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Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Une âme est sauvée...
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| Mathilda Hanna Respect diplomatique : 1228  23/04 ETU 12:40 | Score : 14 Détails Suite du RP Errance…
Saegmund revenant parmi nous, et pour le différencier de Mathilda, ses propos seront désormais rapportés en jaune, ceux de Mathilda continuant d'être rapportés en blanc. Denior avait cheminé à travers la clairière et ce sentier qui semblait n'exister que depuis peu, guidé par cette intense lumière intérieure qui ne pouvait être que d'essence providentielle et divine. La planète lui était inconnue et la nature pouvait paraître hostile, mais il était guidé par cette force, il avançait à grand pas, jusqu'à cette clairière où l'épave d'un module de transport siégeait, tel le trône déchu de l'âme en peine qu'il était venu chercher, qu'il était venu sauver… En voyant le vaisseau de Denior passé au-dessus de lui et s'éloigner, Saegmund avait paniqué, pensant que sa chance de salut s'était évaporé par-delà les cimes de ces forêts qu'il ne connaissait que trop bien, il s'était précipité à l'intérieur de l'épave avec ses piles subatomiques, voulant tenter de déclencher la balise de détresse, mais rien ne s'était passé, le crash n'avait laissé que très peu d'appareils en bon état de marche… Aussi, quelle ne fût pas sa surprise, lorsqu'en repassant par le sas d'entrée dans le sens inverse, il fût accueilli par cette voix calme et chaleureuse, qui laissait transparaître la sagesse et la compassion… “Le Salut de Dieu t’est offert, mon frère...” Tout s'était enchaîné très vite… L'émotion, ses douleurs physiques et morales, tout l'avait submergé, et le pauvre homme avait titubé avant de s'écrouler dans les bras de son sauveur inattendu… Ce dernier l'avait soutenu, et tous deux avaient pris le chemin du croiseur euphorien, où une équipe médicale les attendait afin de pouvoir rapidement donner les premiers soins… - "Aïe… mais aïe, voyons! Qu'est-ce que vous me faîtes?" - "Ce n'est rien, c'est pour votre bien! L'infection s'est propagée, et votre organisme ne peut plus la combattre efficacement, aussi nous vous injectons ces nano-robots qui répareront vos tissus et détruiront toutes les cellules néfastes ou infectieuses qui pullulent!" - "Ah, d'accord!… mais sinon… euh, où suis-je exactement? et qui était cet homme? Il me semble que je l'ai déjà vu…" - "Je pense que vous parlez de Denior… Je ne sais comment, il a su vous trouver! Il est actuellement à côté… il a décidé de vous laisser vous reposer…" - "Pourrait-il venir, s'il vous plaît?… que je puisse le remercier!" Le médecin termine en silence les injections qui sont nécessaires à la santé du népo-flÿnnaen, et se retire de l'infirmerie, afin d'aller quérir Denior et lui dire que Saegmund était à présent hors de danger… - "Commandant!… L'homme que vous avez ramené est sain et sauf! Quelques jours de repos et il gambadera à nouveau comme un jeune homme! Il souhaiterais vous voir… Il vous attend…" Sans un mot, Denior remercie d'un hochement de tête le médecin, et se dirige l'infirmerie, à la porte de laquelle il frappe deux coups, avant d'entrer et de se poser à côté de la civière où est allongé Saegmund… - "Cher Denior, je ne sais comment vous remercier… ni comment vous m'avez trouvé! Je… euh, je… pardonnez mon émoi, les mots me manquent…" - "Il n'y a rien à dire, mon ami… cela était tout naturel! Remerciez plutôt Notre Seigneur qui a su guider mes pas!" - "Notre Seigneur?… mais… c'est que je ne le connais pas…" - "Apaisez les tourments de votre âme, effacez la peur de votre cœur, laissez l'Amour vous emplir, et alors vous le rencontrerez!" - "Je… excusez-moi! Cela me paraît si incongru… enfin… Je ne sais qu'en penser… mais je voudrais tant ne plus souffrir! Je voudrais sentir mon cœur battre à nouveau librement!" Saegmund détourne sa tête, voulant cacher à Denior les larmes qui naissent aux coins de ses yeux, ayant honte de la détresse morale et spirituelle dans laquelle il se trouve, dans laquelle il s'était toujours trouvé… - "Pleurez tout votre saoul, mon ami… n'ayez pas honte d'avoir un cœur et de souffrir!" A ces mots de réconfort, l'homme meurtri fait de nouveau face à Denior, osant cette fois plonger son regard dans celui de son interlocuteur, plein de bonté et de compassion… - "Notre Seigneur vous a choisi, mon ami!… Sinon, comment vous aurais-je retrouvé? Il a peut-être pour vous de grands desseins, point ne le sais! Ses voies sont impénétrables… Mais ayez confiance, mon ami, ayez confiance! Tout va s'arranger, il ne peut en être autrement! Notre Seigneur a fait don à Espérance du plus beau cadeau qui soit… celui de l'Elu !" Les larmes de Saegmund se tarissent, et il ferme les yeux, laissant un léger sourire illuminer sa figure… Intérieurement, il se répète encore et encore ce mot plein de promesses… l'Elu… | ||
| Denior Respect diplomatique : 3266  25/04 ETU 14:03 | Score : 9 Détails Denior reprit:
Je perçois votre trouble mon ami. J'ai ressenti le même lorsque que la Révélation me fut faite.Je me suis posé les mêmes questions que vous en ce moment au fond de votre âme. Pouvait il y avoir un seul Dieu alors qu'il en existe pratiquement un par civilisation ? Notre Destin serait il présidé par cette divinité et ne serions nous dès lors que des marionnettes sans Liberté ? Un Dieu qui prône l'amour et le partage pourrait il laissait ses créatures vivrent dans la misère et la guerre ? La raison, la science, toutes ces créations de l'esprit sur lesquelles j'avais basé ma vie niaient l'existence d'un tel Dieu, ni voyant que tradition suranée et mystivcisme. Mais toute cette assurance scientifique ne remplissait pas le trouble de mon âme et mon coeur en lui même à a toujours su. Je n'ai eu qu'à le laisser parler et les réponses sont venues. Oui, il existe plusieurs Dieux créés par les Hommes mais il n'y en a qu'un qui a créer l'Homme. Si il subi cette concurrence, c'est parce qu'il nous a doté du Libre Arbitre, pour que nous soyons libres d'accepter ou non son amour. Beaucoup à terme l'ont refusé pour suivre d'autres chemins peut être plus aisés en apparence. Oui, ils ont oublié Dieu pour gagner la Richesse mais ils n'y ont gagné que la misère de l'âme et pour répondre à leur angoisse de la mort, de l'oubli, ils se sont recréer, partiellement, un dieu. Beaucoup de ces dieux ne sont que catégoriels, l'un peut l'être du commerce, l'autre de la guerre, celui ou celle là de l'amour. Tous comprennent une part de Dieu mais aucun ne le comprend totalement, et nous errons comme des âmes esseulés dans une galaxie sans espérance." Denior arrêta un moment son discours, sondant le visage de Saegmund, visiblement accapéré mais aussi épuisé par ce dialogue. Le chemin vers Euphor et l'Eglise était encore long et le rôle dévolu à Saegmund par Dieu nécessitait que celui ci soit non seulement en pleine forme physique mais aussi spirituelle. Il devait donc se reposer, aborder la religion à son rythme.... | ||
| Denior Respect diplomatique : 3266 26/04 ETU 09:54 | Score : 10 Détails Denior: "Il faut désormais vous reposer mon ami. Nous aurons encore l'occasion de discuter au cours de otre voyage de retour sur Euphor. Vous y êtes déjà venu une fois en compagnie de nos regrettés amis...."
Denior vit tout de suite combien l'évocation d'Hetag, de Sara et de Siegfried soulevait de peine chez Saegmund. C'était un mal nécessaire, malheureusement. Il lui fallait dépasser la douleur; comme lui même l'avait fait dernièrement face à sa tragédie familiale. Là était le chemin de l'apaisement, là était le chemin de l'élu. "Ne restreignez pas votre douleur mon ami, laissez là s'écouler comme il se doit. Il ne vous faut pas apprendre à vivre avec elle mais bien de la dépasser. L'élu vous y préparera, comme il y préparera toute l'Humanité. Mais en attendant, abandonnez vous au sommeil, je reviendrais vous chercher à l'approche d'Euphor.;" Denior émit une onde psionnique apaisante pour Saegmund qui s'endormit aussitot. Son sommeil ne serait pourtant que physique car il devait revivre, une fois encore, encore plus fortement que les autres fois ce mal qui le rongeait. Denior connaissait ce mal, lui qui l'avait tant vécu. Confiant en le message divin, il ne se reprochait pas ce passage imposé à Saegmund, bien qu'il puisse être assimilé à une torture, Denior savait que le rôle qui leur était dévolu à tous les deux imposait le dépassement de soi | ||
| Mathilda Hanna Respect diplomatique : 1228 26/04 ETU 14:29 | Score : 13 Détails Sous l'effet de l'onde psionnique émise par Denior pour l'apaiser,
le pauvre Saegmund s'endort aussitôt, mais d'un sommeil tourmenté, dans lequel tous les visages qui auparavant le hantaient viennent le visiter, mais ce ne sont plus des inconnus maintenant, il connaît leurs noms… La sueur inonde son visage, ses traits se crispent, il serre les poings, les moments qu'il revit en rêves ne sont pourtant pas si désagréables, mais il connaît déjà ce que sera la conclusion… la tragique conclusion! Tout avait commencé sur Nyquist, avec l'ascension de Siegfried à la tête des népomucènes, tous ses efforts pour rétablir les communications avec le reste d'Espérance… Ils avaient réussit, et leur peuple avait pu s'épanouir et prospérer! Puis ce fût leur entrée au sein de l'ASBL, leur rencontre avec Hétag et Sara, la complicité et l'amour qui s'était tout de suite installée entre les parents de Mathilda… Il en avait éprouvé de la jalousie, lui toujours si seul et ne connaissant pas le réconfort de bras féminins, il avait envié le bonheur que certains connaissaient et qui se dérobait toujours à lui! Mais malgré cela, ils les avait aimé, du plus profond de son cœur, et ils les aime encore! Pourquoi a-t-il fallu qu'ils ne soient plus? Pourquoi avait-il fallu qu'ils l'abandonnent? Il se souvient de leur départ à tous pour de nouveaux horizons, loin d'Espérance, la volonté des parents de Mathilda de partir en quête des origines de Siegfried, alors que sa jeune protégée grandissait déjà dans le ventre de la charmante Sara, dont la grossesse lui donnait encore bien plus de charmes qu'à l'accoutumée… Il se souvient d'avoir voulu suivre le Général, sa famille et le peuple flÿnnaen, pensant n'avoir plus sa place à côté du jeune couple de tourtereaux, et surtout ne voulant pas briser l'amitié fraternelle qui l'unissait à Hétag! Ne les avait-il pas abandonnés, lui aussi? N'avait-il pas décidé de choisir un autre chemin? Tout devait finir dans le chaos et la désolation, tout devait finir dans la mort… A peine l'installation du peuple flÿnnaen dans une autre galaxie terminée, il y eut ce X-Com tragique de Siegfried qui avait changé le cours de son existence… Il se tient là, assis à une table avec toute sa famille de cœur : Hétag, Irène, Mathias et Maxime, et pour la première fois depuis bien des années, il connaît la paix intérieure, la béatitude… Hétag avait réussi à l'émanciper quelque peu, à vaincre certaines de ses réticences, et c'est avec une joie non-dissimulée qu'il savoure en cet instant son lait fraise/cognac… Jusqu'à ce que son X-Com se mette à sonner, chose qu'il n'avait plus fait depuis un bon bout de temps! C'est Siegfried, qui lui annonçe la mort en couches de Sara… et la naissance de sa fille Mathilda! Et il se met à pleurer, sous les regards inquiets et interrogateurs de ses amis… Il avait fait ses valises, avait abandonné ceux qui étaient devenu son frère, sa sœur et ses neveux, et il s'était empressé de partir en direction de la Voie Lactée, vers cette planète appelée Terre… Il avait assisté aux obsèques de Sara, enterrée aux côtés de Minna, la mère de Siegfried, il avait entendu les cris douloureux de ce dernier déchirer le voile noir de la nuit, il l'avait vu jour après jour dépérir, abandonnant toute volonté de vivre, de continuer, sous les yeux de sa fille qui grandissait et en souffrait de plus en plus au fil des ans… Pourquoi n'avait-il pas réussi à le distraire, à lui redonner le goûts des choses et de la Vie? Pourquoi avait-il assisté impuissant à la déchéance de celui qu'il appelait son ami? Comment avait-il pu tolérer que Mathilda, pour qui il avait au premier regard eu beaucoup d'affection, soit le témoin bien malgré elle de cette souffrance et de ce laisser-aller paternels? A la mort de Siegfried, il avait décidé de quitter ces lieux pleins de mauvais souvenirs, où d'ailleurs ils n'étaient pas les bienvenus puisque considérés comme des étrangers, et il avait ramené Mathilda en Espérance, là où tout avait commencé… Dieu qu'il aimait cette enfant, plus que tout, et probablement plus que sa misérable vie, et elle aussi, il l'avait abandonné! Il l'avait laissée seule avec un empire à gérer! "Je ne vois plus en lui qu'une brute sanguinaire !" Tels avaient été les propos de J. Whibren à son égard, celle dont son cœur s'était épris et qui l'habitait depuis qu'il l'avait rencontrée pour aider Mathilda dans sa quête! Pour une simple phrase, il avait abandonné à son sort une enfant, la laissant s'occuper de ce qui était ses responsabilités… Pourquoi fallait-il qu'il se souvienne? Pourquoi le passé devait-il resurgir ainsi à son esprit? Lui qui pensait être abandonné de tous, fallait-il qu'il comprenne qu'il n'était pas non plus innocent? Que chacun ici bas doit suivre les chemins sur lesquels la Vie l'entraîne? Chacun a son destin? Toutes ses questions font résonner en lui les affres de la souffrance et de la dualité… Abandonné de ceux qu'il avait abandonné! Quel enseignement devait-il en tirer? Y avait-il seulement un enseignement à en tirer? Il ne le sait pas, ou ne veut pas encore le savoir… Peut-être doit-il comprendre qu'il ne s'agissait nullement d'abandon, qu'ainsi est faite la Vie… Dieu, dans toute son omniscience, est peut-être Celui qui dicte ses lois, qui préside au Destin des êtres! Etait-ce cela dont lui parlait Denior, avant qu'il ne le fasse sombrer dans les abysses du sommeil? Peut-être devait-il accepter les échecs de sa vie, le départ des personnes qu'il affectionnait! Peut-être aurait-il la chance de les revoir un jour, dans un autre où et un autre quand… dans l'au-delà! Peut-être était-ce ceci la Bonne Nouvelle de l'élu? Ou que tous ces gens loin de lui : Siegfried, Sara, Hétag, Mathlda, tous sans exception, qu'ils soient morts ou vivants, vivaient en lui, dans son cœur et son Esprit? A cette pensée, il ressent la puissance de l'onde psionnique transmise par Denior s'immiscer dans chacun de ses membres, réchauffant son corps, son cœur, réconfortant son esprit et son âme… lui apportant le soulagement tant recherché… L'amour… était-ce bien cela, le message divin? Celui que Dieu voulait délivrer à l'Humanité par l'intermédiaire de son Elu? Si tel était le cas, alors il avait toujours été un messager de Dieu! Car toujours, ses actions avaient découlé de l'amour… Pourquoi l'homme continuait-il de se tourner vers ce veau d'or païen qu'est la richesse matérielle? Pourquoi n'a-t-il pas encore compris que la seule et véritable richesse était tout simplement celle du cœur? Celle du cœur… celle qu'était sa relation avec sa tendre Mathilda, la fille de ses doux amis! - "Mathilda… Mathilda… Mon enfant…." Dans son sommeil, Saegmund murmure ces quelques mots, prononce ce nom… Que devenait-elle? Se portait-elle bien? Il ne l'avais plus revu depuis si longtemps! Ces questions le troublent… et il émerge de son sommeil, de ses souvenirs et de ses réflexions… - "Denior… mon ami! Où êtes-vous? appelle-t-il dans l'obscurité de sa chambre à l'infirmerie Avez-vous des nouvelles de ma jeune Mathilda? Que devient-elle? Je crois que j'ai compris le message Divin, sa Bonne Nouvelle… Je veux être un soldat de Dieu! Je veux me faire ordonner prêtre de son Eglise!" | ||
| Denior Respect diplomatique : 3266 27/04 ETU 14:17 | Score : 4 Détails Denior pris la main de Saegmund dans les siennes. Il savait combien son voyage intérieur avait du être lourd et pénible et il ressentait désormais combien l'engagement de Saegmund était sincère.
Ce dernier avait entendu non seulement la parole divine mais aussi la mission qui lui était confié: Constituer le corps des missionnaires de la Foi et des garants de son respect. Il serait avec Denior et les trois autres évangélistes, Quirinus, Fireman et Llor, la voix de la pensée divine. Mais savait il quels risques il prenait désormais, celui de n'avoir d'autre préoccupation que la propagation de la Foi, dusse t'il y perdre sa propre vie... Le peace figther se posa bientot sur l'astroport d'Euphor. Denior prit le bras de Saegmund et l'aida à faire ses premiers pas. Bientot, il put avancer seul et c'est droit et ferme qu'il aborda le sol euphorien. Sans qu'il put s'en expliquer la raison, Saegmund ressentit le besoin de s'agenouiller et de baiser le sol. Se tournant vers Denior, il dit: " Par ce baiser, j'honore la création divine et je témoigne de l'amour de Dieu apour chaque homme, chaque civilisation, chaque planète. Il en sera toujours ainsi désormais..." Denior le regarda s'éloigner comme transfigurer par la Foi. Au loin, le chantier de la basilique Sanctus Petro, siège de l'Église, avançait dans l'harmonie.... | ||
| Mathilda Hanna Respect diplomatique : 1228 27/04 ETU 18:47 | Score : 4 Détails Saegmund s'éloigne, marchant d'un pas calme sur la terre ferme, cette œuvre divine,
le nez en l'air, souriant et versant des larmes d'admiration en contemplant la création de Dieu, ces oiseaux virevoltant, piaillant, se faisant la course, jouant avec toute l'innocence céleste… Où que son regard se pose, il ne peut qu'admirer l'omniprésence et l'omnipotence du Créateur! Cet être tout de Bonté, d'Amour de Clairvoyance qui faisait don à tous de ses bienfaits… Les soleils qui chauffent les corps, font blondir le blé dans les champs, rythment la Vie… Avait-il donc toujours été aussi aveugle, pour apprécier la nature sans y voir la main de Dieu? Il se sent bien sur Euphor… Il n'y était venu qu'une fois, mais peu de choses ont changé! Si ce n'est que tout semble respirer encore plus l'harmonie… l'harmonieuse piété! Depuis la révélation faite à Denior, il semblait que cette planète est bénie de Dieu… - "Ô Dieu… Ô Père très haut… Ton enfant revient à toi! s'écrie Saegmund, en levant les bras au ciel Ton Pasteur est venu chercher la brebis égarée, et l'a abreuvée de Ta Sainte Parole! Je viens à Toi, Dieu paternel, pour vivre dans Ta miséricorde et selon Ta volonté!" A ces mots, le souffle de Dieu, sous l'apparence d'une légère brise, vient caresser le visage de Saegmund, et sécher les larmes qui ruisselaient le long de ses joues! Le Père avait pardonné ses erreurs à son enfant! Se retournant alors vers Denior qui l'observait depuis le bas de la passerelle du Peace Fighter, l'homme nouveau qu'est devenu Saegmund l'invite à le rejoindre d'un geste de la main, tout en l'interpellant : - "Saint-Denior… venez voir!… Oui, j'ai dit Saint! Ne vous en offusquez point, mon ami! Vous m'avez fait comprendre mes erreurs, révélé l'Amour de Dieu, aussi je vous appelle Saint! Venez voir, et dites-moi ce que je vois là-bas… Que font tous ces hommes?" - "Quoi donc mon ami? Vous voulez parler du chantier?… Eh bien, ces hommes travaillent à la Gloire de Dieu Tout-Puissant! Ils parachèvent la Basilique Sanctus Petro, humble demeure du Très-Haut!" - "La Gloire de Dieu… Saint-Denior, Dieu accueillera tous ces hommes en Son sein!" dit-il, plein d'émerveillement dans les yeux, avant de poursuivre : - "Dieu m'a pardonné, je le sens au fond de mon cœur, au fond de mon âme! Toutes ces épreuves, Il me les a imposé pour que j'en ressorte grandi et plus fort, pour que s'ouvre à moi Son Royaume et que je Le serve de mon mieux ici-bas… Il a lavé mon cœur de toute peur et de toute honte, il a parfait mon âme, mais il me faut à présent la laver de toute cette crasse païenne qui l'a trop longtemps sali! Saint-Denior, j'aurais une faveur à vous demander…" - "Laquelle, mon ami? Je ne peux rien refuser à un enfant de Dieu!" - "Je dois laver non pas mon corps, mais bien mon âme… J'aurais besoin que vous me baptisiez au nom du Seigneur, vous son Prophète! Et à mon tour, il me faudra vous baptiser, pour que nous puissions communier avec Dieu" | ||
| Denior Respect diplomatique : 3266 02/05 ETU 13:55 | Score : 5 Détails Denior fut tout d'abord surpris par le discours de Saegmunfd. Pourtant, sans qu'il puisse l'expliquer, il savait que son ami parlait avec justesse, inspiré par Dieu.
La pompe euphorienne aurait voulu que la cérémonie du bapême fut des plus grandioses. Le Palais de Versailnisia, la basiliaque Santo Petro montrait coimbien le goût des euphoriens les portaient vers la magnificence. Denior n'avait il pas choisi les plus grands artistes pour orner ce bâtiment à la gloire de Dieu. Mais Denio le ressentait, la pompe n'était pas encore de mise, à ce moment précis. Le temps viendrait des baptêmes dont il faudrait exploiter la symbolique pour convertir le coeur des hommes. Mais là, la simplicité d'une rivière et d'un baptême de partage entre deux hommes appelés par le destin répondrait au Service de Dieu. Il prit la main de Saegmund et les deux hommes se dirigèrent vers la rivière en contrebas. Denior y rentra à mis corps et tournant son regard vers le ciel, il dit: " Que cette eau pure et simple comme l'amour que tu nous portes soit le symbole de notre entrée dans le monde des croyants. Saegmund, tu es une pierre et sur cette peirre se batira notre Église" Joignat ses maisn en vases, il prit de l'eau de l'onde et la reversa sur la tête de Saegmund qui en paru encore plus transfiguré. Il médita quelques instants puis se tournant vers Denior procéda au même rituel. Il était temps désormais d'évangéliser la galaxie.... |
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