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[RP]Bien peu de choses...

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Ugaustos pablus
Respect diplomatique : 47

24/02 ETU 14:03

Score : 17 Détails

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role play intéressant : 17

INTRO

http://www.radioblogclub.com/open/122950/fade_away/Junior%20Byles%20-%20Fade%20Away%20
Rendez justice à cette chanson… Faites péter les basses!!!!!

vvvvvvvvrrrrrrrriiiiiiiinnnnnnnnnnnn (bruit de vieux scooter foireux). Une route en terre. De la poussière, quelques cailloux qui volent. Ugaustos et Alvin rentrait chez eux, sur un engin qui datait de… Qui datait de quand d’ailleurs ? Bref, un engin comme on en trouvait que dans les bas quartiers de la cité. Les deux jeunes compères étaient sur la route entre leur « maison » et la cabane de I-Rey. Tiens, I-Rey, encore un type du même genre, barbu, dreadlocks jusqu’en bas du dos, un peu plus vieux, genre une trentaine bien tassé.

« Ben tu vois, I-Rey, il fait peur à plein de gens, mais moi il m’inspire tellement la confiance. Je te promets ya un truc humain plus qu’humain dans ces yeux ! », Dit Ugaustos, la main sur la poignée d’accélérateur et la tête tournée vers son poto Alvin (ah la conduite pleine de prudence des bas quartiers de la cité !).

Celui-ci tenait dans ces mains un bricolage dont lui seul était capable et qu’il bidouillait encore. Un genre de poste radio tout à l’arrache… Ben ouais, c’est pas parce qu’on vivait à une époque où les robots pouvaient même pisser à votre place que tout le monde en profitait! Quoiqu’habiter dans la décharge de composants électroniques de Macro-soft inc. avait quelques avantages. Comme pouvoir bricoler ce poste et écouter les deux trois vieux sons récupérer à droite à gauche.

« Mais grave ! C’est parce qu’il s’est tenu loin de c’te putain de cité qu’il est comme ça. Plus tu monte dans cette ville, plus ya du fric et du pouvoir, moins ya d’humains comme y dit I-Rey. »répondit Alvin.

La cité. Les deux jeunes levèrent la tête vers cette gigantesque montagne métallique fumante qu’était la cité. Doliprena. Le même nom que la planète. On disait que c’était parce que le bon milliard d’habitants de cette planète vivaient tous ici. Dans cet immense amas de crasse métallique et de pollution.

« Mate ça Ug’,dit Alvin,encore ces vaisseaux militaires dans le ciel. Je sais pas c’qui s’passe, mais y’en a de plus en plus. »

Ugaustos leva les yeux vers le ciel. Enfin le ciel… cette vague lueur jaunâtre qu’on distinguait derrière les cheminées et la fumée qui s’en échappait. La pollution… Ils vivaient tous là dedans depuis qu’ils étaient nés. Même la vieille cabane de I-Rey au bord de ce vieux ruisseau dégueulasse paraissait plus saine que leur habitation à eux. Déjà chez I-Rey on risquait pas de se piquer les pieds avec des composants électroniques rouillés enduits de mercure. Et puis à cinq famille dans ces trois pièces en carton pâte, le confort était limité.

« Ouais j’sais pas c’qui se trame là-haut mais comme d’hab’ on va prendre cher. Tout le monde s’en fout de toute façon. On est que dalle. On paie pour les décisions des types là-haut. Putain de merde marre d’être une victime ! » s’énerva Ugaustos.

« Laisse tomber Ug’. On va s’en coller un en arrivant. Oublie. Je te l’offre. Ouah t’as vu je peux mettre le son à 6/10 on entend encore que c’est de la musique !! » répondit Alvin.

Les deux potes s’éloignèrent sur la route, zigzagant entre les véhicules circulant sur cette route. Ils n’étaient plus très loin de leur foyer. Ils n’étaient pas non plus loin de voir le pire comme le meilleur arriver dans leur vie.

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