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| Corbeau noir Respect diplomatique : 1010  21/04 ETU 09:21  | Score : 13 Détails Corbeau revenait enfin après avoir passé deux semaines avec les prisonniers qu'il avait capturés dans l'attaque contre Hatora et Louis lors de la naissance de l'Elu.
Les prisonniers avaient été torturés et gardé en vie jusqu'à ce qu'ils trahissent jusqu'à leur mère et Corbeau avait désormais en sa possession des informations d'une valeur inestimable. Mais le plus intrigant, c'était que ces fameuses informations le concernait lui et l'Elu... Alors qu'il était en train de retourner sur l'Ambassade afin de s'enquérir des récents problèmes, des informations tournaient dans sa tète comme une volée d'ombres. Il se remémorait l'interrogatoire qui l'avait le plus marqué... Cela faisait trois bons jours que le pirate dénommés Isarius tenait bon sans jamais ouvrir la bouche et ce malgré les supplices infligés par les maîtres torturiers. Corbeau avait alors décidé de s'occuper lui-même du récalcitrant. Il était donc avec lui depuis quatre bonnes heures. Corbeau ne lui avait rien fait encore et il se contentait de rester immobile à le fixer jusqu'à ce qu'Isarius prononce une parole. Perdant patience, ce fut Corbeau qui prononça la première parole : "Isarius... Il serait peut-être temps pour toi de parler. Tu es le seul à ne nous avoir rien dit et mes services d'informations ont cru comprendre que tu étais le chef de ce vaisseau... Si tu me disais pourquoi il y a eu ce sacrifice? Je pourrais t'aider un peu en échange..." Le pirate le fixait sans rien dire avec un léger sourire à l'évocation de l'aide qui lui était offerte. Corbeau fulminait mais ne pouvait rien montrer au risque de lui faire comprendre que son mutisme l'énervait au plus haut point. Il continua : "- Un jour Isarius, nous trouverons ta famille... Tes parents, ta femme, tes enfants... Et je ne peux même pas te décrire ce que je leur ferait... Et le plus idiot dans tout ça, c'est qu'ils souffriront de part ta faute. Si tu parlais, je pourrais t'assurer que leur vie serait épargnés mais vus que tu te tais... - Je n'ais plus de famille..." Corbeau s'était levés et dirigés vers la porte en disant ses derniers mots et il eut un sourire en entendant enfin des mots sortir de la bouche de cet insolent. Il se retourna et se rassit pour écouter la suite. "- Je n'ais plus de famille car elle a été tuée par ce que la Galaxie juge de bon... Oui, ma famille a été tué lors d'une guerre contre la famille Cronosite et devinez par qui? Par le général Louis oui... Ce même général que j'ai eu l'occasion de servir quelques temps après... Et lorsque je l'ais vu heureux avec sa femme lors de mon premier défilés, je savais qu'il fallait que je me venge, que je ne pouvais le laisser vivre ainsi! Mais, ce n'était pas mon véritable destin... La Grande Déesse des Sang avait pour moi des projets plus grands, oui... Je ne serais pas un simple soldat tentant un attentat, non... Je serais un de ceux qui préparerait Son Arrivée!" Isarius avait maintenant des yeux de déments. De la bave coulait de sa bouche alors qu'il hurlait presque ces quelques paroles. Mais Corbeau était fasciné... Ainsi, Il existerait une Déesse? "- Mais le plus... Fabuleux ou extraordinaire dirais-je, c'est que celui que nous appelions était censé dominer l'oeuvre de ce Dieu que vous vénérez! Il devait tuer l'Elu! Nous aurions dut le tuer avec Son Aide! Un jour, alors que ma haine était au plus fort, j'ai senti ma force grandir... Mon esprit voir la Galaxie en entier et comprendre enfin que le Mal dirigeait ce monde... J'ai compris que ma vengeance était alors un sentiment noble... Et je l'ai vu! Oui! Elle! Ma Déesse... Elle m'a parlé et m'a expliqué que je devais faire venir son Elu à Elle et non pas à ce dieu faible et bon. Je devais préparer l'arrivée de l'Antéchrist!" Tuer l'Elu? Faire venir l'Antéchrist? Il connaissait ses légendes de venue d'un contraire du Messie censé révéler le Mal au monde et le plonger dans l'Ombre mais jusqu'à maintenant, il pensait que cela restait au stade de légende! Il demanda donc en chuchotant : "- Avez vous réussit? Est-il arrivé? - Nous avons en parti réussi... Il est bien arrivé mais n'est pas complètement éveillé. Et c'est un coup étrange que nous a joué NOTRE Déesse monseigneur..." Corbeau était incrédule et il senti en lui quelque chose s'agiter. Il lutta pour montrer un quelconque signe de faiblesse. "- Ce n'est que lorsque vous êtes arrivés que j'ai enfin compris... Je croyais que l'Antéchrist allait nous être envoyé par un portail ou quelque chose de cette sorte... Mais en fait, vous étiez déjà de cette Galaxie... Mais comme prévu, vous êtes bien arrivés de part notre sacrifice. Cependant, une dernière chose est encore à faire... Vous n'êtes pas complètement éveillé à Votre Conscience et à la Sienne... Votre esprit est souillé par des valeurs de bonté et de compassion... Vous pouvez devenir le Seigneur censé emmener la Galaxie dans l'ombre et supprimer l'Elu. Vous! Et pour cela, il ne vous reste qu'une chose à faire... Tuer un enfant de vos mains! Un nouveau né fera l'affaire! N'importe lequel! Vous êtes Notre Seigneur! Je vous en supplie, devenez celui qui..." Corbeau n'entendit jamais la fin... Il avait déjà décapités l'homme et le sang coulait doucement de son cou... Il sortit précipitamment de la salle, livide, hagard et ne sachant que croire. Cela expliquait peut-être pourquoi il se sentait devenir cruel et impitoyable avec le temps? Pourquoi il avait régulièrement des envies de meurtre! Il prit cependant une décision. Arrivé à la salle de contrôle du vaisseau, il ordonna : "- Dirigez vous immédiatement vers Kilana... Un évènement important va venir secouer notre Empire... - Bien Mon seigneur!" Il se remémorait cet instant où tout avait basculé. Où il avait compris que chacun de ses actes n'étaient peut-être pas exécutés de son plein grés mais par, peut-être, une volontés divine! Il était bien arrivés sur sa planète mère et avait interrogés les autres pirates qui lui avaient donné les positions des fidèles à cette religion. Mais il n'avait plus rien entendus le concernant. Le chef du vaisseau était apparemment le seul au courant ou à avoir compris... Les pirates furent ensuite exécutés publiquement de la main de Corbeau pour montrer à l'ensemble de la Galaxie le châtiment réservé à ceux qui trahissaient leur général et il partit enfin pour Ambassade. Aujourd'hui, une décision allait être prise et rien ne personne ne pourrait empêcher les évènements de se dérouler suivant Sa Volonté, à Elle... | ||
| Corbeau noir Respect diplomatique : 1010 05/05 ETU 08:45 | Score : 7 Détails Corbeau méditait sur cette force qui chaque jour obscurcissait de plus en plus son jugement. Il n’arrivait parfois plus à s’endormir tellement cette pensée le dérangeait.
Il en rêvait même la nuit et se voyait en train de commettre cet acte horrible qu’est celui de tuer. Mais de surcroît, dans son rêve, il se voyait exulter en sentant la révélation de Sa Déesse monter en lui comme une fulgurante puissance. Il tuait un enfant. Mais pas n’importe quel enfant. Il tuait l’enfant de son frère Innadrial. Lorsqu’il faisait ce rêve, il se réveillait en hurlant, tout en sueur et cherchait alors un de ses médicaments qu’il s’était fabriqué pour calmer la colère et l’envie de meurtre qui bouillonnait en lui dans ces moments là. Ce n’était pourtant pas ce rêve qui l’inquiétait le plus… Ce qui l’inquiétait c’était qu’il commençait à le faire de plus en plus fréquemment et il lui était même arrivé de le faire deux fois dans la même nuit. De grands cernes marquaient ses yeux bouffis par le sommeil et certains de ses généraux commençaient à se poser des questions et des rumeurs circulaient dans son armée… On racontait que leur seigneur ne dormait plus dans la crainte d’une attaque imminente. Cela avait tendance à rendre les soldats nerveux et c’est ce que Corbeau voulait éviter par-dessus tout. Il repensa à ses actes depuis quelques temps. Il avait certes put converser librement avec les membres de la coalition mais il n’avait mis aucun au courant de cette aventure. Lui-même n’était pas sur de vouloir assumer ce rôle d’antéchrist et pourtant, l’appel de l’Ombre ce faisait chaque nuit de plus en plus puissant le poussant petit à petit au bout de ses ressources. Il sentait en lui percer cette force obscure et terrible mais pourtant si séduisante et surtout puissante. Avec une telle puissance dans les mains, il pourrait sûrement réaliser ses rêves les plus fous ! Mais lorsqu’une telle pensée l’effleurait, il repensait à l’acte horrible qu’il devait commettre pour accéder à cette puissance. Et surtout, il savait qu’il devrait ne pourrait alors plus empêcher cette force de le consumer jusqu’au bout et ainsi, de le forcer à tuer l’enfant de Louis et Hatora. Quelques heures après sa méditation, la nuit venait de tomber et Corbeau était épouvantés à l’idée de dormir. Il ne pouvait se résoudre à se revoir encore une fois tuer un nourrisson. Il rentra donc dans son dojo et s’entraîna au sabre pendant quelques heures. Mais plus il s’entraînait et plus la fatigue le taraudait. Alors qu’il s’asseyait pour reprendre son souffle, il sombra dans un profond sommeil… Il se trouvait dans une grande salle sans lumière ni ombre. Il était seul et aucun bruit ne provenait à ses oreilles et rien ne lui laissait supposer qu’il était vivant ou mort. Il ne sentait aucun souffle, froid ou chaleur mais se savait observer. Il se retournât et fut ébloui par la lumière qu’il vit. Il aperçut ensuite un énorme trou noir absorber cette lumière si puissante soit-elle et le trou noir grossit et grossit… Une voix se fit alors entendre et dit : « - Fils de l’Ombre. Voici le destin de Dieu et de la Lumière. Ton rôle est d’annihiler une bonne fois pour toutes cette Lumière. Tu es l’Antéchrist. L’inverse de l’Elu. Celui qui doit le combattre et le vaincre. Tu ne peux refuser. C’est ton destin. Il était écrit bien avant que tu n’arrives dans cette Galaxie et tes envies n’ont rien à y faire. C’est ton destin… - Je ne veux pas tuer un enfant ! C’est mon choix et je m’y soustrairais malgré votre puissance et que vous soyez dieux ou humains ! - Mais enfant de l’Ombre, tu ne comprends pas à ce que je vois… Si tu ne te soumets pas par toi-même, je te soumettrais. Et ta douleur sera-t-elle que ta volonté et ta conscience risqueront de disparaître. - Mais je ne vous serais alors d’aucunes utilités ! - Ce n’est pas tant ton esprit qui nous intéresse mais ton corps, la puissance qu’il renferme et le mal qu’il peut contenir. C’est ton destin. - Non !!! Je refuse !!! Non !!! » Corbeau venait à nouveau de se réveiller en sueur avec des tremblements et de grosses gouttes de sueurs qui lui courait partout du corps. C’était son destin… Pourquoi se résigner ? Pourquoi se battre ? Il n’était qu’une larve comme il l’avait été durant toute sa vie… Une fois encore, on ne lui laissait pas le choix… Il s’approchât de la niche sacrée où son arme la plus fidèle se trouvait. Il regardât tranquillement la lame briller dans l’obscurité. Elle lui renvoyait son reflet et il ne put s’empêcher de pleurer face à sa destinée. Il prit la lame et le fourreau tandis que de grosses larmes coulait sur ses joues sans qu’il puisse les retenir. Il se rendit discrètement au spatio-port et prit un vaisseau qu’il lançat vers la planète de son frère, Innadrial … Puisque c’était son destin, autant s’y conformer… Rien ne résonnait plus en lui. Il n’était qu’une carcasse vide qui allait exécuter son destin. La mort allait frapper par sa main. Et l’ombre s’étendrait doucement, détruisant toute bonté… Et c’était son destin… | ||
| Corbeau noir Respect diplomatique : 1010 11/05 ETU 18:52 | Score : 12 Détails Corbeau venait d’atterrir sur la planète de son frère Innadrial, Arkan. Il sentait percer avec toujours plus de force l’obscur sentiment des ténèbres qui était en lui.
Plus il s’approchait de son but, plus son cœur battait sourdement comme pour lui rappeler ce qu’il allait faire. Lorsque son vaisseau se fut enfin posé et qu’il put mettre pied à terre, deux gardes s’approchèrent car ils avaient été intrigués du fait que leur seigneur venait voir son frère en pleine nuit et surtout sans escortes. Ils le virent sortir habillés d’un de ses kimonos d’entraînement avec le fourreau de sa lame sur la cotés tandis que celle-ci brillait à sa main droite. Les deux gardes le regardèrent approcher et lorsqu’il fut à leurs hauteurs, ils lui dirent enfin : « -Seigneurs, il fait nuit et tout le monde dort ici ! Et comment se fait-il que vous soyez venu sans escortes ?! Y aurait-il une révolte du Peuple ?! » Ce furent leurs dernières paroles. Dès que le garde eut achevés sa phrase, il sentit comme un légère coupure au niveau du cou. Il voulut crier mais seul un gargouillement sortit de sa gorge en même temps que le sang qui jaillissait à flot. Le second garde voulut crier mais il sentit la lame lui transpercer un poumon. Il ne put crier et s’effondra en s’interrogeant sur la raison d’un tel acte. Corbeau bouillonnait de joie. Il tuait et cela réveillait chez lui le Mal qui était en lui. Enfin sa vraie nature d’Antéchrist s’exprimait. Elle demandait toujours plus de sang mais ce qu’elle voulait par-dessus tout, c’était le sang d’un nourrisson et il allait lui donner… Il pouvait presque entendre la respiration de l’enfant alors qu’il s’approchait du palais en se cachant dans les ruelles de la ville qui s’étendait au pied de ce dernier… Lorsqu’il fut enfin aux portes du palais, il était tout impatient d’exécuter sa basse besogne. Son sang était assez chaud pour allumer un feu et il devinait que ses sens devaient être exacerbés par les Ténèbres. Il les remerciât intérieurement et passât par-dessus la barrière d’un saut facilité par ses capacités grandement améliorées. Oui, la volonté de l’Ombre semblait ne pouvoir être entravés malgré les obstacles terrestres. Il parcourut silencieusement la pelouse et s’approchait désormais de la grande porte en bronze constamment gardée par quatre gardes surarmées depuis la naissance de l’enfant. Dire que c’était une idée à lui au cas où il venait à ne pouvoir se contrôler ! Il crachat sur la faiblesse dont il avait fait preuve et remerciât à nouveau les Ténèbres de lui avoir ouvert les yeux sur sa faiblesse et de lui avoir en plus donner la puissance nessécaire. Il sortit de l’ombre qui jusqu’ici le cachait surprenant du coup les gardes qui gardaient la porte. Reconnaissant le seigneur, il se mirent immédiatement au garde à vous et attendirent des ordres quelconque… Ce fut là le dernier geste de leur fidélité. Corbeau se jeta sur eux avec la fureur d’une bête enragées. Fleur de Lune sifflait à chaque coup tandis que les gardes tombaient sous ses coups dans des râles morbides. Lorsqu’ils furent tous morts, il remarqua que l’un d’entre eux était en train de mourir tranquillement. Il s’en rapprocha et le regarda avec un regard mi-amusé, mi-rempli de mépris. Le garde croisa enfin son regard et les larmes aux yeux lui murmura : « - Mais seigneur, pourquoi ? - Il y a des choses que les humains ne peuvent comprendre… » Dans un geste de pitié, il enfonça alors sa lame dans la gorge du malheureux afin de l’achever. Lorsque ce fut fait, il ne prit même pas la peine d’essuyer sa lame. Il pouvait désormais entendre chaque mouvement de l’enfant. Plus il se rapprochait, plus l’emprise de l’Antéchrist devenait forte sur son corps. Lorsqu’il arrivât devant la porte de la chambre de l’enfant, il pouvait entendre jusqu’au battements de son petit cœur. Il poussât la porte qui coulissât sans bruit. L’enfant dormait paisiblement et rien ne semblait pouvoir déranger son sommeil. Corbeau s’approchât silencieusement et le regardât d’un œil avide. Il voulait la vie de l’enfant. Et maintenant. Il prit lors Fleur de Lune à deux mains et retournât la pointe de la lame pour la prépare à l’enfoncer dans le cœur frêle et jeune. Cependant, quelques gouttes de sang tombèrent de la lame et allèrent s’écraser sur la couverture du petit. Et là, Corbeau fut frappé d’effroi. Les gouttes venaient de former très distinctement le signe de l’Elu. Il sentit la présence de l’ombre et de l’Antéchrist doucement le quitter tandis qu’il réalisait l’abomination de son geste. Il avait tué de nombreux hommes ce soir mais Dieu semblait continuer de lui pardonner malgré l’horreur de l’acte qu’il allait commettre. Il s’effondra et pleura doucement. Oui, il venait de vaincre le Mal qui était en lui. Le bien le pardonnait et désormais sa tache serait simple. Il ne commettrait plus le Mal mais le combattrait et le détruirait sous toutes ses formes. Sa rage qui brûlait alors contre le Bien se retournât et brillait encore plus intensément contre tout ces hérétiques qui peuplaient cette Galaxie. Un seul choix leur serait alors offert. La foi ou la Mort. Et la Mort, il l’apporterait. Dusse-t-il pour cela tuer nombres d’innocents. Il sentit alors son X-com vibrer. Dénior lui demandait de venir expressément sur Euphor. Un signe de Dieu… Un de plus… Oui, sa foi était inébranlable et il allait rendre cette Galaxie meilleure. Il quitta sans se faire remarquer Arkan pour s’envoler vers Euphor. Oui, il allait détruire les hérétiques… Pour la Gloire de Dieu ! | ||
| Corbeau noir Respect diplomatique : 1010 15/05 ETU 21:47 | Score : 11 Détails Corbeau était maintenant en route à la recherche d'une amie qu'il n'avait pas revu depuis bientôt vingt ans...
Les voies du seigneur sont vraiment impénétrables... L'envoyer à la recherche de quelqu'un dont il avait perdu la trace après avoir quitté la planète de ses vacances et aujourd'hui la retrouver alors qu'elle semble vouloir réduire la Galaxie à néant... Etrange quand même de sa part... Il ne souvenait pas d'elle comme quelqu'un assoiffé par la destruction et la Mort... Cependant, le mal pouvait complètement transformer ceux qu'ils convertissaient... Ce qui l'inquiétait le plus n'était pas tellement d'arriver à la retrouver car il savait que Dieu le guidait mais plutôt ce qu'il allait devoir faire... En effet, il devait détruire le Mal. Et si elle refusait d'arrêter ce Mal et de revenir dans la voie du Seigneur, il ne voyait que trop bien l'issue de leur rencontre. Il en faisait des cauchemars tandis qu'il naviguait seul à travers les différentes systèmes qu'il visitait à la recherche d'un indice ou d'un signe de Dieu pouvant le guider. Il venait juste d'arriver dans un système rempli de planètes peu peuplées lorsqu'il vit alors scintiller quelque chose près d'une grande planète désertique. Il s'approchât alors devant ce signe et vit la carcasse d'un vaisseau de sa flotte qui semblait abandonner. Un signe de Dieu... Intrigués, il accosta et s'armât d'un pistolet ionique et de son épée, Fleur de Lune au cas où quelques personnes inconvenantes venaient à le bloquer dans sa progression. Lorsque la manoeuvre d'accostage fut enfin accompli, il sortit discrètement de son vaisseau pour arriver dans la grande carcasse du croiseur. Il n'y avait pas de lumière et de la poussière recouvrait les murs, les manettes et même le sol. Il ne se souvenait pourtant pas d'un croiseur perdu de la sorte et il envoyât alors les coordonnées du vaisseau à son centre de recensement afin d'avoir un rapport. Il continua d'avancer en essayant d'habituer ses yeux au pénombres ambiant tandis que la poussière amortissait le bruit de ses pas. Il n'entendait aucun bruit si ce n'est quelque craquement de temps à autre qu'il mettait sur le compte de l’ancienneté apparente du navire. Rien ne semblait révéler un quelconque signe de vie... Il reçut alors le rapport du centre de recensement sur le vaisseau abandonné et ce qu'il lut lui glaçât le sang. Ce rapport disait : "Commandant, Nous vous demandons de quitter immédiatement ce vaisseau. Il avait en effet été contaminer par un virus que nous n'avions pas eut réussit à éradiquer et nous l'avons donc abandonné dans un système loin de toutes civilisations. Nous n'avions à l'époque pas put trouver l'origine du mal mais l'ensemble de l'équipage avait périt dans des circonstances assez mystérieuses... Nous vous le redemandons. Quittez ce vaisseau immédiatement!" Le souvenir de sa surprise lorsqu'il avait reçu le rapport concernant ce vaisseau lui revint en pleine face... Oui, il se souvenait maintenant clairement de la scène. Il était tranquillement en train de lire les rapports de la journée sans qu'aucun en particulier ne réussissent à attirer son attention et à la lecture de ce dernier, il avait conclu sur un jeune hacker se rebellant contre l'ordre qu'il avait instauré et n'avait pas voulu donner suite à l'affaire pour devoir tuer un jeune idiot. Et dire qu'il y avait apparemment un lien avec l'affaire présente vus que Dieu le mettait sur cette piste. Il décida donc d'explorer le vaisseau à la recherche d'un quelconque indice. Il voulait tout d'abord voir si il pouvait y avoir une quelconque trace d'un hacker au niveau de la chambre de contrôle du navire même si cela lui paraissait extrêmement improbable. Sur le chemin, il sentit alors quelque chose buter contre son pied. Intrigués, il alluma sa lampe torche pour apercevoir le cadavre d'un soldat complètement desséché. Il semblait regarder avec horreur quelque chose devant lui et il avait la gorge tranchée. La tète partait presque du reste du corps au vus de la profondeur de l'entaille et il avait apparemment put se défendre car des balles manquaient dans ses chargeurs. Qu'est ce qui pouvait bien avoir réussit à surprendre ses hommes dans leur propre vaisseau, à les tuer et à ne laisser aucunes traces après? Il regarda sans grande conviction si la poussière pouvait lui être d'une quelconque aide sur la nature de la chose mais il ne vit que ses pas et sous la couche de poussière, le sang du soldat. Le soldat semblait avoir été traînés car il y avait comme une longue couche de sang qui allait jusqu’au cadavre. Intrigués et aux aguets, Corbeau se remit en route avec la conviction que quelque chose d’étrange se déroulait en ces lieux… Arrivés au centre de contrôle, il vit un écran allumé ainsi que les cadavres de l’ensemble des capitaines du vaisseau. Intrigués par la lumière, il s’approchât pour voir ce que l’écran projetait et il vit un écran de surveillance qui avait fini de rembobiner. Il lançât la lecture pour connaître ce qui avaient tué tous ses hommes et il put voir les couloirs éclairés tout d’abord… Le calme régnait encore et les soldats se croisaient encore, l’épaule négligemment jetée sur l’épaule et riaient de temps à autre. Ils ne se doutaient alors pas que leur mort approchait… Il vit alors l’alarme résonner devant une intrusion dans le vaisseau. Les hommes prirent alors en main leurs armes pour se préparer à une attaque et formèrent un barrage pour bloquer une avancée. Ils tirèrent quelques coups de feu avant qu’une grande explosion ne les balaye. Des coups de ioniques détruisirent alors la caméra. Corbeau était déçu car aucune information ne lui permettait de se rapprocher de la source de ce mal. Il allait quitter la salle lorsque l’écran se brouillât. Il fut surpris et lâcha sans faire exprès sa lampe. Le bruit résonnât longtemps sans qu’il n’osât bouger ni même essayer d’éteindre la lampe. Lorsqu’il fut sûr de ne pas avoir laissé quelqu’un pénétré dans la salle, il ramassait sa lampe et s’approchât doucement de l’écran pour entendre une voix qu’il cherchait maintenant… La voix d’Alexia… Elle n’avait presque pas changée malgré les années et elle était toujours aussi rieuse. Elle lui dit ceci : « Corbeau… Comme je suis heureuse de te revoir… Je sais par le piratage de tes comptes rendus que tu me cherches mais je ne sais pas si nous devons nous voir. Il y a des choses que tu ne peux pas encore comprendre… Il y a des choses que j’aimerais te dire. Mais je vais te laisser une chance de me retrouver ! Cherche sur la planète où nous nous sommes rencontrés ! Si tu t’en souviens ! J’espère que tu y arriveras car… » L’image fut alors coupée et un message d’adieu des capitaines du navire apparut à l’écran. Ils semblaient tous désespérées et il pouvait voir la porte barricadés dans le fond de l’écran qu’ils essayaient de faire résister aux chocs sourds qui la déformaient. Le capitaine général avait de nombreuses blessures au cou et au visage et de grosses gouttes de sueurs lui coulaient sur le visage. Il parlait d’une voix enrouée et saccadée avec un ton rempli de désespoir : « Si jamais quelqu’un retrouve notre message… Ici le capitaine de croiseur Golba. Nous avons été infiltrés par quelque chose… Elle a réussit à ouvrir toutes les portes jusqu’ici et seul un soldat déclenchant l’alarme a put nous prévenir de l’infiltration. Toutes nos tentatives de barrages ont été vaines et nous essayons peut-être en vain de résister en ces lieux… Il ne reste plus qu’une vingtaine de membres de notre équipage et personne n’a put jamais voir cette… Chose ! A chaque fois qu’elle apparaissait, la lumière s’éteignait et elle nous attaquait alors ! Nous sommes seuls et nous allons sûrement mourir… C’était le capitaine de croiseur Golba… » Le capitaine se retournait alors et on pouvait voir les lumières s’éteindrent brusquement tandis que les cris des soldats parvenaient au micro. Corbeau copiât l’enregistrement sur un film et partit soucieux vers son vaisseau… Ce pouvait-il que ce soit elle qui soit responsable de tant de mort ? Et qu’elle était cette chose ? Dieu, viens moi en aide ! |
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