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Entretien sur Flÿnna

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Strüdel
Respect diplomatique : 222


05/11 ETU 13:43
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HRP : Merci de ne pas poster sans y être invité

Cher Strüdel,

Je vous attends sur ma capitale demain.
J'espère que vous trouverez le chemin.
Et surtout que notre entretien me permettra de mieux cerner le conflit qui vous oppose avec Patator...

Annyëa

Le message était arrivé la veille. Le visage de Strüdel affichait - une fois n'est pas coutume - une expression.

Cet événement était déjà, en soi, un miracle. Les proches de Strüdel auraient pu témoigner de la rareté de ce genre de laisser-aller. Strüdel, LE Choucre par excellence, celui qui avait été élu pour aller se ridiculiser à l'assemblée en faisant semblant de représenter son peuple, oui, Strüdel en personne (on le saura, diront les mauvaises langues), Strüdel avait un expression sur le visage.

Cette journée commençait donc de manière fort étrange.

Le conflit opposant le peuple Choucre à patator0017 semblait toucher à sa fin. Dame Annyëa avait parlé à l'envahisseur, et la réponse de celui-ci ne saurait tarder. La planète Choucroute était retournée à ses propriétaires légitimes, et avec un peu de chance, cette guerre sans intérêt allait prendre fin. Il restait quelques détails à régler, c'est vrai, mais jamais Strüdel n'aurait imaginé avoir à aller sur Flÿnna pour cela.

Là encore, les mauvaises langues pourraient dire que Strüdel n'imagine jamais rien, de toutes manières. Ce serait faire preuve d'une fermeture d'esprit sans bornes qu'il serait bon de se garder de commenter.

Ce matin-là, donc, Strüdel prit place à bord de la navette diplomatique envoyée par dame Annyëa, et qui devait le conduire sur Flÿnna.

Les membres de l'équipage de la navette passèrent un très mauvais moment. Non à cause de l'odeur, car il existait nombre moyens de ne pas en tenir compte. Mais à cause de la conversation de Strüdel.

Il était plus excité que jamais. A croire qu'il n'était jamais monté dans un vaisseau spatial. Le traducteur, chose rarissime, ne cessait de se faire couper la parole par Strüdel.


-On vâ ârriver dans longtemps?

[Traduction en cours]

-Pardonnez-moi, mais je souhaiterais m'enquérir du temps qu'il...

-C'est mârrant, le siège bouge quand j'âppuie sur le bouton, lâ.

[Traduction en cours]

-Pourriez-vous féliciter de ma part l'inventeur de cette merveille tech...

-Regârdez, lâ-dehors! Il y â une plânète, c'est lâ-bâs qu'on vâ?

[Traduction en cours]

-Ne serait-ce point Flÿnna que j'aperçois à trav...

-C'est Ânnyëâ qui vâ venir pour m'âccueillir?

[Traduction en cours]

-Savez-vous si Dame Annyëa sera là lors de notre atteriss...

Câ serait bien que ce soit elle, elle est gentille.

[Traduction en cours]

-Est-ce-que vous auriez un somnifère assez puissant pour moi? Le traducteur aimerait se reposer.

Il est difficile de déterminer combien de tendances suicidaires furent mises à jour parmi les membres de l'équipage durant ce voyage. Fort heureusement, aucun décès ne fut à déplorer. Il faut dire qu'avec un Strüdel qui se précipitait vers tous ceux qui pleuraient en leur demandant si quelqu'un avait été méchant avec eux, il était assez compliqué de mettre fin à ses jours (car, parmi le peuple Flÿnnaen, il est extrêmement mal vu de se suicider en présence d'un invité).

Mais même les meilleures choses ont une fin, et le voyage se termina. Il est difficile de décrire le comportement de Strüdel lors de l'atterrissage. Plusieurs membres parmi les plus résistants aux tortures psychiques durent faire comprendre au Choucre qu'il était de mauvais goût de descendre du vaisseau tant qu'on était à plus de dix mètres du sol.

Annyëa n'était pas là.

Le transport de l'invité jusqu'au palais fut nettement plus simple, étant donné qu'il boudait dans un coin du véhicule spécial, en grommelant qu'Annyëa n'était pas gentille de ne pas être venue.

Il est inutile de s'apesantir sur le calvaire du traducteur tout au long de cette journée.

Enfin, après quelques temps, Strüdel se trouva être devant la porte derrière laquelle on l'avait assuré qu'Annyëa se trouvait. Son escorte s'éclipsa discrètement, en espérant qu'il rentrerait bien au bon endroit.

Calme pour la première fois depuis le début de la journée, le visage empreint d'une sérénité sans bornes, rayonnant de joie à travers toutes les pores de sa peau, Strüdel frappa.
-[Aerÿnn]-
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05/11 ETU 15:05
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La nuit avait été longue, douce et remplie d'amour...
Annyëa quitta le refuge au petit matin, regrettant déjà d'être partie, ne sachant quand elle allait pouvoir revoir Cesco.

Destination, la capitale, où elle devait recevoir Strüdel...
Le Frankeinstein, qu'elle l'avait apellé.. à ce souvenir, elle sourit.

Il est gentil... Je devrais cesser de le nommer ainsi...

Le voyage fût long, d'Ankoria à Flÿnna, Annyëa avait eu le temps de se reposer un peu...
Un de ses hommes la réveilla enfin, une tasse de café à la main.


- "Nous arrivons bientôt Madame... Tenez."
- "Merci ! Je crois que j'en ai bien besoin..."

A travers le hublot, son coeur s'apaise... La ville chère à son coeur est juste en-dessous..
Au spatio-port, Sara l'attendait.. Des dossiers sous le bras.

Une fois le croiseur privé posé, la jeune femme la salue.
Et c'était reparti pour l'analyse minutieuse de l'affaire en cours...

Un de ses jeunes coalisés avait un conflit avec Strüdel..
Deux voisins guerroyant dans leur système, c'était une chose banale..
Mais qui prenait peu à peu de l'ampleur...

Arrivée dans son bureau, Annyëa fait les cents pas.
De sa table à la terrasse, de la terrasse au jardin qui embaumaient les fleurs fraîches...

Les rapports en main, elle revoyait tous les éléments reçus par Patator...
Mais elle lui fallait SA verion, à lui... C'était ainsi que Strüdel avait été invité à la rencontrer.

Les heures passent et Annyëa est maintenant installée à l'extérieur.
La chaleur du soleil la réchauffait, impatiente de recevoir son invité,
elle demande alors à Sara si celui-ci était enfin arrivé...


- "Oui Annyëa, il est là."
- "Merci bien, Sara."

Quelques instants plus tard, on frappait à la porte.
La jeune femme se lève et accueille Strüdel, elle lui sourit.


"Bonjour et bienvenue sur Flÿnna cher Commandant !
Merci d'avoir accepté mon invitation... Je vous en prie.. entrez..."
Strüdel
Respect diplomatique : 222


05/11 ETU 19:02
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Lorsque la porte s'ouvrit, pendant qu'Annyëa prononcait les formules d'usage, le cerveau de Strüdel était sur le point de fondre. Les pensées s'entrechoquaient dans sa tête, et il lui était nettement plus difficile de faire le tri entre elles que d'habitude.

C'était une sensation qu'il ne connaissait pas, mais il ne s'en soucia pas. De toutes manières, s'il avait seulement essayé d'y penser, il serait sans doute mort de surcharge psychologique. C'était donc une bonne chose qu'il n'y prête pas attention.

Il entra dans la pièce sans trop comprendre ce qu'il faisait là. Annyëa lui proposa de s'asseoir. Strüdel la regarda, indécis.


-Heu...

[Traduction en cours]

-Merci beaucoup, dame Annyëa. J'espère que cette visite sur votre capitale aboutira à une solution diplomatique à ce conflit, qui doit sans doute vous paraître dérisoire.

C'était la première fois depuis longtemps que le traducteur arrivait à finir une phrase. L'entretien commencait bien, et tout se serait sans doute bien passé si seulement Strüdel n'avait pas été là.

Oui, mais voilà. Strüdel était là.

Il réussit tout de même à s'asseoir sur le fauteuil proposé, tout en restant le regard fixé sur Annyëa. L'espression de joie infinie qui était restée scotchée à son visage pendant l'attente devant la porte avait été remplacée par une sorte de terreur admirative. Tout le panel d'expressions Choucre devait déjà y être passé, à présent.

Lorsqu'Annyëa commenca à lui parler de l'affaire patator, son visage reprit sa forme habituelle, à savoir totalement inexpressive.

Beaucoup d'êtres vivants auraient pu se demander ce qui était passé par la tête du Choucre pendant la journée. Mais Annyëa, impassible, semblait se refuser à faire l'affront d'une question de ce type à son invité.

Lorsqu'elle laissa la parole à Strüdel, il ne parut même pas s'apercevoir qu'elle avait dit quelque chose. Il se leva, et fit un pas en avant. Un sourire illumina de nouveau son visage, et la joie recommenca à transpirer à travers lui de toutes les manières possibles.


-Je vous ai écrit un poème, Ânnyëâ. J'espère que çâ vâ vous plaire. Câ s'âppelle "Mon âmie Ânnyëâ".

Ânnyëâ est mon âmie,
Depuis le début, c'est mon âmie,
J'ai quand même plein d'autres âmis,
Mais elle, c'est mâ meilleure âmie.

Elle â été gentille âvec moi,
Âlors que d'autres étaient pâs gentils âvec moi,
Mais elle, elle m'â aidé,
Pârce que pâtâtor il voulait pâs m'aider.

Âlors, comme c'est mon âmie,
Et que je suis gentil âvec mes âmis,
Âvec elle, je vais être gentil,
Ainsi loge l'isthme, eh oui.


Strüdel en pleurait de bonheur. Il regarda Annyëa avec un grand sourire, en attendant la traduction.

Après vingt secondes de silence, le traducteur se mit en route. Il allait devoir faire très fort, cette fois. C'était pas gagné.


-Si seulement ce Choucre ridicule n'avait pas fait de rimes...

Dame Annyëa, depuis notre premier échange,
Vous n'avez eu de cesse de me tirer de ma fange,
Vous fûtes parmi les plus actives,
Pour faire en sorte que je vive.

Lorsque patator a envahi Choucroute,
Et que j'ai dû partir sur les routes,
Vous avez su me rendre le goût de vivre,
Et m'avez empli de joie à m'en rendre ivre,

J'espère pouvoir vous rendre un jour,
Dans un laps de temps très court,
Ce bonheur que vous m'avez offert,
Dont je n'osais parler même en prière.

-Ânnyëâ, je vous aime.

[Traduction en cours]

Bxrt.

[Traduction échouée]
-[Aerÿnn]-
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05/11 ETU 19:42
Ce commandant soutient la galaxie
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Annyëa aspirait à trouver un terrain d'entente...
Le conflit qui opposait Patator et Strüdel devait se règler. Et le plus tôt serait le mieux...
Elle avait bien eu les bribes d'explication par son coalisé mais elle avait besoin de plus d'éléments...

Si elle ne s'y intéressait pas, qui sait ce qu'il serait advenu des deux concernés...
Elle se devait d'au moins, comme toujours, comprendre ce qui s'était passé...

Alors qu'elle lui expliquait le point de vue de Patator, Strüdel semblait... loin... (comme toujours ?)
Après quelques minutes, la jeune femme lui demande son avis...
Sa version des faits... Ce qui était le but de l'entretien somme toute !

C'est alors qu'il se lève et lui sourit.
Ce genre de sourire qui vous introduit un évenement particulier, digne de Strüdel...

Que va-t-il me dire ? A-t-il au moins compris mes propos ?
Perplexe mais elle ne le laissait pas paraître, Annyëa attendait une quelconque réaction...

Et elle a été servie ! Le voilà en train de... lui réciter un poème... Trop chou mais...
Bouche bée, la jeune femme s'attendait à tout sauf à ça !
Le traducteur (heureusement qu'il est là) prît le relais...

Elle ne pût s'empêcher de sourire, pas de moqueries mais la surprise était énorme...
Elle est attendrie, bien que la situation ne prêtait pas à ce genre de... déclaration !

La jeune femme reste là, un peu hagard...
Strüdel venait de la remerçier oui...
Mais de là à lui déclarer sa flamme...

Elle ne savait pas quoi dire, sur le coup.
Mais elle souriait, c'était déjà ça..

Elle prend alors une profonde inspiration..
Que le sujet principal semblait être loin alors !
Enfin, elle bredouille...


"Vous êtes gentil.. Merci à vous pour cette délicate attention...
Votre poème est beau... enfin, merci. Moi aussi, je vous apprécie..."

Annyëa, intérieurement se demandait ce qu'elle pouvait rajouter de plus...
Son geste avait dû être très bien perçu par Strüdel,
tellement bien perçu que la reconnaissance était devenue... un sentiment d'amour...
Le fameux phénomène de transfert... Le patient au docteur..
Comme ce qu'elle avait risqué de faire avec Orion..

Inévitablement, elle pensa alors à Cesco.
Non, ce n'était certainement pas de l'amour que Strüdel ressentait, ce n'était pas comparable..


"Et si... nous revenions sur votre conflit avec Patator ?...
Enfin, si vous le voulez bien... euh... comme vous voulez... Voulez-vous boire quelquechose ? euh..."
Strüdel
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06/11 ETU 17:21
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Strüdel vit Annyëa sourire. Son électro-encéphalogramme atteignait des sommets dans la platitude. Il ne bougeait pas, et ne savait probablement pas le moins du monde ce qu'il attendait. Il souriait également.

Et il attendait.

Annyëa continuait de sourire, et Strüdel ne paraissait pas se rendre compte qu'il n'y avait plus un bruit. Il attendait. Ce fut donc tout naturellement elle qui rompit le silence.


"Vous êtes gentil.. Merci à vous pour cette délicate attention...
Votre poème est beau... enfin, merci. Moi aussi, je vous apprécie..."

Strüdel, l'air sonné, perdit peu à peu son sourire. Il ne comprenait pas, c'était évident. De toutes manières, il n'aurait pas compris ce qui se passait, quelle qu'ait été la réaction d'Annyëa. De toutes manières, il ne comprenait jamais rien, ajouteraient d'éventuelles mauvaises langues.

Il ne savait pas à quoi s'attendre avant de réciter son poème, et il ne savait pas quoi faire après.


"Et si... nous revenions sur votre conflit avec Patator ?...
Enfin, si vous le voulez bien... euh... comme vous voulez... Voulez-vous boire quelquechose ? euh..."

Brusquement, son cerveau se remit à fonctionner. Ce fut si soudain qu'il en sursauta. Il n'était pas habitué, c'est normal. Il n'avait plus de sourire du tout, et semblait sur le point de se mettre à pleurer. Il ne faisait d'ailleurs aucun doute qu'en l'absence d'une attaque nucléaire immédiate sur le palais, il allait se mettre à pleurer dans quelques secondes.

Ses pensées se comportaient comme des rats coincés dans une cage trop petite sur un navire en train de faire naufrage pendant un cyclone causé par une explosion hyperatomique. Autant vous dire que même pour le commun des mortels, il aurait été difficile de faire le tri.

Alors, pour Strüdel...

Il trouva quand même la force de bredouiller quelques mots.


-Je... pârdon... je... voulais pâs...

[Traduction en cours]

-Pardonnez ma fougue, honorable hôte, mais...

Annyëa ne put entendre la fin de la traduction. Strüdel fit volte-face, se mit à courir, et s'enfuit.
-[Aerÿnn]-
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06/11 ETU 17:57
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'Aïe... J'ai dit une connerie, c'est sûr... Que faire...? Comment faire ?...'

La jeune femme voyait bien qu'il se passait quelquechose...
Strüdel avait changé de mimique et passait dans une tristesse, déception (?) palpable....

Les minutes s'écoulent lentement.. Elle attendait une réponse..
Mais rien. Aucune réaction. Si ce n'est ce visage qui avait changé.
Comme s'il avait reçu un rateau ou une douche froide..
Pourtant.. la jeune femme ne pouvait répondre à la déclaration.

'Zut... que fallait-il dire alors ..? Que dois-je faire ?!'
Elle s'en voulait déjà pour ses propos, pourtant sincères..
Enfin, Strüdel prononçe quelques mots...


"Je... pârdon... je... voulais pâs..."

Pas le temps de répondre, le voilà déjà parti !
Annyëa abandonne ses questionnements stupides sans doute..
Et sort de la pièce, et coure après lui.


"Attendez ! Strüdel !"

Ils traversent le long couloir, le personnel assiste à la scène
(ou course-poursuite, si vous préférez), amusés, les hommes commençent à faire un pari...


- "Je mise 20 leems qu'elle le rattrapera !"
- "Moi 50 qu'il va se casser la figure !! Hahaha !!!"
- "AH non, 100 leems qu'Annyëa, elle, va trébucher !"

Les trois ouvriers rigolent et suivent attentivement la suite.
Annyëa tient le bas de sa robe, la course semblait s'éterniser.
Strüdel était à une dizaine de mètre devant elle.
Et bientôt, il franchirait les grandes portes du palais.

La jeune femme ne cessait de l'interpeller...

"Attendez Strüdel, de grâce !!! Arrêtez-vous !"
Et au détour du xème couloir...

VLAAAAAM ! GILING GILING !!

Des bruits de vaisselle, des fourchettes, des verres...
Au loin, les ouvriers sifflèrent en choeur..


- "Pfiouu ! Quelle gamelle !"
- "Hé merde, j'ai perdu..."
- "Hahahaaa, j'vous l'avais dit !!! Par ici la monnaie !"

Annyëa est par terre, signe du destin ?
Sa robe (décidémment, quand mettra-t-elle un pantalon ?) trop longue s'était prise à ses chaussures...
Et cet imbécile qui ne regardait pas où il allait ! Le valet confus, s'agenouille et l'examine...

Du sang coule de sa main, qui en tombant s'était posée sur les bouts de verre...
Mais la jeune femme n'en faisait rien. Elle regarde et se relève.
L'incompréhension se lisait sur son visage..

Pourquoi avait-il réagi de la sorte ? Pourquoi s'être enfui ???

Strüdel
Respect diplomatique : 222


12/11 ETU 00:22
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Strüdel était caché dans un placard. Il n'avait aucune idée de la manière dont il avait trouvé cette cachette, mais il y était. Il pleurait.

Il avait entendu Annyëa tomber derrière lui, mais avait eu peur de se retourner. Il voulait à tout prix éviter de lui parler. De la voir. La honte qu'il ressentait était un sentiment inconnu pour lui.

Il était monstrueusement triste de ce qu'il avait fait. Et il était en colère contre lui d'avoir osé faire ça.

Cette colère expliquait qu'il soit en train d'essayer de s'assommer avec un manche à balai.


-Je suis trop bête et moche pour dâme Ânnyëâ... J'aurais pâs dû faire çâ.

[Traduction en cours]

-L'événement qui vient de se dérouler témoigne sans doute d'un trop grand manque de soins personnels, tels que la douche ou le nettoyage dentaire. Mes capacités intellectuelles viennent d'être brutalement remises en cause par dame Annyëa. Je serais incroyablement reconnaissant envers toute entité supérieure extérieure qui me permettrait de remonter le temps jusqu'avant ce fâcheux incident.

-Tais-toi, trâducteur pourri! T'es pâs mon âmi. T'es pâs gentil âvec moi.

[Traduction en cours]

-Je ne peux que confirmer mon manque permanent d'intelligence en m'adressant à mon traducteur comme à un être doué d'un intellect.

Strüdel ne rajouta rien, et pleura de plus belle.



Pendant ce temps, dans un couloir du palais...

-Hé, Xdurk!
-Je t'ai déjà dit de pas m'appeler par mon deuxième prénom.
-Ouais, désolé. C'est juste que j'ai du mal à prononcer Georges correctement. Je me demande ou tes parents sont allés pêcher un truc comme ça. "Georges". Pfff...
-J'imagine que tu considères que José-Broptyl, c'est mieux?
-Bon, c'est pas le problème. Tu me dois toujours ces 100 leems, pour quand Annyëa s'est vautrée.
-Ben, dès que je serai allé récupérer mon portefeuille dans ma chambre. Au fait, t'as du nouveau sur l'autre grand-vert, là... Kouglöf.
-Strüdel. Il a foutu un bon bordel dans les cuisines.
-Ah, ce bon vieux Jampe Hiérkof a dû faire une crise en voyant que tout n'était pas nickel dans sa cuisine.
-Ouais. Les cuisiniers en ont pris plein la tête. Il a fallu douze gardes pour l'empêcher de faire cuire la tête d'un de ses apprentis dans un four. C'est lorsqu'il a vu que le banquet de ce soir avait été piétiné par Strüdel qui s'enfuyait qu'il est devenu violent.
-Et maintenant?
-Il est aussi passé dans les appartements des pages. Il a dû ouvrir toutes les portes, je crois. Certaines servantes auront du mal à s'en remettre. La petite blonde allumeuse, la nouvelle, par exemple. Il est entré alors qu'elle était au lit avec Jacky-Totch.
-Jacky? Elle aurait pu choisir mieux, dis-donc. Et ils l'ont rattrapé?
-Ben, pour le moment, on ne sait pas ou il est. Tout le palais le cherche. Si on le retrouve pas rapidement, les Choucres risquent de pas être contents.
-Je me demande ce qu'Annyëa a fait pour le mettre dans cet état.
-Peut-être qu'elle lui a déclaré son amour?
-Ha! T'es con, toi, alors.

Ils s'arrêtèrent de parler. Ils y avait du bruit dans un placard près d'eux.

Ils s'approchèrent sans bruit. Il y avait quelqu'un qui sanglotait dedans.

Les yeux brillants, le sourire au lèvres, ils se regardèrent.

Lorsqu'il ouvrirent la porte, Strüdel était en train d'essayer de s'étrangler avec une serpillière.

Ils allaient avoir besoin de renforts pour le ramener à Annyëa.
-[Aerÿnn]-
Respect diplomatique : 2661


12/11 ETU 19:08
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José a les yeux écarquillés... Bouche bée...
C'était pas tous les jours qu'il voyait un éspèce de grand monstre béta-vert s'étrangler (ou presque) avec un...
George empoigne Strüdel avec peine et gueule sur l'autre :


- Merde !! Vite prend le balai toi !!
- Ouais ouais minute ! Hey Kouglöf, lâche cette serpillière !
_Mais lââââchee ça j'te dis !! (s'énerve un peu puis fini par avoir le dernier mot)
- C'est Strüdel abruti ! Strüdel !

Les deux ouvriers se regardent de nouveau, cette fois ils ne souriaient plus..
La situation bien que cocasse était dramatique.


- Punaise, qu'est-ce qu'elle lui a fait Xdurk, tu crois ?!
- J'en sais rien.. on va lui demander... Et c'est Georges je t'ai déjà dit !

L'un prend une chaise qui se trouvait pas loin et l'autre fait asseoir le grand vert...
Toujours en train de sangloter comme une madeleine...

Georges lui tend un mouchoir :
"Tiens... ça-va mieux ?"
Strüdel ne réagit pas, ses grands yeux brillent par les flots de larmes.

Seconde tentative de dialogue de l'ouvrier...

"Dis-nous, qu'est-ce qui s'est passé ? Hein...?" Pendant ce temps, José s'éclipse rapidement.

-----------------------------------
- J'aurais pâs dû faire çâ.... Bouhouhouuu....

[Traduction en cours]

- Je regrette d'avoir montré mes sentiments d'affection envers Dame Annyëa.
Parfois je devrais me mordre la langue et la faire tourner 7 fois avant d'ouvrir ma bouche qui ne flaire pas la rose.
Je suis triste et je le montre. Je pleure, comme vous le voyez.

- Elle m'âime pâs ! C'est plus mon âmie !

[Traduction en cours]

- Je vais prendre mes distances, cela vaudra mieux pour nous deux.
-----------------------------------

Georges s'agenouille près de Strüdel, et se gratte la tête.
"Mince à ce point-là ?! Mais j'comprends pas mon vieux, tu lui a fait quoi exactement ??"

Ce dernier semble de nouveau loin... C'est alors que des bruits de pas se rapprochèrent rapidement.
José revient un sourire aux lèvres, bien content d'avoir dénonçé l'endroit où Strüdel s'était finalement caché...

Suivi de près d'Annyëa, la main encore ensanglantée, haletante...
On se doute qu'elle ait continué à le chercher dans tout le palais...
Son air est grave, composé d'inquiétude et d'incompréhension.

Georges se relève et lui donne le mouchoir que Strüdel avait refusé :
"Tenez.. pour votre main..."
La jeune femme passe à côté de lui (quel vent !) et regarde la créature dans les yeux, ses mains posées sur ses bras.

"Pardonnez-moi... je n'ai peut-être pas été explicite mais...
J'ai sincèrement apprécié votre poème. Votre marque d'affection m'a touchée, dire le contraire serait mentir...
Seulement.. et c'est peut-être là où vous ne semblez saisir..."

Les deux ouvriers reculèrent un peu mais tenaient à suivre la suite de la course poursuite...
Curieux, ils tendirent l'oreille.


-----------------------------------
- Parceque je suis trop moche pour toi, Ânnyëâ ? C'est çâ ?

[Traduction en cours]

- Je comprends votre refus Madame, j'avais entendu que vous...

- Bouuuhouuuhouuuuuuu !!!

[Traduction en cours]

- Le robinet recommençe à couler.
-----------------------------------

Strüdel se remet à pleurer de plus belle et se blottit dans les bras de la jeune femme,
qui ne fut pas surprise au contraire, elle l'enlaçe alors avant de continuer...


"Vous m'aimez, je l'ai compris, mais je ne peux pas vous aimer en retour car... j'aime déjà quelqu'un d'autre...
Et la beauté n'a absolument rien à voir... Vous avez grand coeur Strüdel, c'est tout ce qui compte..
Et si notre amitié devait être remise en cause par ma position... alors cessons d'être amis.

Je ne veux pas vous causer de la peine supplémentaire... M'avez-vous comprise ?..."

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