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Poltergeist, Unité d'élite

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Galeon
Respect diplomatique : 569


15/04 ETU 18:04
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L'unité d'élite venait d'émettre un appel. Quelque chose clochait quelque part, Galeon se dépêcha de rejoindre son vaisseau en partance pour Goa Priaa. Le Poltergeist semblait être dans une passe difficile pour avoir communiqué directement avec Galeon.

« Nous avons besoin d'aide sur Goa Priaa, un ''rat'' est infecté par 'la peste'. »

Depuis plusieurs jours déjà, les soldats de Goa Priaa tombaient d'une maladie, ou bien étaient emportés par la folie, mais cela n'inquiétait pas le Poltergeist. Cet appel semblait avoir été un recours d'urgence, quelque chose de grave s'était passé.

Le vaisseau ralentissait sa vitesse lors de la l'approche de Goa Priaa, d'énormes stations semblaient protéger la planète, prêt à ouvrir le feu sur n'importe quel objet non identifié approchant. La planète était bien équipée en bunkers, suffisamment pour résister à quelques offensives.

Le vaisseau de Galeon se posa à quelques kilomètre de la ville dans laquelle se trouvait le ''rat''. La zone était dépourvue de lumière, les rayons du soleil ne pouvaient pas atteindre cette ville encastrée entre plusieurs montagnes.

De nombreuses créatures livides ressemblant quelque peu à des hommes regardaient le cortège passer. On aurait dit qu'ils étaient tous albinos, n'ayant jamais vu la lumière du soleil.
Galeon avançait, encadré par quatre hommes à l'armure gris perle.

Vu leur armurerie lourde, ils devaient être la garde personnelle de Galeon. Deux des quatre soldats portaient des heaumes, des gants en or, armés de gros fusils. Il s'agissait des colonels du Poltergeist, l'unité d'élite. Ils avaient le droit de vie et de mort sur qui ils voulaient.

Plus que quelques mètres avant d'entrer dans la cité perdue, dans laquelle se trouverait le renégat.

Galeon, encadré de sa garde personnelle pénétra dans la cité étrangement silencieuse. Les habitations solides adaptées à leur environnement d'où aucun bruit ne filtrait, semblait épié une menace qui viendrait de l'extérieur .

Le convoi progressa pendant plusieurs minutes dans les étroites rues pour se diriger vers la source supposée de l'épidémie. D'après les informations qu'on lui avait données, le « monstre » se trouvait enfermé avec toute sa famille dans une villa du centre de la ville.

Ils arrivèrent bientôt devant la bâtisse qu'on leur avait indiqué.

C'était une grande et belle maison au murs blancs et au toit de tuiles couleurs rubis. Toutes les ouvertures étaient fermées et semblait-il...renforcées.

Galeon se détacha du groupe pour s'approcher de la solide porte en chêne, il la toisa un moment puis posa sa main sur le bois...la porte explosa pour aller s'écraser sur une cloison a l'intérieur de la villa.

Il avança dans la sombre demeure, épiant le moindre geste ou signe révélant la présence d'une personne.

Soudain, une lourde planche dans laquelle était plantés plusieurs clous effilés surgit d'une ouverture sur sa gauche. Il évita l'attaque sans réelles difficultés, attrapa son arme au vol et la tira vers son agresseur . Un petit homme fut attiré dans le couloir et s'écrasa lourdement devant Galeon. C'était un petit être frêle, possédant une barbe de plusieurs jours et une calvitie avancée.

Galeon regarda cette faible créature avec mépris...était-ce lui le "rat"?

L'homme se mit à genoux et commença à le supplier en radotant des parole pittoresques et le plus souvent incompréhensibles.


« - Pitié mon seigneur épargnez moi, ils se trompent, ce n'est pas moi la source, je n'y suis pour rien. J'ai une famille à nourrir et dont je dois assurer la survie, ayez pitié de moi...

- Tu as une famille dis-tu? Il se pourrait en effet que ce ne soit pas toi... »


L'homme, dont des larmes coulaient abondamment de ses yeux cernés, le regarda incrédule.

« - Vous me laissez la vie sauve?

- Je dois éliminer toutes les menaces envisageables... »



Galeon ressortit de la demeure une dizaine de minutes après y être entré, traversant l'allée d'une démarche féline et informa sa garde que la mission était accomplie.

« - Les "sources" sont éliminées, notre tâche dans cette répugnante région est terminée. »

Le convoi regagna ensuite son vaisseau, décolla et s'éloigna de l'astre Goa Priaa...l'élite était venue, elle avait vu et elle avait vaincue.
Eventine
Respect diplomatique : 239


20/04 ETU 18:56
Score : 7 Détails
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Eventine approchait de la planète Tyrsis à bord de son chasseur personnel, un tout nouveau prototype de petit vaisseau rapide et maniable, une vraie merveille.

L'astre devant lui était miteux. L'atmosphère était envahie de gaz polluant produit par des machine ancestral qui brûlait leur déchets dans de grands incinérateurs. La mer qui était si vaste sur ce monde était complètement dissimulé par ces nuages de pollution.

De l'espace, la planète avait une couleur grise...laide et ridicule.

Il se posa sur une plage au sable fin non loin de sa cible.

Ce matin un colonel du Poltergeist en faction sur ce monde lui avait envoyé une missive dans laquelle il se plaignait d'une bande de brigand mafieux qui sévissait dans la région. Auteurs de multiples cambriolages et assassinats, ces méprisantes créature n'avait rien à faire avec le Poltergeist jusque hier.

Ils s'étaient en effet introduit dans le Q.G de l'unité d'élite et avait tué le commandant de la base d'une façon vraiment cruelle. Nulle personne sait quelle est la cause de cette bêtise, ce qui est sure c'est qu'elle ne se reproduira pas.

Eventine marcha quelques minutes et tomba enfin sur le repère des fous qui avaient osé s'en prendre au Poltergeist.

C'était une belle villa au murs blancs entourée d'un immense jardin couvert de multiples espèce d'orchidées et d'arbres vivaces.

Plusieurs dizaines de gardes quadrillaient l’étendue et Eventine fut repéré des qu'il passa le vallon derrière lequel il s'était dissimulé.

Ces excités de la gâchette n'eurent aucune attitude révélant une hésitation...il firent feu.

Les balles s'arrêtèrent et tombèrent au sol à quelques centimètre de corps de l'intrus. D'autres rafales suivirent, toutes subirent le même sort.

L'individu insensibles aux armes à feu avançait toujours. Bientôt il arriva devant la grille, celle-ci explosa et alla s'écraser sur un parterre de fleurs plusieurs mètres plus loin.

Eventine s'engouffra dans la brèche et fut assaillit par les défenseurs. Il brandirent leur fusil comme des bâtons, les brandissant au dessus de leur têtes chauves et frappèrent.

L'impact n'eut pas lieu, le canon des armes s'immobilisèrent avant d'avoir atteint leur but...puis une onde de choc émanant de l'intrus les envoya valdinguer plusieurs dizaines de mètres plus loin.

D'autres gardes sortaient des porte-fenêtre de la demeure, tirant et criant, hurlant leur frustration de ne pouvoir toucher cet homme pourtant frêle.

Il pénétra dans la demeure...


Dans son chasseur, « l'albatros », Eventine survola le manoir qui il a quelques minutes était encore reluisant.

Une fumée noire émanait maintenant de la demeure au toit éventré, des hommes en noires sortaient de celle-ci en beuglant leur peur et angoisse.

La mission était accomplie, le Poltergeist avait vu, il était venu et il avait vaincu.

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