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Lia Respect diplomatique : 2740 16/09 ETU 12:32 | Score : 9 Détails [hrp]A la fin de ce sujet, vous aurez tout compris(?)
Elle vit, à nouveau. Lia rouvre les yeux sur ce monde. Elle sait que Maël est là, mais elle espère tout de même que toute cette histoire n'est qu'un cauchemard. La nature humaine, et ses foutus blocages mentaux. Mais il est la. son coeur n'est qu'une immense blessure, une fissure qui lui vrille la tête. L'absurdité de la situation, la violence de la réalité se rappelle à elle. Dans son cristal, elle était en paix. Plus de responsabilités plus de décisions, plus de pensées, plus de sentiments, plus de douleurs. Plus rien. Et puis ce monstre, qui l'arrache à sa paix.... ce monstre, son monstre, qui n'a pas compris. Recroquevillée sur le sol, Lia pleure. La rage l'envahi. L'homme lève enfin les yeux de son écran ("Calculs en cours"). Alors qu'il ouvre la bouche, lentement, La femme se jette sur lui, en hurlant. Ils roulent ensemble dans les morceaux de cristal, se battant sans aucune technique, mais avec beaucoup de rage. | ||
Lia Respect diplomatique : 2740 16/09 ETU 12:46 | Score : 9 Détails Ils roulent, griffent, hurlent, pleurent.
Mais Maël est un homme encore jeune, qui vient de lutter des mois pour survire. Lia est restée enfermée dans son cristal pendant un temps encore plus long. L'homme a le dessus. Après toutes ces guerres, toutes ces combats où elle a survécu, Lia réalise qu'elle va être vaincue, que personne ne pourra l'aider. Elle doit effectuer son dernier combat: affronter la réalité. "ARRETE!!" Maël la maintient au sol. " - Je vais tout de dire. J'en ai assez de cette comédie pathétique - J'ai arrêté de te croire, qaund tu as arreté de m'aimer. Il es trop tard de toute facon, je - Il n'est jamais trop tard, gamin. Il y a une lettre dans mes vêtements. Prends la, lache moi, et lis. - je... Maël se précipite. La lettre est bien cachée, cousue contre la peau de son ventre. Sur l'enveloppe, un nom, écris à la main. Maël Il tient la lettre à deux mains. Lia se traine un peu plus loin, s'assied à même le sol et pose la tête entre ses genoux, les yeux brillants. Maël déchire frénétiquement l'enveloppe, et commence à lire. | ||
Lia Respect diplomatique : 2740 16/09 ETU 13:12 | Score : 10 Détails g1: le père
Cette lettre saura te trouver, car je sais précisément où tu te trouves à cet instant. Je le sais, car je l'ai moi même vécu. Et je sais la douleur qui va te frapper lorsque tu lira ce qui suit. Je sais tout cela, car je suis toi. Je ne sais si c'est plus tot ou plus tard pour ces mondes, mais c'est certainement bien après pour toi. pour nous. Il a fallu beaucoup de temps pour ammasser le courage d'écrire cette lettre. Lis bien atttentivement. La femme que tu contemples, nous l'avons aimée. Elle est la mère de nos enfants, celle qui a donné un sens à notre vie. Et pourtant elle a tout fait disparaître. Je te l'annonce toute de suite, tu ne reverras jamais ton fils et ta fille. Lia a envoyé le petit Maël et sa soeur dans deux machines à voyager entre les dimensions du baron Harkonnen. Aujourd'hui, nous savons toi et moi que ces machines sont dangereuses, et qu'elles ont tendance à se perdre dans le temps. Cela a eu des conséquences parfois terribles. Mais rien n'égale notre histoire. Cette lettre que tu tiens a été écrite plusieurs années dans ton futur. Et pourtant, elle vient seulement d'arriver. Il s'est passé la même chose pour toi. Pour nous. Lia t'a envoyé, bébé, loin d'elle. Tu as grandis dans cette machine. Tu as cherché toute ta vie à retrouver ces parents sans visage. Jusqu'à ce que tu rencontre Lia, et fondé une famille. Maël, tu es ton propre pèrs. Tu es une sorte boucle dans le temps et l'existence. Lia est ta mère, et ton amante. Tu es ton père. Tu es ton fils. Tu cours après une chimère. Le problème, ai j'ai eu le temsp d'y réfléchir, c'est que c'est ta propre douleur qui s'engendre. Tu n'aurais jamais cherché tes parents si ils ne t'avaient pas abandonnés. Notre existence est une aberration. Cette femme face à toi est la victime du destin, en quelque sorte. En cherchant à soigner notre fille, elle a découvert la boucle génétique. Elle n'a pas cherché à comprendre comment ou pourquoi, elle a juste essayé de réparer les choses, en envoyant ses enfants loin de la vérité. Fatalité, quand tu nous tiens... Tu dois maintenant poser cette lettre, et continuer ton chemin. Tu n'appartiens pas à ce monde. J''ai au moins une bonne nouvelle, ou presque: notre fille, ou notre soeur, n'a pas du affronter cette réalité. Elle ignore tout de cette horreur. La femme que tu contemples maintenant éprouve le même tournment que toi, et ce depuis des mois. Laisse ta mère en paix. Va t'en. Ailleurs. Et ne meurs pas. Tu dois encore écrire cette lettre. Courage, mon fils. Maël | ||
Lia Respect diplomatique : 2740 16/09 ETU 15:26 | Score : 9 Détails Maël est pâle comme la mort. Il n'arrive pas à quitter les quelques feuilles, il les relit sans cesse.
Après de longues minutes, il interroge Lia du regard. " - Je n'avais pas le choix. Je voulais effacer tout ca, pour qu'ils aient une chance. Les enfants, je veux dire. -Pourquoi tu ne m'as pas tué? -... tu es mon fils. J'ai pris beaucoup de vie, mais quelle mère prendrait celle de son enfant? -mais je... Je ne suis pas ton enfant.. enfin pas seulement...et puis qui te dis que ces mots sont vrais? A quelques mètres de lui, le petit appreil émet un bip (calculs terminés). Lentement, Mael s'en approche, résigné, et lit les informations. Il soupire. - Et si c'est si horrible, pourquoi es tu encore toi même en vie? tu ne peux supporter la vérité, soit disant, mais tu es encore là. Es tu donc insensible? - Je.. Il n'y a pas que toi. Jocaste ne gouvernait pas. Oedipe avait un héritier. Mais qui m'aurait remplacé? Mon peuple a connu beaucoup trop de tourments pour que je l'abandonne... je devais continuer, malgré la folle douleur qui habitait mon coeur. Et ce n'est qu'après avoir trouvé un peu de calme, tout relatif, pour eux, que j'ai pu trouver un peu de repos dans les bras de la mort.... d'ou TU m'as tirée. - je voulais juste... - Tais toi. Je veux juste que tu disparaisses. Que tu me laisses l'illusion d'être en paix. -... Maël se tient silencieux, immobile pendant quelques longues minutes. Puis, il fait quelques pas en arrière. - Adieu. Je t'ai aimée, tu sais. - Moi aussi. Deux fois, et j'en paie le prix. Adieu. Lentement, Maël descend la colline, en direction de la ville et sa machine infernale, qui le mènera vers la suite de son histoire déjà écrite. Plusieurs heures après, c'est au tour de Lia de descendre, vers le restant de sa douloureuse vie. Le cristal est maintenant brisé. Tout autant que Lia. |
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