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| khalim Respect diplomatique : 488  01/10 ETU 22:56 | Score : 12 Détails Bureau aux Affaires Scientifiques (BAS), installations ultrasecrètes de recherche bio et chimio militaires, colonie Horus.
Un homme, très certainement un scientifique, à voir son sarrau blanc immaculé et sa plaque d’identification, et encore plus certainement un haut responsable, à voir son regard nerveux, marche, rapidement, vers un sas de décontamination. La première port s’ouvre après qu’il eut placé sa main sur un lecteur d’empreinte. Il entre et enfile une combinaison de protection, branche les nombreux tuyaux, fils et autres appareils de sécurité, et ouvre le second sas en composant un code alphanumérique à 15 chiffres, appris par cœur (Le type est un sacré cerveau, cela va de soi). Une (superbe) scientifique l’accueille avec un sourire et un paquet de dossiers. -Comment vont les échantillons 04E, 03E et 02E? La fille fait semblant de chercher dans ses dossiers, laissant le temps à son patron de glisser un œil professionnel sur son corps (les combinaisons de protection sont beaucoup plus moulantes qu’avant). -04 est stable, 03 est mort, 02 aussi. -Hmm... c’est embêtant, ça coûte cher, tous ces cobayes. -Au moins, monsieur, on peut faire des tests sur les humains au lieu de prendre des singes. Et on sert la Fédération en éliminant des indésirables... La fille a un ton froid et cinglant. Son chef va répondre, mais un cri... inhumain, fait changer le sujet. -C’était quoi ça? -Je crois que c’est 04, monsieur... -Vous croyez que, qu’il... Enfin, vous savez... -Possible. -Si c’est ça, nous ferions mieux d’aller jeter un coup d’œil. -Après-vous... L’homme esquisse un sourire, puis va à l’encontre de ce qui sera son destin : L’échantillon 04E... Celui-ci, un homme dans la centaine, cheveux blonds et longs, les yeux bleus, semble souffrir le martyre dans une cellule exigu. -Rassurez-moi, c’est le décès qui provoque cette souffrance, pas... l’autre effet. Le regard de la jeune assistante démontre le contraire de ce qu’elle a dit. Mais avant qu’elle ait pu dire quoi que ce soit, un bras mou et ridiculement long lui enserre le crâne. Le scientifique, paralysé par la peur, ne peut qu’observer la jeune et belle (et hurlante) femme - qu’il avait voulu inviter à dîner ce soir, il s’en souvient maintenant - se faire comprimer la tête par la chose qu’est devenue 04. L’homme sort de sa torpeur lorsqu’il est éclaboussé par la cervelle de la femme. Il pousse un hurlement terrorisé, et fait ce que tout bon chercheur fait dans cette situation : Il court vers le sas de décontamination, se gourre de code, recommence, réussis à ouvrir la porte alors que 04 (comment est-il sorti de sa cellule?) s’apprête à lui réserver le même sort qu’à son assistante, et arrive tout juste à enclencher l’alerte de niveau maximum avant de se faire broyer les côtes et la colonne vertébrale par deux minces bras à la force stupéfiante. 300 mètres plus haut, tour d’administration. Un homme en costume cravate parle au téléphone. Heureusement pour nous, il a enclenché les haut-parleurs, ce qui nous permet d’entendre son interlocuteur (beaucoup plus pratique pour connaître le sens de la communication) -Oui, je sais, il nous faut toujours plus d’argent, mais... -Pas de mais, on vous a donné des millions de leems en surplus, et sans résultats! Ça commence à suffir! -Nous vous assurons que nous faisons des progrès, monsieur... -Oh, bien sur! 15 prisonniers morts à la suite de l’injection d’un supposé agent mutagène devant les rendre plus forts, vous appelez ça du progrès! Ce n’est pas une arme chimique qu’on nous a commandée, monsieur Anderson, c’est une amélioration pour nos escadres kamikazes! -Je sais, mais... L’alarme se déclenche à ce moment. -Qu’est-ce qui se passe, Anderson? -Un instant, un léger problème au labo, ça devrait se régler rapidement... Veuillez quitter le bâtiment par les sorties les plus proches, ceci n’est pas un exercice, veuillez quitter le bâtiment par les sorties les plus proches, ceci n’est pas un exercice... rrring! -Monsieur, j’ai un autre appel, c’est une urgence, je vous rappelle... -Vous allez m’expli... -Allo? -Monsieur, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle... -Je m’en doutais bien, venez en au fait. -Eh bien, les recherches du professeur Demin ont abouti, monsieur. -Magnifique, alors pourquoi cette alerte? -Selon les caméras de sécurité, il l’aurait déclenchée avant de se faire tuer par le résultat de ses recherches. -C’est ça, la mauvaise nouvelle? -Non, monsieur... L’échantillon se serait échappé à bord de votre croiseur léger personnel, après... avoir, eh bien... -Continuez... -Il, il a enclenché le système d’autodestruction de la base, monsieur. -... -Monsieur? -Il y a combien de temps? -Il y a cinq minutes, monsieur. Monsieur, voulez-vous que j’avertisse votre femme de votre décès? -Ou… Oui, et… et avertissez les médias, ainsi que la communauté internationale, que nous avons un... BAAAAAAAAMMM QG du centre de contrôle interarmées, planète inconnue, système inconnu. Six personnes, dont Khalim, sont assises autour d’une table rectangulaire. Khalim est nerveux, comme tout les autres d’ailleurs. -Bon, on peut faire le point sur la situation? Demande Khalim. Un petit homme bedonnant sort une télécommande de sa poche et appuie sur un bouton. L’écran derrière Khalim s’allume, et on y voit une image du laboratoire. -Monsieur le gouverneur, je vous préviens, ce que vous verrez la n’est pas beau à voir... -J’en ai vu de pires. -Bien... Le petit homme appuie sur un second bouton et l’image s’anime. On y voit les deux scientifiques discuter, puis ils s’arrêtent, et regardent vers un couloir. Ils y accourent, puis, pendant un moment, plus rien. -C’est tout? -Attendez, monsieur, ce n’est pas fini. On voit une trace sombre apparaître sur un mur, et le vieux scientifique courir vers le sas de décontamination, suivi par un homme étrange, grand et musclé, à l’apparence normale jusqu’à ce que l’on voit ses bras s’étirer vers le scientifique, fracasser la vitre blindée et s’entourer autour de la taille de l’homme. -L’image s’arrête peu après qu’il soit sorti. Un témoin dit l’avoir vu monter à bord d’un croiseur léger civil, et quitter la planète. -Ok… Je veux que vous me trouviez cette chose, et que vous l’éliminiez, dit Khalim en se tournant vers un vieil homme en uniforme militaire. L’homme, le regard sévère et froid, presque malsain, répond : -Ce n’est pas aussi simple, Monsieur le Gouverneur. Cette chose, comme vous dites, est le fruit d’années de recherches, et vaut plusieurs millions de leems. Nous devons la capturer et la contrôler, pas la détruire! Khalim l’observe, silencieusement. Puis il lui demande : -Cette chose est-elle un danger pour le public? -La n’est pas la question, Monsieur... -Bien, je considère cela comme un oui. Vous dites une autre chose de ce genre et je vous démets de vos fonctions, Général. -Bien, monsieur... Saurez-vous comment procéder pour appréhender la créature? -Je connais quelqu’un, un privé. Éclats de rire. Le général sourit et dit : -Monsieur, je ne pense pas qu’un privé soit réellement efficace contre un ancien soldat déserteur, surentraîné et possédant une force et une... élasticité, énormément amplifiée... -Je n’engagerai ce privé que pour le retrouver. Ensuite, je m’occuperai moi-même de la menace. Les sourires disparaissent. -Vous êtes fou! Vous ne serez jamais capable de vous battre contre ça! Khalim fait sortir ses ailes écailleuses ainsi que Luna Crescens, la faux que Hécate lui a confié. Il fait un bond et se retrouve à quelques centimètres du général, la lame de la faux plaquée sur sa gorge. Le tout n’a pris qu'une seconde. -Douteriez-vous de mes capacités, Général? -N, non, Monsieur... Je m’inquiète seulement de votre sécurité. -Ravi de l’entendre. Oh, et je ne veux pas que vous fourriez votre nez la-dedans. Khalim sort, la démarche déterminée, comme à chaque fois qu’il y a des problèmes en vue. Dehors, il contacte la personne, et espère qu’"il" acceptera. | ||
| Johnny Spade Respect diplomatique : 130  04/10 ETU 23:57 | Score : 6 Détails Rentrer. Prendre une douche. Un scotch, et griller une clope.
Faut dire aussi que les efforts de mon toubib pour me faire arrêter de fumer avaient plutôt échoué... Un bonhomme plutôt convaincant, mais certaines vieilles habitudes ont la peau dure chez moi... En rentrant dans ma chambre d'hôtel, dans ce motel miteux sur la route 85, le voyant de mon répondeur lançait sa lumière rouge à travers toute la pièce. Vous avez un nouveau message... Le type m'avait donné rendez-vous dans un café pas loin du motel, un boui-boui plutôt modeste plus loin sur la route. Le mec que je rencontrais alors n'avait rien à voir avec l'idée que je m'étais faite de l'auteur du message. Ce type-là devait plutôt être un intermédiaire, un assistant quelconque qu'on avait dépeché pour me mettre au parfum. Rasé de près, dans son modeste costard-cravate, il m'observa un bon moment sans rien dire derrière ses lunettes en cul-de-bouteille, et semblait vraiment douter de moi... Au bout de cinq minutes de cette ambiance, j'en ai eu marre et j'ai craqué. "Bon, si je vous fais perdre votre temps, dites-le... parce que vous me faites perdre le mien, en tout cas !" Il sembla sortir de son observation, et m'adressa enfin la parole. "Johnny Spade... On m'a demandé de vous confier une mission." Une demi-heure plus tard, je quittais le café pour rejoindre ma chambre. Le type m'avait confié un dossier gros comme l'Encyclopédiae Galactica sur le bonhomme à trouver. T. Seris... Discret, méconnaissable, et dangereux. J'avais tiqué dès le début à cette simple idée, mais le type avait des arguments plutôt convaincants... De quoi me payer des vacances pendant cinq ans une fois le boulot fini, ça ne se refusait pas, après tout. Je réintégrais mes pénates, et passais quelques coups de fil aux gens qu'il fallait. La douche et ce qui allait avec attendraient un peu. | ||
| khalim Respect diplomatique : 488 05/10 ETU 00:35 | Score : 5 Détails Macter entra dans la voiture, à côté de Khalim.
-Il a... -Accepté, oui. -Bien. Je ne savais pas que tu pouvais aussi bien te déguiser. Macter enleva les lunettes et déserra sa cravate. -Pas besoin d'être très bon pour se remettre dans la peau de ce qu'on était à 30 ans. Khalim rit. -C'est vrai que tu n'étais pas aussi beau que moi... -Au moins je n'avais pas de boutons. Tu es sur qu'il fera l'affaire? -Non, mais c'est le meilleur que je connaisse, et d'ailleurs, les autres posent trop de questions. -Je comprends. Je te paie une bière, tu viens? Khalim démarre la voiture. -Je suis le type le plus riche de la Fédération, et on veut encore me payer une bière.(rire) Le monde est fou, et ça me convient! | ||
| Johnny Spade Respect diplomatique : 130 18/10 ETU 21:57 | Score : 5 Détails Aaaah, saletés de taxis ! Une heure que je joue les épouvantails à me ridiculiser à faire de grands gestes des bras, et ces **** ne sont pas fichus de s'arrêter ?
C'est tout de même pas mon apparence qui les repoussait, quand même ? D'accord, j'étais couvert de goudron de la tête aux pieds, et mes vêtements étaient si déchirés que c'en devenait indécent, mais bon, quel manque de professionnalisme... Cinq jours que je m'étais lancé sur cette affaire, sur la piste de ce type aussi dangereux qu'insaisissable, apparemment... Sur le côté dangereux, aucune idée, mais le côté insaisissable m'apparaissait chaque jour avec un peu plus de netteté... J'avais vraiment peu avancé, pour le coup. J'avais mis en branle tout mon système d'informations habituel, flics, indics, prostituées de ma connaissance (hum...), truands me devant un service... Quasiment rien donné. A part le goudron et les vêtements déchirés, résultats stupides d'une course-poursuite avec un dealer que je souhaitais amicalement questionner, et qui finalement en savait encore moins que moi. Une bonne perte de temps... J'avais toutefois une piste qui semblait assez sûre, à présent. Un flic de ma connaissance me devait un gros renvoi d'ascenceur (une petite bavure dans un restaurant, qui avait toutefois permis de descendre un criminel notoire... ainsi que le cuistot et deux serveuses... bref) et j'ai décidé que l'heure était venue d'utiliser cette dette. Et après un petit entretien, j'avais un nom complet : Thomas Seris, ainsi qu'une petite histoire d'évasion qui puait autant qu'une charogne oubliée au soleil (et l'affaire s'y apparentait assez, d'ailleurs). Tout semblait commencer au sein d'un groupe de recherche biologique, dans lequel un accident de laboratoire avait éclaté. Sauf que le labo était financé par l'armée, que l'accident semblait en réalité mesurer son mètre 90, avec de longs cheveux blonds, et une musculature... particulière, et que le groupe de scientifiques qui "l'encadrait" semblait à présent partis pour un long voyage d'affaire... Ca puait les expérimentations humaines à plein nez, bien sûr, mais les responsables du centre étaient apparemment couverts par le Prince des Ténèbres en personne, et l'enquête avait inexplicablement été remisée dans un coin de la salle des dossiers. Un coin vachement sombre, d'ailleurs, puisque personne ne semblait capable de remettre la main dessus. Les dossiers qui se perdent sont monnaie courante, paraît-il... Bref, mon intuition me laissait penser qu'un sujet d'expérience interdites s'était évadé (d'où le côté dangereux, vues les défenses du centre) et qu'après avoir étouffé l'affaire, les employeurs de mon employeur s'étaient dit que le rattrapper ne serait pas une mauvaise idée, en fin de compte... Enfin ce n'était qu'une intuition. Finalement, j'avançais peut-être plus vite que je ne le croyais, et je savais où j'allais pour l'instant, ce qui était une première depuis un bon moment... Direction le fameux centre, ou plutôt ses ruines, car le centre avait fermé récemment. Restructuration de la part du gouvernement. Crédible... | ||
| khalim Respect diplomatique : 488 21/10 ETU 02:16 | Score : 5 Détails État-major, réunion US (Ultra-Secrète) du Haut commandement.
Le général est avec plusieurs autres officiers supérieurs de l'armée spatiale, terrestre et marine de la FG. Le ton est sérieux, les voix basses malgré l'impossibilité de capter quoi que ce soit dans un rayon de cent mètres. Seul un secrétaire tape les dialogues à mesure. ENREGISTREMENT ULTRA-SECRET-CONFIDENTIONNEL DÉFENSE RÉUNION 122456 TRANSCRIPTION Général:Quelqu'un a une idée concernant le cas Spade? ??1:Nous devons nous en débarasser. ??2:Je peux envoyer quelques hommes discrets s'occuper de lui, si vous voulez. Général: Non, faut pas le tuer, si jamais on remontait jusqu'à nous, ce serait l'exil. ??1: Il est corruptible? Général: Selon nos dossiers, non. Le seul moyen serait d'étoffer ledit dossier, et de le faire chanter avec ce qu'on a. Un homme entre à ce moment, inconnu. Les hommes tressautent lorsqu'ils le voient. Général: M... M: Pas prononcer mon nom, général... Vous avez des comptes à rendre. Général (inquiet): Mon.. .Monsieur, nous... Nous cherchons le moyen de capturer l'échantillon, monsieur, mais... Mais Spade avance rapidement. M: Je n'en doute pas. (Le ton est sarcastique) J'espère que vous n'oubliez pas ce qui est en jeu, général? Si la Corporation venait à perdre cet échantillon... Cela serait... Catastrophique, n'est-ce pas? Général: Ou... Oui, monsieur, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir. M: Alors faites plus. Je reviendrai dans une semaine. Si Spade n'est pas encore hors-jeu, c'est vous qui le serez. L'homme sort. -Général (furieux): Alors, qu'est-ce que vous attendez? Trouvez-moi tout sur ce Johhny Spade, TOUT DE SUITE! FIN TRANSCRIPTION |
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