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Une douce romance

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Siegfried
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17/01 ETU 22:34
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RP réservé à Sara et Siegfried

Allongé dans le noir, la tête de Sara posée délicatement sur son épaule,
Siegfried écoute la respiration sereine de sa compagne, toujours endormie,
esquissant un petit sourire en repensant aux évènements de la veille…


Après un petit discours, ils s'étaient esquivés, laissant les invités continuer sans eux,
et les bras autour de leurs tailles, ils étaient aller découvrir le cadeau de leur amie Félinia,
une petite navette pour amoureux, dans laquelle ils se trouvent en ce moment…

Tout d'abord, passé le sas d'entrée, ils avaient pu admirer un petit salon douillet,
tout équipé d'appareils derniers cris, et meublé pour le confort des passagers…
Au milieu, faisant face à une cheminée dans laquelle flambaient quelques bûches,
était posé un large sofa moelleux, agrémenté de quelques coussins,
devant lequel trônait une petite table basse en verre,
avec deux coupes et une bouteille de champagne, logée dans un sceau à glace, posés dessus…

De chaque côté, deux portes symétriques desservaient d'autres pièces…
Ici, une petite cuisine, pour goûter aux plaisirs culinaires,
donnant sur une salle à manger, décorée d'un aquarium mural
De l'autre côté, une salle de bain, aux murs recouverts de faïence, avec un luxueux jaccusi,
qui communiquait directement avec la chambre… leur chambre…

Lorsqu'ils ouvrirent la porte de celle-ci, ils étaient tombés sur un vaste lit, en forme de cœur,
et à leur grande stupéfaction, allongé dessus, le domestique népomucène,
qui était venu déposer et ranger les emplettes qu'avait faites Sara…

Celui-ci, gêné d'être ainsi surpris dans cette attitude fort incongrue,
s'était éclipsé sans demander son reste, balbutiant quelques excuses…
Le jeune couple, amusé de cette scène, avait souri sans rien dire,
avant de retourner dans le petit salon, pour profiter d'un peu de quiétude…


"Sers-nous donc un verre, mon cœur… et trinquons à notre intimité", avait dit Sara,
avant de se blottir contre le bras de Siegfried, ainsi gêné dans ses mouvements,
et renversant une bonne partie du liquide à côté, et sur l'épaisse moquette fuschia…

Une fois la délicate opération accomplie, il repousse délicatement la charmante tête féminine,
et tend à sa compagne l'une des coupes, avant d'entrechoquer contre celle-ci la sienne,
accompagnant ce geste d'un tendre sourire et d'un :
" A toi, mon ange !",
rapidement suivi d'un éclat de rire de Sara qui le reprit :
" Non… à nous!"

Puis ils avaient bu, tout en se noyant chacun dans le regard de l'autre,
remplis de désir, de tendresse et de passion trop longtemps contenus…

Une fois reposés les verres à présent vides, le regard de l'homme était descendu :
nichés dans l'échancrure de son corsage largement ouvert,
s'offraient les deux seins fermes de Sara…
Alors, Siegfried avait emmené Sara sur les chemins de l'extase
en commençant son étrange office par la dénuder complètement,
avec des gestes lents et précis, dignes d'un rituel sacré…


Sara, dans son sommeil, soupire longuement, et passe son bras sur le torse de son amant,
caressant délicatement la balafre qui le défigure, au niveau de son cœur,
comme si par ce geste tendre, elle voulait effacer les atrocités du passé,
elle voulait guérir les souffrances de jadis… comme si elle ne l'avait pas déjà fait !

Siegfried pose alors sa main sur la petite menotte, glissant ses doigts entre ceux de Sara,
qui instinctivement, réagit en les serrant un peu plus fort, pour pas qu'ils ne s'échappent,
et murmurant, depuis les abysses de son rêve, le nom de celui qu'elle aime…
Attendri, l'amoureux bouge doucement, afin de ne pas réveiller sa douce compagne,
et de son autre main, dégage les quelques mèches de cheveux qui tombent sur son front,
déposant ensuite sur celui-ci le plus tendre et le plus doux des baisers…

Il n'aurait pas dû, car la voilà qui s'agite, remue, et se retourne de l'autre côté,
la tête toujours posée sur le bras de l'homme, comme s'il était le plus moelleux des oreillers,
ramenant ses bras en chien de fusil, pliant les jambes et remontant ses genoux sur son ventre…

Ne voulant pas rompre le contact intime, Siegfried s'enroule autour du corps de sa belle Sara,
embrassant la douce épaule dénudée au parfum subtil, avant d'y reposer sa tête…
de passer son bras autour d'elle, et d'englober un de ses petits seins du creux de sa paume,
se laissant ensuite happer par les tourbillons de la fatigue, qui le ramènent au pays des rêves…


Les douces caresses, les tendres murmures, tout en s'abîmant dans les regards l'un de l'autre,
puis il l'avait soulevée, la prenant dans ses bras, la ramenant dans la chambre,
alors qu'elle passait ses bras autour de son cou, laissant l'amant goûter au nectar de ses lèvres,
ne s'écartant de lui que pour plonger ses yeux dans les siens, et lui susurrer :
"Sieg, mon amour…"


- " Sieg, mon amour… tu dors?"
- " Je rêvais de toi, mon cœur… comme toujours… je ne t'ai pas réveillée, j'espère?…"

Un rire discret se fait entendre, alors que la jeune femme se retourne encore une fois,
afin de faire face à l'homme qui partage désormais sa vie, et de se blottir tout contre lui…


- " Sers-moi fort, mon cœur… je t'aime…"
- " Moi aussi, ma puce… je m'aime…", répond-t-il, cherchant à plaisanter,
mais la belle Sara s'est déjà rendormie, sans rien avoir entendu, bientôt suivi par Siegfried…

Leur complicité de cœur et d'esprit est telle, qu'ils ne peuvent s'empêcher de se taquiner…
Elle est comme une source fraîche dans laquelle continuellement ils se revitalisent,
une douce rosée printanière dont ils s'abreuvent, pour ensemble s'épanouir…

-[Aerÿnn]-
Respect diplomatique : 2661


20/01 ETU 13:30
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Depuis qu'elle s'était retrouvée à servir Hétag, elle n'avait plus aucun moment de libre. La grande majorité de son temps, elle le passait derrière son bureau, inondé de paperasseries en tous genres, de coups d'x-coms du Général lui racontant tout et n'importe quoi, chose qui avait le don de l'agacer...

Elle avait besoin de souffler quelques jours.
Et c'est d'un pas décidé qu'elle lui demanda un entretien privé.
Hétag allait se passer de sa secrétaire... Comment allait-il réagir ?

Bah le plus simplement du monde... Il lui sourit et lui fit un clin d'oeil.
Sous ses airs autoritaires, il savait aussi se montrer affectueux.
Surtout envers Sara, qui restait la seule personne qui comptait pour lui, en dehors de sa famille.

La jeune femme fonça sur Nyquist, dans l'idée de retrouver son fiancé, pour lui faire la surprise.
Toute excitée de lui annoncer qu'elle avait obtenu un repos bien mérité pendant quelques jours...
Après les salutations d'usage, elle alla chercher Siegfried dans son bureau.
Puis dans ses appartements... Aucune trace.

Mais au détour d'un couloir, elle le vit en compagnie d'une jeune femme plutôt jolie.
Bras dessus, bras-dessous, en grande discussion...

Tous deux souriaient et semblaient s'entendre sur un sujet particulier, se collant décidément d'un peu trop près.
Sara longe le couloir à petits pas... Sous l'oeil intrigué de quelques femmes de chambre, ramenant du linge propre qui avait séché au soleil...

Le couple disparaît bientôt dans une pièce.
Et Sara accélère sa marche pour tenter de les rejoindre.
La porte se ferme, manque de bol. Elle ne peut pas les écouter.
Devant la porte, elle se penche et regarde par le trou de la serrure...


- "La vilaine curieuse !" lâcha une employée, tout sourire
- "Chut !" répondit-elle, un peu gênée mais sans plus.

La pièce semble être un salon, comme il en existe beaucoup dans le palais Népomucène. Elle peut apercevoir Siegfried debout, devant la fenêtre, l'inconnue à ses côtés, faisant des signes sur le carreau. Sara n'entend que des bribes de mots...
"Là... tables... chaises... amour... bonheur..."

La jeune femme tend un papier et Siegfried le consulte tranquillement, tandis que Sara se penche un peu plus, ses mains se posant sur la porte... Qui d'un coup rapide, s'entrouvre un peu..

Paniquée, elle recule. Et BAM !
Elle bute sur le meuble en face, faisant tomber le vase aux motifs superbes...
Elle s'enfuit en courant, comme une gosse qui venait de commettre une bêtise.


- "Vite.. Cachons-nous !"
- "Qui est là ??" entend-t-elle au loin

Siegfried va sortir d'une minute à l'autre, elle n'en doute pas un instant !
Là, un autre couloir ! Vite… il faut s'y engouffrer… et (re)-BAM !

Elle percute de plein fouet quelqu'un ! Qui ?
Elle n'en sait rien… pas le temps de regarder ! Il faut courir… sortir d'ici !


"Hep ! Vous là-bas ! Arrêtez-vous ! "

Lui lance un garde, en train de rattraper la jeune femme, haletante, grimaçant de douleur au coude. ‘Hé zut…’ peste alors Sara, se retournant timidement… Prête à recevoir de tonnes de questions et peut-être même être ramenée sur les lieux… où Siegfried et l’inconnue l’attendent sûrement… Elle inspire profondément, cherchant déjà un prétexte… une explication rationnelle de sa fuite et de sa curiosité… La tension monte de plus en plus, ses mains deviennent moites.

Puis… :
"Vous avez fait tomber ceci…" L’homme lui tend une boucle d’oreille, serviable.
"Ah !?... euh… hé bien merci !" lui bredouille-t-elle rassurée avant de disparaître…

Elle décide de se rendre dans leurs appartements, attendre Siegfried et lui faire la surprise.
Sara fait les cent pas dans la chambre pendant quelques minutes, puis une heure passe…
Lassée, elle défait ses quelques valises et commence à ranger ses vêtements dans la penderie.

Enfin, elle prend une bonne douche aux senteurs vanille, pour être fraîche et se détendre un peu.
Quelques minutes plus tard...
"Sara ? Chérie ? "

Siegfried entre dans la salle de bains, admirant le spectacle qui s’offre à lui.
"Je ne pensais pas que tu venais aujourd’hui mon cœur…"

Sara lui sourit, l’air terriblement gêné… "Sur… prise ! Hahaha…"
L’homme ressent l’anxiété de sa compagne et s’assoit sur le bord de la baignoire.
Attendant que celle-ci sorte de la douche, toute trempée, cherchant une large serviette dans la commode.
Sara ne sachant pas s’il l’avait vue tout à l’heure ne dit mot et commence à se coiffer…
Siegfried se redresse et se blottit contre elle, embrassant son épaule dénudée.


- "J’ai vu quelqu’un aujourd’hui…"
- "…Ah oui ?..." lui demande-t-elle, le regardant dans le miroir
- "Oui… Une femme qui compte beaucoup pour moi… Tu ne la connais pas."

Les mains de la jeune femme tremblent un peu… Et à Siegfried de poursuivre :
"Elle s’appelle Brunhild… une jolie blonde…"

'Gloups… Oh oui, c’est vrai qu’elle était belle !' pensait-elle
- "Elle m’a dit t’avoir vue… tu écoutais aux portes mon amour ?"
- "Ah ben voilà… C'est encore moi qu'on accuse, allons donc !
_On promet monts et merveilles, on sort des mots doux… mais c'est du vent tout ça !
_On saute dans les bras de son ex à la première occasion, et on n'a rien à se reprocher !
_Tout de suite, les petites insinuations… T'es trop curieuse ! T'aurais pas dû !… pff, c'est du beau, tiens !"
dit-elle, se dégageant des bras de son fiancé, pour lui faire face, pleine de rage…

- "Et pourquoi n'aurais-je pas le droit de savoir ce qui se passe ici, d'abord ?
_Ne suis-je pas ici chez moi depuis que j'ai accepté d'être avec toi ?"
- "Mais, ma puce… attends, il doit y avoir un malenten…"
- "Tais-toi ! Je n'ai pas envie d'écouter tes salades !… oui, des salades, parfaitement !
_Promettre fidélité et amour éternel pour retourner avec cette… cette… dévergondée, oui !
_Ah, j'ai été bien stupide, moi qui te croyais honnête ! Mais j'aurais dû le savoir, hein !?!
_C'est bien connu… Quand le chat n'est pas là, les souris dansent…
_Ou plutôt copulent, n'est-ce pas ?… Tu ne dois pas te gêner dans mon dos !
_Et je dois penser qu'elle n'est pas la seule, qu'il y en a d'autres !?"

Sara ne tenait plus en place, visiblement très énervée… Siegfried était mi-amusé mi-inquiet :
- "Mais enfin mon cœur, calme-toi, pour l'amour d'Yggdrasil… Je vais t'expl…"

PAF… il n'a rien vu venir, le pauvre !
La main de Sara a fusé, laissant la marque de ses doigts sur la joue de Siegfried…


- "Arrêtes avec tes prêchi-prêcha ! Ca ne prend pas !… Menteur… usurpateur… briseur… briseur de cœur, oui !
Ah, elle a bon dos, ta petite Sara ! Elle est bonne poire, elle gobe tout ce qu'on lui raconte, elle…"

Elle n'a pas le temps de finir, que Siegfried plaque sa main sur sa bouche pour la faire taire,
et la serre fort dans ses bras, pour qu'elle ne puisse pas se débattre…


- "Mon ange, sais-tu quel jour nous serons demain ?
Ne crois-tu pas que je suis en droit de vouloir organiser une petite fête? En ton honneur?
Et où es-tu allé pêcher que Brunhild était mon ex?… Je ne la connais que d'aujourd'hui !
C'est l'assistante du traiteur qui doit s'occuper de ta fête d'anniversaire !"
- "…" bide… Sara s’assoit sur le bord de la baignoire, toute étourdie… sa colère retombe d’un coup.

‘Quelle idiote !’ pensait-elle, coupable…
‘Qu’est-ce qui m’a pris ?...’ la jeune femme se mord les lèvres


- "Pard…"
- "C’est rien ma puce… tu est surmenée, m’enfin quelle crise tout de même ! Haha ! "

Et le couple finit par rire, pensant à l’énorme malentendu qui s’était passé…
"Bon anniversaire à l’avance mon cœur… Je t’aime Sara ! Telle que tu es !
Et pour rien au monde je ne voudrais que tu changes "

Siegfried l’enlace tendrement et lui murmure à l’oreille : "Que veux-tu comme cadeau ? "
A Sara de répondre, encore un peu rouge de honte : "Je l’ai déjà eu…"
Siegfried
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22/01 ETU 00:17
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"Je l’ai déjà eu…"
Les dernières paroles de Sara, avant que le couple ne continue leur petite scène dans le silence,
remplaçant les mots par des baisers, les phrases par des caresses, et la tension par… le plaisir…
Mais alors qu'il la tenait dans ses bras, avait-il seulement compris le véritable sens de ses paroles?


Alors que tous deux sont encore étendus sur le lit, sous les draps défaits, enlacés,
Sara observe le visage de son amant endormi… pleine d'appréhension, mêlée de joie.
Qu'il est beau, lorsqu'il est ainsi, serein, les traits du visage détendus… en paix…

Elle se blottit un peu plus contre lui, cherchant un peu de chaleur dans les bras de Siegfried,
une main caressant la chevelure de l'homme qu'elle aime, l'autre remontant le drap sur leurs épaules…
Elle est songeuse ce soir, et n'a pas encore trouvé le sommeil… elle pense à…
Non, il ne vaut mieux pas y penser! Il a déjà assez de soucis en tête comme ça !
Il ne lui en dit jamais rien d'ailleurs, ne voulant pas corrompre les instants passés avec elle,
avec les tracas quotidiens que lui apportent tous ces jeunes imbéciles, ces jeunes prétentieux…

En présence de Saegmund ou d'Hétag, il est toujours si concentré, si sérieux,
et pourtant toujours si joyeux, si plein d'entrain et d'humour dès qu'elle est là!
Toujours attentionné, il est vrai… et voulant constamment la préserver, la protéger…
A force d'insister, il avait même obtenu du général quelques jours de congés pour elle,
des moments privilégiés, dont elle pensait bien profiter, en compagnie de Siegfried.

Appuyant sa tête sur la poitrine de son compagnon, elle ferme les yeux,
repensant à leurs premiers instants… dans les locaux de l'ASBL…
Il était si maladroit, si timide à cette époque, alors qu'Hétag le taquinait, dès qu'elle était là…
Le général avait vu les sentiments sincères et profonds de l'homme, alors qu'elle-même était aveugle,
plongée dans la tristesse et l'affliction, après la mort de son amie d'enfance… la regrettée Annyëa…

Et puis il y avait eu cette petite fête pour les nouveaux membres, qui n'étaient même pas venus…
leur premier tête à tête depuis qu'il lui avait avoué ses sentiments… leur premier baiser…
Si intense, si passionné, si… inoubliable! Elle revoit la scène, esquissant un léger sourire,
et s'endort pour de bon cette fois, plongée dans les doux souvenirs… dans leurs doux souvenirs…


Le bruit d'un rideau qui glisse… la chaleur d'un rayon de soleil sur le visage…
Puis la pression d'une main caressant délicatement son front, alors qu'une voix l'appelle…


- " Mon cœur… Joyeux anniversaire… il faut te réveiller mon ange, il est déjà dix heures…
La journée promet d'être à ton image… radieuse! Tu entends?… les oiseaux chantent…"

Et alors que la jeune femme ouvre les yeux, l'odeur du café chaud et des croissants lui arrivent…
Pour cette journée (comme toutes les autres en fait), elle serait traitée en reine…
Et cela commence avec le petit déjeuner au lit, servi sur un plateau tapissé d'ancolies… ses fleurs préférées!

-[Aerÿnn]-
Respect diplomatique : 2661


22/01 ETU 00:27
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- "Mais il ne fallait pas, poussin… t'es si gentil !
Allez, viens t'asseoir à côté de moi…" dit-elle, tapotant de sa main le rebord du lit…

Et tous deux profitent de cet instant privilégié, fait de petits riens, insignifiant pour les autres, mais si plein de charme pour deux amoureux… Partager une même tasse à café, y poser ses lèvres là où celles de l'autre ont laissé quelque chaleur, croquer à deux dans le même croissant, jusqu'à ce que leurs bouches se rencontrent et se saluent, profiter de la quiétude et de l'intimité d'une chambre, où nul ne viendra les déranger…

Et au milieu des déglutitions et des baisers, ils se sourient, se dévorent des yeux, leurs regards complices en disant long sur la profondeur de leurs sentiments réciproques… Pas besoin de mots, non ! Nul besoin… comment pourraient-ils exprimer ce qu'ils ressentent ?

Enfin rassasiée, elle se lève, tendant le plateau à Siegfried, et s'en va prendre son bain, sous le regard amusé de l'amant, qui la regarde se départir de sa charmante nuisette, la laissant délicatement glisser le long de son corps, avec sa grâce toute féminine… 'Elle est si magnifique… si délicate… c'est ma petite fleur sauvage… je l'adore !' songe-t-il, avant de pousser sa réflexion plus loin… N'a-t-il pas, lui aussi, besoin de se rafraîchir un peu ?

De la salle de bain communiquant avec la chambre, se font entendre le bruit de l'eau qui coule,
accompagné de quelques éclats de rire, quelques pas de course, et d'un énorme
PLOUF...
Lorsque sous une poussée de Sara, il tombe tout habillé dans la baignoire…
Et de nouveau, les rires francs de deux jeunes personnes insouciantes, abîmées dans leur bonheur…

S'essuyant mutuellement avec les linges parfumés à la lavande, ils reviennent dans leur chambre…
Siegfried aide alors Sara à fermer sa petite robe légère, remontant la fermeture-éclair dorsale, avant d'enfiler son pantalon, puis de tendre les bras, alors que Sara lui passe sa chemise en lin… Ensuite, le bras de l'amant passé autour des épaules de sa fiancée, ils quittent la pièce, pour sortir prendre l'air, et profiter quelque peu de la douceur printanière…


- "Bonjour, Mademoiselle Hanna… Avez-vous bien dormi ?… Et joyeux anniversaire !"
- "Très bien, cher Saegmund… et merci ! Je vois qu'à part moi, personne n'avait oublié…"
- "Non, nous n'avons pas oublié… Comment aurions-nous pu ? Avec Sieur Siegfried…
_Il n'arrêtait pas de nous en parler… et j'ai bien eu du mal à terminer les préparatifs…
_J'étais invité chez le Général Hétag, hier… le vaurien ! Il a réussi à me faire boire !
_Et dire que je pensais que son invitation était innocente… Je me suis bien fait avoir !
_Au fait, il est là, avec toute sa petite famille… et il a l'air en forme, le gredin…
_Enfin bref, ils sont déjà là… bien que la petite fête en votre honneur n'ait lieu que ce soir...
_Ils sont sous la petite tonnelle, dans le jardin d'été, si vous voulez aller à leur rencontre…"
- "Oui, Saeg… nous allons les saluer de ce pas…" intervient Siegfried,
reprenant sa marche, et entraînant sa tendre à sa suite… ne voulant pas lâcher sa petite main…


- "Whouaha… la voilà, not' p'tite chérie !… Toujours collée à son Sieg celle-là !" crie Hétag,
apercevant le couple se dirigeant dans leur direction, en leur faisant de grands signes de la main…
Enjambant d'un bond la barrière, il court vers eux (habillé aujourd'hui, pas comme hier soir...), s'écriant :


- "Dans mes bras, les tourtereaux ! Que j'vous embrasse… Tournée gratuite de bécos pour tout le monde !
J'sais pas pourquoi, mais j'en ai envie ! Hahaha… De toute façon j'm'en fous, vous n'y échapperez pas !"

Info : Texte écrit par le joueur de Siegfried, en collaboration, très inspiratrice de Brel ^^ Je te dédie bien sûr les votes juju, smack !
Siegfried
Respect diplomatique : 237


22/01 ETU 00:45
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Et c'est sous les embrassades répétées du général flÿnnaen que Siegfried et Sara tentent,
tant bien que mal, de saluer Irène, Mathias et Maxime, amusés par les débordements de leur mari et père…


- " Rhaaa, Hétag ! arrêtes, je vais finir par étouffer!… Fais attention, le…
Laisse-moi le temps de reprendre mon souffle !"
- "Whouahaha… Sara, ma puce! Toujours à geindre… il va se lasser, ton p'tit Sieg !", répond le général,
desserrant toutefois son étreinte, au grand soulagement de sa secrétaire, avant qu'Irène enchaîne :

- " Allez, mon gros lapin tordu ! Laisse-les tranquilles… Ils doivent en avoir assez de tout ton cirque!
Venez-vous asseoir… vous êtes d'ailleurs chez vous, ici!", ajoute-t-elle à l'adresse des jeunes amants…
- " Non, je crois que nous allons vous laisser, Sara et moi!…", répond Siegfried
On avait envie d'aller se balader un peu en ville… mais si vous voulez venir?"
- " Oh, je crois qu'Hétag et moi allons plutôt profiter de l'accueil népomucène…
Ca fait du bien de rester sans rien faire… Et puis on dirait que Sara vous veut pour elle toute seule !", ajoute-t-elle,
alors que la jeune femme se met à rougir, sous le rire du général,
baissant la tête et balbutiant :
" Je… euh… non, c'est pas ça… je…"

- " Hahaha… Allez, ma belle… profite de ton homme…
Moi, je vais attendre de trouver mon grand ami Saegmund ! Whouahahaha…"

Et alors qu'Hétag continue de rire à gorge déployée, les deux amants se remettent en marche,
cheminant sur la route qui mène à la capitale de Nyquist, à quelques kilomètres du palais…


Arrivés dans la rue marchande, où il y a foule, puisque c'est jour de marché,
Siegfried et Sara profitent des divers parfums, émanant des différents étals…
Lorsque soudain, le Connétable s'arrête, affichant une expression surprise…


- " Mais… qu'est-ce que?… Pourquoi cette petite boutique est en travaux?
- " Euh… Tu parles de celle-là? Celle qui s'appelle " Au crâne rieur"?
Ben… avec Saegmund, on a parlé au propriétaire… dont tu étais le seul client, à vrai dire…
C'était un peu macabre… vendre des crânes… bref, on s'est concerté…
Et on a pensé qu'il valait mieux qu'il vende de la vaisselle plus… traditionnelle!
Allez, oublies ça… Regarde plutôt par là ! Ces fruits ont l'air délicieux !
Tu n'as pas envie qu'on en achète?", rétorque la jeune femme,
cherchant à éviter le sujet, et se dirigeant déjà vers un étal de fruits et légumes…


- " Bonjour, monsieur le marchand… quels beaux fruits… je peux goûter?", demande-t-elle alors,
sans même attendre la réponse et piochant de-ci, de là, un peu au hasard, dans les cageots…

" Tenez, vous me mettrez un kilo de ces pommes, deux kilos de raisin blanc… une mangue, et…
Tiens, des fraises… mettez-en moi 500g… non, un kilo… euh, disons cinq… six!… allez, six!"

Et sous le regard interrogateur, incrédule de Siegfried, les sacs se remplissent…
Puis il se détourne un moment, ayant du mal à imaginer qu'il ne verra plus sa boutique préférée,
et lorsqu'il cherche à prendre la main de Sara, elle n'est déjà plus là…

Affolé, paniqué, bousculant les gens, il fend la foule, à la recherche de sa tendre,
tournant la tête dans tous les sens, jusqu'à ce qu'une voix l'appelle…


- " Mon cœur !?! Que fais-tu?… Je suis là…"
Se retournant, il aperçoit enfin Sara, sur le porche d'un commerce de layette,
de nouveau sacs à la main, et qui ont l'air bien remplis…


- " Mais qu'est-ce donc que tout cela? Des vêtements pour bébé?… Pour quoi faire?
- " Ca?… non, ce n'est rien… c'est que… euh, c'est pour mon amie Clara… J't'en ai pas parlé?
Ben oui, normal !… Je n'ai pas d'amie qui s'appelle Clara !… en fait c'est pour nous… je…"
- " Comment?… Se pourrait-il que tu portes notre enfant?… je… Mais c'est magnifique!!!"

Soulagée de la réaction de Siegfried qu'elle appréhendait, elle soupire, avant de continuer…
- " Ne t'avances pas trop, veux-tu?… Je… Rien n'est certain, encore! J'ai juste un peu de retard…"
- " Que nenni… que nenni, ma belle, je vais être père, j'en suis sûr, je le sens!
Allez, viens! On va aller à la pharmacie au coin de la rue, pour en avoir confirmation!"

Et c'est d'un pas alerte que Siegfried entraîne sa compagne derrière lui,
entrant dans la pharmacie, pour en ressortir quelques instants plus tard,
un petit emballage à la main, et reprenant le chemin du palais…
-[Aerÿnn]-
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24/01 ETU 14:21
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Dans les appartements du couple, Siegfried était tout excité… il déballe le test et le tend à Sara.
Celle-ci ne peut s’empêcher de ressentir une certaine appréhension… Et si elle ne l’était pas ?
Il serait déçu… et elle aussi… Pourtant les signes ne trompent pas… Siegfried l’extirpe de ses pensées :


- "Allez, regarde, ma belle !… Qu'est-ce que ça dit ?… Tu l'es ou pas ?"
- "Mais attend, voyons… Laisse-moi au moins lire le mode d'emploi…"
- "Mais pas besoin !… T'es une femme, tu sais comment ça marche !… Allez !"
- "Mais qu'est-ce que ça veut dire ?… Tu crois qu'avant de te connaître, je batifolais à tout va ?"
- "Hein ?… euh… non… mais… euh… c’est que j’aimerais tant savoir chérie…" (smack)
- "Bon, laisse-moi aller à la salle de bain !… »

Le bâtonnet dans la main, elle hésite. Le test en lui-même était simple.
Le test analyserait si elle comportait l’hormone HGC dans son sang…
Hormone qui n’est présente que pendant la grossesse….

‘Et si je l’étais pas ?...’ elle regarde dans le miroir.
‘Et si je l’étais… ? Qu’allons-nous faire ?’

Soudain, un reflet apparaît devant elle… il est un peu flou. Mais elle reconnaît sans problème la voix :
- ‘Tout va bien se passer Sara… n’aie pas peur pour ton enfant….’
- ‘An… Anny ? C’est toi ?!... ’ dit-elle, approchant son visage vers le miroir

Le reflet se dessine peu à peu et Sara pleure d’émotions de revoir celle qu’elle avait tant regrettée.
Cela faisait si longtemps qu’elle ne l’avait plus vue… Elle n’imaginait même pas la revoir un jour.
Annyëa n’avait pas changé. Ce visage radieux, ce sourire, cette gentillesse dans le regard et la voix.
Le reflet s’approche de Sara et l’enlace… Elle aurait voulu se retourner et l’embrasser, de lui dire combien elle lui manquait… Mais la connexion s’estompe et l’image disparaît lentement…


"Anny !... Reste encore un peu !…" crie-t-elle alors
‘Tout va bien se passer Sara… N'aie pas peur ma belle…’

Dans l’autre pièce, Siegfried commence à s’impatienter…

"Bon, il n'y a plus qu'à attendre… Sara ? Ma puce ? Tu as fini ? Alors alors ??"

Soudain le cri… Siegfried se colle à la porte, paniqué :
- "Sara ?? Qu’est-ce qui se passe ?! Pourquoi as-tu crié ?"
- "Ce… n’est rien mon cœur, je vais bien ! J’ai cru voir une… souris ! J’arrive…"
- "Ah bon, pourtant y’en a pas ici !... Je t’attends chérie, fais vite !…" grommelait l’homme, déjà en train de penser à enguirlander les femmes de chambres, s’il trouvait une de ces sales bestioles… Mais au fur et à mesure, ses pensées reviennent sur le test de grossesse… Siegfried fait les cent pas devant la salle de bains… bras croisés, sourcils froncés, l’allure terriblement impatiente…

Après quelques minutes, la jeune femme sort enfin, calme et sereine… Ses yeux encore humides…
Elle sourit voyant Siegfried regarder le bâtonnet rapidement, inquiet qu’il était :


- "+ ? C’est quoi ça ? Faut encore attendre ? + de vitamines ? + de.."
- "Hihi non… Je le suis Siegfridounet…"
- "Ah… ? alors… ça veut dire que…"
- "Oui ! Tu vas être papa mon cœur !..."

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Le couple, au sourire complice qui se lisait sur leur visage, se décident enfin à rejoindre la troupe. Au loin, ils peuvent apercevoir un Saegmund haletant, s'arrêter quelques secondes pour reprendre sa course folle... Suivi de très près par Hétag, toujours en forme :

- "Reviens gaminnn !!! Mais reviensssss quoi !"
- "Plus de cognac Général ! Laissez-moi tranquille !"

Ils se regardent et pouffent de rire. 'Les inséparables' qu'ils les appelaient.

- "Je crois que je n'ai jamais vu Saeg courir comme ça..."
- "Hétag l'aime vraiment bien... Pires que des gosses !!"

La soirée n’est pas de tout repos, entre les accolades, les poutous d’Hétag et des autres membres de la famille, les rires et les danses aussi débiles les unes que les autres, l’alcool qui coulait à flots, le couple qui avait pris un peu distance, savourer leur bonheur, se lève alors… Siegfried, qui ne prend pas la peine de consulter son x-com qui venait de vibrer discrètement, se tient debout sur l’estrade, Sara dans ses bras :

- "Les amis… j’aimerais votre attention… nous avons une bonne nouvelle…"
- "Sieg et moi… allons… euh…" dit-elle, l’émotion augmentait
- "Je vais devenir Papaaaaa !" complèta Siegfried, levant ses bras puis embrassant sa belle

Après quelques chuchotements, Irène s’écria :
"Mais c’est magnifique !!! Félicitations !"

- "Faudra trouver un nom !!! Apellez-le Mat, en mon honneur héhé !" enchaina Matthias
- "Mais on ignore encore si ce sera un garçon ou une fille !" pesta Annabelle
- "Fille ou garçon, Mat pour Mathilda et Mathieu !" insistait-il encore
- "N’importe quoi ! Max c’est mieux ! Pour Maxouuuuuu hahaha !" ajouta le frère aîné
- "Yahouuuuu ! Faut fêter ça ! A vous et votre bébé !" lâcha Estelle, levant son verre

Des cris de bonheur et des applaudissements se firent entendre.
Douce chaleur humaine, protectrice et rassurante…
Tandis que là-bas, Hétag entraînait Saegmund, pour un quelconque mauvais tour…


Merci à toi pour ce dernier RP Juju...
Siegfried
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25/01 ETU 00:08
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Alors qu'Hétag entraîne Saegmund, pour aller enquiquiner une jeune et jolie serveuse,
Siegfried et Sara sont pressés par la foule, et commencent un peu à étouffer…
C'est à qui les embrassera le premier, touchera le ventre de la future maman…

Les deux rejetons d'Hétag et d'Irène, aussi fous que leur père, sont prêts à en venir aux mains,
chacun voulant avoir le dernier mot quant au choix du prénom de l'enfant…
Et qu'importe que ce soit un garçon ou une fille, d'ailleurs… De cela, ils s'en fichent royalement,
tout ce qui leur importe étant qu'on lui donne leur prénom, quoiqu'en pense les parents !

Soudain, un cri de femme ! Et des rires sonores !… Ah, Papa Hétag sait s'amuser, lui !
Et Maxime et Mathias courent le rejoindre… Ca promet toujours d'être drôle !


- " Allons nous asseoir… Dans votre état, Sara, il faut se reposer…", propose Irène
- " Mais ça va, je vous assure !… Et je ne dois être enceinte que de quelques mois, vous savez…"
- " Allez, on ne discute pas !… Et puis il va bien falloir qu'on goûte à votre gâteau d'anniversaire…
Siegfried, vous voulez bien le couper, n'est-ce pas?… youhou, Siegfried?… Vous êtes là?"

Le jeune homme, qui jusque là avait le regard rivé sur le ventre encore plat de sa compagne,
finit enfin par réagir à l'appel de son nom, et répond en balbutiant :

- " Hein... pardon?... oui?... vous disiez?… Euh… Mathilda, si c'est une fille… oui, ça sonne bien…
Mais si c'est un garçon, j'aimerais qu'on l'appelle Richard, comme son grand-père… parce que…"
- " Mon coeur?… Couteau… gâteau… couper… part… manger… miam-miam…", intervient Sara,
ne pouvant s'empêcher de sourire en voyant l'état dans lequel est plongé son amant…


- " Le gâteau?… Ah, oui… je m'en occupe tout de suite, mon ange…", dit-il,
tout en prenant le long couteau, mais restant dans une posture béate… il est ailleurs !

Soudain, un bruit étrange, à l'extérieur, se fait entendre, faisant sursauter tous les convives,
et inquiètes, Irène et Sara, en même temps, s'écrient :


- " Mais qu'est-ce que c'était?… Qu'est-ce qu'il se passe?"
- " Hein?… De quoi vous parlez?…", répond Siegfried, sortant de sa béatitude
- " Ce bruit, là, dehors, qu'est-ce que c'était?", reprend Sara
- " Un bruit?… Dehors?… Sans doute le vent, ma puce…"
- " Mais il n'y a pas de vent… Pas le moindre souffle…", intervient Irène
- " Bah… ça doit être encore le général qui fait des siennes !
Ne vous tracassez pas pour si peu… C'est toujours la même chose avec lui !
Un ou deux verres, et vlan… c'est le bordel assuré", rétorque alors Siegfried…

Mais au même instant, le général flÿnnaen rentre à reculons sous la tonnelle,
tenant à bout de bras un Saegmund tout énervé, balançant ses poings dans le vide,
cherchant vainement à atteindre le corps d'Hétag…

Et, dans le silence qui remplit maintenant la vaste salle,
on peut entendre le conseiller népomucène crier à pleins poumons…


- " Salaud !… Traître !… Comment as-tu osé?… Je te faisais confiance !…"
- " Haha… On dirait bien que notre Hétag lui a encore joué un sale tour !", s'esclaffe Siegfried…

Mais son hilarité cesse vite, lorsqu'il aperçoit enfin, suivant de près les deux hommes,
les troupes d'assaut flÿnnaennes, armes au poing, faire leur entrée fracassante…


" Que tout le monde reste tranquille !… Nous prenons possession de cette planète !"

" Hétag, mon ami… Tu pourrais m'expliquer tout ce bazar?… Il doit y avoir un malentendu…"
" Prends la peine de lire ton X-Com, Sieg !… et tu comprendras !", lui répond le général

Sortant alors son X-Com, Sara penchée au-dessus de son épaule, déboussolée,
le Connétable népomucène lit enfin le message qu'Hétag lui avait envoyé quelques instants plus tôt…


" Sieg… désolé!

Il semblerait que l'assemblée flÿnnaenne se soit emmêlée les pinceaux!
Ils ont mal compris ta requête, et d'ici quelques heures, nos troupes d'assaut seront là!
On ne peut plus rien y faire… As-tu eu le temps de parler à Sara?

Gén. Hétag "


La jeune femme, relevant la tête, fixe alors son fiancé,
et le regardant bien en face, lui demande…


" Tu pourrais m'expliquer?… Parce que là, je ne comprends plus rien !"
" Ben… euh… comment te dire…"
" De quoi, tout cela était prévu?… Sieur Siegfried?", demande alors Saegmund, abasurdi
" Suffit ! Nous en parlerons demain !… Il y en a grand besoin, je crois !", intervient Hétag,
avant de se retourner vers le chef d'escouade flÿnnaen, le fusillant du regard…


- " Et vous, dîtes à vos hommes de ranger leurs jouets !
Nous sommes en territoire ami, que diable !
C'est déjà assez le bordel comme ça, alors OUST !"

Se retournant alors vers l'ensemble des convives, il les invite à se détendre,
avant de proposer, le plus calmement du monde…


" Bon, désolé pour le dérangement !… Mais c'est pas grave !
Il est tard, et je pense qu'on a tous eu assez d'émotions pour ce soir!"
" Tu as raison !… Nous ferions mieux de tous aller nous coucher, je crois…", enchaîne alors Siegfried,
invitant d'un geste tous les convives à sortir et à regagner le palais népomucène,
sous le regard inquisiteur et furibond de sa tendre Sara…
Comment gâcher une fête d'anniversaire en UNE seule leçon…

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