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Petit meurtre en famille

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Goron
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05/01 ETU 09:37
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Aprés le discours de son père, Wyatt et Galen s'activèrent à rejoindre leur père, Cesco, sur la planète mère d'Aristippe.
Arrivés à l'hôpital, ils s'empressèrent de rejoindre la chambre de l'Empereur Néo-Romain.
Wyatt, au contraire de son frère, était nerveux, son coeur battait la chamade, il se posait mainte question :
Comment son père allait réagir à sa vue ? Est-ce qu'il le considérerait comme "un monstre" comme un bon nombre de commandants ? L'accepterait-il comme fils légitime ou est-ce qu'il le rejetterait comme un paria ? Arriverait-il à éprouver un sentiment de père face à lui ?...
Wyatt avait peur de la réaction de son père, il avait peur de son action, lui pardonnerait-il d'avoir soutenu Galen dans sa croisade démesurée et folle ?
C'était sa seule famille jusqu'à présent... sa seule famille...
Galen était, au contraire, sùr de lui, sùr de ce qui allait arriver, sùr... de garder sa place...

Aprés de longues heures silencieuses, et au therme de leur arrivée, Wyatt se tourna vers son frère et lui demanda.


"Galen... Comment père va réagir à notre venue ?"

Une question, innocente, qui en disait long sur les craintes de Wyatt à Galen.
Ce dernier sourit et lui répondit.


"Bien, Wyatt... Bien..."

Les deux frères se retrouvèrent face à la porte. Wyatt était de plus en plus nerveux.
Galen posa sa main sur la poignée et poussa la porte, puis entra, suivi de prés par son frère.
Devant eux, se tenait dignement leur père, assis dans une chaise roulante, il tourna la tête vers eux,
les observa longuement, froidement, puis sur son visage apparut le sourire bienveillant d'un père.
Wyatt ne put attendre plus longtemps, sa nervosité prit le dessus et il marcha d'un pas sùr vers son père, s'agenouilla devant lui et posa sa tête sur ses jambes, enlassant l'abdomen de celui-ci. Wyatt s'exprima alors.


"Père Pardonnes-nous... Nous avons fauté... Nous ne méritons pas ta compassion... Nous ne méritons pas de porter le nom d' "Imperator"..."

Galen restait en arrière, insensible à cette scène de "retrouvailles sentimentales", durant un court instant, il méprisa son frère et .... la condition de son père...
Cesco Imperator
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05/01 ETU 14:39
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Cesco releva la tête de Wyatt, le regarde avec affection….

Je comprends, mon fils, ton erreur….et loin de moi l’idée de te maudire alors que je te découvre enfin !

L’Empereur regarde à son tour Galen, son aîné. Froidement.

Toi, par contre…repends-toi, fils indigne du nom que tu portes, et que ta contrition sincère à cette mascarade de gouvernement lave le nom des Imperator !

Que Wyatt se soit embourbé dans ton influence perverse, passe encore. Mais toi, Galen, honte de ta famille…quelles sont tes motivations ?


Galen sourit méchamment à son tour.

Quelle belle image…Papounet dans sa Cadillac en train de découvrir le rejeton de sa pétasse schizophrène…c’est y pas beau…j’en pleurerais presque…

Des raisons ? Sais pas. Le goût du sang ? De l’action ? Du pouvoir ?une névrose de ma petite enfance due à mon papa absent et à ma mère folle ?

T’en faut-il d’autres ?


La colère des deux hommes monte, en devient presque palpable. Wyatt se relève à ce moment là, et regarde son frère avec dépit.

Galen…arrête…reviens vers Père…ta voie est celle de la haine, de la mort…tu n’en reviendras pas…formons une famille !

Une famille, frangin ? Tu ne sais même pas ce que c’est ! Une définition que tu as lue dans le petit cardassian illustré !

Ne me fait pas rire…laisse ce vieil infirme et pars avec moi diriger l’Empire, à nous deux, nous montrerons à cette Espérance pitoyable qui sont les Imperator !


Cesco tente de se lever, tellement la rage l’imprègne maintenant.

Galen, sombre crétin…les Imperator sont au service de cette galaxie…n’inverse pas les rôles ! Nous ne sommes rien devant l’histoire de cette Galaxie !

Renonce et amende-toi…autrement je reprendrais l’Empire ! Et je te bannirais, quoi qu’il puisse m’en coûter !


Wyatt reste là, hésitant, devant ce déferlement de haine.

Père…Galen…arrêtez-vous…il n’est pas trop tard…

Pas trop tard ? Pour quoi faire ? Laisser le vieux croire en ces rêves ?

AHAHAHAHAHAH

Tu crois que cet Empire sera tien, Papounet ? Que je vais te le rendre ? Mais tu rêves ! Il est à moi, et je vais le garder ! Reste chez ce taré d’Aristippe, au courage de moineau, et regarde bien comment je vais gérer l’Empire !

En faire la Puissance qu’il se doit !


Galen, non ! Tu ne peux pas ! Ce n’est que fadaises, délires !

Oh oui, Wyatt…les délires d’un malade…que ne t’ai-je point fait pour que tu deviennes comme cela…je ne peux te laisser continuer, Galen…

Cesco s’empare d’une télécommande, presse un bouton. Galen le fixe, haineux, tandis qu’inconsciemment Wyatt a fait un pas en avant, s’approchant de son frère aîné…

La porte s’ouvre, et deux gardes d’Aristippe entrent dans la petite chambre.


Gardes, Emparez-vous de cet usurpateur, je vous prie. Et emmenez-le dans les geôles de mon vaisseau….il aurait pu en être autrement, Galen. J’en suis navré.

Cesco détourne le regard un instant, tandis que Wyatt ne sait que faire…il s’approche encore de Galen, les mains tendues, et l’implore quasiment.

S’il te plaît, Galen…excuse-toi…reviens à la raison…

Les gardes s’apprêtent à empoigner Galen lorsque celui sourit à son frère, et lui dit :

Non...je ne crois pas que j’en ai envie…

Il se retourne vers les gardes et lorsque le premier lui attrape le bras gauche, la main droite fuse vers sa gorge, un éclair de métal jaillissant devant les yeux interloqués de Wyatt. Le Garde s’écroule, alors que dans le même mouvement, Galen pivote, enfonce sa lame dans le torse du second, et, finissant sa rotation, se retrouve à un mètre de son frère.

Qui voit les deux corps au sol, pissant le sang et gémissant faiblement.


J’en suis même sur, frangin.

Tu es devenu …fou…

Mouais…possible…

Cesco s’est retourné, et lorsqu’il voit la scène , il ne peut s’empêcher de passer ses yeux des corps à Galen.

Galen…qu’as-tu fait…

Galen le regarde en souriant, lèche la lame rapidement…

Ce que j’ai fait ? un avant goût, papounet…

Et soudain, il fonce vers son père, ébahi, la lame en avant.

Goron
Respect diplomatique : 1306


06/01 ETU 04:10
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Galen s'élança vers son père, prêt à lui porter un coup fatal de sa lame, prêt à commettre le pire crime qu'il soit... le parricide.
Wyatt, voyant ce que comptait faire son frère, s'interposa...
La lame passant son armure et se plantant dans son abdomen, Wyatt attrapa, de ses deux mains, celle de son frère qui tenait l'arme blanche....
Il sentit un liquide chaud sous son armure, précédant une douleur vive et atroce...
Sa surprise, le fit légérement vasciller et il recula d'un pas, relachant la main de son frère, et regardant à l'endroit de l'impact...
Il constata un trou, au travers de son armure, d'où s'écoulait du sang, puis remarqua le couteau ensanglanté que tenait encore en main son frère.
Wyatt ne comprenait pas, il chavira, ses yeux se révulsèrent, pencha la tête en arrière et fut pris de convulsions...

Pendant ce temps Galen était abassourdi, il regardait sa main qui avait porté un coup terrible à son frère, puis la blessure de celui-ci et comprit, lorsque son frère commençait à trembler, qu'il s'était débarrassé de son demi-frère "bâtard" et qu'il n'y aurait plus personne pour s'opposer à sa suprématie... Il ne restait plus qu'une personne à assassiner... son père.
A ce moment, les tremblements de Wyatt cessèrent, il redressa la tête, le blanc de ses orbites était rouge sang, l'iris et la pupille de ses yeux ne faisaient plus qu'un dans un noir profond et vide.
Il sourit, d'un rictus sadique et plongea son regard droit dans celui de son frère, lui rétorquant.


"Comment oses-tu ! Chien ! Te dresser contre ton empereur !! Meurs bâtard d'humain ! Meurs de par ma main ! Que ton esprit se volatilise dans le néant !! Pour la gloire de l'Empire Cardassian !!"

A ce moment, Galen fut pris d'une terreur sans limite, son visage défiguré par celle-ci comme s'il voyait la source du mal en personne, le pire de ses cauchemars, son bourreau...L'ange de la mort...
IL commença à reculer, puis stoppa net, ses yeux se révulsant. Dans sa tête, les images d'horreurs de centaines d'annèes défilaient, toute la souffrance et les tortures que l'Empire Cardassian avait fait subir à des milliers de peuples...
Cette vision d'horreur qui frappa d'un coup, comme une masse au travers d'un crâne...écrasant son faible cerveau...

Galen tomba à genoux, ses yeux grands ouverts, remplis de terreur, ses cheveux avaient pris une teinte grise, il avait vieilli du double de son âge... La peur avait été sa sentence....
Son corps... Sans vie, s'écroula au sol.... face contre terre....
Wyatt secoua la tête, mit un genou à terre, la prenant entre ses deux mains...
Il hurla de douleur.... Le combattre devenait de plus en plus difficile pour lui...
Lorsqu'il fut parti... il releva la tête, posant son regard sur le corps inerte de son frère...
Il paniqua, commença à tendre les mains vers son frère... allongé... face au sol...Et libéra de vive voix, toute la souffrance qu'il ressentait d'avoir tué son seul frère....
De l'avoir laissé prendre le dessus sur lui... afin qu'il assassine sa chair....

Wyatt prit le corps de son frère, l'enlassa, le serrant contre lui, se balançant d'avant en arrière et regardant dans le vide...
Assis au milieu d'une mare de sang....
Aristippe
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06/01 ETU 11:01
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La colère de Cesco tout d'abord...

L'appel des gardes...

Deux bruits sourds...

DES CRIS...

Aristipe se précipita dans la chambre, et c'est une vision cauchemardesque qui s'offrait à lui...

Cette petite chambre qu'il avait quittée à peine quelques minutes auparavant, laissant les Imperator entre eux, avait encore à ce moment une dominante de blanc...Là, maintenant qu'il poussait la porte, la couleur la plus chaude qui soit dominait le sol...Le sang des gardes rallant et celui de Galen, dans les bras de Wyatt...

"Par la Raison mais que s'est-il passé !"cria-t-il à l'encontre de ceux qui étaient dans la pièce...

"Cesco...?"

Ce dernier qu'Aristippe venait d'appeler, doucement, était maintenant assis dans son lit, frappé par la stupeur des actions menées devant lui…
L’Ancien gouverneur de la république, interdit tout d’abord, se rua dans le couloir et hurla après le médecin toujours en attente près de la porte. Ce dernier pénétrant dans la chambre, constata aussitôt le décès des deux gardes. Puis se déplaçant vers les deux jeunes Imperator, il tenta de dégager Galen de l’étreinte fraternel pour constater la blessure…
Cesco Imperator
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07/01 ETU 15:41
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Cesco est sur son lit lorsqu’Aristippe entre dans la pièce. C’est à peine s’il l’entend parler…et ne peut lui répondre, encore écrasé sous le poids des événements. Tout est allé vite, très vite, trop vite, et le cauchemar n’en a pas été moins grand par ce sentiment d’irréalité qui pèse ici.

Il a entendu tout d’abord Galen tuer les deux gardes, d’un seul mouvement, sans sourciller, puis, se retournant, l'a vu se jeter sur lui avec sur son visage la haine la plus absolue que l’on pouvait éprouver…

Avant même de d’avoir pu bouger, sous l’effet de cette effroyable surprise, Il a vu Wyatt s’interposer, et recevoir le coup fatal à sa place…il a vu les traits de son aîné passer de l’incrédulité à la satisfaction, et en a éprouvé plus de douleur que de peur…


« Quelque part », s’était dit Cesco dans son for intérieur, « que mon fils m’envoie retrouver sa mère, c’est peut-être dans l’ordre des choses…mais que Wyatt retrouve la sienne…Jupiter, pourquoi ? »

Mais alors que Wyatt gisait au sol, baignant dans son sang, agité par les convulsions précédant son trépas, et que Galen s’avançait vers lui, Cesco sentit sa rage revenir, son goût du combat qui avait animé sa vie en Espérance, son envie de vivre emplir ses artères, et il se redressa, attendant l’assaut.

Lorsqu’il vit du coin de l’œil Wyatt se relever, ses traits se modifier, son regard se déshumaniser, et une voix spectrale, une voix d’outre-tombe, sortir des lèvres de l’enfant d’Annyea, il se figea, horrifié, alors que la sentence de mort résonnait dans la pièce.


"Comment oses-tu ! Chien ! Te dresser contre ton empereur !! Meurs bâtard d'humain ! Meurs de par ma main ! Que ton esprit se volatilise dans le néant !! Pour la gloire de l'Empire Cardassian !!"

Son cœur cessa de battre un moment, alors que son esprit tentait d’assimiler les événements, et il s’emplit s’une terreur indescriptible lorsqu’il vit Galen reculer, le masque de la peur collé à son visage, puis s’écrouler, victime d’une horreur indescriptible, la tête entre ses mains.

L’Empereur paralysé ne pouvait cesser de regarder le fils d’Anko agoniser, malgré l’horreur de la situation…peut-être aussi ,n’osait-il tourner la tête vers Wyatt, de peur de ce qu’il pourrait y voir…

Et Galen, les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte sans que ne s’échappe aucun son, tomba enfin en avant. .


« WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA »

Le hurlement de Wyatt emplit l’atmosphère, couvrant la respiration de Cesco, durant de longues minutes, sans que celui-ci n’ose s’approcher de son fils. Il assista au combat intérieur de son dernier-né, comprenant ce qui se jouait là…plus que leurs vies, plus que leurs âmes, même…le retour des Cardassians serait la mort de toute chose en Espérance…et vu le sort de Galen, la victoire de…la part sombre de Wyatt…serait leur défaite à tous.

Cesco s’avança près de la dépouille de Galen, poussant faiblement sur son fauteuil, alors que le sol devant lui recevait le sang qui s’écoulait des oreilles de Galen…de son nez…emportant avec lui les petits morceaux de ce qui avait le cerveau de Galen Imperator…

Il s’arrêta enfin, ses roues baignant dans le liquide. Galen ne bougeait plus. Et Cesco se rendit compte du silence plus assourdissant que jamais...rassemblant son courage, il se tourna vers Wyatt.


« Wyatt… »

Les traits de celui-ci exprimèrent un intense soulagement, libérés de cette affreuse douleur qui lui taraudait le crâne…et Cesco vit dans ce regard sans haine que l’Empereur Cardassian avait été repoussé. Mais l’expression de son cadet changea lorsqu’il aperçut la dépouille de son grand frère, celui qui avait pris soin de lui depuis son retour en Espérance…la honte, la souffrance emplirent Wyatt et il se dirigea vers son frère, à genoux, bras tendus, tentant desesperemment de saisir la vie qui s’était déjà envolée au loin…

« GALEN, NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!

Cesco recula vers son lit, laissant des traces de sang parallèles dans la pièce…et dégoûté, il se hissa sur son lit, regardant d’un œil vitreux Wyatt enlacer le cadavre qui déjà refroidissait…

Et là, au ralenti, Aristippe entre, hurlant. Sans que Cesco se comprenne ses mots.

C’est à peine s’il a conscience du médecin qui le suit dans la pièce, et qui, gentiment mais fermement, tente de séparer Wyatt, ruisselant de sang, de son frère mort.

La brusque ruade du fratricide le ramene à la réalité, et lorsqu’il voit une nouvelle fois la colère gagner son fils, il retrouve sa lucidité.


« Lâche-moi, toi, TOUCHE PAS À MON FRERE !!! »

Le médecin s’écarte près d’Aristippe, tous les deux surpris par la colère qui flamboie dans le yeux de Wyatt.

« Wyatt, ARRETE !!! «

La voix de Cesco résonne, et tous se retournent vers lui, redressé sur son lit, regardant son dernier fils.

Et Wyatt n’est pas le dernier à fixer son Père.

Yeux dans les Yeux.

Goron
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11/01 ETU 03:43
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" Wyatt, ARRETES !!!"

Ces mots résonnèrent, au fond de ses oreilles comme dans une caverne.
Wyatt fixa son père.
sans un mot... durant un court instant de silence, qui fut long pour les deux protagonistes.
Il détourna le regard de celui de son père... de honte...
posa ses yeux sur les corps sans vie des gardes, puis de Galen...
la mare de sang...
Tourna à nouveau le regard vers son père, l'expression de son visage lui suppliant de lui pardonner ce meurtre
et d'abréger ses souffrances...
Il se sentit chavirer, la tête lui tournait... tout, autour de lui, vasciller....
Sa blessure profonde continuait à laisser échapper le liquide vital...
Il tendit la main vers son père... ouvrant la bouche pour dire un mot, une phrase...
Il tomba à genoux puis s'étala, s'évanouissant dans cette obscurité du purgatoire.




"Wyatt, mon chéri, mon bébé... non ce n'est qu'un cauchemar... ce n'est rien mon amour."

Wyatt était dans les bras de sa mère, pleurant, Annyëa tentant de le consolait en le berçant...
Il était redevenu un nouveau-né, sa mère le serrant tendrement contre elle...
Des battements de coeurs... les battements de coeurs de sa mère....
Le jour à l'extèrieur, illuminait une chambre spartiate au mur décoré de fresques, à travers d'énormes baies vitrées...
Un léger courant d'air soulevant un fin rideau...Le palais de Khitomer...
Puis l'obscurité à nouveau...




"NE BOUGEZ PAS !!! RECULEZ ! RECULEZ TOUS ! Ou vous nous perdrez TOUS les DEUX ! OBTEMPEREZ !!"
Un éclat de rire.... un endroit sombre, froid, inhospitalié....
Le cuirassé cardassian....Sa passerelle... oui... il se souviens....

"Vous ne le tuerez pas, mais les vies de vos amis qui sont à bord viennent d'être condamnées par votre faute...
Téléportez nos invités surprises dans l'espace nous allons voir s'ils survivent sans scaphandre.
clôturez le sas de la passerelle... vous ne partirez pas ma chère, allons donnez nous cette arme...
Nous sautons pour l'espace Cardassian...Activez le saut !"


Sa mère pleurant, cette tristesse que l'enfant ressent....il lui sourit et se serre contre elle comme pour la consoler...

"On se retrouve de l'autre côté mon amour..."

BAANNNNGG !




"Procédure d'engagement 164.02, activation du duplicateur d'ADN, lancement du clônage B 38.5.12..."

Cardassia Prime... la planète-mère de l'empire... Une ville démesurée recouvrant sa surface, portant le même nom...
Le laboratoire secret du palais de l'empereur....

"Nous avons redonné vie à l'enfant mon empereur..."

"Parfait... ce sera un hôte parfait... Cette C.H.O.A.M. me surprend.... je ne pensais point que de tels psioniques sous-développés pouvaient créer l'hôte parfait pour ma personne.... ce potentiel est trés interressant...
Lancez la procédure d'accélaration du métabolisme... qu'il arrive à maturation rapidement..."

"Bien mon empereur...."

Une vie irréelle... toute construite par des milliers de programmes soigneusement conçus pour l'enfant...
Afin qu'à sa maturité... Il est un passé....

Adulte... enfin....
Le grand jour... Il se réveilla dans un lit et se leva. L'empereur le faisait appeler.
Il se souvenait... de sa mère... de sa tristesse... malgré le passé synthétique qu'il avait soi-disant vécu.
La salle du palais....
A genoux devant l'Empereur, un autre homme présent...Un "invité" selon l'empereur...
Denior...
L'empereur posant ses mains sur le visage de Wyatt...
Là Wyatt déchaina toute sa colère et vainquit l'empereur... absorbant son esprit, son flux vital, sa psion...

Non... il est encore là... impossible... il tente de sortir....

"Wyatt, pauvre idiot... Croyais-tu franchement pouvoir vaincre ma grande puissance et mon potentiel incommensurable ?
Pauvre petit décérébré, je suis omnipotent, omniscient et omniprésent !
Je vaincrai ton faible...ton tout petit esprit et je ferai de ta pauvre et misérable existence un enfer !"




Wyatt se releva d'un coup, étouffant, il regarda autour de lui comme appeuré...
Deux hommes en blouse blanche entrant dans la chambre, suivi de prés par Aristippe et Cesco, en chaise roulante...
Les hommes se dirigèrent de chaque côté du lit... pour réallonger Wyatt et lui rebrancher tous les cathéters qu'il venait d'arracher, à l'instant, au moment de son réveil paniqué...
Il se débattait, un troisième homme intervint et lui administra un sédatif...
Wyatt se ramolit puis sombra....
Une lumière blanche intense... laissant place, d'un coup, à l'obscurité....

C.H.0.A.M.
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12/01 ETU 10:40
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Orticsia venait de descendre du vaisseau…
Les paroles d’une vielle prophétie de son peuple résonnaient dans sa tête…



-« Un jour sera, où l’être de pureté naîtra de deux femmes. »
[ …Tu nous as réuni… Je me sens complète… ]


Elle avait longtemps réfléchi à cette légende sans vraiment pouvoir lui donner un sens.
La créature longeait un couloir.



-« De sang, sa vie sera faite. »
[ …Je l'ai tué... j'ai tué mon fils... ]


Orticsia, bien que paisible en apparence était nerveuse…


-« Le Un deviendra deux. »
[ …Wyatt, pauvre idiot... Croyais-tu franchement pouvoir vaincre ma grande puissance… ]


Dans sa culture on ne plaisantait pas avec la prophétie. Et elle sentait un poids incommensurable sur ses épaules.


-« Un jour sera, où ses racines retrouvées, son sang coulera de nouveau. C’est alors le futur d’un monde qui se décidera… »
[ …mais que Wyatt retrouve la sienne…Jupiter…]


Orticsia su qu’elle était arrivée au bon endroit, là derrière cette porte, cette énergie conflictuelle, elle pénétra dans la pièce, le silence était pesant. L’être se dirigea vers le lit où le jeune homme gisait.

Pauvre enfant. Pensa t’elle en posant ses deux mains sur le torse de Wyatt.
Elle rechercha le contact, fermant les yeux.

Wyatt venait de quitter le croiseur cardassien, ils étaient sur Flÿnna, il voyait sa mère qui l’attendait au bout du dock, il avançât de quelques pas, le bonheur le portant aux nues… Mais une ombre au tableau le dérangeait… Il s’arrêta…

Non se dit-il, elle est morte… la douleur naquit dans sa poitrine… ce n’est qu’un rêve
Mamannn ! Un rire lugubre montait dans son esprit… tandis que le chagrin le gagnait… une voix résonnait lointaine.


-« Bientôt petit idiot, bientôt… Tu ne pourras plus me contenir et je te briserai Hahahahahaaaa »

De la sueur perlait sur le front du jeune homme… Orticsia s’en aperçut, il fallait agir vite, avant la crise, elle se concentra. Le rêve était devenu cauchemar, l’esprit de Wyatt était envahi de visions épouvantables induite par l’Empereur Cardassian lui-même.

Il se sentait faiblir de secondes en secondes, c’est alors qu’il entendit une voix sourde mais douce lui parler…

-« Je ne puis supprimer tes peurs et ton mal, mais je vais t’en donner les moyens…
En toi tu trouveras la force, mais seule ta détermination et ta volonté pourront vaincre tes démons. »

Wyatt sentit une vague de chaleur naître en lui, son esprit s’éclaircit atteignant des sommets qu’il n’avait connus… Il ressentit toute la puissance psi monter en lui tel un raz de marée.
Orticsia rompit le contact, et pensa à la dernière phrase de la prophétie en quittant la pièce.


-« Entre œuvre ou destruction, l’un DEVRA disparaître, le choix sera fait… »

Rosa L.
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12/01 ETU 10:47
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Après l’annonce de son divorce, Rosa décida d’accepter l’invitation d’Aristippe.
Il lui avait proposé de venir lui rendre visite, de se mettre au repos, de réfléchir à sa nouvelle vie, dans un coin paisible de la galaxie.

Elle débarqua donc, à l’improviste mais n’eut aucun souci à atterrir car Ari avait prévenu ses gardes de cette possible venue.

Elle fut d’ailleurs fort surprise par l’accueil qui lui était réservé.
Un des gardes la conduit dans une chambre, joliment décorée…du moins, à son goût.

Elle installa ces affaires dans l’immense bonnetière.
Se déshabilla et prit une longue douche.


Elle se sentait coupable de l’avoir abandonner mais il fallait avancer, aller de l’avant.
Elle n’était pas de celle à se complaindre et à se laisser déprimer.


Un peu de nerf, que diable, Rosa !

Soudain, elle enfila rapidement un pantalon noir et un petit haut rose….elle venait de se souvenir que Wyatt et Cesco étaient à l’hôpital.
Elle sort en trombe, sans se coiffer et se dirige vers le bâtiment puis vers la chambre.


Elle avait délaissé ses amis, dans la tourmente, dans le drame familial qui venait de se produire.
Elle culpabilise.

Comment allaient-ils réagir à sa présence ?
Elle frappa délicatement sur l a porte, lieu d’un massacre inouï….d’un fratricide.
Elle imaginait la scène et la tristesse des deux êtres qu’elle adorait tellement.


Oui ?
Qui est ?


Elle reconnut la voix de l’Empereur.

Rosa, c’est Rosa, mon ami.

Rosa, entre donc….

Elle poussa doucement la porte.
Horreur, personne n’avait nettoyé la mare de sang.
Et, son étendue ne reflétait que la violence des combats ayant eu lieu ici.
Rosa était inquiète.


Par le nom de Galen…Cesco !….Qu’a-t-il fait ? Qu’a fait Wyatt ?

Cesco ne lui répondit pas, dans un premier temps. Puis, il murmura.

Il a accompli son devoir.
Son devoir d’héritier,
Il a sauvé notre galaxie de la ruine.


Pourquoi ne pas l’avoir emprisonné ? Pourquoi l’avoir éliminé ?
Pas de réponse.

Devant se mutisme, elle tira une chaise prés du lit où Wyatt était allongé.
Elle mit sa main dans la sienne, posa sa tête sur son oreiller.


Rosa le vit se tordre de douleur, dégouliner de sueur..

Denior
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La porte s’ouvrit bientôt et précédé d’un bouquet de lys dorés, Denior pénétra dans la chambre de Cesco, encore marquée des événements récents.

“Mon ami, que ce symbole de la royauté marque ton retour parmi nous et dans la politique. Mon Dieu, que tu nous a manqué...

Mais si aujourd’hui le politique se réjouit du retour du père fondateur de la République, l’ami s’associe à ta douleur du père. Il semble d’ailleurs que l’exercice du pouvoir soit associé chez nous à la douleur personnelle. J’ai, tu le sais, l’espérance d’une vie après la mort et que nos souffrances ne soient que le viatique de notre paradis.

(se tournant vers Aristippe) Ne réagis pas trop vite, vieux laïcard de mon coeur, je t’associe toujours à mes prières. Comment vivre une éternité sans le plaisir de nos échanges philosophiques. Cela serait... l’enfer

( à Cesco): je pressentais ce dénouement ou plutôt ces dénouements, ma chère Rosa. Sans doute Cesco n’as tu pas encore était totalement informé de la “naissance” spirituelle de Wyatt. J’étais sur les lieux, en quelque sorte invité, à ce qui fut pour moi à la fois la plus grande victoire d’Espérance et ma plus grande défaite personnelle, mais pour ce dernier point, cela a peu d’importance.

Oui Cesco, Wyatt est promis à un grand destin, sans le savoir encore. Il vient seulement de redécouvrir son passé, sa victoire sur l’Empereur Cardassian que je n’avais vaincu que virtuellement, sans le savoir, les circonstances de sa naissance et de sa conception, l’amour de ses parents. C’est cet amour qui lui a permis de réagir aujourd’hui et qui lui permettra demain de rétablir l’équilibre dans la Galaxie.

Tu sais mon ami, combien j’aimais Galen. Sans famille après l’attaque historique d’Euphor, il était un peu le neveu que je rêvais d’avoir. Mieux je le voyais épouser Anthinéa. C’est une jeune fille accomplie désormais, tout comme Wyatt.... La réunion de nos deux empires eut été un gage de Paix durable.

Toujours j’ai tenté de lui apporter ce besoin d’amour absolu qui le tenaillait, tout comme toi. Souvent il me parlait de son amour incommensurable à ton égard et je percevais combien chacune des attaques dont tu pouvais faire l’objet lui était une souffrance insupportable. Le dernier attentat lui fut fatale et son esprit n’était plus parmi nous. Seule la souffrance occupait son âme et la mort lui est une délivrance.

Pleures le mon ami mais ne regrette rien. Il est aujourd’hui apaisé

Ne regrettez rien non plus douce Rosa, ni l’échec de votre tentative de réforme, nul ne peut être attaqué lorsqu’il entend oeuvrer pour le bien être collectif, l’erreur étant le propre de l’Homme, ni la fin de votre amour. J’éprouve tout autant d’amitié pour vous que pour Rendillion et mon coeur vous est ouvert à l’un comme à l’autre. Mais si cette rupture doit signifier le retour au premier plan politique de l’un des plus grands esprits politiques, alors nous devons nous en réjouir.

Nous avons besoin de vous Rosa, à l’Assemblée, à nos cotés, pour sauver Espérance.

Et je ne doute pas que de nouvelles amitiés renaîtront dans votre coeur, qui sait sur la base d’anciennes....
Goron
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...Et je ne doute pas que de nouvelles amitiés renaîtront dans votre coeur, qui sait sur la base d’anciennes....

D'un coup, Wyatt ouvrit grand les yeux, inspirant, comme étouffant.
Son corps trembla, prit de spasmes violents.
Les machines s'affolèrent... son rythme cardiaque augmentant trés rapidement et de façon critique.
Puis il se raidit de tous ses muscles et son corps se ramolit d'un coups, les yeux ouverts... dirigés vers le plafond blanc... une note continue sur la machine surveillant son rythme cardiaque....

Durant cette crise, Aristippe, Cesco et Denior furent pris d'effroi, Rosa L. recula, retirant sa main de Wyatt, elle aussi surprise et inquiète.
Au moment, où la machine indiquait un rythme cardiaque nul, quatre hommes entrèrent en trombe dans la chambre, la faisant évacuer et préparant le défibrillateur afin de tenter le sauvetage de Wyatt.

A l'extèrieur, les quatres amis pouvaient palpés la tension régnante.
Cesco... son deuxième fils risquait de disparaître à son tour.
Denior... Qui éprouvait un certain sentiment d'affection profond pour ce jeune homme.
Aristippe... Son second "neveu de coeur" allait-il survivre ? Il stressait à l'idée de perdre le deuxième.
Rosa L. ... tendue par son divorce, était désappointée à la vue de la souffrance de Wyatt et éprouvait une grande pitié pour celui-ci, pensant que ce qui lui arrivait, n'était rien vis à vis de la torture d'un être qu'elle avait vu durant un court instant.
Derrière la porte, ils entendaient le médecin et les infirmiers s'affairaient avec panique :" Vite 20 mg d'Athropine !! On envoie à 200 !! Envoyez !!"
'TCHAC !' 'biiiiiiiiiiiiiii....'
" On envoie à 300 !! Envoyez !!" 'TCHAC !' 'biiiiiiiiiiiiiii....'
"Putain ! on est en train de le perdre docteur !", " 400 !!! Envoyez !!!" 'TCHAC !' 'biiiiiiiiiiiiiii....'....

Aprés de longues minutes, qui furent une éternité pour les 4 amis, le médecin sortit, l'air grave...
Il posa sa main sur l'épaule de Cesco qui blémissait, se pencha vers lui et lui dit tout bas.


"Monsieur, la nouvelle que je vais vous apprendre va vous secouer. Nous avons fait ce que nous pouvions pour votre fils. Soyez fort..."

Dans la tête de Cesco, ces paroles se taisaient au fur et à mesure, le médecin parlait mais il ne l'entendait plus...
Son regard rivé dans le vide... Son fils... la lignée des Imperator s'étaignaient dans cette chambre...
Cesco, grimaça de douleur, aggrippant les accoudoirs de son siège de toutes ses forces, il se pencha en avant et se laissa tomber au sol...
Eclatant dans un chagrin incommensurable et hurlant sa douleur au monde, se repliant sur lui-même...
Ses amis se rassemblèrent autour de lui pour partager cette douleur l'aidant à reprendre place sur son siège...
Et tel un zombi, il fut mené vers la dépouille de son fils...




Durant la crise et l'arrêt cardiaque....
"Wyatt..."
"Wyatt..."


"Qui... qui me parle ?...."

"Wyatt....c'est moi ta mère, Annyëa, bats-toi mon fils.... bats-toi pour toi, ton père, Espérance... Tu es un Imperator, les Imperator n'ont jamais abandonné un combat..."

"A quoi sert-il de se battre, je n'ai aucun avenir dans cette galaxie..."

"Non ! Wyatt ! Ton avenir est auprés des tiens ! Ton père, son amour, ont besoin de toi ! Tes amis ont besoin de toi !
Relèves toi Imperator ! Relèves toi et bats toi !"


A ce moment, il sentit une énergie sans précédent l'envahir, il se trouvait face à lui-même dans une large salle avec un trône en son centre.
Il reconnut la salle, le point d'origine de son avénement.... la salle où reigne l'empereur, la salle du pouvoir de l'Empire Cardassian...



"Wyatt... Wyatt... Wyatt... Je te l'avais dit que je te vaincrais... t'écraserais... te désintégrerais...Pauvre petit cas désespéré...
Maman a fait bobo au petit coeur de Wyatt en lui tirant dessus, hein ?"


Wyatt revut encore la scène, il se tint la tête en hurlant 'NON !'

"Allons pauvre tâche !! Qui t'a redonné une seconde chance !! Dis-moi !! Qui t'a redonné vie !! Hein ? Moi !!! Moi je t'ai offert la vie !!!
La chance de contenir ma perfection !!! La chance de régner sur un Empire plus puissant et plus grand que tout Espérance rassemblée !!! Et qu'as-tu fait pour me remercier ?
Tu t'es retourné contre ton Empereur !!!!! .... Petit con, tu as perdu, 1 à 0 pour moi ! Et là... je vais achever le match...
EN DETRUISANT TON ESPRIT FAIBLE !!!"


Le clône de Wyatt, concentra toute sa force spirituelle.
Wyatt tomba à genoux tentant de résister à l'attaque psionique de l'empereur.
Ses défenses cédaient les unes aprés les autres...
Puis, en une fraction de seconde, il fut entouré d'un halo blanc, autour de lui des êtres de lumière... les esprits des navigateurs de la C.H.O.A.M.
Ils étaient là, tous présents, apparurent à leurs côtés les esprits des morts, de grands commandants que son père souvent citait... Galen, Parisii, Vladimir Harkonnen, Dies_Irae, Kooshoku, Démonia, Asurmena, Joe l'Arsouille, San Hill, Belegûr, Erold Savostos, Les Moutons Noirs, Anko....Tous les disparus de la Triade...
Tous formaient un bouclier contre l'Empereur.
Wyatt, se releva, puis il entendit dans sa tête une voix... celle de sa mère...

"Wyatt... ta mort est la seule solution à sa disparition..."

Ecoutant celle-ci, il concentra son esprit et fit arrêté son coeur...
Un cri inhumain sortit alors de la bouche de l'empereur celui-ci se désintégrant dans une gerbe de lumière maléfique...

Wyatt se réveilla dans un parc, allongé sur une pelouse, la tête posée sur les genoux d'Annyëa.
Elle lui carressait le visage, il tourna son regard vers elle et lui sourit. Elle lui rendit ce sourire.
Puis, Wyatt lui demanda.


"Où sommes nous mère ?"

"Chez Dieu mon fils, mais tu ne peux pas rester... ils t'attendent..."

"Non mère, je ne veux pas partir... tu me manques... je t'aime ... je veux rester ici !"

Annyëa prit un air sèvère.

"Imperator ! Pas de caprice ! Moi aussi, je t'aime, mais tu as un destin à accomplir et ton père a besoin de toi !!"

Wyatt se ravisa...


"Et comment Fait-on ? Maintenant que... je suis mort..."

Sa mère lui sourit à nouveau...

"Et bien... Vois-tu tous ces commandants présents dans ce parc qui commencent à converger dans notre direction ?"

Il vut tous les commandants d'Espérance, tous ceux qui avaient eu leurs destinées sur Espérance, des plus reconnus au moins connus...
Il comprit alors, sans dire un mot.
Tous se rassemblèrent autour de Wyatt et sa mère...
Celle-ci se releva prenant la main de son fils et l'aidant à se lever à son tour.
Elle rejoignit les commandants, laissant seul au centre Wyatt.
Tous joignèrent leurs mains, et fermèrent leurs yeux... Puis Wyatt vit autour de lui l'obscurité la plus totale...



Des pleurs...une pression sur son abdomen...doucement il ouvrit les yeux...
Posa sa main sur la tête qui reposait sur son ventre...
Il découvrit Cesco, pleurant toute la tristesse d'un père ayant perdu un fils...
Autour de lui, le soutenant, trois autres personnes qu'il reconnut... Denior, Aristippe, retenant leurs larmes...
Rosa L. les laissant s'échapper...

Cesco se calma, lorsqu'il sentit la main de Wyatt dans ses cheveux.
Il releva la tête et enlassa son fils, lui glissant à l'oreille : "Mon fils, je t'aime..."
Wyatt Serra son père à son tour. Les trois amis présents furent surpris de la résurrection de Wyatt
et exprimèrent leur joie en se rassemblant autour des Imperators et les enlassant...
Wyatt était sauvé, l'empereur n'était plus...
Siegfried
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Les préparatifs pour la fête de fiançailles qui aura lieu demain avancent à grand pas,
notamment grâce aux efforts et à l'œil avisé de Sara, toujours aussi eficace…
Après avoir donner ses derniers ordres aux domestiques et aux ouvriers,
elle se retourne vers Siegfried, et vient se blottir dans ses bras…


- " Je commence enfin à en voir le bout… pas trop tôt !
J'crois que je peux me permettre de m'éclipser pour quelques heures…
T'as pas envie qu'on parte d'ici, et qu'on aille se balader?"
- " Avec toi, mon cœur… toujours!", répond le jeune homme…
- " Bien… reprend Sara, souriant… alors dans ce cas-là, où pourrions-nous aller? (…)
Dis, tu ne connais pas encore Aristippe, l'ancien gouverneur… J'pourrais te présenter!
Les forêts, sur sa planète-mère sont merveilleuses… à ce qu'il paraît!
J'ai toujours rêver d'aller m'y promener, aux bras d'un homme…", ajoute-t-elle avec un petit clin d'œil…

Le jeune couple passionné, main dans la main, se dirige vers le spatio-port,
afin d'y emprunter une navette pour pouvoir fuir les soucis des préparatifs…


- " Tiens, Sara… Aujourd'hui, c'est toi qui prend les manettes !
Je crois qu'il est temps que tu prennes quelques leçons… y a besoin, hein?"
lui dit Siegfried, cherchant à la taquiner…

- " Pas de problème, j'vous prends au mot… môssieur!"
lui rétorque-t-elle, avant d'éclater de rire et de s'installer sur le siège du pilote…

Quelques heures plus tard, après quelques millions de kilomètres à travers l'espace,
Sara fait se poser sans problèmes majeurs la navette à côté du palais d'Aristippe…
Son compagnon et elle sortent à l'air libre, et profitent des parfums des jardins,
avant de se diriger vers la demeure de l'ancien gouverneur pour se faire annoncés…

Arrivés devant la porte principale, un garde leur barre le passage,
et leur demande de décliner leurs identités…


- " Je suis Sara Hanna, secrétaire du général Hétag,
et voici Siegfried, mon compagnon…
Nous souhaiterions voir mon ami Aristippe,
afin de le saluer et de l'inviter personnellement aux festivités de demain…"
- " Je crains que ce ne soit malheureusement pas le bon moment,
mais soit… Vous trouverez monsieur au premier, deuxième salle à droite…"

Intrigué, le couple entre et se dirige vers le lieu où Aristippe est sensé se trouver,
mais une fois à l'étage, ils entendent de drôles de bruits… ressemblant à des exclamations de joie…
Siegfried frappe à la porte entrouverte, qu'il repousse un peu plus afin de laisser Sara entrer…


- " Bonjour tout le monde!… Tiens, vous êtes nombreux!
Aristippe, Cesco, Denior, Rosa…", dit-elle sur le pas de la porte,
accompagnant chaque nom d'un hochement de tête…

"Laissez-moi vous présenter Siegfried!", continue-t-elle,
montrant d'un geste ce dernier qui salue à son tour les personnes présentes…

Ce dernier s'exclame alors :

- " Mais que se passe-t-il? Quelqu'un serait-il malade?"
- " Oh, mais… Wyatt, que vous est-il arrivé?", demande alors Sara,
qui vient d'apercevoir le fils de Cesco couché sur son lit…


-[Aerÿnn]-
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12/01 ETU 20:34
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Sara rejoint le groupe... la mine plus qu'inquiète...
On lui explique brièvement et discrètement les évenements précédents...
Au fur et à mesure du récit, elle frémit plusieurs fois...
Ainsi donc... Galen Junior avait été tué par... son propre frère...

Elle n'imaginait pas ce que leur père avait du ressentir...
Perdre l'un de ses fils dans ces circonstances... et surtout peu après qu'il soit 'revenu à lui'..

Wyatt grièvement bléssé était maintenant hors de danger...
Par quel miracle... nul ne le savait vraiment, mais l'essentiel est qu'il est sain et sauf...

La jeune Flÿnnaenne s'approche du lit...
Wyatt était endormi, d'un sommeil qu'elle imaginait paisible. Vu le sourire discret qu'il affichait...
Elle s'assied aux côtés de Rosa, qui souffrait d'une douleur sourde...
couplée d'une forte détermination à ne pas se laisser aller...

'Quel femme courageuse' pensait-elle alors...
Tandis que les hommes restaient entre eux, non loin.

Sara enlaçe son amie, semblant lui dire qu'elle partageait sa peine, puis cesse l'étreinte pour ne pas la gêner...
Elles auraient sans doute un autre moment pour en discuter éventuellement...

Mais pour l'heure... Wyatt ouvre les yeux lentement... Comme sorti d'un rêve, encore un peu sommnolent.
Il dévisage la jeune femme aux cheveux noirs.. Sa vision est un peu floue mais il semble la reconnaître...

Sara lui sourit :


- "Bonjour Wyatt.. C'est moi Sar..."
- "Maman..?"

Le jeune Empereur se redresse un peu et tend sa main vers le visage de Sara, qui était encore toute étonnée d'avoir été prise pour Annyëa... Mais pas qu'elle... Wyatt sourit tendrement tout en caressant la joue de Sara...

"Tu es revenue me voir..."

Elle ne savait quoi faire ni comment lui dire qu'il se trompait...
Instinctivement, elle pose sa main sur celle de Wyatt...
Son regard devient un peu brumeux et ses lèvres s'entrouvrent légèrement...


"Oui, je suis là.. pas longtemps... guéris vite.. mon fils.."

Nouvelle connexion avec son fils, bien que très faible...
Ce n'était en effet pas la première fois qu'Annyëa se manifestait à travers de son amie d'enfance...
Wyatt était aux anges mais bientôt il retire sa main.
"Elle est déjà repartie..." dit-il, un peu déçu...

Passé ce moment très particulier, le reste de la visite 'imprévue' se passe tranquillement,
composé de quelques discussions de la vie, des choses simples...
Aristippe
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13/01 ETU 08:55
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Aristippe prit un moment pour aller voir celui qu'il considérait comme un de ses descendants...
Ne croyant que très peu en la vie familiale et n'ayant jamais céder à la tentation d'une alliance, chose aliénante pour lui, il vivait en hédoniste, supportant et aimant la vie comme elle venait, avec ses bons comme ses mauvais côtés.
Posant sa main sur celle de Wyatt :
« Tu nous a fait peur, Mon Grand…
Un brin paternaliste, Aristippe regardait intensément l’homme physiquement couché et l’enfant qui était là dans les yeux.
- Tu as l’air mieux. Dis-moi ce dont tu as besoin, que je diligente les bonnes personnes pour que l’on s’occupe au mieux de Toi. Veux-tu que j’envois un message quelconque en ton royaume, que l’on t’installe un bureau mobile avec quelques personnes à ton service, que les urgences soient gérées. J’ai des spécialistes pour ça, ils contacteront tes délégués sur Ambassade et nous ferons au mieux. Le mot d’ordre est au repos mais ton peuple doit être inquiet. Préviens-moi quand tu es prêt ! ».

Aristippe contempla la petite chambre médicalisée…Souriant, il se rendit compte des personnes présentes et vu le cocasse de la situation…Etaient réunis en cette minuscule pièce les représentants des plus grands systèmes galactiques…Le pouvoir réunis ici était galactique…
« Mes amis, je pense, voyant Sara, que nous devons tous nous préparer à la cérémonie qui va avoir lieu…(Il sourit alors à l'adress du couple...)
Pour y être bien préparer, je vous propose, avant toute chose, que nous prenions une collation des plus méritée !
Je vais faire venir dans la salle de réunion de quoi sustanter une petite armée, nous en avons tous besoin ! »

Se dirigeant vers Cesco :
« Viens, Ami, l’heure n’est pas à la fête pour toi, mais tu n’as rien avalé depuis trop longtemps.
Outre ton désespoir, le Peuple compte sur Toi. Il est temps de reprendre Ta Vie politique. L’heure noire des larmes n’est pas encore venue. J’ai prit la liberté que l’on s’occupe du corps de Galen. Quand tu l’auras décidé, nous prendrons les mesures de transport vers ta Capitale, où il doit reposer.
Laissons Wyatt se reprendre. C’est un Imperator, il va vite se remettre ».

Aristippe souffrait des dernières disparitions chez les commandants, chez ses aamis. Il souffrait beaucoup pour Galen qu’il aurait voulu soutenir mieux, quand Cesco était au plus mal. Il aurait voulu entrevoir la colère toute jeune de l’enfant qui avait perdu ses parents et ne savait plus réagir. Il avait, pour Lui, échoué dans cette mission. Il prit avec effroi l’ampleur des événements que supportait Cesco. Il en admira avec d’autant plus de réalisme, le courage que s’imposait son Ami, dans des circonstances qui auraient abattu bien des dirigeants.
Passant derrière Cesco, pour pousser son fauteuil et rejoindre le couloir, Aristippe, au vu des épaules de son camarade, senti tout le poids de tristesse que transportait ce dernier. « Il est un Atlas portant sa propre tristesse, colossale… », pensa-t-il enfin.

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