Forums galactiques > Taverne galactique : lieu de discussion informel > Taverne des âmes perdues.
elisabeth bathory Réputation à la taverne : 102 28/07 ETU 15:21 | Score : 0 Détails Dernières volontés sous la lune
Je suis une plume sur un papier, Qui écris des vers oubliés. Reflet de la lune d'été, Je suis un secret bien gardé. Je suis une larme versée, Tachant de son eau le papier. Fil d'une lame aiguisée, Je suis un reflet de purté. Seule dans la nuit d'été, Si discrète que l'on m'a oubliée, Dans le jardin ou longtemp j'ai espéré, Je laisse partir mes pensées. ...Je suis morte ce matin d'été ou je croyait m'etre enfin éveillé... N'oubliez pas cette taverne car on à toujours besoin de poésie dans la vie^^ | ||
Silence Réputation à la taverne : 266 28/07 ETU 15:33 | Score : 0 Détails Je vais également apporter ma contribution artistique à ce lieu qui je l'admets m'était un peu sorti de l'esprit...
Pour commencer, un petit sonnet... Nuage de fumée embrumant mon esprit Voilà ce qu’est pour moi l’amour que tu me voues Depuis que je t’ai vu je crois devenir fou Mon âme jadis gaie est désormais meurtrie Comment pourrais-je croire à de tels sentiments ? Car de les éprouver je t’en pense incapable Et ton esprit étant aisément malléable Tes propos ne peuvent qu’être des boniments Mais pourrais-tu mentir, faire montre de vice ? Alors que jusqu’ici tu n’as jamais commis De crime à part celui de me laisser la vie ? Désormais je devrais vivre avec ce supplice Car même si sans toi ma vie serait bien vide Jamais je ne pourrais aimer un androïde hrp : non, ce n'est pas du plagiat, et oui, je l'ai déjà posté en g2... Seulement tout le monde n'est pas g2... | ||
elisabeth bathory Réputation à la taverne : 102 28/07 ETU 15:41 | Score : 0 Détails Comme avent j'encourage les création personelles aussi bien que les citations d'auteurs connus ou non...
J'aime bien votre sonnet comandant Silence. | ||
mephistopheles Réputation à la taverne : 252 28/07 ETU 16:20 | Score : 0 Détails Enfer, ils brûlent,
pour leurs crimes ils sont punis. Enfer, ils hurlent, leur souffrance est absolue. enfer, ils assument! leurs péchés non confessés! Enfer, qu'ils brûlent! Enfer, qu'ils hurlent! Enfer, qu'ils assument! Au-dela du premier cercle, âmes! Vous courez à votre perte! Que la terre brûle, que les cendres vous consument, Au centre de tout. | ||
elisabeth bathory Réputation à la taverne : 102 22/08 ETU 16:57 | Score : 0 Détails Dernier Up de ma part,
la poèsie fait renaitre la vie: Elle est la dans vos peines comme dans vos bonheurs, Elle s'enchaine à vos larmes et embrase vos coeurs... | ||
Demettra Réputation à la taverne : 348 25/11 ETU 22:07 | Score : 0 Détails Up! Il est temps de resortir les vieux sujets...
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james 93 Réputation à la taverne : -6 27/11 ETU 15:06 | Score : 0 Détails A des âmes envolées
Ces âmes que tu rappelles, Mon coeur, ne reviennent pas. Pourquoi donc s'obstinent-elles, Hélas ! à rester là-bas ? Dans les sphères éclatantes, Dans l'azur et les rayons, Sont-elles donc plus contentes Qu'avec nous qui les aimions ? Nous avions sous les tonnelles Une maison près Saint-Leu. Comme les fleurs étaient belles ! Comme le ciel était bleu ! Parmi les feuilles tombées, Nous courions au bois vermeil ; Nous cherchions des scarabées Sur les vieux murs au soleil ; On riait de ce bon rire Qu'Éden jadis entendit, Ayant toujours à se dire Ce qu'on s'était déjà dit ; Je contais la Mère l'Oie ; On était heureux, Dieu sait ! On poussait des cris de joie Pour un oiseau qui passait. | ||
james 93 Réputation à la taverne : -6 27/11 ETU 15:08 | Score : 0 Détails Après la bataille
Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d'une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit. C'était un Espagnol de l'armée en déroute Qui se traînait sanglant sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié. Et qui disait: " A boire! à boire par pitié ! " Mon père, ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit: "Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. " Tout à coup, au moment où le housard baissé Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure, Saisit un pistolet qu'il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant: "Caramba! " Le coup passa si près que le chapeau tomba Et que le cheval fit un écart en arrière. " Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père. | ||
james 93 Réputation à la taverne : -6 27/11 ETU 15:11 | Score : 0 Détails désolé j'ai oublier de preciser que c'est deux poemes sont de Victor Hugo (-_-)
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james 93 Réputation à la taverne : -6 28/11 ETU 17:33 | Score : 0 Détails encore un petit poeme de victor hugo^^.
NOS MORTS Ils gisent dans le champ terrible et solitaire. Leur sang fait une mare affreuse sur la terre ; Les vautours monstrueux fouillent leur ventre ouvert ; Leurs corps farouches, froids, épars sur le pré vert, Effroyables, tordus, noirs, ont toutes les formes Que le tonnerre donne aux foudroyés énormes ; Leur crâne est à la pierre aveugle ressemblant ; La neige les modèle avec son linceul blanc ; On dirait que leur main lugubre, âpre et crispée, Tâche encor de chasser quelqu'un à coups d'épée ; Ils n'ont pas de parole, ils n'ont pas de regard ; Sur l'immobilité de leur sommeil hagard Les nuits passent ; ils ont plus de chocs et de plaies Que les suppliciés promenés sur des claies ; Sous eux rampent le ver, la larve et la fourmi ; Ils s'enfoncent déjà dans la terre à demi Comme dans l'eau profonde un navire qui sombre ; Leurs pâles os, couverts de pourriture et d'ombre, Sont comme ceux auxquels Ézéchiel parlait ; On voit partout sur eux l'affreux coup du boulet, La balafre du sabre et le trou de la lance ; Le vaste vent glacé souffle sur ce silence ; Ils sont nus et sanglants sous le ciel pluvieux. Ô morts pour mon pays, je suis votre envieux. | ||
james 93 Réputation à la taverne : -6 28/11 ETU 17:37 | Score : 0 Détails A un homme partant pour la chasse
Oui, l'homme est responsable et rendra compte un jour. Sur cette terre où l'ombre et l'aurore ont leur tour, Sois l'intendant de Dieu, mais l'intendant honnête. Tremble de tout abus de pouvoir sur la bête. Te figures-tu donc être un tel but final Que tu puisses sans peur devenir infernal, Vorace, sensuel, voluptueux, féroce, Échiner le baudet, exténuer la rosse, En lui crevant les yeux engraisser l'ortolan, Et massacrer les bois trois ou quatre fois l'an ? Ce gai chasseur, armant son fusil ou son piège, Confine à l'assassin et touche au sacrilège. Penser, voilà ton but ; vivre, voilà ton droit. Tuer pour jouir, non. Crois-tu donc que ce soit Pour donner meilleur goût à la caille rôtie Que le soleil ajoute une aigrette à l'ortie, Peint la mûre, ou rougit la graine du sorbier ? Dieu qui fait les oiseaux ne fait pas le gibier les 2 poemes que je viens encore de mettre viennes de victor hugo. | ||
Nicanor de Rokha Réputation à la taverne : 2498 28/11 ETU 17:58 | Score : 0 Détails La barricade
Sur une barricade, au milieu des pavés Souillés d'un sang coupable et d'un sang pur lavés, Un enfant de douze ans est pris avec des hommes. - Es-tu de ceux-là, toi ? - L'enfant dit : Nous en sommes. - C'est bon, dit l'officier, on va te fusiller. Attends ton tour. - L'enfant voit des éclairs briller, Et tous ses compagnons tomber sous la muraille. Il dit à l'officier : Permettez-vous que j'aille Rapporter cette montre à ma mère chez nous ? - Tu veux t'enfuir ? - Je vais revenir. - Ces voyous Ont peur ! où loges-tu ? - Là, près de la fontaine. Et je vais revenir, monsieur le capitaine. - Va-t'en, drôle ! - L'enfant s'en va. - Piège grossier ! Et les soldats riaient avec leur officier, Et les mourants mêlaient à ce rire leur râle ; Mais le rire cessa, car soudain l'enfant pâle, Brusquement reparu, fier comme Viala, Vint s'adosser au mur et leur dit : Me voilà. La mort stupide eut honte et l'officier fit grâce. -- Victor HUGO -- | ||
Beth le cerf blanc Réputation à la taverne : 112 28/11 ETU 20:36 | Score : 1 Détails (Ah te revoila E...Demettra!...)
Il pleure dans mon coeur Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'écoeure. Quoi ! nulle trahison ?... Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon coeur a tant de peine ! Paul Verlaine | ||
Ruis le corbeau Réputation à la taverne : 104 29/11 ETU 14:33 | Score : 0 Détails J'intervient pour demander à Beth si il sait à qui Verlaine dédié ce poême.
J'en connais la réponse mais toi la connais tu ? | ||
Beth le cerf blanc Réputation à la taverne : 112 02/12 ETU 22:32 | Score : 0 Détails A sa femme?
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Demettra Réputation à la taverne : 348 02/12 ETU 22:55 | Score : 0 Détails L'alchimie de la douleur
L'un t'éclaire avec son ardeur, L'autre en toi met son deuil, Nature ! Ce qui dit à l'un : Sépulture ! Dit à l'autre : Vie et splendeur ! Hermès inconnu qui m'assistes Et qui toujours m'intimidas, Tu me rends l'égal de Midas, Le plus triste des alchimistes ; Par toi je change l'or en fer Et le paradis en enfer ; Dans le suaire des nuages Je découvre un cadavre cher, Et sur les célestes rivages Je bâtis de grands sarcophages. Charles Baudelaire (1821-1867) recueil: les fleurs du mal | ||
Demettra Réputation à la taverne : 348 02/12 ETU 23:08 | Score : 0 Détails Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts ! J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres Le bois retentissant sur le pavé des cours. Tout l'hiver va rentrer dans mon être : colère, Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé, Et, comme le soleil dans son enfer polaire Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé. J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ; L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd. Mon esprit est pareil à la tour qui succombe Sous les coups du bélier infatigable et lourd. Il me semble, bercé par ce choc monotone, Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part. Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne ! Ce bruit mystérieux sonne comme un départ. II J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre, Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer, Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre, Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer. Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! soyez mère, Même pour un ingrat, même pour un méchant ; Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant. Courte tâche ! La tombe attend; elle est avide ! Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux, Goûter, en regrettant l'été blanc et torride, De l'arrière-saison le rayon jaune et doux ! Charles Baudelaire (1821-1867) recueil: les fleurs du mal | ||
Ruis le corbeau Réputation à la taverne : 104 03/12 ETU 13:16 | Score : 0 Détails Verlaine dédié le poême que tu as cité, Beth, a Arthur Rimbaud.
Ils étaient amant. | ||
Beth le cerf blanc Réputation à la taverne : 112 03/12 ETU 18:31 | Score : 0 Détails Mince j'en savait rien...
(Des gays? | ||
Ellys Réputation à la taverne : 1592 04/12 ETU 14:04 | Score : 0 Détails Le ravissement d'Andromède
D'un vol silencieux, le grand Cheval ailé Soufflant de ses naseaux élargis l'air qui fume, Les emporte avec un frémissement de plume A travers la nuit bleue et l'éther étoilé. Ils vont. L'Afrique plonge au gouffre flagellé, Puis l'Asie... un désert... le Liban ceint de brume... Et voici qu'apparaît, toute blanche d'écume, La mer mystérieuse où vint sombrer Hellé. Et le vent gonfle ainsi que deux immenses voiles Les ailes qui, volant d'étoiles en étoiles, Aux amants enlacés font un tiède berceau ; Tandis que, l'oeil au ciel où palpite leur ombre, Ils voient, irradiant du Bélier au Verseau, Leurs Constellations poindre dans l'azur sombre. Jose-Maria De Heredia |
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