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Rudequille Respect diplomatique : 7 18/02 ETU 21:46 | Score : 7 Détails Il est de certaines choses en ce monde que l'on arrive à expliquer. Quant aux autres, eh bien, on les désigne sous différents termes... le Destin, la Fortune, la Volonté Divine, l'Inconscient Universel... voire la Magie, ou mieux encore, la Science !
Pourquoi les habitants du Monde-Disque avaient-ils mis si longtemps à se rendre compte de l'existence d'autres mondes ? Parce que s'il y a bien quelque chose qu'un Disquien n'aime pas, c'est de se montrer original. Or, concevoir que les autres mondes étaient en forme de sphères, et qu'il ne s'agissait nullement de disques reposant sur 4... chameaux debouts sur le dos de... baleines géantes (note aux connaisseurs : bah oui, faut se montrer original parfois) n'était pas chose aisément acceptable. Et comme souvent, pour s'éviter le désagrément de se sentir « spéciaux », les Disquiens avaient tout bonnement décidé de ne pas « voir » le reste de l'univers, ce qui simplifiait grandement la chose. Ce fait était devenu tellement ancré dans les esprits que personne n'aurait cherché à... chercher des mondes différents. L'astronomie était devenu un simple jeu consistant à chercher quelles genres de formes amusantes les étoiles pouvaient bien former... Accessoirement, cela servait aussi à donner des explications aux catastrophes naturelles ou aux tragiques destinées. Il en fut ainsi jusqu'à ce qu'un Mage de l'Université Bien Visible du nom de Peroclythe se mette en tête de fabriquer un « engin » volant qui lui permettrait d'aller « visiter les étoiles » afin de mieux aller les étudier. Nous mettrons sur le dos de la Fortune – ou plutôt, de l'Infortune – la découverte empirique de la propulsion à hyperfusion par ce même Peroclythe, suite à quelques travaux hasardeux... Car même si le hasard est à juste titre souvent synonyme de péril, hélas, parfois il permet des miracles qui n'auraient pas dû se produire... Enfin, cela reste bien sûr très subjectif comme point de vue, car nous ne reviendrons pas sur la théorie bien connue du philosophe Didactylos, qui remet tout cela en question. Bref, il advint donc que Peroclythe fut hélas amené aux abords des mondes civilisés du Noyau, où il noua ses premiers contacts à l'extérieur du Disque, et à son retour – il est bon de souligner que la probabilité que Peroclythe réussisse son voyage de retour était pour ainsi dire nulle, mais l'expérience montre ce qui ne devait pas arriver finit toujours par arriver – il ne put s'empêcher de répandre la nouvelle au sein de l'Université Bien Visible. C'est ainsi qu'un siècle plus tard, le Monde-Disque était devenu pour ainsi dire « ouvert » à l'extérieur. Enfin, il serait plus correct de dire que les mages de l'Université Bien Visible s'étaient ouverts à la galaxie, car les classes « populaires » - comprendre par là les paysans, marchands et ouvriers, qui représentaient une bonne moitié de la population disquienne, ainsi que les brigands et autres voleurs, pour ainsi dire, l'autre moitié – ignoraient tout, ou voulaient bien tout ignorer, de l'étendue de l'univers et de toute façon, depuis des millénaires, il était entré dans la tradition que de ne pas se soucier des affaires des Mages. Un représentant de l'Université Bien Visible fut finalement délégué à l'Assemblée Galactique, sous le « règne » de l'archichancelier Rudequille... Notre histoire commence donc avec l'arrivée de ce fameux délégué sur la capitale galactique... |
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