mise en place de cannons LP (longues portées, tout simplement).
Puis il entama un bref discours : « Soldats de l’Empire Mayar. Vous êtes de peuples différents. Certains sont de pures races, d’autres de sang mêlés, et même de races totalement différentes pour d’autres. Mais vous avez tous prêtés serment sous la même bannière ; pour défendre l’Empire. Aujourd’hui, l’Empire a besoin de vous. Alors combattez pour lui, mourrez pour lui. Et si vous ne le faites pas pour l’Empire, faites le pour vos femmes et vos enfants. Aujourd’hui, l’ennemi est à nos portes. Il en veut à notre peuple, à NOS peuples ! Il est ici pour nous détruire, pour assouvir nos familles comme il a fait avec les autres peuples avant nous. Souvenez-vous de l’histoire. Souvenez-vous du passé. Il y a 25 ans, lors de la création officielle du Teikoku, nous avons promis aux peuples qui nous rejoindraient bien-être et prospérité. Et c’est ça que voudrait nous reprocher les Xel’naga ? Non, ils veulent être les seuls à gouverner sur cette planète. Et ils en sont jusqu’à venir menacer directement notre capitale. Nous ne nous laisserons pas exterminés comme ça. Combattez ! Combattez pour la liberté ! VOUS êtes les fils de la liberté ! A l’assaut ! A l’assaut ! » Les soldats firent raisonner les derniers mots du Commandeur dans tout le champ de bataille. Ils étaient désormais convaincus de vaincre. Bien que ce n’était pas totalement l’avis de Naruse. « Y pensez-vous vraiment, Commandeur ? L’ennemi est beaucoup plus nombreux. » « Si on engageait une guerre que si on serait supérieur en nombre à l’ennemi, on ne ferait pas la guerre souvent Capitaine. L’ennemi est certes plus nombreux, mais pas forcément le mieux placé stratégiquement parlant. Il faut environ trois à quatre fois plus d’hommes que l’adversaire pour pouvoir lui subtiliser un lieu aussi stratégique qu’une plage. De plus nos cannons LP vont le soulager de quelques hommes. Bien maintenant, concentrons-nous un peu sur le plan de bataille si vous le voulez bien. Colonel nous vous écoutons. » « Merci. Alors c’est assez simple. Nos LP, nous mâcherons un peu le travail en décimant une bonne partie de l’armée adverse. Une fois débarquée, elle devra se heurter aux deux rangés de cinq bunkers non alignés. Autant dire une autre bonne partie de l’armée en moins. Avec de la chance nous n’aurons même pas besoin d’engager le gros des forces dans cette bataille. » « Le seul problème, c’est que l’on a strictement aucune idée de ce qui va nous tomber dessus. » « Je crains que vous n’ayez raison, Commandeur. Nos radars n’ont effectivement rien repérés dans les airs. Soit l’ennemi n’a pas prévu d’attaque aérienne, soit il s’agit d’une ruse. Quoiqu’il en soit des batteries de missiles AA sont en place. Personne n’est jamais assez prud… » La phrase du Colonel fut interrompue par les LP qui venaient tout juste de commencer à faire feu. Pendant ce temps les navires débarquèrent sur la plage, sous une pluie de plomb. L’armée Xel’naga avait du mal à avancer (et pour cause) mais elle avançait. Elle atteignit bientôt les murs des premiers bunkers. A plusieurs kilomètres d’ici, le combat faisait déjà rage entre les armées Xel’nagas et celle de Stainer, et Gallgas. HRP : Je viens juste de me rendre compte en relisant les posts précédants de gros défauts dans le scénario. Je m'en excuse donc auprès de ceux qui lisent mon RP Et j'ai également remarqué des fautes de syntaxe et d'orthographe grossières. Je m'en excuse aussi. | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 12/08 ETU 00:05 | Score : 9 Détails La première ligne de bunkers avait cédé. La deuxième ne tarderait pas.
« Commandeur, nous perdons du terrain. Les troupes ennemis sont plus nombreuses, mieux organisées, mieux préparées. Nous allons perdre cette bataille Commandeur » « Colonel, si nous ne repoussons pas l'ennemi Nosgiliath est perdue. Nous devons trouver un moyen » « Ce moyen serait de les combattre sur un seul et même front. » « Et le meilleur endroit pour ça serait Nosgiliath, n'est-ce pas Colonel ? Avec l'armée de Stainer et Gallgas. Très bien Colonel, excellente idée. Caporal, contactez Stainer et Gallgas. Dites leur de... » « J'ai entendu votre précédente conversation, Commandeur » « Bien, quel personnel efficace, avons-nous là. Lieutenant sonnez la retraite immédiatement. Nous partons pour Nosgiliath » « Commandeur, le Général Stainer et Lord Gallgas ont répondu présent. Il se dirige également vers la capitale » Les troupes arrivèrent aux portes de la ville sans encombre, bien qu'elles soient talonnées de quelques heures par les Xel'nagas. Les immenses portes s'ouvirent, dans un grincement insupportable, pour laisser rentrer les armées défaitistes. « Bien Général, Lord, j'aurai besoin de vos officiers étant de sang pur. C'est possible ? Il m'en faudrait seize. » « Ca devrait être trouvable, Commandeur » Une voix au loin se faisait entendre. Elle se rapprochait de plus en plus. Il s'agissait de Takashi Naruse « Ein, que se passe-t-il ? » « Trois fois rien, j'ai juste perdu une bataille. Ordonne l'évacuation de l'Etat Major vers Sigma 13. Ah et évacue la population vers les abris d'urgences. » « Bon tu vas me dire ce qu'il se passe, oui ou non ? » « L'ennemi est en route. Il sera à nos portes dans moins de neuf heures. » « Et c'est maintenant que tu me dis ça. Tsss. Je ferais ce que tu me diras. Après tout tu es mon supérieur, hein. » « Que hiérarchiquement parlant. » Un homme fit irruption dans la conversation. C'était Lord Gallgas « Commandeur, voici les hommes que vous avez demandé. » « Merci, Lord. Bien messieurs, vous voici désormais promus au grade de Colonel. Félicitation. Parlons maintenant affaire. Pourquoi vous ai-je choisis ? Parce que je fais de la discrimination ? Non, non je vous rassure, loin de moi cette idée. En fait seul les « Sang Purs » possèdent des pouvoirs assez puissants pour contrôler les seizes tours défensives du premier et du deuxième rampart. Alors messieurs à vos postes. Vous avez neuf heures, pour apprendre à manier le système défénsif. » Puis Ein se tourna vers son père, mais il n'eut pas le temps de prendre la parole « Je sais ce que j'ai à faire. C'est ma cité ! MA cité !! héhé » Les neuf heures sont quasiment écoulés, alors que l'on aperçoit les troupes ennemis approchant de la capitale dans le soleil couchant. La nuit allait être longue, très longue. | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 12/08 ETU 15:46 | Score : 2 Détails Erf, jamais fait un tel bide^^
| ||
| eldrad1 Respect diplomatique : -5  13/08 ETU 21:52 | Score : -6 Détails non, continu c'est pas mal trouve
| ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 14/08 ETU 22:52 | Score : 3 Détails HRP : merci pour ton soutien (^^) mais évite de poster ici. Pour tout commetaire, ça se passe par MP.
La nuit était tombée, elle était aussi noir que le fond de l'océan. Les lunes (au nombres de trois) étaient cachées par des nuages épais. On aurait dit qu'elles ne voulaient pas voir la suite des événements. Le bouclier de la cité était toujours actif, mais pour combien de temps ? Les canons de Lilith avaient stoppé le feu depuis lontemps déjà. Les navires Xel'nagas étant hors de portée, en continuer l'usage était inutile. Ein, son père, Gallgas et Stainer se rejoignirent sur le premier rempart, face au camp ennemi. C'est Lord Gallgas qui entama la conversation. « Avons-nous des raisons de s'inquièter, Colonel Naruse ? » « Dois-je vous rappeler que nous sommes maintenant assiègé ? Les défenses tiendront bien assez lontemps pour leur faire perdre courage, si c'est ce que vous voulez dire. D'après ce que m'a dis Ein, l'ennemi est plus nombreux et mieux organisé que nous. Mais je pense tout de même que nos canons à plasma les tiendront à bonne distance du rampart où nous nous trouvons. Malheureusement, c'est le premier conflit d'envergure, que nous avons à subir. Le mois prochain, j'aurai 938 ans. Je suis le dernier de ceux qui ont fait le voyage de Khoral vers Char. J'avais, à peu près ton âge Ein. Je n'aurai jamais imaginé que notre peuple évoluerait autant et en si peu de temps. Et surtout qu'il évoluerait sans conflit majeur. Mais je compte bien atteindre le millénaire. Le peuple Mayar ne moura pas demain. J'en fais le serment. » Un messager interrompit le discours de Naruse père. Il apportait une bien mauvaise nouvelle « Messieurs, je vous apporte une bien triste nouvelle. Le front Ouest a cédé aujourd'hui en début d'après-midi. Les armées Xel'nagas ont enfoncé de quelques centains de kilomètres notre frontière. La Première, Seconde et Sixième armées se sont repliées dans la forteresse de Heavenpath. La Septième et la Huitième son partis à leur rencontre sur ordre de Daeva. » Un commentaire s'échappa de la bouche de Ein « Pour une fois qu'il fait quelque chose d'intelligent, on ne va pas lui en vouloir. Mais plus important maintenant, nous sommes seuls. Aucun renforts ne viendront. Bien messieurs préparez-vous à la guerre. » Ils se quittèrent sur ces paroles. Chacun allait rejoindre son poste. Bien que Takashi pensait que les bombardements commenceraient dans la nuit, les Xel'nagas n'en firent rien. Ils débutèrent dès l'aube. C'est donc sous une pluie d'armes énergétiques que se réveilla Nosgiliath. Le Colonel Naruse voulait laisser avancer l'ennemi pour qu'il soit apporté des canons à plasma. La raison pour laquelle il ne ripostait pas, était simple. C'est parce qu'il ne pouvait pas. Certains l'aurait pris pour un désavantage, mais il se trouve que cela était plus un avantage. Effectivement les Xel'nagas s'attendaient à un piège. « Quelqu'un qui se sent menacé, n'est plus très lucide. » Les dernières paroles de Takashi, qu'il laissa à son subordonné, qui se demandait pourquoi il ne devait pas riposter. Le combat était commencé. L'ennemi se décida enfin à approcher. Les canons à plasma le pilonnaient de tous les côtés. « L'ennemi approche Commandeur. » « Je ne suis pas aveugle, Caporal. Officiers, c'est à votre tour de jouer. Déclenchez le systèmes défensif des tours !! » Seize tours, le rempart extérieur, comme le rempart intérieur, possédait seize tours de défenses. Dans un fracas qui fit trembler tout le champ de bataille, les tours s'ouvrirent pour laisser place à d'énormes canons. La puissance de ces canons dépendait de l'étendue des pouvoirs de son utilisateur. En gros il s'agissait de canons fonctionnant à l'aura. La Cité avait comblé une partie de son désavantage. Mais cela sera-t-il suffisant pour gagner cette guerre, ou du moins cette bataille ? | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 24/08 ETU 19:59 | Score : 3 Détails Pendant que le combat faisait rage devant les remparts, un messager se dirigea, à toute allure, en direction du quartier général.
« Commandeur, des nouvelles du front Ouest » Il lui remit une petite feuille, dans le creux de la main Ein lut la note silencieusement, puis la posa en évidence sur la table. « Heavenpath est tombée. Les armées Xel'nagas se dirigent vers la prochaine ville. Ils l'assiègeront dans moins de deux jours. La ville en question, est...Heaven Tag. Endroit où l'Etat Major s'est replié. Elle est quasiment encerclée. Ils ne peuvent tenter une sortie. La Septième et la Huitième ont été décimé. Aucune nouvelle d'elles. Elles se seraient, soit disant refugiées, dans les bois de Bellen'dil. Les Première, Seconde et Sixième armées sont aux prises de l'ennemi. Mmm...ils ont réussis à prendre trois de nos armées dans une forteresse réputée quasiment imprenable. » « D'après les derniers rapports qu'ils nous sont parvenus, ils seraient des centaines de milliers. Certains disent qu'ils sont 500 000, d'autres 1 000 000. Nous ne pouvons gagner face à un tel ennemi. » « Depuis quand vous découragez vous avant même d'avoir combattu, Lord Gallgas ? ... Caporal !! Le chant Mayar résonnera une dernière fois dans Nosgiliath. » Et le chant Mayar résonna. Les soldats regagnèrent une once d'espoir, de courage. Mais ils étaient sûr de mourir ici. Pour leur patrie. Tant bien que mal, le premier assaut fut repoussé. Mais l'ennemi réattaquerait bientôt. Les hommes de main, médecins s'efforcaient de ravitailler les hommes en eau, nourriture et de soigner ceux qui pouvaient encore l'être. Ils brûlèrent les corps pour éviter tout risque de maladie ou tout autre infection. Le troisième jour de siège allait bientôt commencer alors que les troupes Xel'nagas se ruèrent sur le rempart extérieur. L'assaut fut une nouvelle fois repoussé. Mais les défenses Mayars avaient été mise à mal. Le prochaine assaut allait très certainement être le dernier. Le Général Stainer l'avait très bien compris. C'est pourquoi il prena le Commandeur à part. « Commandeur, nous ne nous en sortirons jamais. Cela ne fais que trois jours que nous sommes assiègés, et nos défenses vont bientôt tomber. C'est pour cela que je vous demanderais de réveiller les Sept Lames. » (En fait il faut savoir que pour le combat au corps à corps, les Mayars, comme les Xel'nagas d'ailleurs, utilisent des armes blanches (lances, épées, etc). Ce qui est toujours le cas aujourd'hui. D'où l'appelation, de Sept Lames) Un silence emplit la salle où était les deux hommes, comme si les paroles de Stainer avaient pétrifié les environs. Ein se décida enfin à dire quelques choses. Il se rapprocha du Général. Il se plaça juste en face de lui, à à peine deux centimètres. « Je ne sortirais jamais les Sept Impériaux de leur sommeil. C'est moi qui les ais enfermé, et je compte bien qu'il le reste. Même si cela signifie la destruction du Teikoku, vous ne me ferez jamais faire une telle chose. Maintenant, ne reparlez plus de cela. Me suis-je bien fait comprendre, Général ? » « ... Très bien Commandeur. C'est vous qui dirigez. Mais l'Empire tombera. » Au même moment, un cor retenti à l'Ouest. Un homme accouru vers le Commandeur. Effectivement, au loin se trouvait une masse approchant à toute vitesse. « Ce sont les renforts, Commandeur. La Septième et Huitième sont là. Nous sommes sauvés. » « Ne vous perdez pas dans des conclusions hatives, soldat. Ils ont du traverser Bellen'dil. Seul moyen de rejoindre Nosgiliath de Heavenpath à couvert. Mais elles sont loin d'être au complet. Nous ne sommes pas encore sauvés. » Un autre homme fit irruption. « Commandeur le rempart extérieur a cédé. » « Edmund (Général de la Huitième, et également celui de la Septième, son général étant tombé au combat.) mon ami, on dirait que vous arrivez à temps. Alors que tout espoir de victoire semblé perdu, des renforts vinrent soutenir les troupes qui défendaient la capitale. Ils n'étaient désormais, plus seul. Mais cela n'était pas gagné pour autant. | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 07/10 ETU 00:37 | Score : 6 Détails HRP : Tiens ? Mon petit RP, ça faisait longtemps. Aller, en espérant que ça vous a plus et que la suite vous plaira encore plus^^
A l’approche de l’armée du Général Edmund, les troupes ennemies étaient désordonnées, paniquées. Comment deux armées impériales ont pu se faufiler entre l’arrière garde Xel’naga, et ainsi les prendre à revers ? Secret d’Edmund. Mais ce n’était pas gagné. Le rempart extérieur était éventré. L’armée ennemie s’infiltrer par l’ouverture béante, telle une nuée d’insecte. Le combat faisait rage. Un Xel’naga mourrait, un Mayar mourrait. Si le combat s’éternisait, les Mayars perdraient la guerre. Il fallait un retournement de situation. Mais comment combattre un ennemi plus nombreux et mieux préparé ? Les officiers en chargent des Seize tours défensifs du premier rempart, se déplacèrent tant bien que mal aux Seize tours du deuxième rempart. Le déluge pouvait alors reprendre. Les canons pilonnèrent la faille du premier rempart, réduisant le nombre d’ennemi d’un bon dixième. Mais plus ils en tuaient, plus il en venait. Edmund, lui, parvinrent à percer le flanc droit. Ce qui donna un peu de répit à la Capital. Mais pas pour très longtemps. Les effectifs de la Septième et de la Huitième étaient diminués en nombre et physiquement. Entre temps, le QG des services de renseignements Mayar, posté en sous-sol de la Capital, venait d’intercepter un message d’officiers Xel’nagas : Mon Général stop Avons besoin urgent de renforts stop Deux des armées Mayars oubliées du front Ouest, nous ont pris à revers stop Attendons les nouveaux ordres stop Reponse : Continuez l’assaut stop Envoie de renfort immédiat stop Nouvelle du front Ouest stop Heaven Tag est tombé stop Détenons l’Empereur Mayar, ainsi qu’une grande majorité de l’Etat Major ennemi stop Seront exécutés dans peu de temps stop L’Eglise Xel’naga s’apprêtait à contre-attaquer. Mais pire encore. Le gouvernement a été fait prisonnier, et sera exécuté. L’information parvenue à Ein, Takashi, Stainer et Gallgas. Ils étaient atterrés. En l’espace de quelques semaines, l’ennemi a réussi à prendre deux forteresses Mayars réputées imprenables, Heavenpath et Heaven Tag. Ils ont également fait prisonnier l’Etat Major, ainsi que trois armées impériales, soit près de 500 000 hommes. La journée se finis par un échec de l’assaut Xel’naga. Les Mayars ont tout de même réussi à les repoussés jusqu’à leur campement. Ce qui a permis au Général Edmund de rejoindre la Cité. Après une brève embrassade avec Ein et ses compagnons, le Commandeur s’adressa aux soldats : Soldats de l’Empire, Aujourd’hui, le Teikoku est à genoux. L’ennemi a pris Heaven Tag, lieu où s’était refugié le gouvernement. Comme vous vous en doutez, il a été fait prisonnier, et sera exécuté sous peu. C’est une chose que nous ne pouvons malheureusement pas empêcher. Mais une chose est sûre. Nous ferons payer à tous les Xel’nagas passant sous notre sabre, ses crimes envers l’Empire. Nous mourrons tous s’il le faut. Je tuerais moi-même ceux qui oseront déserter. Le peuple Mayar ne sera jamais soumis. Notre honneur nous l’interdit. Nous sommes un peuple guerrier, nous combattrons jusqu’à la mort. Dès demain, l’assaut reprendra. Je compte sur VOUS. La foule devant lui ne répondit rien. Elle repartait à ses occupations, en attendant l’aube. Ein et ses généraux, quand à eux, planifiaient déjà la défense du lendemain, et tentaient par la même occasion de faire basculer la balance. | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 10/10 ETU 22:29 | Score : 5 Détails Les premières lueurs du jour apparurent. Les soldats étaient prêts à reprendre le combat.
La veille, Ein et ses généraux avaient discutés longuement. La défense pour une journée de plus était prête. Mais quand était-il pour le retournement de situation ? Rien de bien précis, bien que Takashi finissais par avouer qu’un champ de mines parcourait presque la totalité du champ de bataille. Construit en même temps que Nosgiliath, il se faisait vieux. Il n’était même pas sûr qu’il fonctionne encore. Et pire, avec l’expansion de la ville, le champ empiète sur la partie du premier rempart. Le dilemme était cornélien : avoir une chance de remporter la bataille mais en sacrifiant une partie de son armée ; ou continuer ainsi et finir par mourir d’épuisement ? Mais l’heure était à la défense de la Capitale. Aussi bizarre que cela puisse être, l’ennemi n’attaquait pas. Aucun mouvement dans le campement adverse. Est-ce une ruse ? Nul ne le sait, mais Ein décida d’en profiter. Il réunit ses compagnons : « Messieurs, comme vous avez pu le constater l’ennemi n’attaque pas. Peut-être est-ce une ruse, peut-être a-t-il perdu tout goût pour la bataille. Je l’ignore. Mais une chose est sûre, nous n’allons pas rester les bras croisés. Nous allons nous servir des erreurs de l’adversaire à notre avantage. Général Edmund, d’après ce que vous m’avez dis hier, il existerait un passage au centre de la ville qui mènerait jusque dans les montagnes. Vous guiderez donc votre armée dans celui-ci et prendrez ainsi l’opposant à revers. Encore une fois !!! Nous, Lord Gallgas, Général Stainer, Takashi et moi attendront que vous soyez en position pour activer le champ de mines. L’ennemi sera pris au dépourvu. Il sera perdu, et nous en profiterons pour l’écraser. Des questions ? » « Alors tu as décidé, n’est-ce pas ? » intervint son père « C’est la seule solution. En route !!! » L’attente ne fut pas très longue. Il ne fallut que trois heures à Edmund pour se mettre en place. Dès le signal reçu, le champ de mines fut mis en route. Puis rien. Un immense silence gagna les Mayars. Un homme ouvrit enfin la bouche, il s’adressait au Commandeur : « Commandeur, Transmission de la salle de commandes. » « Alors que se passe-t-il, Major ? » « Euh…ce n’est rien Commandeur, j’ai dû me tromper dans les branchements…. …Voilà ça devrait aller mieux maintenant. » Le Major venait juste d’appuyer sur le bouton « Power » qu’un immense bruit de détonation retenti. La première mine venait d’exploser. Et les autres ne tardèrent pas à suivre. Une série d’explosions se fit entendre. L’ennemi fut, comme prévu, pris au dépourvu. Mais la première ligne Mayar fut également touchée. Après avoir évacué les blessés, les Mayars se préparaient à la charge. Ein était de la partie. Lord Gallgas étonné de voir son Commandeur prendre les devants resta figé. Ein lui glissa : Si il faut mourir un jour, autant mourir au combat. Et puis je suis moi-même un soldat. Nous sommes tous des soldats. Voyant Stainer et Takashi suivre Ein, Gallgas ne pouvait se résigner à rester derrière. Il laissa échapper un commentaire ironique, en montant son destrier : Décidemment, je vais finir par y rester avec ces trois là. Tssss Edmund, lui, avait déjà engagé la bataille, pendant que ses amis se préparaient à faire face. Le plus gros était fait. Mais il fallait remporter cette bataille avant l’arrivé des renforts Xel’naga, pour érviter la création d’un autre front. | ||
| Naruse Respect diplomatique : 1178 14/10 ETU 19:33 | Score : 4 Détails La bataille est enfin engagée. Le combat est rude. Les épées s’entrechoquent. Les boucliers volent en éclats.
Au travers des milliers d’hommes, Ein se bat au côté de ses amis. Malgré sa lourde armure, il arrive tant bien que mal à esquiver les coups portaient par l’adversaire. Il terrasse un à un ses opposants, grâce à ses deux sabres : Musashi et Masamune. Finalement, les Xel’naga sont repoussés. Mais les Mayars ont subi de terribles pertes. Des centaines d’hommes sont tombés pour la victoire. Lord Gallgas avait été atteint d’un coup au thorax. Il respirait à peine. Takashi s’approcha de lui pour examiner sa blessure. D’un coup de bras, Gallgas repoussa Takashi : « Inutile mon ami. Ma blessure est fatale. Hmpf...j’avais raison, héhé… Je…je… » Il n’eut le temps de finir sa phrase. Lord Gallgas s’était éteint. Il était âgé de 234 ans. Il laissé derrière lui, une femme et deux filles, et deux autres générations (petits-fils et arrières petits-fils). « Général Stainer, faites sonner le cor de rassemblement. » « A vos ordres, Commandeur » Le cor résonna à travers tout le champ de bataille. Les soldats vinrent se réunir autour du Commandeur. Au loin dans la Capital, on voyait les civiles sortir des abris, et rejoindre l’armée. « Soldats, peuple Mayar. Aujourd’hui, nous avons remporté une dure bataille. Nombreux de nos frères sont tombés. Ils sont tombés pour vous…pour nous. Ils nous permettent aujourd’hui de rester libres. Mais ce n’est pas encore finis. Les xel’nagas pullulent toujours notre nation. Et pour les mettre, à leur tour à genoux, nous devons les frapper là où ça fait mal. Ce soir nous enterrerons nos morts. Et demain nous partiront vers la Capital de l’Eglise Xel’naga : Solyh’Azardum. Je sais que vous êtes fatigués, épuisés. Nous le sommes tous. Mais si nous ne réagissons pas maintenant, l’Eglise nous enverra davantage de troupes et nous ne pourrons sauver les notres. Demain, nous vaincrons l’ennemi. » Les soldats prêtèrent main forte aux habitants, pour enterrer leurs morts. Les blessés étaient rapatriés vers la cité dans un hôpital en partie épargné par les bombardements. La nuit tombée. Ils avaient lutté pendant 16 semaines. Seraient-ils capable de reprendre la route au jour, pour un nouveau combat ? A vrai dire, ils n’avaient pas vraiment le choix. Mais comment allaient-ils rejoindre Solyh’Azardum ? La planète était aux mains des Xel’naga, hormis la région de Nosgiliath. Question que posa Takashi à son fils. Celui-ci répondit très clairement : « C’est simple. On va les prendre à leur propre piège. Envoie un leurre au gouvernement Xel’naga. Et débrouilles toi pour qu’il comprenne très clairement que Nosgiliath est tombée. Nous passerons par la mer, comme eux l’on fait. Le temps qu’il se rende compte qu’il s’agissait d’une ruse nous serons déjà à leurs portes. » C’était simple effectivement. Surtout que la première vague d’attaque Xel’naga avait laissé leurs navires de débarquements. Les gardes côtes ennemies seront pris par surprise, pensant qu’il s’agit de leur flotte qui revient. Cela allait être serré. Les corps étaient tendus. Ils tremblaient d’excitation. La guerre et toujours la guerre… |
Pages : 1
Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Histoire d'un peuple [RP]