Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > La contradiction du journaliste et de l’utopie… [R
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Andrew Snooper Respect diplomatique : 424 17/03 ETU 22:33 | Score : 10 Détails Rp perso ne pas poster (truc habituel quoi). Pour les fans de musique mettez en une plutôt lente pour cette première partie, il y a pas mal de description.
22h30, Agence Révèltou. La reconstruction de l’agence était terminée et Andrew Snooper avait travaillé toute la journée. Il entamait sa dixième page dans le même grattement qui l’avait bercé toute la journée. Eclairé à la seule lumière de sa bougie il sentait monter la fatigue peu à peu au fur et à mesure que les pages défilaient sous sa plume. Il avait mit en veille son vieil ordinateur dont le bruit aurait tué les plus cardiaques. Andrew était tellement prit par son travail qu’il n’avait pas remarqué le niveau très bas de la bougie qui allait bientôt s’éteindre. Apres avoir terminé sa dixième page il décida de faire une petite pause. Il se leva difficilement de son fauteuil et pris la direction de la machine à café, il avait encore beaucoup à faire ce n’était pas le moment de flancher. Le gobelet en main il retourna s’asseoir à son bureau. Après quelques gorgées il le reposa bien décidé à continuer. Il rapprocha son fauteuil et reprit son stylo et c’est alors qu’il remarqua qu’il n’avait en faite rien à écrire, par manque d’idée. Il s’étira et un coude sur le bureau se mit à réfléchir. Malgré la dose de caféine ingurgitée il ne résista pas au sommeil… Il se réveilla, toujours dans son bureau. Il toucha son gobelet, il était encore chaud, il n’avait du s’assoupir que quelques minutes, c’était plutôt une bonne nouvelle vu ce qui lui restait à faire. Par curiosité il regarda sa montre : 6:00:02. Ouvrant de larges yeux il regarda à nouveau sa montre, mais l’heure n’avait changée que de quelques secondes… Il avait donc dormit toute la nuit ? Impossible son café était encore chaud. Il se leva dans la précipitation et tira les rideaux, le soleil allait bientôt faire son apparition. Serait-ce son assistant qui lui aurait préparé un autre café ? Impossible, il ne commençait pas avant 9h. Il sortit du bureau espérant qu’il y soit. Personne, il n’y avait personne dans l’Agence, il était définitivement seul. Laissant tomber son travail il décida de se rendre sur la capitale pour s’informer des derniers événements de la galaxie. Son voyage jusqu'à la capitale s’était déroulé sans aucun problème jusque là, chose étonnante, il avait l’habitude de rencontrer quelques conducteurs de VME acharnés quand les voies 235B et 235D’ se rejoignaient. Il arriva au point de coordonnée 4 du système 0 et pris la direction de la capitale, seul chemin possible. Son étonnement fut tel qui failli percuter le croiseur à coté de lui. Tout avait changé, il ne reconnaissait plus rien, la capitale s’était métamorphosée. Il se posa rapidement et fonça droit devant lui. Arpentant les rues d’un pas rapide il se mit soudainement à courir, il courrait comme pour rattraper quelque chose, quelque chose se trouvant juste là devant lui. Ce qui était devant lui n’était que l’inconnu, à bout de souffle, il s’arrêta regardant les passants. Il cherchait du regard quelqu’un, quelqu’un comme lui qui ne comprendrait pas ce changement. Apres avoir erré quelques minutes tournant dans des rues plus étranges les unes que les autres, il arriva devant un immense bâtiment. Plus large que haut, il possédait sur toute la façade des baies vitrées, on pouvait voir des personnes circuler à l’intérieur. Il s’approcha mais rien n’indiquait la nature de ce bâtiment. Il arrêta un passant en espérant trouver une réponse. «- C’est l’Assemblée Galactique M’sieu. Ouai l’Assemblée, il parait qu’on parle plus qu’on agit, enfin ce truc la ne sert plus depuis longtemps. » Il entra et monta au premier étage comme il faisait à son habitude pour consulter les dernières nouvelles. Malheureusement il se perdit a nouveaux dans les couloirs il décida de demander à nouveau son chemin. AS : «- Excusez moi, le centre des derniers événements, c’est quelle direction ? » I : «- Le centre des derniers événements ? Je travaille ici et je peux vous dire qu’il n’y a rien de ce nom la. » AS : «- Comment ?? Pas de centre ?? Et comment faites-vous pour informer les gens de ce qui se passe dans la galaxie ? Ou se trouve l’écran géant pour les annonces ? » I : «- Que voulez vous qu’on annonce ? Je ne vois pas ce que vous voulez dire. » Andrew commença à s’énerver AS : « -Mais enfin les guerres !! Imaginez qu’un conflit éclate demain ce soir ? Comment va-t-on informe les gens ?!! Et puis où sont passés les abris anti bombardements ??!! » L’autre toujours serein I :«- Quelle guerre ? Quel conflit ? Il n’y a pas de conflit dans cette galaxie. Pourquoi aurait-on besoin de se protéger contre des bombardements ? Je dois avouer que je ne vous comprends pas. » Andrew craqua complètement AS : «- Non mais je rêve vous vous moquez de moi !!! Comment fait-on pour s’informer ici ??!! Et qui dirige cette fichue galaxie en nous empêchant de savoir ce qu’il s’y passe !!! Où sont vendus vos magazines ??? Et où sont les journalistes ??? » L’homme se figea entrainant une véritable rage d’Andrew. Avant qu’il n’ait pu faire quelque chose une alarme retenti. Alerte ! Mauvaises ondes détectés ! Andrew vit alors apparaître une dizaine d’homme de chaque coté du couloir. En une fraction de seconde il repoussa l’homme qu’il avait interrogé et dans une fuite désespérée brisa la baie vitrée de son corps se jetant dans le vide. Se tournant pour éviter les bris de verre, il vit les personnes derrières lui, le regarder avec effroi puis regardant devant lui il vit le sol se rapprocher irrémédiablement. Andrew Snooper tomba lourdement sur dans la rue qu’il venait de quitter… | ||
Andrew Snooper Respect diplomatique : 424 17/03 ETU 23:37 | Score : 7 Détails Toujours une musique lente :p
Andrew Snooper reprit connaissance, il tourna sur le dos et se mit en position assise. Il palpa ses bras, ses jambes, son ventre, il n’avait aucune trace de sa chute. Apres quelques secondes il releva la tête, la pièce était sombre et n’étant pas habitué à l’obscurité il n’arrivait pas à voir ce qu’il y avait. Apres quelques secondes il put distinguer une table et deux chaises. Sur l’une d’elle il distinguait une silhouette qui lui semblait familière. Il se leva s’assit sur l’autre chaise de sorte qu’il fut en face de la silhouette. AS : «-Qui êtes vous ? Et ou sommes-nous ? » P : « -Tu es bien curieux, mon nom ne t’apportera pas grand-chose. On t’a amené ici il y a une heure environ, on perd vite la notion de temps ici. C’est une sorte de cellule d’isolement. » La voie aussi lui était familière mais il n’arrivait pas à se rappeler où il l’avait entendu AS : « -Pourquoi suis-je là ? Et pourquoi êtes-vous là ? Comment peut-on sortir ? » P : « -Si je savais comment sortir je ne serait plus ici. Vous êtes ici car vous nuisez à cette galaxie.» AS : « -Comment ? Mais enfin de quelle façon ? Je demandais des renseignements à un technicien quand "ils" sont arrivés… Repensant à la scène Et d’abord, qui dirige la galaxie ? » P : « Personne, personne ne dirige la galaxie, votre question est bien curieuse. Il n’y a pas de gouvernement, ni d’autorités. Voyez vous il n’y a plus d’armes dans la galaxie, la galaxie vie en paix. Personne ne dirige, et tout le monde vie pour le bien des autres. La guerre est un mot banni de ce monde. Vous êtes inutile ici, comme moi. » AS : « Inutile ? Qu’entendez vous par la ? » P : « Voyez vous je suis prêtre, et dans ce monde il n’y a plus de religion. Elle n’est pas interdite mais la galaxie est très cartésienne, la religion s’est effacée peu à peu. Vous aussi êtes inutile, un journaliste dans un monde où rien ne se passe n’a plus d’article à faire. On n’a plus besoin d’être informé, car tout le monde sait tout. Que se soit ce qui se passe dans la maison de son voisin ou le score du match entre les Galacfish et les Astrofive. » Il n’était plus étonné, le fait qu’il sache qu’il était journaliste était normal au fond AS : « Mais enfin c’est impossible !! Qu’allons-nous faire ? On ne peut pas se laisser faire ! » P : « C’est inutile, demain vous aurez tout oublié. Les personnes inutiles sont placées ici et " formatées ". La prochaine opération est prévue pour demain. C’est l’heure de manger, attention à la lumière.» AS : « Mais… » Il n’eu pas le temps de protester qu’il fut aveugler par la lumière. Apres quelques instants il pu voir le visage du prêtre. C’est alors qu’il se souvint l’avoir croisé le jour précédent dans la les rues de "l’ancienne capitale". Il avait tenté de lui vendre une des ses bibles prêchant la religion des fessées pour tous. Le prêtre le regarda et sourit. Andrew Snooper ne pouvait pas se laisser faire, alors que la porte coulissait pour laisser entrevoir un homme, deux plateau à la main, il poussa ce dernier et se retrouva dehors ayant par la même occasion renversé les plateaux. La tète du technicien avait tapé le coin de la porte, il n’y avait donc plus personne dehors. Le prêtre lui emboita le pas. Murmure AS : « Comment ce fait t-il qu’il n’y ait personne ? » P : «- Ils ne pensent pas que les isolés puissent être violents. » AS : « -Bien allons-y, je n’ai pas fait tout ça pour qu’on m’enferme. » Apres avoir avancé prudemment dans les couloirs, ils arrivèrent devant une série d’ascenseur. AS : « -Lequel prend-on ? » P : « -Je ne connais pas plus que toi les lieux » Appuyant sur tout les boutons AS : « -On prendra le premier qui arrive » L’attente ne fut pas très longue, une porte s’ouvrit. Il appuya sur le l’étage le plus bas qu’il pouvait et se laissa descendre. Une fois terminé, la porte s’ouvrit laissant découvrir une large pièce. Les murs et le plafond étaient blancs et au sol il y avait une moquette bleue. En sortant ils virent à travers une large baie vitrée la "capitale". AS : « -Personnellement je ne sais pas si on pourra trouver la sortie. Et si on la trouvait, on risquerait d’être vu. On a eu de la chance jusque là profitons en » P : « -Que voulez vous faire ? » AS : « -La ligne droite est le chemin le plus rapide, je savais que cette poche me servirait un jour. » Il mit la main dans son pantalon et en sortit de sa poche les clés de son croiseur. Il appuya sur le bouton de son porte-clefs et pour la deuxième fois de la journée il prit son élan. Le croiseur fonçait sur le bâtiment : AS : « -Vous me suivez ? » P : « -Et bien, c’est ma seule solution… » Le croiseur s’arrêta devant la baie. Andrew et le prêtre se jetèrent à travers la vitre tombant sur le croiseur. Rapidement Andrew se mit aux commandes dammara en trombe. Ils quittèrent leur prison. | ||
Andrew Snooper Respect diplomatique : 424 18/03 ETU 08:45 | Score : 7 Détails AS : «- Tout ceci est superficiel. Cette galaxie est peut être idyllique mais elle ne peut pas exister dans mon monde. Cette utopie n’en n’est pas une, car tout le monde n’y a pas sa place. Toutes ces personnes sont comme programmées n’agissant que pour le bien de leur monde. Comme si dieu avait retiré la conscience de ces personnes pour obtenir "enfin" le calme. La paix est possible mais ce sont les armes qui la maintiendront. Dieu a fixé un ultimatum à ma galaxie car il ne pouvait plus nous modifier. Notre conscience est là et nous permet d’être toujours libre mêmes opprimés. »
P : «- Vous avez raison, votre monde ne sera jamais comme celui la. Et ainsi la presse continue d’avoir un bel avenir devant lui et la religion aussi. Il est temps pour moi de partir… » Le prêtre ouvrit la porte coulissante du croiseur. L’air entra dans la cabine dans un bruit insupportable ce qui obligeait Andrew à hurler pour se faire entendre. AS : «- Attendez non ! Ne faites pas ca ! » Le prêtre enleva la main d’Andrew de son épaule P : «-Retournez chez vous, moi je reste ici. Je n’ai plus rien à vous apprendre » Il était maintenant débout dans la cabine le vide derrière lui se tenant au croiseur par le toit. AS : «- Vous ne pouvez pas partir maintenant ! » Il savait qu’il était impossible de le retenir AS : « Dîtes moi au moins votre nom ! » P : « -Zacharias… » A ces mots, il se laissa tomber à l’arrière dans le vide laissant Andrew seul dans la cabine. Il referma la porte du croiseur. Soudain il sentit une douleur derrière la nuque. Il se retourna mais de vit rien. Puis sa vision commença à se troubler et ses yeux le brulaient. La douleur le clouait au sol, il sentait son croiseur tomber. Dans une expiration il laissa échapper un cri de douleur… ----- AIE !!! Andrew Snooper ouvrit les yeux, il avait la tête posée sur son bureau et la position forte inconfortable lui avait engourdit le cou. Il releva la tête dans la douleur en se tenant la nuque puis regarda autour de lui. Il était dans son bureau, rien n’avait changé depuis qu’il était "parti". Le café était froid et il regarda l’heure : 8:00:05. Cette fois ci il savait qu’il était chez lui. Andrew resta là à se remémoré son rêve pendant une dizaine de minutes. Ce n’avait été qu’un rêve mais il semblait totalement transformé. Il se leva les jambes engourdies par la nuit passée sur le fauteuil. Il fit quelque pas puis se retourna devant le bureau. Il sourit en regardant le travail qu’il avait effectué la veille. AS : «- J’ai le temps. Le retard n’est qu’une impatience exacerbée. Si Scorbut est en retard c’est pour mieux m’impressionner… » |
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