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Denior Respect diplomatique : 3266 22/02 ETU 18:36 | Score : 14 Détails Rp perso pour l'instant. Les invités le seront par Mp au cas où. Merci. Par contre, si vous avez des commentaires, n'hésitez pas à m'en faire part également par mp.
Llor et Alcor rentrèrent discrètement sur Euphor et ne rejoignirent Versailnisia qu’à la tombée de la nuit. Leurs frasques autour de Cesco étaient certainement arrivées aux oreilles de Denior et ce dernier n’apprécierai sans doute que modérément. En arrivant de nuit, ils pensaient sans doute différer la rencontre et pouvoir même l’éviter en rejoignant au plus tôt, leurs planètes d’adoption. Alors qu’ils étaient des adultes consommés et qu’ils avaient agi en conscience, ils se sentaient toujours des enfants face à Denior et la moindre de ses remarques leur était une réprimande des plus douloureuses. Pourtant, il n’avait même pas remplacer leurs parents décédés durant leur enfance, les croyant tous les deux disparus. Mais les deux retrouvaient en lui le mixage des qualités de leurs parents et le souvenir des jours heureux et leur amour et leur admiration pour leur aîné étaient sans failles, ni limites. Mais cette fois, alors qu’ils les avaient prévenus, ils avaient mené leur décision à son terme, au mépris de l’injonction fraternelle. Ils voulaient lui prouver qu’ils avaient raison, que l’union des Actarii et des Impérator était la bonne voie, que pour une fois il avait tort. Et patratas. Ils s’étaient trompés. Ils revenaient au bercail piteusement, les deux jumeaux ensommeillés dans leurs basques. Ces derniers n’avaient même pas conscience des difficultés actuelles ni de ce qu’il adviendrait et ils vivaient désormais pleinement leurs vies d’enfants. Ils semblaient amnésiques des événements récents. Alors qu’ils progressaient à pas de loup, les gardes étant naturellement prévenus, la lumière s’alluma dans la longue galerie des miroirs.... “Bonsoir, mes amours, Sans doute ne vouliez pas me réveiller en cette heure si tardive. Mais vous devriez savoir que je ne peux m’endormir sans que ma famille ne soit elle même endormie. Venez m’embrassez mes enfants...” Denior ouvrait grands les bras en direction de Llor et d’Alcor,interloqués. Les déclarations publiques de sentiments n’étaient pas son fort. Prudence. “Trêve de plaisanterie tous les deux. Hel Coulandia va s’occuper des jumeaux. Quant à vous, dans mon bureau, immédiatement” La têtre baissée comme des bambins surpris en train de piller la boite de chocolat, Llor et Alcor rejoignirent le bureau fraternel..... | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 23/02 ETU 11:34 | Score : 12 Détails Denior s’assit derrière son bureau et en regardant son frère et sa soeur, il leur dit:
“Vous le savez, j’ai beaucoup de sang sur les mains et la conscience. J’ai éradiquer le peuple véghien sans état d’âme le moment venu, sans compassion pour les civils, femmes et enfants, au simple fait d’étancher ma colère et ma soif de vengeance. Chaque jour je m’en repends et même si tous s’accordent à en reconnaître les circonstances atténuantes, voir la justesse, pour certains de cette action, mon âme est torturée d’avoir dû exécuté mon travail d’homme d’État. Toutes les initiatives que j’ai pu prendre par la suite ont non seulement pour but d’éviter la reproduction d’un tel acte, l’opposition manichéenne entre un peuple dont il ne doit en rester qu’un pour assurer la survie de l’autre, dans cette galaxie mais aussi la vocation d’apaiser les pleurs et les heurs de ces victimes inutiles. Dans cette mission, j’ai mis toute ma foi et pourtant j’ai commis non des erreurs mais des fautes. La plus grande est sans doute de ne pas vous avoir compris et ainsi de ne pas avoir adapté mon action vis à vis de vous avec suffisamment de rigueur. On juge toujours par rapport à soi même et je vous ai cru tout autant dépassionnés que moi. Aussi, n’ai je pas perçu cette douleur insurmontable qui vous reste de l’attaque qui a endeuillé notre planète et notre famille. C’est cette douleur qui vous a amené à entreprendre ces derniers mois, ces actions immatures mais passionnées, dont aujourd’hui beaucoup encore souffre. Notre famille s’est autant agrandie qu’elle a connu de nouveaux troubles. Anthinéa qui va nous rejoindre souffre elle aussi d’une double absence, celle de sa mère et celle de Détha. Je me reproche encore et je me reprocherai toujours la mort de ce dernier. Là encore j’ai failli en ne mesurant pas combien l’arrivée de ce nouveau membre familial attisait votre jalousie, votre peur de perdre de nouveau un être cher. En ne parvenant pas au préalable à vous faire entendre à vous, mon propre sang, qu’il fallait que nous accordions un amour sincère à Détha pour qu’il devienne un homme, un homme qui ne conçoive pas la guerre et la violence comme moyen d’expression de ses sentiments et de ses peurs, je partais mener ce combat face à la galaxie, ce combat d’amour sans les bases nécessaires à sa réussite. Mon aveuglement à votre égard m’y a condamné. Il est temps mes enfants que vous fassiez le chemin intérieur qui vous amène à la Paix de l’âme, celui, Llor, qui ne te fera pas confondre amour et possessivité, celui Alcor qui te fera comprendre que pouvoir n’engendre pas systématiquement sécurité...” Denior marqua une pause pour scruter le visage des deux. Des lourdes larmes maculaient le visage de Llor. Alcor restait hébété.... | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 23/02 ETU 14:33 | Score : 10 Détails Néanmoins Alcor sortit de sa torpeur et reprenant ses esprits, d’un ton cassant et arrogant répondit à son frère:
“Certes, une fois de plus, tu nous serine tes longs discours moralisateurs. Toujours à ta sauce favorite, vieux jésuite. Tu t’accuses pour mieux nous culpabiliser. Du sang sur les mains, mais tu n’as fait que ton Devoir. Le génocide des veghiens, c’était eux ou nous et pour paraphraser un général antique, un bon véghien est un véghien mort. En fait c’est un euphorien de plus de vivant. Peu importe la vie des euphoriens pour toi du moment que la galaxie survit. Ne les as tu pas exposer plusieurs fois aux dangers dans une résignation à la mort en les assurant que leur sacrifice éventuel servirait la cause de la Paix générale. Je refuse m’entends tu de sacrifier notre peuple au bien être des autres peuples. Oui, nous devons les aimer mais nous devons d’abord nous aimer nous même. Où étaient ils lors de l’attaque des veghiens. Le grand Cesco, le sage Aristippe ont ils défendus Euphor. Non, nous nous sommes sauvés par nous même à une époque où tu ne rechignais pas à combattre toi même. Regardes toi Denior. Tu as réduit notre armée au minimum. Tu préfères laisser des planètes de l’Empire, planètes qui assurent notre protection accéder à l’indépendance parce que c’est leur Liberté. Et lorsque nous sommes attaqués, tu préfères faire appel à des professionnels pour opérer la reconquête plutôt que de recourir à nos troupes pour ne pas faire couler le sang inutilement. Mais regardes ce que tu es devenu! Un apôtre d’un pacifisme qui n’est que le paravent de ta faiblesse. Le premier bien des euphoriens est leur sureté. Aucun d’eux ne veux revoir la mort imprévue et sanglante de l’un des siens. Je ne veux pas le revoir et tout ce que j’ai fait ces derniers temps n’avait que ce bût. Pourquoi crois tu qu’Ysocras ait rejoins dernier acte plutôt que la Confédération. Mais pour les espionner et les influencer bien sûr. Pourquoi crois tu que tous ces idiots aient pu aussi bien marcher contre Détha. Mais parce que oui je les ai influencés contre toi et Détha, en leur disant que jamais tu ne rendrais Ambassade. Pourquoi me diras tu? Mais parce que tu allais réussir ton pari et nous entraîner à terme dans un monde de faiblesse. Non, ton plan pour ramener Détha à la normalité et donc toute la galaxie à la Paix était très finement pensé et les intentions de Détha étaient sincères et réelles. Mais crois tu que les autres commandants soient des anges. Passé l’angélisme général, de nouveaux prédateurs auraient fondu sur notre royaume de Paix et de Justice comme les veghiens l’ont fait sur Euphor. Tu aurais été la première victime de cette attaque, et de cela il n’était pas question....” | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 23/02 ETU 16:45 | Score : 6 Détails Denior et Llor regardaient Alcor avec une attention marquée. Lui même venait de se rendre compte de la force de sa dernière parole, de ce formidable crie d’amour au travers de sa peur de voir son aîné subir le même sort que ses parents.
“Encore une fois tu avais raison Denior. Ma douleur m’a égaré. Alors que j’étais sur Ysocras, c’est l’assurance de ta survie qui m’a donner le courage de continuer. Plus tard, j’ai suivi avec passion tes premiers pas politiques et j’ai autant admiré qu’aimé ce grand frère qui n’hésitait pas à être le poil à gratter de la galaxie pour l’ouvrir à la seule vraie voie d’avenir, la compassion. Aussi, lorsque je t’ai vu aimer avec autant de vigueur Détha, même si en bon euphorien et être psionnique, j’ai parfaitement compris que ton amour envers lui n’enlevait chez toi rien à celui que tu me portais, je n’ai pas supporté l’idée de te partager, en tous cas avec quelqu’un qui n’était pas de notre famille. Llor, Anthinéa, j’arrive à accepter de te partager avec elles, parce qu’elles sont de mon sang, mais je n’arrivais pas à en accepter un autre. Comme je n’avais pas supporter en son temps ton amour pour Prem Ahba. Je me suis réjouis de sa mort, pour ne rien te cacher. Elle ne te méritait pas...” Les larmes de Llor redoublèrent à cette affirmation. Denior impassible adressa un sourie plein de tendresse à son jeune frère et lui dit: “Continues. Libères ta colère et ta douleur. Cela est nécessaire pour le voyage que nous allons entreprendre tous les 6, lorsqu’Anthinéa et les jumeaux nous aurons rejoints....” Llor; “Quelle voyage. Les enfants sont exténués et moi aussi;;; “ Denior” Nous n’aurons pas besoin de quitter ce bureau mais ce voyage sera bien plus important qu’un voyage initiatique....” | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 23/02 ETU 18:57 | Score : 5 Détails
Soudain, mais en toute discrétion, Anthinéa pénétra dans la pièce, suivi de deux nourrices convoyant les jumeaux. Elle étreignant doucement sa tante, toujours en larmes, puis son oncle, affalé dans son fauteuil, l’esprit visiblement tourmenté. Enfin, elle appuya un tendre baiser sur la joue de son père. Denior: “ Mesdames, laissez nous et que la garde noire veille à ce que cette porte reste fermée quoiqu’il advienne. Le premier ministre Dav Vasselia a les instructions nécessaires. se tournant vers ses frères et soeurs, fille et neveux et nièces “Maintenant unissons nos mains et préparons nos âmes à ce voyage....” Denior et Anthinéa, puis Llor prenant les jumeaux et enfin Alcor joignirent leurs mains. La connexion psionnique fut immédiate et l’halo habituel les environna. Leurs âmes s’élevèrent aussitôt et atteignirent bientôt les rives d’un paysage que les trois ainés ne furent pas sans reconnaître. Une place bordée de maisons à colombage ou trônait une église à l’harmonieuse toiture de bois. Honfleuria, la ville natale de la Reine Nic Amelina, leur mère, tante et grand mère. ` La ville habituellement si débordante de monde, un joyau de l’architecture et de la culture picturale était étrangement vide. Seuls deux landaus étaient au centre de la place semblant attendre les jumeaux. Llor” Eh bien Denior. Que faisons nous ici ? Denior: “Sans doute ce que nous avons à y faire. Mais je n’en ai aucune idée. Nous devons sans doute y retrouver quelqu’un sans doute notre mère, au vue des lieux... Mais où ? Alcor: “On est devant l’église. Cela me parait logique non.... Toujours à vous poser des questions vous deux. Entrons, maman doit nous y attendre....” Anthinéa avait placé des jumeaux dans les couffins et le groupe pénétra dans l’église, dont ils rompirent le calme mais non la sérénité. Elle était vide mais un billet tronait sur l’autel. “Mes enfants que vos souvenirs vous guident vers moi. Je vous aime, Maman” Llor “Les greniers à sels, elle est aux greniers à sel. C’est là qu’elle recevait la population pour les voeux et les cérémonies. Elle ne peut être que là bas. Je me souviens encore de ces bals fantastiques, plein de féeries...” Alcor: “Tu as raison, allons y” Le groupe chemina au travers des rues vides, se perdant dans les vitrines des antiquaires et des galléries, étrangement endormies et il parvint bientôt sur la petite place des greniers. Llor s’y précipita, la musique abondait dans le lieu mais de Reine et de mère point. Soudain un chanson. “Maman, oh maman , toi qui m’a donnais tant de tendresse depuis tant d’années, je te promets quand je serai grand de penser à toi Maman” “Chercher encore mes enfants, sonder votre coeur....” Alcor: “A la galerie Bordin, elle ne peut être que là. Le monde de la peinture, elle qui aimait tant cela...” Ils se rendirent sur le Quai Santa Catherina pour entrer dans la galerie Bordin. Tous les plus beaux tableaux du lieu s’y trouvaient, même ceux qui avaient été détruits lors de l’attaque véghienne. Denior; “Tiens celui là, il était au palais ce matin celui là... En tous cas, Maman n’est pas là...” Anthinéa: “Mais au fait, où vivait elle ?” Les trois autres: “La maison, rue des brulis. Elle ne peut être que là...” Ils s’y rendirent sur le train de la bergère. La porte bleue de la maison n’était pas fermée... Ils y rentrèrent impatiens. Nic Amélina n’était pas dans a salle à manger bureau et salon qui les avaient tant vu déambuler, ni dans aucune pièce. Mais les trois enfants sentaient sa présence. Dans le jardin, elle ne pouvait être que dans le jardin. Près du bassin aux carpes, la longue silhouette blonde leur mère les attendait. “Bienvenu mes enfants”.... | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 28/02 ETU 14:15 | Score : 8 Détails La longue silhouette blanche et blonde le leur mère leur ouvrait les bras, sans ce petit jardin où vivait dans son bassin la vielle carpe Ornana.
Les effusions furent vives et profondes, d'une intensité rare. Nic Amelina se tourna bientôt vers Anthinéa, Auguste et Livie: "Enfin, nous nous rencontrons. Pour toi Anthinéa, la découverte du Honfleuria d'antan doit être un choc toi qui ne l'a connu qu'après sa reconstruction. Ici, bats le coeur de notre famille. Le moment venu, vous viendrez tous y vivre votre éternité, mais vous devez auparavant vivre votre destin, même si aujourd'hui, chacun de vous, même Auguste et Livie, traverse une période de doute. Vous allez tous être confronté dans votre séjour parmi nous à un certain nombre d'épreuve qui vous permettront d'aborder votre rôle galactique avec rigueur et sérénité. Vous rencontrerez plusieurs êtres que vous avez aimé ou aimez encore. De vos échanges dépendra votre succès Ce moment de quiétude familiale touche à sa fin mes enfants.Embrassons nous une dernière fois avant que vos épreuves ne nous séparent de nouveau. Les 7 actarii se soudèrent une dernière fois, mélant baisers et larmes, quand un nouveau nuage psionnique les enveloppa. Quelques secondes plus atrd, seul Denior restait aux cotés de Nic Amélina. "Mon grand fils, c'est avec moi que tu vas entamer ton épreuve et avec notre invité....Allons la rejoindre" Denior tourna son visage vers la maison. Une silhouette féminine étrangement familière s'y trouvait. Elle tourna son visage vers lui. "Prem Ahba, mon amour....." | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 01/03 ETU 19:29 | Score : 5 Détails Elle était là, nimbée dans une fine robe de satin blanc, arborant un magnifique sourire épanouie, comme aux jours de leur bonheur absolu.
Denior ne s’attendait pas à cette rencontre. Lorsque l’esprit de ses aïeux l’avait contacté, il pensait aux vues des discussions que ces confrontations ne concerneraient que Ses frères et sœurs, sa fille et ses neveux. Il pensait sincèrement, profondément,t avoir repassé le miroir, avoir expurgé ses démons qui avaient empoisonné son âme. Des larmes, pour la première fois depuis la mort de Nic Amelina coulaient le long de son visage. Il ne pouvait déceler si elles étaient de joie ou de peine..... Alcor se réveilla dans une longue et austère salle qu’il reconnu bientôt comme étant la salle du trône du défunt Ceail. Il se leva, fit quelques pas dans l’obscurité et buta soudain sur les marches du trône. “Je t’attendais jeune euphorien. Nous avons beaucoup, beaucoup de choses à nous dire....”.... Le nuage soudain disparut et Anthinéa put reconnaître le Palais des morts. Son coeur fut submergé. Sa dernière visite fut celle de la relève des corps, celle ou Elle dut nimber Détha. Aujourd’hui le Palais était vide. Au loin, une lumière, émergeant d’une porte entrouverte. Elle avait compris, là était son épreuve, le revoir, lui parler..... Llor accompagné des jumeaux, Auguste et Livie s’éveillèrent au doux chants des oiseaux, dans un jardin. Jamais Llor n’en avait vu un autre pareil. Rien n’y était réel mais tout pourtant était si familier. Les enfants crièrent leur joie et leur faim et Llor s’accomplit sans contrainte dans son devoir de mère. Tout n’était que quiétude. L’épreuve serait sans doute pour plus tard. Soudain une voix: “ A ce bonheur aussi, il faudra que je renonce. Partageons pendant qu’il en est temps, ces instants de bonheur que tu m’as refusé de l’autre coté du miroir.” Cette voix, ce visage. Il est là: Cesco | ||
Llor Respect diplomatique : 599 05/03 ETU 14:23 | Score : 7 Détails Llor se retourna en sa direction, surprise. L'empereur était il mort pour ainsi être parmi les limbes où seuls les défunts et les Actarii pouvaient accéder sans ambage.
Les larmes coulèrent le long de ses joues et elle ne put réfrener un terrible cri de douleur.: "Nonnnnnnnnnnnnn ! pas toi. Pourquoi toi................ Non, mon aimée reste calme. Oui l'homme que tu as aimé et qui t'aime n'est plus dans le monde des hommes, au plutot plus tout à fait. Lorsque tu seras de nouveau en Espérance son enveloppe corporelle et une partie de son esprit seront encore là bas. Mais les souvenirs, les bons comme les mauvais que vous avez pu nouer ensemble n'y seront plus. | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 05/03 ETU 18:48 | Score : 8 Détails Denior et Prem Ahba s’enlacèrent comme si ils ne s’étaient jamais quittés. La douce prêtresse semblait avoir retrouver la sérénité et la joie de vivre, son doux regard ayant abandonné la tristesse qui l’avait poussé vers la mort.
Guidé par Nic Amelina, le couple pris place dans la bibliothèque jardin où les attendait du thé fumant. Nic et Denior échangèrent un regard complice. Nic Amelina se souvenait combien l’apprentissage du thé fut difficile pour Denior, caféinomane convaincu. Il y était venu; en douceur, y abandonnant la compagne habituelle de ses tasses de café, y gagnant en sus une capacité pulmonaire renforcée. Mais que ceci fut dur et la mère et le fils en gardaient un souvenir ému.... Assis sur de confortables fauteuils, chacun observait les autres pour savoir qui entamerait la conversation. Amélina s’y résolue: “Mon fils, il est temps qui tu expulses toute ta douleur. Tu penses sans doute et sincèrement avoir dépasser ce stade, avoir atteint le stade la sérénité. Mais tu fais fausse route. Tout autant que ton frère et ta soeur, sinon davantage. Je te connais mon fils, des trois tu es celui qui me ressemble le plus. Llor est aussi émotive et sensitive que pouvait l’être ton père, Alcor derrière son masque de cynisme est un être sensible et fin, mais terriblement défiant de lui même... Toi, tu es de ceux qui se sacrifient pour les autres, le Devoir est ta raison d’être mais la passion est ta seule nature. Tu ne peux rien faire sans passion et tu te le caches, de peur d’être submergé par tes émotions. Ta femme et ta fille t’ont elles jamais entendu dire que tu les aimer ? Je ne parlerais pas pour elles, Prem Ahba le fera tout à l’heure, mais je peux dire qu’à moi non plus, tu ne me l’as jamais dit.... Pas une seule seconde, je n’ai douté de ton amour, passionnée, à mon égard. Tu as entendu tout à l’heure un refrain d’une chanson que tu connais bien, celle que tu écoutes seul le soir, tard dans ton bureau, lorsque tu peux t’abandonner enfin à tes émotions et te rappeler, te rappeler combien ta mère te manque. Une chanson cri d’amour mais un cri d’amour que tu m’adresses à titre posthume. Oui, bien sur, je l’entends ici et tu le sais. Mais n’as tu jamais pensé que ce message j’aurais aimé l’entendre de ta voix. Nas tu pas éprouvé du bonheur à l’entendre de celle de Prem Ahba. Vivre c’est émotion n’est pas une faiblesse Denior. Nos cousins avaient certes pour coutume de ne jamais s’expliquer, de ne jamais se plaindre. Nous ne sommes pas comme eux, même si nous avons poussé le rôle de souverain à son paroxysme. Nul, plus que nous n’a exercé le pouvoir politique avec autant de Devoir et de Rigueur. Avec ton père, nous avons parfaitement réussi dans cette partie de ton éducation. Mais le temps et les circonstances ne nous ont pas permis d’entamer le deuxième acte. Celui qui t’aurait permis de concilier exercice du pouvoir et vie personnel. Mais il n’est pas encore trop tard, en particulier si tu souhaites voir tes projets politiques aboutir.... Mais pour cela, pour te permettre d’atteindre à ce paroxysme absolu, Prem Ahba sera ma collègue, une collègue qui partage avec moi ton amour et un sentiment incommensurable pour toi....” | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 06/03 ETU 17:07 | Score : 6 Détails
Prem Ahba pris la main de Denior, sentant le trouble que ressentait celui ci au discours de Nic Amelina. “Je ne serai pas aussi affirmative que ta mère quant à l’affirmation verbale de tes sentiments car, oui, tu as su dans le court moment de notre vie commune, lors de ce merveilleux moment où je t’ai rejoint sur Euphor, me dire ce mot merveilleux “Je t’aime”. Mon bonheur en fut immense tant j’ai compris combien cette déclaration était non seulement sincère et profonde mais aussi combien elle représentait une violation de tes principes personnels. En bon euphorien, en amoureux des arts, tu as excellé dans l’art de l’écrire et tes poèmes ont suscité chez moi beaucoup d’attentes. Oui, ta sollicitude quotidienne, tes attentions n’avaient rien d’artificielles et elles furent une lueur d’espoir dans mon horizon de douleurs. Mais tu n’as pas su répondre à cet espoir, non que tu en fus incapable mais parce que tu n’en avais pas conscience, pas conscience que l’intérêt privé ne se plie pas aux volontés de l’intérêt général, pas conscience que l’on puisse en souffrir tant la douleur était ta compagne attentive depuis tant d’années, depuis cette date fatidique où Euphor et ta famille furent souillée. Le mal était si récurrent qu’il en était inconscient et tu n’ébauchais plus que l’amour. Ce que tu as assimilé à un passage du miroir, à la cessation de la douleur n’était que la partie émergée d’un iceberg bien plus grand. Au delà de la douleur du génocide dont tu t’accuses, c’est la perte de tes sentiments que tu pleures en secret, cette mère - chef d’État que tu adules, que tu adores, que tu copies au pouvoir pour qu’au delà elle soit fière de toi. Il ne s’agit nullement d’un complexe d’Oedipe mal digéré et ce n’est pas elle que tu as aimé à travers moi. Mais tu ne réussiras pas à aimer pleinement tant que tu n’auras pas réussi à lui dire combien tu l’aimes comme mère. Mais tu as aussi une autre douleur, tout aussi vive et j’en suis la cause. Non, tu n’es pas responsable de ma mort et je n’ai pas su te le dire, moi aussi. Nous qui avions commencé notre amour par la communication n’avons pas su le bâtir sur la même base et aujourd’hui tu te reproches une mort contre laquelle tu as lutté avec toute la force des sentiments dont tu étais capable. La vie m’a tuée Denior, la politique l’y a contrainte. Comme toi, je partageais cette idéal qu’une galaxie de paix fut possible, une galaxie où le droit des plus faibles fut la norme et non le droit majoritaire. Chaque douleur était la mienne et comme toi plus tard avec Détha, j’ai compris que seule la compassion pouvait sauver Figaro et je l’ai appuyé avec enthousiasme pour que sa colère s’apaise et qu’ill redevienne un être d’amour et de paix. Je m’y suis brulée, consumée pour le bien de nos idéaux mon amour. Notre fille me l’a souvent reproché. Pas toi. Parce que tout cela te paraissait normal et que tu reproches de ne pas l’avoir fait à ma place. Mais tel n’était pas ton destin et l’expérience que tu as mené avec Détha n’était qu’un prémice. Oui, tu as raison, c’est en apportant un amour plein de pureté que l’on pourra apporter la Paix absolue à notre Galaxie. Mais tu ne pourras le faire qu’en abandonnant ta douleur. Libères toi de cette compagne comme d’un exorcisme, libères ton coeur et donnes lui effectivement les moyens d’être ta meilleure arme comme tu le proclames si bien. Prends mes mains et celles de ta mère et envolons nous....” Denior, le visage ruisselant, tendit les mains vers les deux femmes. Un autre voyage commence..... | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 12/03 ETU 19:17 | Score : 4 Détails
Alcor se releva et jeta un regard impérieux à Ceail, assis sur son trône. L’atmosphère était lourde et l’environnement austère, figurant un palais grec influencé par Sparte. Sparte, la Royale chez Ceail le Démocrate. Le paradoxe n’était qu’apparent et Alcor l’avait déjà relevé chez.... Denior. Mais au moins ce dernier avait une notion tout autre du confort... On gèle ici... Ceail: “Bienvenu jeune prince Alcor Actarii, prince d’Euphor et d’Ysocras. Si je ne peux comme toi sonder les âmes, je perçois ton trouble face à la modestie de cette demeure. Crois tu que le pouvoir s’épanouisse uniquement dans un cadre d’opulence ? Oui, ton auguste aîné en as sans doute imposer l’exemple mais d’autres pouvoirs et nombre de Démocraties ont pris une voie différente, basée sur la modestie et la proximité du pouvoir avec la population.... Alcor: ” Car nous sommes, nous les Actarii éloignés de nos peuples ? Toi qui le connais, tu sais que Denior dispose d’un taux de popularité qui ferait pâlir bien de ces piètres politiciens qui aspirent à Ambassade. Notre connivence avec les euphoriens est patente et nous ne vivons pas comme des mendiants dans une demeure sans feu ni toit pour le plaisir malsain de peuples qui refusent l’aventure de la croissance.... Ceail: “ Ainsi, tu dispose jeune prince des habitants des planètes comme de tes propres biens ou de ceux de ta famille ? N’as tu pas dit, nos peuples ? Denior m’avait pourtant affirmé que les êtres étaient libres sur Euphor. J’ai même le souvenir de sa croisade contre la divine des jeux vendant le harem d’un certain baron. Il m’a même dit que les planètes figurant dans l’empire pouvaient librement en sortir et qu’aucune menée n’étaient entreprises à leur encontre. M’aurait on menti ? Alcor: “Bien sur que Non! Et ne me prends pas pour un imbécile en citant mon frère à tous propos. Tu sais très bien ce qu’il en est comme de nos valeurs. Cesses ce jeu et pose moi les questions que tu souhaites, sans me pousser vers les chemins de la colère où nos propos perdraient toutes cohérences. Nos propos. La colère m’a tuée, une colère juste que ton frère a soutenue. Elle n’a plus place chez moi. Parles donc de ta colère, à moins une fois encore que tu utilises le “nous” royal. Mais je cesserais effectivement ce jeu qui te rappelle un peu trop les leçons de ton frère pour te poser ma première question/ Te considères tu comme un Démocrate ? | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 14/03 ETU 20:00 | Score : 9 Détails
Alcor lança un regard plein d’ironie et de mépris à Ceail, tant sa question lui paraissait stupide. “Me prendrais tu pour un imbécile pour me poser une question aussi stéréotypée et par la même pleine de chausse trappe ? Me prendrais tu pour un imbécile ? La notion de Démocratie est sujette à de trop nombreuses interprétations pour que toi ou moi n’y trouvions le moyen de nous y référer mais aussi d’en tirer de l’autre une image de tyran ou d’ennemi de l’Humanité. Je vois que tu n’imites pas la Grèce uniquement via l’architecture mais aussi par ses philosophes. Socrate n’a plus de secret pour toi visiblement mais ne me sous estime pas trop. Denior m’a bien formé à la rhétorique et j’essaierai de ne pas devenir un sophiste en t’apportant une contradiction digne du débat que tu recherches.... Je dois tirer quelque chose de notre rencontre sur le plan personnel, paraît il alors continuons, même si je doute que tu sois du niveau suffisant pour m’éclairer.” Ceail ne broncha pas sous l’attaque et répliqua: “ Denior t’as effectivement bien formé jeune Alcor, même si il n’a pu résorber ton immodestie et dissiper ce trouble démocratique chez toi... “trouble démocratique ?. J’ai siégeais au sein du Klan isocrate qui bien plus qu’Euphor a mis en oeuvre une démocratie parfaite où chaque sensibilité dispose de l’espace politique et institutionnel requis au libre exercice de son existence. Alors que Denior et toi même n’entrevoyaient la Démocratie que comme une valeur nous l’avons, j’ai mis en place la Démocratie effective. Alors regardes dabord la poutre qui obstrue ton œil avant de vouloir retirer la paille qui chatouille le mien, philosophe primaire...” “Ne te soucies pas de ma vision mon jeune ami et exposes moi plutot ce en quoi le régime isocratien est une démocratie accomplie. Est ce lié à votre mode de prise de décision ? nombre de régimes procèdent de même pourtant... “Bien évidement non !” “Alors, est ce parce que vous avez poussé la Justice au paroxysme de l’efficacité ? Je ne crois pas que vous ayez des tribunaux dont l’équité soient en tous points supérieurs à ceux des autres démocraties, à moins que vous ne tendiez systématiquement la joue gauche.... “Cesses tes jérémiades et tes questions socratiques et laisses moi t’exposer ce que nous avons mis en place. Le droit fondamental de l’individu n’est pas la Liberté mais la Sécurité, le droit à la Paix tant individuelle que civile. Le devoir de Sécurité s’impose donc à tous les régimes qu’ils fussent démocratiques ou pas, mais aux démocraties avant tout. Pourquoi me diras tu ? Parce que la Démocratie est le seul régime qui place l’homme au centre de sa conception politique et qui ne vive que pour l’homme. Fors bien mais pousses plus loin ton raisonnement mon jeune ami..... | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 16/03 ETU 12:54 | Score : 6 Détails Alcor: "Mais sur quoi souhaites tu donc que je pousses mon raisonnement ? n'est il pas clair?
Ceail : "Nullement. Bien au contraire. Tu dis que la sécurité est supérieure à la Liberté. Sous entends tu que pour assurer la sécurité on dusse restreindre la Liberté ? Dès lors, sans une Liberté pleine et entière, sommes nous en Démocratie ? "Tu t'élèves enfin, Ceail, à un degré intellectuel auquel je ne te croyais pas apte. Bravo. Tes remarques sont presque pertinentes et si je ne te connaissais pas, je jurerais que mon cher Frère te les a soufflé. Que vaut la Liberté si l'on n'a pas l'assurance d'en jouir? Rien ! Seul la Paix compte et peu importe en effet les livertes publqiues face à cela | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 16/03 ETU 13:57 | Score : 5 Détails Peu importe les Libertés publiques face à la Sécurité et la Paix. Et tu déclares Démocrate ? Ne vois tu pas l'antagonisme absolu entre la restriction des libertés et le fait démocratique !
"Venat de quelqu'un qui a choisi, libre choix ou libre arbitre, de mourir plutot que de voir sa petite Liberté personnelle réduite à un système qui garantissait la Paix, l'Oligarchie, je n'en attendait pas moins. C'est très respectable, même si tu te ranges davantage chez Caton et Brutus que chez César et donc dans le camp des perdants de l'Histoire. Oui, tu me diras que tu as sans doute gagnais sur le plan de la morale mais là encore que vaut la Morale sans Sureté. Tu me fais penser, et mon frère tout autant, à ces intellectuels mondains, ces enfants gâtés, gâtés par la vie, la richesse et la culture, qui n'arrivent pas à concevoir que leur système de pensée n'est que théorique et que la réalité est tout autre, et que la Liberté et la Morale ne sont que des vues de l'esprit. Oui, on peut les adapter en partie pratqiuement. Mais cela reste néanmoins des utopies. La démocratie n'a pas à se soucier d'utopie. Elle doit veiller à apporter pratiquement le bonheur aux hommes en établissant la Pzix dans la galaxie, par le biais d'un état fort, garant certes de certaines libertés mais avant tout de la sécurité. Et pour cela l'État doit tout contrôler, tout connaître, afin de tuer dans l'oeuf toute source de conflit. L'État doit ainsi veiller à équilibrer les inégalités, source de ce conflit qui contrairement à ce qu'affiorme les Libéraux n'est nullement source d'élévation pour l'individu. Ou plutot si tel est le cas, il n'est nullement concevable que l'élévation de l'humanité puisse découler de la vertu civilisatrice de la guerre. Pour un Denior, combien d'Essai ou d'Horohoro ? Alors qu'as tu à répondre à cela, toi qui places la Liberté comme centre du monde et de la pensée? | ||
Llor Respect diplomatique : 599 19/03 ETU 13:57 | Score : 1 Détails Llor regardait Cesco, les yeux pleins de larmes, serrant ses deux enfants contre elle.
"Comment tu auras oublié jusqu'à tes enfants. Que tu m'ais oublié je l'admets mais eux, pourquoi ?" "Je ne les aurais pas oublié mon amour, je ne les connaitrais pas. Celui qui porteras mon nom dans l'avenir ne sera pas celui que tu as connu ou cru connaitre. Il tiendra plus de la machine que de l'homme même si son âme restera celle de Cesco. La douleur a trop encombré son esprit, mon esprit, pour que je puisse continuer à vivre dans l'autre monde avec ce fardeau. Tu devras apprendre à vivre avec ce changement radical. Rien n'empêche qu'il t'aime demain mais cela sera à toi de le vivre et de t'en faire aimer | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 22/03 ETU 14:51 | Score : 2 Détails Denior traversa l'espace et le temps. Progressivement l'image de Prem Ahba et de Nic Amelina s'estompait et une douleur lancinante, non physique, l'envahie.
L'atmosphère bientot s'éclaircie et il découvrit bientot le château de Gien, la salle du trône ou gisait le corps d'un dragon d'Or, Llor avant Llor. Le prince Horos Végha l'attendait. Son corps portait encore la trace du coup mortel de Denior. L'arrogance semblait avoir désertée son visage et c'est au dialogue qu'il invitait Denior. Pourtant sa vue, des années après, alors que Denior avait vu combien Nic Amelina vivait dans l'Harmonie dans ce monde, celui des champs Élysées, provoqua une douleur atroce dans l'âme de Denior. "A la fureur , tu dois renoncer Denior si tu veux continuer à vivre. Un dur chemin nous devons faire ensemble pour atteindre mutuellement au bonheur...." | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 26/03 ETU 14:06 | Score : 3 Détails Horos ; "Ces longues années où la mort dans laquelle tu m'as entraîné m'ont permis de réfléchir à mon destin et celui de mon peuple, sur cette tragédie que fut notre Histoire. Pourquoi tels des criquets pelerins n'avions nous d'autres choix que de migrer, dépouiller et faire périr ? J'ai longtemps cru que tel était notre destin et que par la même, nul mauvaise conscience ne pouvait nous être opposée. Dieu dans sa sagesse nous utiliser pour réguler l'Univers, nous fumes les agnets de la loi de la nature, divine.
Je ne me posais même pas la question de savoir si les peuples que nous attaquions méritaient ce châtiment. Ils étaient là au moment T de leur évolution, comme des fruits trop murs qu'il fallait réduire et cela arrivait. Je n'y prenais ni plaisir ni déplaisir, comme tous véghiens, tel était notre Devoir d'agents régulateurs.Tel fut en tous le cas à une exception près, Euphor. La sagesse issue de ta planète et de ton peuple, sa richesse excitèrent notre convoitise. Pourtant, vous n'étiez qu'au commencement de votre évolution et rien ne devait vous contraindre. Pourquoi tant de bienfaits pour un seul peuple, pourquoi fallait il qu'il y ait un peuple élu, capable d'accueillir l'élu, né d'un jeune prince de la maison de Louis et d'une jeune femme issue de la famille d'Ambassade, élu qui serait élevé et initié sur Euphor par sa famille royale, gardienne des secrêts de la révvélatioon. Pourquoi vous ? Pourquoi serions nous ceux voués aux gémonnies et vous à l'adulation, pourquoi serions nous le revers sombre et vous l'auvers brillant. Non, nous ne pouvions le concevoir, l'accpeter. Le destin était trop cruel pour nous qui comme vous reconnaissions le Dieu unique et dont nous étions les instruments. Pourquoi fallait il qu'alors que nous étions le premier peuple, vous soyez celui qui accueillerait le Messie. Nos deux peupels avaient communié au même pêché originel, pourquoi seriez le bien et nous le mal ? Alors nous vous avons attaqué au mépris des injonctions divines et nosu y avons pris du plaisir. J'ai aimé souiller ta mère de mon crachat et voir mourir ton père et on grand père sous mes coups. Mon âme s'est perdue ce jour là, comme celle de mon peuple et notre mort fut notre Destin. Dieu l'avait voulu, nous étions l'ancien monde et vous êtes le nouveau. Du massacre des saints innocents naîtra la nouvelle Espérance, un messie vous est donné. Depuis quelques mois, tu ressens Denior des sensations nouvelles que tu ne parviens pas à décoder. Tu reçois en fait les moyens de ta nouvelle mission: fondée la nouvelle Espérance pour l'avenement du nouveau Prince, celui qui doit gouverner aux destinées de l'ensemble de nos peuples. Telle est la mission que Dieu t'a confiée et c'est aussi la raison pour laquelle il t'a amené auprès de ta mère et de ta femme pour que tu te libères de ta frustation à leur égard et de ta fureur à mon encontre. Tous les trois, nous ne fumes que les instruments de la volonté divine qui sont de te voir veiller à l'éducation de l'enfant de Louis et d'Hatora, le nouveau Messie" | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 29/03 ETU 14:04 | Score : 1 Détails Une fois le message délivré, l'âme apaisée d'Horos se dissipa, laissant le corps visiblement épuisé gire au pied de trone gienesque.
Une intense lueur envahié la pièce, environnant Denior qui se sentit libéré d'un poids dont il avait jusqu'àlors refusé l'existence. La lumière se dissispa alors, laissant apparaître la salle de commandement du peace figther..... | ||
Denior Respect diplomatique : 3266 29/03 ETU 14:24 | Score : 2 Détails ceail ne s'attendait pas à une telle virulence et une telle assurance chez Alcor. Mais il comprit aussi ce que cela cachait.
"Tu sembles mon jeune ami, réduire la Liberté au seul fait politique. Or, si comme ton frère et tous les Libéraux je place la Liberté au coeur de la pensée, c'est justement parce que sans Liberté il n'y a pas de pensée et donc pas d'Humanité. Tu connais ce principe et tu sais très bien ce que cela signifie en terme de lutte et donc d'insécurité. C'est parce que nous avons la Liberté de penser notre condition que nous avons accéder à l'Humanité, mais de là provient la source de nos différences et de nos conflits. Contrôler la Libertté de penser, car c'est bien à cela que tu souhaites aboutir avec ton État Totalitaire, revient à revenir à l'État de Nature qui ne revient pas pour autant à la sécurité. Ert d'ailleurs ce système est il possible ? L'expérience l'a condamné et rien n'a pu l'étayer intellectuelement. Mais passons, car je crois que derrière ce délire sécuritaire se cache en réalité un grand trouble psychologique, celui du drame qu'à vécu Euphor. Je craisn que tu ne veuilles pas revivre la mort des êtres chers à ta vie. |
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