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Mathilda Hanna Respect diplomatique : 1228 18/02 ETU 01:24 | Score : 12 Détails Quelques coups frappés à la porte...
Encore à moitié endormie, elle entrouvre les yeux... - " Mathilda... il faut te lever, maintenant ! Le petit-déjeuner est déjà servi…" - " Hmmm !?!… c'est bon !… J'arrive ! " - " Bien… Dépêche-toi !… C'est aujourd'hui que tu te présentes devant l'Assemblée Galactique…" Ecartant la couette qui la recouvre, la jeune adolescente s'asseoit sur le bord du lit, se frottant les paupières de ses poings, avant de s'habiller, et de rejoindre son tuteur… Devant sa tasse de café, elle reste silencieuse, songeuse. Voyant cela, l'homme qui l'a élevée comme sa fille, l'interpelle… - " Mathilda?… Qu'as-tu, mon enfant? " - " Rien, c'est cette corvée… prendre la parole en public ! J'aime vraiment pas ça du tout…" - " Ma pauvre enfant… je crains fort que tu aies hérité de moi ce trait de caractère… Mais ta mère ( paix à son âme ! ) était une grande oratrice… et fort appréciée… Je suis sûr que tu t'en sortiras très bien… Tu lui ressembles tant ! " - " Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir leur raconter? Je ne les connais pas, moi !… Pourquoi sommes-nous venus ici, d'ailleurs?" - " A la mort de ton père, nous ne pouvions plus rester sur Terre… Nous y étions des étrangers… et nos origines faisaient peur à ces peuples primitifs…" - " Rhaaa… mais je sais tout ça !… N'empêche…" - " Aies confiance, Mathilda !… tout se passera bien, tu verras… Et tes parents avaient de nombreux amis en Espérance… Je suis sûr qu'ils t'accueilleront à bras ouverts…" - " Des amis… des amis… Les leurs, pas les miens ! Qu'auraient-ils à faire d'une pauvre orpheline? demande-t-elle, boudeuse Et en quoi le sort de mes parents pourrait les intéresser?" Se cachant le visage derrière ses mains, elle se met à pleurer, repensant à son père qui s'était laissé mourir de chagrin à petit feu, et à sa mère dont elle ne gardait aucun souvenir, si ce n'est son alliance… - " Pourquoi mon père s'est-il laissé mourir? Pourquoi m'a-t-il abandonnée, me laissant seule?" - " Il t'aimait, ma chérie… n'en doute pas un seul instant… Tu étais son rayon de soleil… son bien le plus précieux…" - " Faux !… Si tel était le cas, pourquoi avoir abandonné toute envie de vivre?" - " Ah, mais… tu sais, la mort de ta mère l'a profondément affecté… et il ne s'en est jamais remis… c'était particulier, entre eux deux… Et s'il ne l'a pas suivie lors de son trépas, c'était pour toi… pour te voir grandir… toi, qui ressemble tant à ta pauvre mère… Mais je crois que ses fantômes l'ont rattrapé, à la fin…" - " Ses fantômes?… Tu parles des raisons pour lesquelles il avait quitté cette galaxie, ou…" - " Ne sois pas idiote…je parle du souvenir de ta mère, Mathilda…" Se levant, l'homme commence à débarrasser la table, tout en observant la jeune fille du coin de l'œil… - " Allez, mon enfant… Finis vite ton café… Ensuite, nous irons à la salle des communications holographiques…" - " Pfff… mais je ne sais toujours pas quoi leur dire, moi, à cette Assemblée… Pourquoi ne serait-ce pas toi, plutôt, qui irait leur parler?" Devenant tout blême d'un seul coup, à l'évocation de cette idée, le tuteur, autrefois conseiller du père de Mathilda, se met à balbutier… - " Je… euh… non, c'est hors de question !… Je… euh… comment dire !?!… Les discours, ce ne sont pas ma tasse de thé… alors, euh… non!… Et je garde un très mauvais souvenir de l'annonce des fiançailles de tes parents… Tu ne vas pas faire comme ton père, tout de même?… n'est-ce pas? Et puis tu as 16 ans maintenant… ne l'oublies pas… tu es grande…" - " Pas si grande que ça, puisque je suis encore sous ta tutelle…" - " Euh, oui… mais ça, c'est différent… ça n'a rien à voir !…" - " Ah bon?… pourtant, ça veut bien dire ce que ça veut dire…" - " Il suffit !… Dans le peuple dont était originaire ton père… euh… Et bien à ton âge… euh… on avait la maturité politique… alors…" dit-il, agacé, cherchant une raison pour justifier son désir de ne pas parler en public... - " Et ben voyons… n'oublie pas que j'y ai vécu, dans son monde…" rétorque Mathilda - " Euh… ben… euh… dans ce cas-là, tu devrais savoir… que… qu'une jeune fille ne parle pas comme ça à l'un de ses aînés !… Je croirais entendre le général !… Toujours à me narguer, celui-là !" - " Hihi, je sais… Tiens, au fait… j'allais oublier… Il te passe le bonjour, et te transmet toutes ses amitiés…" - " Comment?… Tu lui as parlé?… Où?… Quand?…" - " Hier soir… par X-Com… On est resté en contact… Il me parle de ma mère… me raconte comment elle était…" - " Ah… oui, en effet… Il a bien connu ta mère… Et il avait pour elle beaucoup d'affection… Ca fait longtemps que je ne l'ai vu… il faudra que je songe à l'appeler…" - " Ca lui ferait très plaisir… et à Irène aussi…" - " Oui, oui… sans fautes… allez, maintenant, c'est l'heure… suis-moi…" Après être allé déposer la vaisselle dans l'évier de la cuisine, l'homme revient, passe un bras autour des épaules de l'adolescente, puis tous deux s'engagent dans le couloir, se dirigeant vers la salle de transmission… Arrivé dans la salle, le tuteur retire ses bras des épaules de sa protégée, s'installant derrière le pupitre de commande, et la laissant se placer sur la petite plate-forme, au centre d'un bataillon de lasers holographiques en cours de pré-chauffage… - " Tout ira bien, mon ange… ne te tracasses pas…" dit-il, afin de la réconforter - " Mais je ne sais toujours pas ce que je vais dire…" - " Ecoute ton cœur… laisse-le s'exprimer…" Fermant les yeux, la jeune fille serre, dans le creux de sa main, l'anneau que son père avait offert à sa mère, en gage de ses sentiments, et dont elle avait hérité… le seul souvenir qu'elle avait d'elle… Son tuteur appuie sur le bouton de déclenchement de transmission, et dans un léger grésillement, les faisceaux illuminent Mathilda, analysant son anatomie, ses mouvements, enregistrant ses dires, encodant ces informations, et les envoyant vers Ambassade, à travers le vide abyssal et le froid sidéral de la galaxie… -- Suite dans le topic " Archives de Présentation "... | ||
Mathilda Hanna Respect diplomatique : 1228 23/02 ETU 19:05 | Score : 15 Détails Un spasme la secoue des cuisses aux épaules. Les yeux et la bouche grands ouverts, elle plante ses ongles dans le poignet d'une des accoucheuses. Aucun souffle ne franchit ses lèvres, et ses pupilles dilatées semblent ne rien voir...
Une vieille sage-femme, agenouillée devant elle, lui masse le ventre, et ordonne : - Allez, Sara, respirez ! Respirez ! Une inspiration, enfin ! La peau de son ventre s'irise de secousses. Un gémissement sort de sa gorge... et la vieille femme gronde : - Cessez donc de gémir, c'est inutile ! Ca ne le fera pas venir ! La jeune fiancée semble ne rien entendre. Une sueur poisseuse inonde ses joues et son front. Une contraction plus brutale la jette en arrière. Le gémissement devient un cri... aigu, déchirant... Siegfried, qui était tenu à l'écart, dehors, entre en trombes sous la tente. Il écarte prestement les quelques femmes qui, invoquant le soutien de leurs divinités, lui obstruent le passage, et se plaque contre Sara pour mieux la soutenir... Il y a un moment de répit... La bouche béante, les joues creuses, elle happe l'air à grandes goulées... Les autres femmes, sortant de leur hébétement, s'affairent. Certaines alimentent le brasero et l'attisent ; une autre, avec une cuillère en bois à long manche, agite les linges plongés dans l'eau bouillante... Autant de gestes utiles, certes, mais qui sont surtout là pour s'occuper et se détendre... pour ne pas laisser la peur s'installer sous la tente ! Ses bras gisent le long de son corps, inertes. La sueur, due à la douleur, ruisselle. Siegfried caresse son front d'une main. De l'autre, il serre celle de sa bien-aimée, et murmure : - Elle est à bout de force ! La vieille sage-femme lui jette un regard furieux… - Giflez-la ! Elle ne doit pas s'endormir. Elle doit encore travailler, sinon je ne pourrai pas tirer l'enfant! Une lueur vide brille entre les paupières de la future mère. La sueur laque sa poitrine et son ventre. Le jeune amant déboussolé colle sa joue contre la sienne, et chuchote des mots de tendresse et d'encouragements… - Que faîtes-vous, pauvre sot? glapit la vieille Ce n'est pas le moment des petits mamours ! Sèchement, la sage-femme assène une gifle brutale à la jeune fiancée, qui revient à elle. Sara resserre l'étreinte de sa main sur celle de Siegfried, les yeux exorbités par la terreur et la douleur… - Sieg… mon amour… l'enfant !… il faut… sauver… l'enfant ! murmure-t-elle Lui avant tout… promet… promet-le moi… Avant que celui-ci ait pu répondre, une nouvelle contraction ! Plus violente ! Et un cri terrible, insupportable, où toute l'agonie de la future mère transperce… Puis le silence… elle ne criera plus! Des spasmes secouent encore ses reins, mais plus un gémissement ne passe ses lèvres sèches. C'est un poids sans force qui pèse maintenant contre le torse de Siegfried ! - L'idiote ! Elle est partie ! gronde la vieille sage-femme. Elle ouvre la bouche de la jeune femme, approche son oreille quelques secondes avant de plaquer la paume de sa main sur le ventre gonflé, et de grommeler, à l'adresse du jeune amant : - Inutile de continuer à la soutenir ! Elle ne va plus nous aider maintenant ! Alors que Siegfried laisse libre court à sa douleur et à son chagrin, étreignant la tête de sa compagne en sanglotant et gémissant, complètement abattu, la vieille soupire. Elle observe un instant le corps de la jeune femme, affichant une mauvaise grimace, avant de s'agenouiller et de se pencher en posant sa tête sur le ventre gonflé… - L'enfant vit ! déclare-t-elle Elle dénoue une petite bourse en cuir de sa ceinture, et une lame étroite apparaît dans la paume de sa main. Puis, regardant les autres sage-femmes, elle ordonne : - Apportez les linges et l'eau chaude ! Le jeune vicking a un haut-le-cœur… Les yeux et les joues mouillées de larmes, il affiche un regard horrifié. Il vient de comprendre ce qui va se passer ! Au prix d'un terrible effort, il parvient à balbutier : - Vous… vous n'allez… tout de… tout de même pas… ? - Morte, elle l'est déjà ! Mais l'enfant, je peux le sauver ! La lame tranche la chair sous les yeux de Siegfried… Il ne peut penser à rien d'autre qu'à ce qu'il voit : aux doigts sanglants de cette vieille femme écartant les bords du ventre, comme un fruit trop mûr, à moitié pourri… Ce corps qu'il avait tant aimé, tant chéri, devenu maintenant un vulgaire morceau de viande, disséqué, sans vie ! Vision ignoble que la souillure faite à la chair de celle qui était devenue toute sa vie… Vision cauchemardesque qui le hantera jusqu'à la fin de ses jours, jusqu'à ce que la mort vienne le délivrer de ces images d'horreur et de profanation… Fermant les yeux, il baisse la tête, cherchant les lèvres de la femme qui avait partagé sa vie, alors que la vieille sage-femme continue son office… Ses doigts s'enfoncent et repoussent les entrailles. Et derrière, dans l'obscurité sanglante, apparaissent les paupières, la bouche et le nez du nouveau-né. Il bouge... Quelques petits gestes… Une main toute menue qui se tend et s'agite, comme si elle cherchait à agripper les courants d'air… De sa lame, la sage-femme coupe d'un geste vif et précis le cordon reliant l'enfant au cadavre. Elle se relève, tenant d'une main le nouveau-né par les pieds, la tête pendue en bas. Une claque sur ses fesses, et la tente se remplie de cris pleins de fureur, pleins d'énergie et de rage ! Echos complaisants au malheur du père, perdu dans les abîmes de la souffrance... Elle essuie le corps de l'enfant, à présent emmailloté dans les linges. Regardant Siegfried, qui n'avait pas bougé, ses lèvres toujours scellées à celles du corps sans vie de Sara, elle l'interpelle : - C'est une fille !… Elle se porte bien!… Comment allez-vous l'appeler? Tout à sa douleur, il ne réagit pas. Il semble s'être effacé de ce monde, comme parti dans l'au-delà à la poursuite de cette âme qu'il est incapable d'abandonner. Le temps semble s'être arrêté... Insensible aux évènements, au malheur qui accable le jeune homme, la vieille femme répète sa question, d'un ton plus autoritaire. Il relève enfin la tête... Emergeant des brumes de sa douleur, l'homme, à présent père, se relève à son tour. Il prend sa fille à bout de bras, ne sachant pas encore s'il doit la chérir ou l'haïr... La soulevant au-dessus de sa tête, il réprime difficilement le sanglot qui ne demande qu'à sortir, avant de répondre : - Mathilda !… Elle s'appellera Mathilda Hanna !… Par tous les dieux, elle a les yeux de sa mère ! ajoute-t-il, avant d'étreindre le corps frêle de l'enfant… son enfant… L'image se fige… les enceintes crépitent… Le film holographique est fini, et Mathilda reste pétrifiée… Saegmund se tient dans l'encadrement de la porte du salon, immobile, muet… Il était arrivé au milieu de la projection, et n'avait pas osé intervenir. Si l'adolescente avait su trouver cet enregistrement, elle avait le droit de le regarder jusqu'au bout… Quelque soit le mal que cela pouvait lui faire ! Après tout, c'était sa famille : elle avait le droit de savoir ! Des sanglots se font entendre… L'adolescente laisse parler son chagrin… - "Mathilda, mon enfant… ça va?" Surprise, elle se retourne, les yeux humides, avant de se lever et de courir se réfugier dans les bras de son tuteur… Entre deux sanglots, quelques mots franchissent le bord de ses lèvres… - "… Je suis désolée… Je… J'ai trouvé cet enregistrement dans ton bureau… avec le nom de ma mère écrit dessus, sur le boitier…" - "Oui… Ton père avait tenu à immortaliser ce qui aurait dû être un moment de pur bonheur... Si seulement il n'y avait pas eu cette complication... cette satanée hémorragie interne..." - "C'est… c'était horrible… c'est la première fois que je vois le visage de ma mère… Et il fallait que je la découvre comme ça… dans la mort!?!" dit-elle, avant de fondre en larmes, et de laisser s'échapper un long gémissement plaintif… - "Ma pauvre enfant… Je suis sincèrement navré !… Tu n'aurais jamais dû tomber dessus… Au moins comprendras-tu la douleur qui fût celle de ton père, et l'amour total et infini qu'il te portait… toi, son enfant, la fille de Sara… Mon Dieu ! La vie n'aura pas été tendre avec vous !" - "Est-ce que… je peux…?" articule-t-elle en désignant du doigt l'écran holographique… - "Mais bien sûr… Ce vidéologramme t'appartient, mon ange ! Il fait partie de ton héritage… aussi douloureux soit-il ! Je veux juste que tu me promettes une seule chose… De ne pas t'abîmer dans ce douloureux souvenir ! Qu'il ne te fasse pas oublier tous les heureux moments que vous avez passés ensemble, ton père et toi…" - "Promis… je… excuse-moi, tonton ! Je crois que… Que je vais aller m'allonger dans ma chambre…" ajoute-t-elle, avant d'écarter son visage de la poitrine de Saegmund, de quitter le réconfort de ses bras et de s'éclipser, essuyant du revers de sa main les larmes qui s'étaient remises à couler… | ||
Mathilda Hanna Respect diplomatique : 1228 24/02 ETU 16:46 | Score : 6 Détails - " Que dis-tu, Tonton?… Je t'entends mal, la liaison est mauvaise ! "
- " Je disais que… (shshshshshshsh)… rmations par… (shshshshshshsh)… " - " Comment? Je n'entends rien… Tonton Hétag, je ne comprends pas ce que tu racontes !" - " … (shshshshshshsh)… suis à la plage, MOUAHAHAHAHA… (shshshshshshsh) … des bikinis de partout, on s'am… (shshshshsh)… des fous… (shshshshshshsh)…" - " Rhaaa… et je suis sûre qu'Irène ne dis toujours rien et que tu n'en fais qu'à ta tête… Chenapan, va ! Mais t'as toujours pas répondu à ma question !… Comment elle était, maman? " - " Ohohohoh, la coquine!… Bouge pas ma puce, je reviens tout de suite! (shshshshshshsh)… " - " Mais !?!… attends… " Saegmund, revenant du spatio-port népo-flÿnnaen où il avait supervisé le déchargement des transporteurs du Cartel passe devant la porte entrouverte et s'arrête, figé… Il savait que sa jeune protégée souffrait en silence, mais il n'avait jamais imaginé à quel point… - " J'ai besoin de réponses, Hétag!… Pas demain, pas dans 10 ans, mais maintenant ! - " … (shshshshshshsh)… " Constatant que le général ne l'écoute pas, l'adolescente vide son sac, laissant sortir toutes les idées noires qui la rongent de l'intérieur… - " J'ai vu hier ma mère mourir sous mes yeux… dans un enregistrement que j'ai trouvé… J'ai vu que je l'avais tué !… J'ai tué ma mère !… et mon père aussi, alors !?!… Ca fait mal, si tu savais… Je m'en veux… J'ai besoin de savoir qui elle était… " - " … (shshshshshshsh)… " - " Bon, ben amuse-toi bien, tonton… Je vais te laisser… Les liaisons extra-galactiques sont vraiment affreuses aujoiurd'hui…" Sur la pointe des pieds, le tuteur recule jusqu'au bout du couloir et se cache dans un coin, attendant que Mathilda sorte, ne voulant pas qu'elle s'aperçoive que ses derniers propos avaient été surpris… " Pauvre enfant !" se dit Saegmund, alors que l'adolescente sort de la salle de transmission, complètement abattue, pour aller regagner sa chambre… " Il faut que je trouve un moyen de l'aider… qu'elle fasse enfin son deuil !" Une fois le couloir déserté, que la jeune Mathilda n'est plus en vue, il sort de sa retraite, et se dirige droit vers son bureau… Un bon lait fraise/cognac, voilà ce qu'il lui faut !… Oh oui, il en a grand besoin ! Et tout en remplissant son verre du breuvage inventé par Hétag, il allume le poste d'holovision… |
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