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Les Chroniques de Dys

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Soucie
Respect diplomatique : 133


11/01 ETU 00:18
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Partie première: Métatron et Adramelech.
Chapitre un: Soucie, on a des soucis...

-Il y a eu beaucoup de changement chez les morts, Soucie.

Soucie et Yorik se trouvaient sur une petite lune orbitant autour d’une planète gazeuse, dans les confins de la galaxie Espérance. Ils avaient voyagé un long moment, sans s’adresser la parole. La jeune fille suivait son ancien mentor, sans savoir ou ils allaient, ni pourquoi ils y allaient.

C’était l’heure des explications.
Soucie était cachée derrière un cratère, remettant ses anciens vêtements, plus confortables que sa robe, tandis que Yorik lui expliquait le pourquoi du comment.


-Tu te rappelles de Métatron? L’ange déchu? Il a pris le pouvoir et massacré la chambre de la Cité de Dys.
-Tu es sérieux? Comment c’est possible?
-Ça je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est qu’il a instauré une dictature, a à sa botte plusieurs des puissants, et que ça craint. C’est lui qui nous a rendus visibles, et il ne compte pas s’arrêter la. On croit qu’il veut aussi prendre le contrôle du monde des vivants.
-Hein? Il est fou! Comment veux-tu qu’il s’y prenne?
-J’en sais rien.

Ils se turent un moment, Soucie terminant de se changer tandis que Yorik l’attendait. Ce dernier se sentait coupable, et avec raison : Soucie semblait si heureuse de « retour » chez les vivants...
Son amie sortit de derrière le rocher, tenant sa robe dans les bras. Yorik se releva.


-Tu peux faire encore un bout de chemin? La base n’est plus très loin.

Soucie acquiesça.

Quelques heures plus tard, ils arrivèrent en vue d’une petite planète rougeâtre, criblée de cratères. Yorik se tourna vers Soucie.


-Fais attention au début, ils sont méfiants.

Ils continuèrent leur route. Mais soudain, alors qu’ils allaient entrer dans l’atmosphère de la planète, Soucie sentit une résistance. Peu après, elle poussa un hurlement de douleur, se tenant la tête des deux mains. Son compagnon accourut.

-Soucie! Ils ont terminé le bloc PSY sans me prévenir! Soucie, tu vas bien?

À première vue, non. Ses yeux étaient révulsés, et tout son corps était secoué de spasmes. Et elle poussait de petits cris de douleur et de terreur. La pauvre âme restait pourtant consciente.

Une âme s’approcha. Probablement l’une des plus vieilles : On aurait dit un morceau d’obscurité qui se déplaçait, et elle dégageait une aura de puissance terrible. Sa voix était semblable à son physique : sombre, glaciale, et dure...


-Efficace, hein? Mais ne t’en fais pas, Yorik... Elle devrait... s’en sortir sans trop... de séquelles, la connaissant... Elle a eu... de la chance..., malgré tout ses... soucis...

Yorik observait l’âme, muet de respect et de peur entremêlée. L’âme continua.

-Bien, elle a... assez souffert..., ne crois-tu pas?

La masse sombre sembla fluctuer, et Soucie sombra dans un profond sommeil.

-Bien... suivez-moi... on vous attend...

Yorik prit Soucie dans ses bras, et suivit lentement la créature.

RP, ne pas poster.
Soucie
Respect diplomatique : 133


21/01 ETU 20:39
Score : 12 Détails
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Soucie ouvrit les yeux. Elle se trouvait sur un matelas mince et dur, dans une pièce carrée, froide et austère. La seule lumière se déversait d’une meurtrière creusée dans un mur de briques.
Ce qui l’avait réveillée étaient des voix parlant fort dans une langue qu’elle ne connaissait pas, derrière une porte de bois massive. C’était un langage bourru, barbare, incompréhensible. L’une des voix était plus douce que l’autre, ce devaient donc être un homme et une femme.

Soucie vit le loquet de la porte se lever, et un grincement sourd retentit lorsque la porte s’ouvrit, dévoilant un gros homme et une grande femme, pauvrement vêtus, mais les yeux brillants et un sourire charmant sur le visage. Tous deux avaient les cheveux roux, la peau rouge, comme s’ils avaient couru plusieurs minutes.

C’étaient des vivants. L’homme tenait dans ses bras un seau d’eau, tandis que la femme tenait les vêtements, lavés, de Soucie. C’est alors qu’elle remarqua qu’elle était parfaitement nue. Elle chercha un drap, n’en trouva pas.


-Où suis-je? Et pourquoi m’avez-vous déshabillée?!

Soucie ne se souvenait pas des événements depuis son départ de la fête de la saucisse. La femme fit signe à son compagnon de sortir. Il ne se fit pas prier. Il referma la porte derrière lui.
L’inconnue s’avança et donna ses vêtements à Soucie.


-Ce n’est pas moi qui t’ai déshabillée, ni mon bon mari. C’est notre fille, Unie, qui a vu l’état de tes vêtements... très étranges, ces vêtements... C’est la première fois que je vois une fille porter des pantalons. Et ce tissu est étrange, doux et rude en même temps...
-Justement, je peux les ravoir?

La femme, après un moment d’hésitation, lui tendit ses jeans et le reste de ses vêtements. Elle resta silencieuse tandis que Soucie se rhabillait en vitesse.

-Tu as faim? Je t’ai apporté un peu d’eau, si tu as soif, aussi. Yorik voulait savoir comment tu allais.

-Yorik est ici?

La femme eut un sourire mystérieux.

-Oui, ça faisait un temps fou qu’on ne l’avait pas vu... C’est si étrange! Mais voila que je m’égare. Il doit être en bas avec sa sœur, à se faire un sang d’encre pour toi! Si tu te sens trop faible, je peux aller le chercher.

-Non, ça ira...

Elle se sentait un peu faible, mais réussit à se relever sans aide. Lorsqu’elle fut debout, elle se sentit pourtant étourdie, et ressentit une douleur lancinante à la tête. N’eut été la présence d’esprit de la femme, elle serait probablement retombée.

-Tu es certaine de pouvoir marcher? Je ne voudrais pas que tu t’évanouisses devant tout le monde!

Soucie fit une tentative pour sourire, mais n’y réussit pas. Elle suivit dans un couloir mal éclairé la bonne femme.
Après avoir descendu une volée d’escaliers, Soucie put admirer une immense salle de bal, ou étaient regroupés des centaines d’âmes, de vivants, et même quelques esprits purs, entités spirituelles n’ayant jamais vécu, dont la légende racontait qu’ils avaient toujours existé.
Yorik était en compagnie d’une jeune fille athlétique, aux cheveux longs et roux. Ils avaient un vague air de famille. Soucie l’appela.


-Yorik!

Celui-ci se retourna, ainsi que son amie. Le visage de Yorik s’illumina lorsqu’il vit Soucie tenir debout, souriante.

-Soucie! Tu as l’air d’aller mieux.
-Oui.

-Bien... je vois... qu’elle est plus forte... que ce que je... croyais...

Soucie ressentit une vague de froid. Le silence s’était fait autour d’eux lorsque l’esprit sombre avait parlé. Bien qu’il n’ait pas de visage, elle devinait qu’il la regardait avec attention.

-Je vois... tu es... troublée... ne t’en fais pas... je ne mords pas les jeunes filles... J’espère... que tu ne m’en... voudras pas.

Elle ne dit rien. Yorik sauva la situation en faisant les présentations.

-Soucie, voici Adramelech, ancien chef du conseil des Sept hiérarchies. Il a rejoint la résistance, et c’est notre meilleur atout.

Adramelech? Soucie avait toujours cru que c’était une légende, tellement cette entité était secrète. Plusieurs disaient que sa puissance rivalisait avec celle de Métatron, mais il semble que ce n’ait pas été suffisant.
Yorik détourna Soucie de ses réflexions en l’entraînant dans la grande salle.


-Je vais te présenter à certaines personnes.
-Tu as l’air de me cacher quelque chose. Je déteste quand tu fais ça.
-Oh, non, cette fois, tu vas aimer.

Yorik entraina Soucie vers une petite armoire pleine de draps. Il farfouilla un peu, et se retourna, semblant vouloir cacher quelque chose. Soucie commençait à s’impatienter.

-Arrête tes cachoteries, je déteste quand tu... Oh!

Il venait de sortir un magnifique katana. Le fourreau était bleu et des dragons y étaient dessinés avec une encre argentée. La lame, quant à elle, avait été incrustée de minuscules saphirs, formant un autre dessin de dragon parcourant toute la lame.

-Tu l’as retrouvé! Comment? Et pourquoi?
-Olah, moins de questions! Je me suis dit que tu aurais besoin de lui pour les jours à venir.
-Oui, c’est vrai... J’espère quand même ne pas avoir à trop l’utiliser...

Ils furent stoppés dans leur discussion par une âme qui défonça la porte en entrant.

-IL NOUS A RETROUVÉS, ILS SONT DES CENTAINES!
Soucie
Respect diplomatique : 133


23/01 ETU 01:38
Score : 9 Détails
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role play intéressant : 4
 
Yorik et Soucie coururent aux fenêtres pour observer qui les avait retrouvés.
L'image était terrible. Une sombre nuée de créatures monstrueuses, croisement de sauterelles, de scorpions, de lézards, et de créatures dont on ne pouvait connaître le nom, approchait rapidement du château, à une vitesse ahurissante.
Une forme lumineuse les suivait de près.


-On nous a... trahis... Soucie, Yorik... Rejoignez les autres... fuyez... Métatron est avec eux...

Adramelech les avait rejoint aux fenêtres, de même que les autres esprits purs.

-Qu'est-ce que vous ferez, vous?

un esprit bleu répondit. Sa forme semblait humaine, excepté deux grandes ailes qui sortaient de son dos.

-Nous tenterons de les ralentir et de vous...
-...permettre de vous échapper...
-...sans problèmes.

Soucie n'eut pas le temps de s'interroger sur le fait que l'un continuait les phrases de l'autre. Les esprits, une dizaine, sortirent par la fenêtre.

-Comment vont-ils faire pour les ralentir? Ils sont si peu nombreux...

Elle eut la réponse à sa question lorsque Adramelech et les autres esprits commencèrent à s'étendre et à former un immense mur entre le château et les nuées de monstres. Chaque esprit formait une couche du mur, Adramelech formant celle la plus rapprochée de la base des résistants.

Yorik entraîna Soucie vers le coin opposé de la salle, ou se trouvait une grande porte de chêne massif. Les autres âmes étaient déja parties.


-Yorik, ma robe!
-Pas le temps! Soucie, reviens!
-Pars, je te rejoindrai!

Soucie partit en courant vers la cellule ou elle s'était réveillée, Yorik sur ses talons.
Au moment ou elle entrait dans la chambre, une secousse ébranla le château.


-Tu es stupide, Soucie! Ils commencent déja à attaquer les esprits! Dépêhce-toi!

Soucie prit la robe posée sur le lit et sortit en courant.
Trois autres secousses avaient fait vibrer les vitres de la salle lorsqu'ils atteignirent la porte.
Comme si ç'avait été un signal, dès qu'ils eurent ouvert la porte, un trait de lumière blanche traversa la salle de part en part, projetant des débris un peu partout.
Yorik et Soucie accélérèrent leur course.
Trop tard.
Un second trait frappa Soucie de plein fouet, tandis que Yorik parvenait à l'éviter de justesse.


-Soucie!

La jeune fille était tombée, inconsciente. Du moins, Yorik espérait qu'elle ne soit qu'inconsciente. Il la prit dans ses bras et s'envola.
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***************************************
Ambassade, quartier bouddhiste.

Un éclair vert frappa la terre devant un petit temple de la rue Dalaï-Lama, et Yorik se releva, Soucie dans ses bras. Le quartier bouddhiste d'Ambassade était peu connu, vu le peu de popularité des questions spirituelles. Les moines bouddhiste restaient tout de même les vivants les plus en contacts avec les morts, et donc le plus à même de guérir Soucie, qui n'avait pas donné signe de vie depuis qu'ils avaient quitté le château des rebelles de Dys.
Yorik donna un coup de gong, et un petit moine leur ouvrit, souriant. Son sourire disparut pourtant rapidement en voyant Soucie, et son visage se troubla lorsqu'il les fit entrer. Il les guida en silence vers les sous-sols.


-Il y a fort longtemps que les morts n'ont pas été blessés. Nous avons entendu parler de révolutions, qu'un ange déchu avait pris la place du conseil des Sept Hiérarchies. Est-ce vrai?

-Oui, mon frère.

-Cela est fort troublant. Venez, elle doit déja savoir que vous êtes la.

Le moine les laissa devant un rideau de bambou décoré de nuages.
Une voix étrange, celle d'une fillette, leur demanda d'entrer.
Lorsque Yorik tira le rideau, il se trouva dans une petite salle pleine de coussins bleus foncés, dont l'air embaumait l'encens. Une petite fille était assise dos à eux. Yorik déposa Soucie sur les coussins, tandis qu'il s'agenouillait sur la pierre froide, à l'entrée de la pièce.


-Je suis contente, tu t'es finalement souvenu de ne pas marcher sur les coussins.
-Oui, Kaleyna.
-Que veux-tu?
-Je veux que tu la fasses revenir.
-Faire revenir qui?
-Pardon?

Elle ne sentait pas sa présence... c'était mauvais. Vraiment mauvais.
La jeune fille se retourna. Elle aurait eu un visage magnifique, n'eut été les orbites noires, sanguinolentes. Son front se plissa, sous l'effort mental qu'elle fit.


-Oh, Soucie... Qu'est-il arrivé?
-Un trait de lumière l'a presque entièrement vidée de son énergie. Je te l'ai emmenée, espérant que tu puisses la faire revenir.

Kaleyna eut un moment de réflexion.

-C'est faisable. Mais cela te coûtera cher.
-Que veux-tu?
-Je veux ce à quoi tu tiens autant qu'à Soucie, peut-être plus, nous verrons. Quelque chose qui t'a été donné lorsque la vie t'a été enlevée.

Yorik frissonna. Dans sa vie, il avait été aveugle. La mort guérissait de tout les handicaps. C'est pourquoi il était fréquent (et déstabilisant) de voir un manchot mort tenir un objet dans une main invisible.

-Dépêche-toi, elle ne t'attendra pas.
-Je... D'accord. Tout ce que tu veux, mais je veux qu'elle revienne, de tout mon coeur. Sauve-la, petite soeur.
-Bien. Laisse-nous seules. Tu me donneras tes yeux lorsque tu la verras sourire à nouveau.

Yorik fit ce qu'elle dit, et sortit du temple, l'odeur d'encens commençant à lui faire tourner la tête.
Tu me donneras tes yeux lorsque tu la verras sourire à nouveau.
Cette phrase résonnait dans sa tête comme les cloches du jugement dernier. Pour ajouter au déprimant de la situation, il se mit à pleuvoir des trombes d'eau.

Yorik ne sut jamais combien de temps il était resté la, sous la pluie. Quelques minutes, des heures, des jours entiers... Il savait seulement que la pluie n'avait pas cessé de tomber sur sa tête. On aurait dit qu'il avait complètement quitté la trame du temps, être solitaire et triste ne vivant que pour Soucie, et rien d'autre.
Un cri ébranla toute son âme. Il se leva et entra en trombe dans le vénérable édifice, peu soucieux des protestations du moine qui lui avait ouvert la porte lorsqu'il était entré pour la première fois avec une Soucie inanimée dans ses bras. Les cris continuaient.
Il descendit quatre à quatre les marches menant à la chambre de Kaleyna, et tira si fort sur le rideau qu'il arracha quelques lattes de bambou.
Soucie et Kaleyna étaient assises chacune dans un coin opposé de la pièce, hurlant de terreur, l'une répondant à l'autre.
Le terme "très surpris" ne suffirait pas pour décrire ce que ressentait Yorik en ce moment.
Il comprenait que Soucie soit terrorrisée par une petite fille aux orbites saignantes, mais pas que Kaleyna soit effrayée de Soucie.


-Euh... Ya un problème?

La voix de Yorik eut un effet soudain sur les deux autres. Soucie et Kaleyna cessèrent soudain de crier, et la fillette aveugle courut se cacher derrière Yorik.

-Protège-moi, elle m'a fait mal!

Il s'agenouilla et embrassa Kaleyna sur le front, ce qui eut pour effet de la calmer. L'enfant sauta au cou de Yorik, et elle aurait pleuré si elle avait eu des yeux.

-La, la! Soucie ne ferait pas de mal à une mouche, comment a-t'elle pu te blesser à en hurler?

Kaleyna sanglota un peu, et lui montra ses mains. Elles étaient couvertes de cloques, comme si elles avaient été aspergées d'eau bouillante.

-J'avais les mains sur ses joues, et un liquide bizarre s'est mis à me couler dessus et à me brûler.

Un éclair de compréhension traversa l'esprit de Yorik.

-Elle a pleuré...

-Alors, on ne me dit pas bonjour?

Entretemps, Soucie s'était approchée et avait posé sa main sur l'épaule de Yorik. Celui-ci se releva.
Et la vit sourire.



HRP:Désolé (euh, non pas tant que ça en fait) pour le pavé^^. Fin du chapitre un des chroniques de Dys.

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