Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Présentation à l'Assemblée Galactique
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Siegfried Respect diplomatique : 237 26/11 ETU 01:37 | Score : 13 Détails Par cette chaude journée, une brise légère souffle, faisant chanter le feuillage des ormes et des saules qui se dressent ça et là dans le jardin du palais. C'est là, assis sur un banc taillé dans le granite, que se tient Siegfried.
Le message qu'il vient de recevoir de la capitale galactique, située dans le système 0, le laisse songeur. Depuis des années, il arpente quotidiennement la salle des communications holographiques, dans le fol espoir de sortir de son isolement, le peuple dont il a la charge. "...Vous n'êtes pas seul. Les communications viennent d'être rétablies dans votre secteur..." Ces quelques mots avaient fait resurgir les visages du passé... qu'il avait oublié depuis bien des années... Tout d'abord, ceux de Richard et Minna, ses parents qu'il avait perdu si jeune ; et celui de Maerlyn, son précepteur... Maerlyn, ce mage si puissant et bienveillant qui n'avait su empêcher l'assassinat de sa famille! A cette pensée, Siegfried pose la main droite sur son coeur, et caresse longuement la large cicatrice qui balafre son torse... celle que lui avait infligée le poignard de Gunthorm. Le petit Sigurd, comme il s'appelait à l'époque, serait mort, sans l'intervention de Nezval, le conseiller de son père! Ah!... Nezval, le fidèle... et Nibelung, le félon... et Brunhild, la bien-aimée... et Grimhild, qui s'était jouée de lui... et Farlan... Farlan, le terrible dragon! Que de tristes souvenirs assaillant Siegfried, alors que l'heure devrait être à la gaité! Une larme perle, au coin de son oeil, alors qu'il roule entre ses doigts l'anneau de Nibelung. Ce bijou, forgé en bronze er serti d'une améthyste, est le gage de sa droiture, le symbole d'une promesse qu'il s'était faite à lui-même : celle de toujours honorer le nom que son père lui avait donné, constamment oeuvrer pour la "victoire de la paix"... C'est ce qu'il avait résolument essayé de faire, lorsqu'il s'était retrouvé ici, sur cette planète étrangère, dans une galaxie inconnue, voilà bien des années... Sa générosité aidant, il avait rapidement gagné la sympathie des Népomucènes, ce peuple tranquille à la bonhomie si sympathique. Et avec le temps, il avait gravit les échelons, jusqu'à ce qu'on lui confère la charge suprême. Et voilà qu'aujourd'hui, il a le pouvoir, non!, le devoir, de sortir le peuple qui l'a si chaleureusement adopté, de sa léthargie! Cette responsabilité nouvelle, maintenant qu'il en prend conscience, le sort de sa stupeur... Il se lève, et d'un pas décidé, se dirige vers l'aile nord du palais, enfin prêt à se servir du transmetteur! Une fois devant le pupitre de commande, il appuie sans hésitation sur la touche déclenchant l'enregistrement holographique. Et dans le bourdonnement électrique des lasers qui s'allument, il dit, d'une voix haute et intelligible : "Salutations, Ô Illustres Commandants qui siégez à l'Assemblée Galactique! Acceptez que je me présente à vous : je suis le commandant Siegfried, humble serviteur du peuple népomucène. Je suis issu d'une lointaine planète, que l'espoir vient de faire renaître de ses cendres! Je tenais à vous rendre hommage, et à vous faire savoir que nous sommes là, que nous existons! J'espère que vous daignerez accueillir un humble commandant, et par là-même son peuple, au sein de cette noble institution. A bientôt..." D'une simple pression de l'index, il appuya sur une autre touche. Et alors que l'intensité des lasers holographiques diminuait graduellement jusqu'à extinction complète des faisceaux, une onde, dont l'avenir de beaucoup dépendait, s'envolait vers les abysses sidéraux... | ||
Siegfried Respect diplomatique : 237 30/11 ETU 00:09 | Score : 7 Détails Derrière la porte agrémentée de ferrures, se fait entendre une voix autoritaire, dont les intonations dénotent un courroux certain...
"- Non, non et non!... Ma première démarche en tant que Connétable Supérieur, a été de présenter au peuple népomucène le codex de Magnus Lagaböte... Et ce texte législateur a été voté unanimement! Alors non!... Il n'est pas question, comme vous le dites, d'avoir recours à quelque procédé retors pour évincer Osgoröth de la Chambre Populaire! Ai-je été assez clair???... Sa divergence d'opinion est son droit démocratique le plus fondamental, et il est tout à fait en droit de l'exprimer! Lui et moi n'avons peut-être pas les mêmes priorités pour le bien du peuple, mais l'un comme l'autre, nous pensons à lui!... pour lui!... J'espère que vous me comprenez, Saegmund... et que vous ferez en sorte que tous les députés de la Chambre cessent leurs petites machinations! Je ne veux pas de cela ici!... Et pour la première fois depuis ma prise de fonction, ce n'est pas une suggestion que je leur adresse, Saegmund, mais bel et bien un ordre formel! Maintenant, vous pouvez aller voir ailleurs si j'y suis!!!" Décidément, Siegfried est bien remonté! Le peuple népomucène est en pleine effervescence depuis la reprise des communications avec le reste de la galaxie. Un nouvel élan est donné, à tous les niveaux: économie, agriculture, industries minières, recherches scientifiques... La route vers le progrès semble toute tracée, mais elle n'est pas sans engendrer quelques petits conflits... Pour l'instant, le Connétable mettait l'accent sur le développement des ressources de sa planète, et essayait de fédérer son peuple, de rallier les quelques colons népomucènes qui avaient jadis, au temps des heures sombres, préféré l'exil... Mais d'autres voix, dont celle d'Osgoröth, s'étaient, au sein de la Chambre Populaire, élevées, demandant à ce que l'on délaisse quelque peu les recherches et innovations civiles au profit des technologies militaires. Il faut dire que l'affaire Dénior/Simon, retransmise chaque soir sur la chaîne holovisée parlementaire, était suivie par les népomucènes, et en avait ébranlé plus d'un! Le climat était, certes, quelque peu tendu, mais Siegfried s'en accommodait très bien. Il aimait, au contraire, voir le peuple qui l'avait adopté retrouver son dynamisme. Non, sa rage venait des derniers rapports de l'Assemblée qui lui avaient été communiqués... L'attentat contre le commandant Cesco n'était-il pas la preuve que des forces obscures se tapissaient dans l'ombre? La volonté certaine de nuire à un aussi illustre législateur ne laissait-elle pas voir les prémices d'un schisme à l'échelle galactique? Allait-on assister à une nouvelle guerre galactique de masse? Le peuple népomucène était-il en danger? Allait-on voir débarquer sur cette planète luxuriante les foudres de guerre? Comme tout le monde, Siegfried avait reçu l'aimable invitation aux noces de Rosa L. et de Rendillion sur la planète Atrebade. Mais ne possédant pas encore la technologie de l'hyperfusion, il était resté parmi les siens, interpellant tous les commissaires préposés à l'extraction du diamant pour que ceux-ci n'oublient pas de trier les plus parfaits. Un collier en or serti de diamants et de turquoises, présenté dans un coffret en jade finement ouvragé, serait un cadeau de mariage tardif, mais un cadeau somptueux, se disait-il. Et puis la terrible nouvelle était tombée: Cesco Imperator poignardé, entre la vie et la mort! Siegfried avait posé la main sur le pommeau de Fenris, l'épée de son père... son seul héritage. Et dans un éclair de lucidité, il avait remercié Njörd, ce dieu païen, de ne pas être sur Atrebade. Dans sa folie, il aurait pourfendu du tranchant de sa lame le mécréant sacrilège, annihilant par là-même tout espoir de démasquer le commanditaire. Cette histoire l'avait bouleversé au plus profond de lui-même! Peut-être aussi était-ce dû au rapprochement qu'il faisait inconsciemment entre le commandant Cesco et son propre père... Tous deux hommes de bien, grands législateurs et réformateurs, que le bras armé d'un félon avait atteints... "- Par Thor et par Odin, souverains d'Asgard, le jour dernier de Ragnarök ne sera pas!... Qu'Yggdrasil, l'arbre de vie, veille sur toi, commandant Cesco!" Telles furent ses paroles ; mais il avait beau faire appel à tout le panthéon de ses ancêtres, il n'arrivait pas, depuis, à retrouver la sérénité... Et le pauvre Saegmund, toujours dévoué, en avait fait les frais... | ||
Siegfried Respect diplomatique : 237 01/12 ETU 15:39 | Score : 5 Détails Depuis ce matin, dans une atmosphère électrique et frénétique, les allées et venues n'avaient pas cessées dans le palais de Siegfried, Connétable Supérieur du peuple népomucène... Les rapports de l'Assemblée Galactique arrivaient à intervalles réguliers, toujours de plus en plus alarmants! L'Empire Cardassian... Quelle calamité!!!
- "Saegmund, courrez à la Chambre Populaire, et ramenez-moi Osgoröth illico presto!" Et avant que le loyal conseiller ne sorte de la pièce : - "Attendez! Réquisitionnez aussi quelques soldats de ma garde personnelle pour seconder Faesgun, mon ordonnance! Il est débordé, et à ce rythme-là, il va finir par me claquer entre les doigts..." - "Bien! Vos ordres seront exécutés!" - "Ah, j'allais oublié! Contactez le commandant Aristippe sur Ambassade, et faîtes-lui savoir que nous sommes de tout coeur avec lui! Et par la même occasion, faîtes savoir à l'empereur Néo-Romain que nous sommes ravis qu'il s'en soit sorti, et rappelez-lui qu'Espérance compte sur lui!... La force de caractère de ce grand stratège ne peut être qu'un atout pour le gouvernement galactique!... Allez, allez, que diable! Il n'y a pas une minute à perdre!" Et avant que la porte ne se referme sur Saegmund, Siegfried invectivait déjà un des nombreux assistants présents dans la pièce : - "Vous, là! Arrêtez de baîller aux corneilles, par Asgard! Filez au Centre Scientifique des Recherches et Applications, et sommez-les de suspendre toutes leurs opérations en cours! Qu'ils s'activent à développer nos forces militaires... et veillez à ce que toutes les ressources dont ils auront besoin leur soient fournies!!! Priorité absolue est donné à la Résistance!" Puis, se tournant vers quelqu'un d'autre : - "Et vous, que faîtes-vous?... Courrez à la salle des communications holographiques et contactez K'Elenna! Dîtes-lui... Et bien, dites-lui : "Commandante, courage! Le sacrifice de votre peuple ne sera pas vain! Je suis sûr qu'à l'heure actuelle, toute la galaxie se mobilise et s'affaire déjà pour résister à l'ennemi commun! Ambassade ne tombera pas!" Et dites-lui aussi que je suis sûr qu'Odin accueillera dignement les soldats Kithomériens qui sont tombés, au banquet des braves du Walhalla!... Et arrêtez d'afficher cette tête de nigaud! Croyez-vous que la commandante ait besoin d'un spectacle aussi affligeant en ce moment? Du nerf, voyons!" ------------- Un peu plus tard, alors que Siegfried vocifère toujours autant, la porte s'ouvre et Osgoröth entre, anxieux... - "Vous m'avez fait mandé, Siegfried?" - "Ah, oui, mon ami! Vous n'êtes pas sans savoir ce qu'il se passe actuellement? La guerre ouverte est déclarée dans tout Espérance contre l'envahisseur Cardassian... Un communiqué du CSE est arrivé!... Et moi, stupide commandant que je suis, j'ai péché par excès de confiance... Notre peuple n'a pas la force, ni de combattre, ni de soutenir militairement Aristippe et Denior! J'aurais dû vous écouter plus attentivement... car Ragnarök arrive au galop, et nous ne sommes pas préparés!" A cette pensée, Siegfried cacha son visage, sur lequel ruisselaient les larmes de la honte, entre ses mains... Et avec nostalgie et tristesse, il dit : - "Ah, lorsque Grimhild m'envoya dans ce monde pour satisfaire sa jalousie et son amour-propre, pourquoi ne m'a-t-elle pas laissé mes vaillants Nibelungen! Avec ces braves, nous nous serions valeureusement levés face à cette horde assassine, et aurions fait honneur au sang qui coule dans mes veines!" - "Pardonnez-moi, Connétable, mais j'ai du mal à vous suivre... Vous avez toujours caché votre passé, et ce que vous dîtes m'échappe quelque peu..." - "Oui, c'est une bien longue histoire... Je vous la raconterai peut-être un jour, mais ce n'est malheureusement ni le lieu ni le moment!" Puis, se reprenant, il poursuivit : - "Non, je vous ai appelé car je suis pris au dépourvu... Cela fait longtemps que vous demandez à ce que nous mettions en valeur notre armée... Il est un peu tard, mais... Bref, que préconises-tu?" A ces mots, Osgoröth est soulagé. Le dialogue allait enfin pouvoir être établi entre les deux plus importantes personnalités du peuple népomucène... | ||
Siegfried Respect diplomatique : 237 02/12 ETU 16:26 | Score : 13 Détails L'imposant sanctuaire se dresse fièrement, illuminé de rose et de pourpre par les derniers rayons du soleil, au bout de l'allée bordée de bouleaux, de mélèzes et d'épinettes noires.
A l'intérieur, sur les murs et sur le plafond, ce n'est que masques de démons hilares, tous crocs dehors, effigies de déesses vengeresses, portant à leurs lèvres la coupe crânienne remplie du sang de leurs victimes, et scènes d'horribles charniers de corps humains disséqués en morceaux, suspendus à des guirlandes, dont certaines sont même constituées de crânes reliés entre eux par des intestins, comme autant de symboles de la souffrance, de la désolation et de la mort. Des larmes de douleur perlant de ses yeux, le corps tremblant, telle la couronne végétale de l'if subissant les assauts cruels du vent du Nord, Sigurd se tient au milieu du Temple d'Odin, ce dieu farouche qui, en ce moment, doit tendre les bras à son père Richard, assassiné la veille. Pour sûr, l'être divin invite déjà ce brave à prendre place parmi ses ancêtres, autour de la table en cèdre dressée au milieu de la Salle d'Honneur, et à partager le banquet du Walhalla avec tous les vaillants guerriers de jadis, pour qui la peur était toujours restée une sombre inconnue. Il va devoir s'enfuir, ce jeune orphelin, et abandonner le château paternel. Il lui faudra bientôt vagabonder, au plein coeur de l'hiver, à travers les chemins tortueux et enneigés de ce pays qui l'a vu grandir pendant six années... Mais avant, il a un dernier devoir à accomplir, un ultime hommage, en tant qu'unique survivant de sa lignée, à rendre à l'homme fier, droit et juste qu'il appelait Père. Nezval, devant le corps de son défunt ami et seigneur étendu à ses pieds, son épée Fenris délicatement posée sur le linceuil le recouvrant, est aussi pâle que la brume crépusculaire qui se lève à l'extérieur, et qui commence à pénétrer dans l'enceinte sacrée par la porte demeurée ouverte. D'un geste, il fait signe à Sigurd de s'avancer près de lui, et d'une voix rauque et monocorde, empreinte d'une profonde affliction, dit à l'enfant : "L'heure est venue, Fils!" A cette sentence rituelle marquant le début de la cérémonie, tous deux otent leur chemise de lain qu'ils plient soigneusement et posent de côté, exposant leur peau nue au froid hivernal. Puis l'enfant, que la blessure récente reçue à la poitrine fait souffrir, se baisse lentement pour embrasser, à travers le voile macabre, le front de son peur. Ramassant la lame paternelle, il se relève et la brandit, de ses petits bras encore frêles, vers les cieux, vers Odin et Thor, les souverains d'Asgard. A ce geste, ressemblant étrangement à un défi, l'homme et l'enfant entâment le long Chant de Balder, cette complainte funèbre qui deviendra plus tard la Chanson des Nibelungen... "Yggdrasil dar Freyr kamal / "D'Yggdrasil, l'Arbre de Vie, Gard kamal teyl am wick / L'Arbre des Mondes, célestes et terrestres, Asgard am Midgard luam al ! / Asgard et et Midgard sont nés ! Deam wal rham gil terkrick..." / Entre les deux, un pont est jeté..." "Yggdrasil kamal zick emhild / "A l'ombre d'Yggdrasil, Calaheim to gerz alm quam to ! / Traverses la clairière, suis le sentier ! Midgard al Asgard hemhild / De Midgard à Asgard, Zamkhar elrheim rham züo..." / Ta route est tracée..." "Yggdrasil breim elm zent khilm / "Dans les branches d'Yggdrasil, Din nuo am brün nuo rekthök / Neuf jours et neuf nuits durant, Wotan grim zek den roghilm... / Pour tout connaître, Wotan s'est penché... Rham to! Teyr kelm gil zwelöck !" / Va! Il connaît ton valeureux passé !" "Yggdrasil peyrim dek tulheim / "Aux pieds d'Yggdrasil, Nörmès ghird tezn zek maham / Les Normes s'affairent Dez ten kherk quam bez rheim ! / Et président à ton Destin ! Gard kheim Odin wehlz heim gutham..." / Déjà s'ouvrent les portes du palais d'Odin... "Yggdrasil zigg terz beyrhim zök / "Sous le regard d'Yggdrasil, Walkyries dez dunham ber tehlk ! / En dansant, s'avancent les Walkyries ! Gerz figh al rheim gerz alm thurök / Elles t'emmènent goûter au festin, Walhalla khom derz Walkyries gehlk..." / Elles te mènent au Walhalla..." "Yggdrasil kherm del dih zuo / Au jour dernier d'Yggdrasil, Ragnarök khom gerz alm vick zher / Quand Ragnarök se déchaînera, Odin am Thor zwelick tez khö ! / Aux côtés d'Odin et de Thor, encore tu combattras! Mani erzheim quam zwel gil zher..." / Honneur à toi, glorieux guerrier..." "Yggdrasil kherm del dih zuo / Au jour dernier d'Yggdrasil, Ragnarök khom gerz alm vick zher / Quand Ragnarök se déchaînera, Wilz am zwel inn gehr heim to / Par ton courage et ta vaillance Asgard am Midgard gil gerz thom freyr !" / Asgard et Midgard renaîtrons ! "Rham to! Ghirheim am ghirzaheim! / "Va, mon ami, mon frère! Walhalla gil rham... / Rejoins le Walhalla... Odin erz ten quam ten duo !" / Aux côtés d'Odin, reposes-toi !" "Rham to! Ghirheim am ghirzaheim! / "Va, mon ami, mon frère! Walhalla gil rham... / Rejoins le Walhalla... Erzheim gild herm zwel heyr gan to..." / Ici-bas, ta mémoire demeurera..." La dernière note s'efface, devenant murmure avant de n'être plus que silence... - "Viens, Sigurd! Laissons-le se reposer en paix... Une longue marche nous attend!... Dorénavant, tu t'appeleras Siegfried, afin de ne pas être reconnu des félons qui ont occis ta famille... Allez, viens!" - "Siegfried!... Siegfried!... Réveillez-vous!... Nous venons de recevoir un communiqué de l'Assemblée..." - "Hein?... Quoi?... Oh, excuses-moi Saegmund... Je crois que je me suis assoupi... les derniers évênements sanguinaires m'ont fait rêvé du passé... Que disais-tu?" - "Un communiqué d'Aristippe! Il a les pleins pouvoirs!... L'état d'urgence est décrété!... Toutes les flottes sont mobilisées!... Et le commandant Hotfoot est enfin revenu à la raison!... Mais Dame Annyëa et son enfant sont toujours prisonniers!... Venez vite, les dépêches tombent de partout!..." Se levant, le Connétable Supérieur s'étira, avant de suivre prestement son conseiller à travers les méandres des couloirs du palais... La résistance s'organisait, Hotfoot allait pouvoir fournir de précieux renseignements sur l'Empire Cardassian... Il y avait encore beaucoup à faire, mais Espérance allait enfin pouvoir riposter!!! | ||
Quaideluz Respect diplomatique : 411 03/12 ETU 22:50 | Score : 8 Détails Pendant ce temps là, l'histoire intergalactique commençe pour la planète Contrevent, le mercredi 29 au soir .
Dans un système reculé de la galaxie, un peuple s'éveillait et tel un oisillon qui sort de sa coquille, il regarda là haut vers les espaces intergalactiques et un frisson le parcourut. "Nous avons des voisins dans le sytème, le voisin le plus développé des deux est tout proche de Contrevent, notre planète" s'exprima dans un ton grave, le commandant Quaideluz face à son conseil. Le tout nouveau conseil était composé de deux Sang Boulliant, de quatre Nerf de glace, et de trois chevilles dansantes. L'une des trois (seules les femmes avaient ce matricule), lança d'une voix flûtée et plutôt jeune; "Commandant, vous avez les pleins pouvoirs". "Pas besoin de dessin, les responsabilité étaient énormes. En plus, d'avoir à gérer l'ouverture vers le firmament des étoiles; il fallait s'occuper d'un voisin tout proche et bien développé. Il possédait 4 colonies." pensa Quaideluz. Pendant ce temps là, justement, le voisin le plus développé attaqua l'autre voisin environ 12 heures après la tenue de cette réunion. Cette attaque fut détectée 12 plus tard par un des satellites de Contrevent. La nouvelle eue pour conséquence de lancer une campagne de renseignements actifs (une qualité des cntrevensois par rapport à d'autres peuples). Plusieurs heures après le compte rendu arriva: l'attaquant possède +40 000 d'unités légères. Le bruit du coup de poing sur le bureau résonnait encore dans la salle privée du commandant Quaideluz quand il marmonnait des mots de colère et en contemplant les montagnes des ailes cassées, Il éleva la voix "Comment est ce possible, nous avons seulement 48 unités. Maudit soit elle, cette ancienne direction qui n'avait pas bougé depuis des siècles dans le domaine de l'espace, préférant l'isolement àux espaces brillants d'étoiles. Il fallait trouver une solution." L'histoire continue avec de très mauvaises nouvelles. A suivre | ||
Quaideluz Respect diplomatique : 411 04/12 ETU 23:46 | Score : 4 Détails les possibilités n'étaient pas nombreuses; pour éviter une invasion, il faut trouver des alliès puissants.
Le commandant Quaideluz prit son Xcom et chercha des heures dans le répertoire. Il lut les articles, suivit les nouvelles intergalactiques et tomba sur le mot COALITION. Quelques secondes plus tard, la liste des coalitions apparut avec leur programmes. Quelques instants de réflexion en frottant son menton avec son pouce, il décida de contacter l'une d'entre elles. Un aller dans l'inconnu... Quelques minutes plus tard, cette coalition devenait un allié pour la plantéte Contrevent. Il avait expliqué sa situation et la réponse fut franche et concréte. L'appui matériel était très important par rapport aux ressources de sa planéte. Bigre, la haut; ils ne plaisantent pas, ce n'est pas des flottes qui ont, c'est des armadas... pensa le commandant. Il informa son conseil et attendit leurs suggestions. Même s'il avait les pleins pouvoirs; les conseils des nerfs de glaces ou les critiques constructives de chevilles dansantes permettent d'affiner une stratégie ou d'attirer son attention sur des points précis. Par contre avec les ang bouillants c'était toujours le même discours Allons de l'avant, n'ayons pas peur, montrons nos forces ect etc.. Il travailla sur la missive à transmettre à sa voisine (et oui, c'est une commandante), ses services de renseignements donnaient des résultats concrets de plus en plus pointus. De son point de vue, la diplomatie sans baton s'était comme soufflé dans le museau d'un lion (quel animal mythique) Soulagé de la tournure des événements, il fit démarrer la première invasion (au conseil: applaudissements des sang bouillant). Ce sentiment ne dura que quelques heures. Au couché du troisième jour, le commandant Quaideluz alluma machinalement son pupitre et là, sous ces yeux, apparut des noms sur la position du PC1. "C'est quoi encore ça!!! Par la sainte barbe des Grizzly, on est maudit. LE SYSTEME EST OUVERT à l'ensemble de la galaxie" Les pensées tourbillonnaient dans sa tête et rageur, il prit son xcom. Son appel à ces nouveaux alliés allait encore être déterminant. Ils proposaient des choses, avec le recul, leurs arguments en disaient long sur les moeurs de certains commandants et les risques pour les peuples à peine sortis de leur nid. le commandant accepta car le message des alliés dénotait d'une profonde sagesse. Toutefois, ces nerfs étaient tendus comme des arcs d'attaque malgré sa "glace" (expression typiquement contrevensoise).Il voyait sa planéte attaquéé dans les prochaines heures, un vrai tourment. Et ce n'était pas fini. Malgré l'arrivée des renforts matériels, le va et vient diplomatique, et la maitrise des nouvelles techniques ou plutôt comment ne pas faire des erreurs impardonnables vu la situation, un des commandants en PC1 cueillait des planètes du sytème... Tout allait très vite, trop vite... Le sang de Contrevent avait décidé la veille de lancer deux invasions sur les planètes avoisinantes qui étaient libres. Les flottes contrevensoises les avaient bien envahies mais avaient combattues contres des vaisseaux du commanadant venant de PC1. Enfin, la flotte des alliés arrivait et leurs experts diplomatiques s'activaient encore plus. Un peu de repos, et les mauvaises nouvelles arrivaient de plus belle. Les 2 dernières planétes conquises étaient repassées au commandant venant de PC1. Ecoeuré par tous ces malheurs, le commandant Quaideluz réunit son conseil, consulta ces alliés et envoya une missive empreinte de fureur et de morgue à ce pirate de commandant. Ces alliés pendant ce temps là, continuaient le jeu diplomatique pour trouver une solution raisonnable entre les partis. Voyant que leurs efforts n'amenaient rien de concret, ils decidèrent d'une action. LAQUELLE??? | ||
Quaideluz Respect diplomatique : 411 15/12 ETU 11:04 | Score : 2 Détails Tandis que tous les experts diplomatiques étaient à pied d'oeuvre pour amener une situation plus stable dans le système de Contrevent, à l'autre bout de la galxie, une secousse apparut. Elle fit glisser les plis de l'espace et tellement forte qu'elle se transforma en une vague.
Cette vague allait déferlé dans toute la galaxie. Elle repandit la terreur sur les jeunes commandants, attiser la suspicion et la colère chez les anciens. Toutes les planètes du système furent envahies d'un seul coup, laissant pantois tous les acteurs présents. Le commandant Quaideluz, à bord de son petit croiseur, était fou de rage de voir sa planète natale occupée, non écrasée sous le joug d'un inconnu. Plus de diplomatie, tel qu'un son de clairon, les forces spatiales alliés contre attaquèrent le nouvel envahisseur qui semble t il, était possédé. La reconquête eu de très bons résultats.Contrevent libérée fêta sa libération avec simplicité. La donne avait changé dans le systême, les alliés étaient bien plus présents qu'avant. Les règles diplomatiques allaient de nouveau s'appliquer. Avec son verre de liqueur bulles à la main, Le commandant Quaideluz était songeur. Il était dans sa salle privée et comme dans ces moments là, il regarda les montagnes des Ailescassées. Les inquiètudes immédiates étaient levées mais la conclusion de toutes ces aventures était riche d'enseignements sur la vie intergalactique. Il ne pouvait qu'espérer: une espérance... Fin de la présentation |
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