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Coup d'état

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Naruse
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25/11 ETU 15:18
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HRP : RP personnel, merci de ne pas poster, sans y avoir été invité.

Pour la voix en rouge, il s’agit de l’intelligence artificielle de l’Hyperion. Elle se nomme ADA.



- Vite montez tous à bord de l’Hyperion s’écria Milane ne restons pas là.

BIP…BIP
Communication en provenance de la flotte inconnue, Commandeur.


- Affiche-la sur l’écran principal.

Sur l’écran principal apparaissait Lord Voline, le Troisième Patriote.

Communication avec le Sahal établit.

- Voline ??? Vous ?
- Oui, Commandeur. Les Patriotes ont eu vent de l’offensive que projetait l’Empereur. Ils m’ont donc envoyé pour vous seconder. Je communiqu…
- Inutile de vous déranger Voline. Laissez-en-moi le plaisir.


Communication terminée. Liaison avec la flotte ennemie établit

- Soldats de l’Empire. Me reconnaissez-vous ? Je suis Ein Naruse, Commandant Suprême des Forces Armées Mayars. Vous êtes sous mon autorité. Désactivez vos armes, ainsi que vos boucliers. Refusez, et nous ferons feu. Vous êtes moins nombreux, et moins bien équipés. Nous avons l’avantage. Ne vous sacrifiez pas pour rien. Une nouvelle ère commence. Embrassez-la.
- Foutaises !!!!!! Vous avez trahi l’Empereur. Nous accomplirons la mission qui nous a été confié.

Communication interrompue. L’ennemi n’a toujours pas répondu à votre demande Commandeur.

- FEU !!

L’enfer déferla sur la flotte envoyée par l’Empereur. En l’espace de quelques tirs la flotte fut réduite à néant. Première victoire des Patriotes. Le Douzième est maintenant en sécurité. Il ne reste plus qu’à le ramener sur Char.

Communication avec le Sahal établit

- J’aurais pensé que ça serait un peu plus difficile. Bref…il ne reste plus qu’à vous ramenez à la Capitale. Nosgiliath vous attend Commandeur.
- C’la faisait longtemps. Allons-y. Je crois avoir quelques comptes à régler là-bas.

Communication terminée. Prochaine destination : Char. Coordonnée connue, hyper-propulsion activée.

Milane s’approcha de son père. Un mois ! Ce n’était pas si long, mais cela lui paru une éternité. Elle avait peur de perdre son dernier parent. Malgré les armures massives de chacun, elle ne put s’empêcher de l’enlacer. Ein fut quelque peu surpris. Il n’était pas habitué à ce genre de…familiarité. Même avec sa fille. Après une brève hésitation, il enlaça à son tour. Puis Milane lui glissa dans le fond de l’oreille :

- Tu as des choses à me dire, il me semble, non ?

Ils se séparèrent. Ein savait qu’il faudrait bien aborder ce sujet tôt ou tard, mais il espérait que ce soit le plus tard possible. Quoiqu’il en fût, il commença son explication.

- Oui, effectivement. Cet incident a réveillé en moi, un être…différent. Tu connais l’histoire de notre peuple, n’est-ce pas ? Comment nous sommes arrivés dans cette galaxie, et pourquoi ? (HRP : RP Histoire d’un peuple)
- Ouais…j’ai suivis les cours du soir. lui lança ironiquement Milane
- Ce que tu as suivis, c’est ce qu’il y a de marquer dans les livres d’histoire. Je ne dirais pas que ces écrits sont faux. Mais ils ne disent pas toute la vérité.

En fait, suite à l’assimilation de ce sérum, beaucoup d’Arctos ont péris ; à cause de complications. De soit disante complications. En fait, il se trouve que ce sérum a eu un effet…révélateur. Certains ont commencé à muter, sous une forme beaucoup plus fortes, beaucoup plus résistantes que les Mayars actuels. Mais le seul inconvénient, c’est qu’ils avaient perdu toute leur raison. Les Arctos n’avaient pas été tué par le sérum, mais par leurs propres congénères.

J’ignore si les Valars étaient au courant de ça. Mais c’est très probable. Pourquoi l’on-t-il caché ? Raisons politiques, très certainement. Mais là n’est pas la question.

Pendant ma mutation…transe…métamorphose ou je ne sais quoi encore, cet instinct destructeur s’est réveillé ; en partie grâce à l’attentat dont j’ai été victime. D’où le massacre sur Sidharta. Je dirais que cette fureur s’est calmée à votre vue. Toi et Stainer. J’ignore la raison exacte.
Bref, lors de cette transe j’y ai vu le passé…et le futur. Notre futur ! J’y ai vu le but ultime des Mayars. Je ne peux le révéler maintenant. Je le ferais le moment venu.

Une chose est sûre. Il va y avoir des changements radicaux. Le premier se passera sur Char. Les Patriot…NOUS ne tarderons pas à prendre le pouvoir définitivement. Le peuple nous suivra, sois en sûr.


Arrivé sur Char imminente. Lancement du processus d’atterrissage. Le Sahal et sa flotte nous suivent de près pour éviter toute escarmouche.

- Merci ADA. Cela faisait longtemps que je n’avais pas posé le pied sur Nosgiliath. Dommage que ça soit dans ces circonstances.
Soldats, nous nous dirigeons directement vers le palais impérial.

Suivez-moi. Battez-vous pour moi, pour le peuple, jusqu’à la fin.

Laissez-moi passer devant.


La porte du vaisseau s’ouvrit. Ein descendit le premier, suivis de Milane et Stainer, et plus en retrait encore, les groupes qui étaient sur Sidharta.
A la simple vue du Commandeur, les gardes du spatioport s’écartèrent, laissant tomber leurs armes. D’un pas certain il se dirigea vers le palais, toujours suivis de ses compagnons, qui sécurisaient les zones une par une.

Enfin la salle du trône. Elle n’offrit que peu de résistance. Ils n’eurent même pas à dégainer leurs sabres. Ein se tenait en face de l’Empereur. Ce dernier avait l’air mal à l’aise, mais il n’en était pas moins confiant.


- Empereur Mensgk, troisième du nom, je vous arrête pour haute trahison envers le peuple Mayar, et pour tentative de meurtre sur ma personne. Je suppose que l’attentat avait été préparé par vos soins, n’est-ce pas ?
Bref, vous serez jugés et condamnés par le Conseil des Douze Patriotes.
- Le Conseil des Douze ??? Il n’a aucun pouvoir…
- Silence ! Ca, c’est ce que vous pensez.
Messieurs, veuillez entrer.

A ce moment l’immense porte de la salle du trône s’ouvrit. Et laissa entrer onze hommes. Les Onze premiers Patriotes. Dans l’ordre croissant :

- Goren Najun
- Naken de Kish
- Lord Jun Voline
- Alabryun Seghi
- Atora Librash
- Maître Klan de Enmyuin
- Général Edmund (ça vous rappelle quelque chose ? ^^)
- Matrin Turin
- Dame Laya Cole
- Daevas
- Major-Colonel Ralen Tomas

Ils s’agissaient des onze plus grandes figures de l’Empire. C’est en partie grâce à elles que la guerre des 80 ans a pu se solder par une victoire des Mayars. Takashi les auraient rejoint peu de temps après cette guerre. Mais Ein ne l’appris qu’à sa mort. Il y a quelques mois.


- Alors Empereur, est-ce des gouttes de sueurs que je vois couler le long de votre visage ? Soldats ! Emparez-vous de lui. Enfermez-le dans une cage sombre et humide.
- Nooon ! Arrêtez ! Lachez-moi ! Je suis l’Empereur du Teikoku…
- Vous ne méritez même pas de porter ce titre. Vous faites déshonneur à votre père.
- AHAHAH !!!! Alors vous l’ignoriez, n’est-ce pas ?
- Qu’est-ce que j’ignorais ?
- Après la fin de la guerre des 80 ans, vous aviez acquis un peu trop de pouvoir à l’égard des politiciens. Toutes les armées vous étiez dévouées, corps et âmes. Vous auriez pu aisément faire un coup d’état si l’envie vous prenez. Mon père avait l’intention de vous éliminer, malgré votre grande amitié. Mais les Patriotes s’en sont mêlés. Ils ont assassiné mon père avant qu’il ne puisse réaliser son dessein.
- FOUTAISES !!!!! FERME-LA. Tu ne sais rien.
- Non…non

Mensgk lui tendait une lettre enroulée à l’intérieur d’une capsule de verre. Elle portait le blason de la famille impériale. Ein la saisit. Sa main tremblait tellement qu’il en cassa la capsule. Il déplia la lettre :

" Mon fils, si tu lis cette lettre, c’est que je suis mort, très certainement assassiné par les Patriotes ; ces traîtres. J’ai d’ailleurs entendu dire que Takashi Naruse les aurait rejoints. C’est inadmissible. Mais là n’est pas l’objet de cette lettre.

Je te préviens d’un grand danger. Les pouvoirs que possèdent Ein Naruse sont un risque énorme pour le Teikoku. Nous ne contrôlons plus rien. Le pouvoir doit rester aux politiques, et pas à l’armée. Débarrasses toi de Ein et de tout ces partisans. Assure-toi pour ne pas te faire démasquer. Les Armées seront ensuite plus apte à obéir à l’Empereur et pas à un homme qui n’est rien d’autre qu’un sous fifre.

Mon fils, sauve l’Empire des militaires.

Ton père… "



Des traces de sang étaient présentes sur la lettre. Apparemment, il avait dû l’écrire juste avant sa mort. Son assassin n’avait pas eu la judicieuse idée de vérifier ce qu’il faisait.

A la lecture de cette lettre, Ein devint comme fou, intérieurement. Ses muscles se contractaient, ses pupilles se dilataient, elles devenaient rouges écarlates ; signe de fureur chez les Mayars.
D’un coup sec, il dégaina l’un de ses sabres et dans son élan décapita Mensgk, sans dire mot. La tête de l’Empereur jonchait le sol, dans une marre de sang. Les soldats, qui l’escortaient jusqu’à sa cellule, avaient été éclaboussés. Leurs uniformes en étaient recouverts.
Stainer, Milane et les Patriotes furent abasourdis. Jamais ils n’ont vu Ein dans un état pareil.


- Cela, évitera une perte de temps. Réunissez le peuple.

Le cor de la ville résonnait. En l’espace de quelques instants, une grande partie de la population s’amassait devant le palais impérial.
Ein saisit la tête de Mensgk par les cheveux, et s’en alla en direction du peuple. Il la brandit au-dessus de leurs yeux ébahis. Certains détournés la tête (HRP : sans jeu de mot ^^) de cette vision d’horreur.


- Vous reconnaissez ce visage ? Vous reconnaissez ce traître ?
Oui, il s’agit de bien Mensgk, Empereur de pacotille, voulant me faire taire.
Les preuves ? Les voici, ou plutôt la voilà. C’est une lettre de Laryntorpe, prédécesseur et père de Mensgk.
Il leur lit la lettre

Voyez de quoi je suis accusé. Accusé de défendre notre peuple. Mes accusateurs l’ont payé de leur vie.

Aujourd’hui la famille impériale n’a plus aucun pouvoir. Elle sera expulsée du palais, et envoyée en exil sur une planète de leur choix.

Aujourd’hui, les Patriotes prennent le pouvoir.

Au même moment, les Onze autres Patriotes s’avancent. A leur arrivé, le peuple semble heureux, soulagés. Heureux que cela soit des personnalités aussi importantes et loyales qui les gouverneront à présent. Soulagés que Ein ne soit pas devenu fou, et n’instaure pas un régime de terreur.

- Peuple de Nosgiliath, Mayars du Teikoku, aujourd’hui est rétabli l’Ordre du Kebra Nagast.
Nous suivrez-vous, dans cette nouvelle ère ? Nous soutiendrez-vous ?

Un immense cri de joie soulevait l’auditoire. Apparemment la réponse était positive.
Mais il restait encore pas mal de chose à préparer. Et notamment, le retour à l’Assemblée.




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