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Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Cesco, relève toi !
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| Aristippe Respect diplomatique : 906  04/01 ETU 11:24 | Score : 13 Détails Aristippe tentait de coordonner les services de secours depuis son QG sur Cyrène...
Réunis en session extraordinaire, le parlement représentant les peuples de la confédération démocratique des Planètes discutait de l'opportunité de créer et d'agrandir la dite alliance en se rapprochant des peuples républicains dépendant de la confédération euphorienne. Antisthène, qui était le bras droit d'Aristippe s'approcha de lui et lui tendit discrètement un billet pendant qu'un représentant de la confédération argumentait dans le sens d'un rapprochement d'Euphor... "C'est de la plus haute importance, Monsieur !" Aristippe déplia le billet... Ce qu'il lut le fit se lever, interrompant le sénateur Locke... "Messieurs, mes Amis, Sénateurs cette nouvelle est tout bonnement incroyable ! Je dois vous laisser, c'est une affaire qui concerne toute la galaxie !" Aristippe regagna son transporteur et se fît conduire en urgence à sa résidence. Des plus modeste, celle-ci venait d'être modifiée et accueillait depuis peu une chambre médicalement aménagée... Un médecin l'attendait devant l'entrée, accompagné d'une garde républicaine. "Monsieur, il s'est éveillé tout à l'heure, Il parle, Il est conscient, Il a demandé à voir sa femme de suite, j'ai cru bon vous prévenir !" Aristippe devint sombre, Il ne se souvenait pas, il allait devoir Lui annoncer les sombres nouvelles... Que ce moment allait être difficile... Interdit devant l'entrée de la chambre, Aristippe arrêta le médecin d'un signe de la main « seul » lui dit-il... Ouvrant la porte, il vit le convalescent, qui lui rendit son sourire... « Mon Ami, lui déclara le patient, immobile Mon Camarade, lui répondit Aristippe, la gorge nouée, repensant à toute la peine qu'il allait Lui faire en relatant les événements personnels comme politiques du moment » Refermant la porte, ils entamèrent une longue discussion ! | ||
| Cesco Imperator Respect diplomatique : 3122  04/01 ETU 14:17  | Score : 11 Détails Cesco s’était éveillé à grand peine de sa rêverie…
Il s’était vu, accompagné de ses trois enfants, avec Annyea et Anko, Parisii et Vladimir, Wolvie, Lia, et les autres, ces amis qu’il avait perdu depuis son arrivée en Espérance…heureux, apaisés, à l’abri des guerres et de la mort, de la douleur et du sang…ils riaient, là, sur Ankoria, près du refuge qui avait abrité les périodes les plus heureuses de sa vie…échangeaient des blagues, des bons souvenirs, rien de martial, non, rien de ce qui avait fait leur vie de misère… Et Cesco était là, courant avec les autres, embrassant et étreignant, joyeux…si bien…qu’il voulait y demeurer toute sa vie. Quand tout un coup, des nuages envahirent le ciel, rapidement, noyant l’azur, si vite, que lorsqu’il s’en aperçut, les autres avaient déjà regagné le chalet, le laissant seul dehors. Il tenta de courir, mais soudain s’écroula, ses jambes le lâchant, et il se retrouva au sol, incapable de se lever…de donner ordre à ses membres inférieurs de le porter. Il ne comprenait rien, mais, entendant le tonnerre à l’horizon, Cesco sût qu’il ne devait pas rester là, et se mit à ramper à la force des bras vers son abri. Lentement, il gagna centimètre par centimètre, rattrapé par l’orage, et sentant les premières gouttes de pluie frapper son dos...il força encore, sans trop de succès, et les gouttes augmentèrent, finissant par devenir un véritable déluge alors qu’il était si loin du refuge… Il s’arrêta, épuisé, vaincu, et se retourna, offrant son visage marqué par l’effort aux trombes déchaînées. Il haletait, et les grosses gouttes le frappaient douloureusement, le tonnerre était maintenant sur lui, couvrant de sa puissance le pâle bruit de sa respiration… « Cesco, tu renonces ? encore ? Cesco tenta de relever la tête, douloureusement, et au travers des larmes du ciel, vit une silhouette qui se tenait devant lui. « Qui…qui êtes-vous ? …aidez-moi, je ne sais pourquoi, je ne peux me relever ! il faut que j’aille dans cette maison, là, retrouver les miens ! » La silhouette s’approcha, et Cesco reconnu Galen le Grand, son Maître, le Grand Initié d’Espérance, fondateur de la Triade…qui souriait, mais d’un sourire navré, appuyé par un regard froid. « Alors, Cesco…que t’arrive-t-il ? que fais-tu, seul, ici ? Je ne sais pas, Maître…je suis paralysé, mes jambes ne m’écoutent plus, et nul parmi les nôtres ne se soucient de moi ! Parce qu’ils ne sont plus là, Cesco…pas plus que moi, d’ailleurs…ils sont morts, Cesco. Et toi seul vit…si toutefois tu daignes l’accepter. » L’Empereur Neo-Romain entend les paroles de Galen l’Ancien, et alors que des images apparaissent dans son esprit, il secoue la tête, refusant de voir, d’écouter, de ressentir... « Il le faut, Cesco, mon Fils…comme chacun de nous, tu dois accomplir ton devoir…et le tien n’est pas encore fini…quoique tu en penses ! Ne refuse rien, je te prie…assumes ton destin ! » Il revoit sa vie lui apparaître devant les yeux…Cronos et Soilwork…Sether et Hynotane…Utopia…la mort de Galen, celle d’Anko, la dépouille de Parisii et celle de Vlad’…il revoit les diplomates…le Royaume… « Non ! Assez ! » Son retour en politique…la République…la conversion de Cronos…Annyea…son agression…Wyatt…encore Annyea… « Je ne veux pas ! Galen, je ne veux plus ! J’ai assez payé de tribut à Espérance ! Non, Cesco. Ce qui arrive est trop grave. Tu dois y retourner. Encore une fois. Rien ne justifie tant de souffrance, Maître ! je n’en peux plus ! Si. Espérance, pour laquelle tous tes frères, tes amours, ont perdu la vie. Tu leur dois. Repars. » Les flashs s’arrêtent et Cesco se souvient de tout. La douleur aussi est réapparue dans son cœur, dans son âme. Il voit une larme couler sur la joue de Galen…à moins que ce ne soit la pluie ? Il ferme les yeux un instant, alors que Galen lui parle encore. « Nous n’attendrons, Cesco. Nous t’aimons. » Cesco rouvre les yeux, et voit un homme près de son fauteuil, dans cette chambre inconnue. Il n’a pas mal, mais se sent complètement engourdi. L’homme le regarde, ébahi, et avant que Cesco n’ait pu lui parler, il part en courant hors de la pièce. Il regarde autour de lui, se voit dans son fauteuil roulant, et ne peut que se remémorer les derniers épisodes…qui datent…d’hier...son attentat …et rien depuis…? il n’a aucune idée de la date. Un nouvel homme rentre, se présente comme médecin, et commence à l’examiner, à lui poser des questions, auxquelles Cesco ne prend pas la peine de répondre. « Je ne sais qui tu es, ni où je suis. Je vais bien, je te l’assure. Mais je veux voir Anny et Wyatt. Et Hadrian, mon fidèle ami, afin de se défendre contre les Cardassians. Presses-toi, c’est urgent ! » Le médecin sort, remué par le ton et le discours de Cesco. Il réfléchit à la conduite à adopter, quand il aperçoit Aristippe à l’autre bout du couloir, qui arrive d’un pas préssé. Le praticien lui explique la situation, et lorsqu’ils se décident à entrer, l’ancien Détenteur du 0 l’arrête. « Seul. » Et Aristippe entre dans la pièce. Avant que la porte ne se referme, le médecin entend juste quelques mots. « Mon ami… Mon camarade… » Ne postez pas, RP en cours, merci. | ||
| Aristippe Respect diplomatique : 906 04/01 ETU 17:20 | Score : 5 Détails "Alors, Ari, que fais tu là ? Où sommes-nous, je ne reconnais pas ma chambre du palais de Flynna ?"
Aristippe se rendait compte peu à peu de l'étendue du mur blanc qui recouvrait la mémoire de son Ami... Quelle puissante protection que celle de l'inconscient...il ne devait pas avoir oublié...comment briser le mur, être direct, parler sans détour, le rassurer d'abord, que faire... "Moi d'habitude si direct...je ne sais peser ces mots là..." pensait le gouverneur de la confédération "Où sont les enfants ? " Cesco avait le regard plein d'interrogations et l'on voyait qu'il décelait au fond de celui de son interlocuteur, que les choses n'étaient pas si simples... Cesco était peut-être paralysé, mais sont esprit était lui, vif, comme s’il s’éveillait d’un sommeil d’une nuit… « Quel jour sommes-nous ? » La question était entonnée comme un ordre ; Aristippe était arrêté et Cesco ne pouvait que sentir l’embarras et la lutte intérieure d’Aristippe. « Ecoute, les choses sont compliquées, elles se sont complexifiées, je ne sais pas comment te dire… » « Parle sans détour ! Nous sommes des chefs d’Etats, nous sommes préparés à tout, l’Empire néo-Romain a chuté devant les cardassians, c’est ça et Anny ainsi qu’Hinata et Galen le défendent ! Hadrian avait des instructions pour Galen » « Non, ton Empire, lui, va bien, Galen t’a succédé, nous y reviendrons… » La phrase résonnait dans la tête de Cesco comme le bruit du couperet qui s’abat… « Anny… » murmura Cesco « Le couteau, mon dos, je suis paralysé… » « Oui, c’est ça… » Le regard de Cesco se figea dans celui d’Aristippe… Il se souvenait ! Un hurlement retentit de la chambre… La garde derrière la porte ne bougea pas, chacun savait ce qui devait se dire, nul n’en connaissait l’ordre mais chacun savait au plus profond que la douleur n’était pas physique, qu’elle était au-delà… Aristippe prit son compagnon dans ses bras, il voulait réconforter son âme, le corps, lui ne pouvait répondre… Après un long moment, ou Cesco semblait ne plus être présent à nouveau, Aristippe lui conta la fin d’Anny, le courage de la dirigeante de Flynna et de son peuple, … l’accouchement… « Où est l’enfant déclama Cesco, où est mon bébé, qui s’en occupe actuellement ! » Aristippe s’exprima clairement, le plus difficile à annoncer était bel et bien le décès de la dirigeante de Flynna, dernière épouse de Cesco Imperator… « L’enfant, est, comment dire, particulier… Tu sais qu’Anny était contaminée, enfin, qu’il y avait eu des modifications, c’est pour cela que le conseil l’avait évincé et voulait la tuer… Wyatt, a grandit, Il est maintenant Empereur de l’Empire Cardassians… Il s’est imposé je ne sais comment, mais il s’est imposé, sa nature d’Imperator en a fait un chef naturel… » « Je rentrerai avec Lui en communication » retorqua Cesco Cesco était transformé, Il semblait que s’il avait pu se lever, il aurait pu prendre directement un vaisseau amiral, le père était présent mais c’était le chef d’Etat qui était le plus présent… « Pourquoi n’es-tu pas sur Ambassade ? Tu n’es quand même pas rentré de là-bas pour Moi ? - Non, je l’aurais fait, tu me connais, mais la république n’est plus, nous ne sommes plus qu’une poignée, le régime a basculé en dictature, en tyrannie… - Qui sont les instigateurs d’une telle chose ! dit l’ancien princeps neo-romain - C’est là, que je dois te parler de Galen… Aristippe avait le visage grave, son Ami était au plus bas et il lui apprenait peu à peu que sa vie n’était plus rien de ce qu’il avait laissé en sombrant dans le coma, quelques jours, et tout avait basculé, Familles, Amour et Politique… Et Aristippe lui conta la chute de la république, son impuissance face au retour de Cronos, qui balayait devant lui tout ce que la République avait forgé… « Comment est-ce possible, terminait Aristippe, je ne le qualifie encore que difficilement, mes passions sont encore fortes, mais ce qu’il y a de sûr, c’est que nous sommes encore quelques-uns à ne pas reconnaître ce régime et à considérer encore la république comme le régime officiel ! » Cesco était plongé dans la méditation, autant son corps était léthargique, autant son cerveau semblait bouillonner… « Il me faut passer une vidéo à l’Assemblée, mon Ami… » - Mais, nous n’y entrons plus, nous pouvons encore télé-communiquer, mais nous n’y allons plus, nous serions arrêtés sur le champ ! » « Fais moi préparer, Ari, je dois intervenir, fais venir tes spécialistes en communication, je veux parler au peuple, je veux parler à mes enfants ! » Aristippe sortit en trombe de la chambre. Le médecin l’arrêta : « L’entretien a été trop long, Gouverneur, l’Empereur doit se reposer impérativement ! - la même soif de République coule dans mes veines, je n’arrêterais pas ce qu’il m’a demandé, docteur ! Je veux qu’il mange, qu’il soit préparé car il intervient très tôt à l’assemblée ! Antisthène avait rejoint Aristippe. « Téléchargez ce fichier dans mon agenda et suivez les instructions à la lettre. - Quel est le délai, Gouverneur ?. - Le plus tôt possible ! » La flamme de la République n’était pas éteinte, la Liberté n’était nullement prisonnière Il était le sursaut attendu, une fois de plus, Cesco s’éveillait mais jusqu’où pourraient-ils aller… |
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