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Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > [RP] Discussion entre clowns
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| Lizaka Respect diplomatique : 2723  26/03 ETU 21:03 | Score : 15 Détails L’Arche était comme une plante : une fois la graine plantée, elle s’épanouissait en une multitude de branches, avec un ADN prévu pour s’adapter à son environnement. Les Insurgés avaient plantés la graine de leur cœur, et parfois leur création les surprenaient. Le projet prenait vie, ne cessant de s’enrichir de ses expériences, se renforçant de chaque épreuve, fantastique processus à la puissance infinie, tout comme un véritable être vivant. Le flambeau de la statue de la Liberté, défiant le divin de sa noble stature. L’Arche sera l’ovule de la renaissance de la vie, et il fallait veiller à ce que son code génétique soit le meilleur possible, pour permettre un départ plus réussi. Après, c’était hors de portée, la vie contenait cette part d’aventure, de surprises participant à sa beauté sauvage, qui rendait toute spéculation à long terme impossible.
L’Arche allait bientôt recevoir un apport important, la NRE s’étant enfin décidée à collaborer avec eux. Ils avaient fait honneur à leur réputation, chicanant sur la moindre erreur de forme, se scandalisant d’une procédure sortant un peu des conventions, supportant très difficilement des interlocuteurs ne leur faisant pas éloge. Enfin, le dialogue avait fini par avancer grâce à une bonne raclette. La galaxie sauvée par une raclette, la gastronomie au secours de la vie, la mort cuisinée devient le salut des êtres encore vivants, n’est-ce pas magnifique ? Il restait pourtant toujours une ombre au tableau : une guerre qu’on ne se souciait même plus de justifier, son absurdité devenue une habitude. Devant cette folie de jalousie, cette irrationalité barbare, dur était de conserver la raison. Quand on place la vie au-dessus de toutes autres considérations et qu’on observe qu’on joue avec elle avec enfantillage et gaspillage soutenu, l’abîme de l’esprit était une forte tentation. Ramener des vies à des chiffres, des statistiques, était démentiel. Pour sauver son esprit, Lizaka avait opté pour l’humour. Cela lui permettait de prendre du recul sur la situation, acceptant l’absurdité de son sort et protégeant son esprit de la violence des champs de bataille, de la haine qui gagnait le Hellfire ou d’un désespoir douloureux. Il portait un regard sage sur le monde, reconnaissant la folie humaine partout, mais ne lui adressant qu’un las sourire. La fin de cette stupidité s’approchait, peut-être. Mais il était atteint d’une certaine passivité face à cette prévision normalement extrêmement réjouissante. Il avait pris tellement de recul qu’il risquait de se détacher à jamais du monde. Ce n’était plus l’abîme de la violence qui le menaçait, mais l’appel du Néant, de l’Oubli. Difficile équilibre entre deux pertes, il espérait être assez fort pour supporter ce tiraillement jusqu’à la fin de la guerre. La rencontre d’un artiste au regard clairvoyant pourrait peut-être l’aider. Aussi maître du cynisme comme arme diplomatique, ce jeune homme paraissait capable de croquer dans le monde, le chantant dans ses mots et le vivant dans son lit. Une petite infusion de Vie pure, un sursaut d’adrénaline, du sang nouveau, vierge des vices dans lesquels Lizaka menaçait de se noyer à force de les fréquenter, voilà ce qu’il espérait de cette visite. C’est pour cela qu’il attendait avec impatience l’arrivée du vaisseau d’Iblis Ginjo. | ||
| Iblis Ginjo Respect diplomatique : 786  27/03 ETU 00:20 | Score : 9 Détails Le Vaisseau Marchand s'était posé depuis quelques minutes. La passerelle se déploya tandis qu'un sas s'ouvrait dans le bas du vaisseau, au milieu des soutes. Drapé dans son long manteau noir, Iblis descend les quelques marches, mains dans les poches, cigarette aux lèvres. Le vent perturbe sa coupe "mal coiffée". Arrivé au bas des échelles, il s'arrête. Il rigole même ... Quelques secondes se passent pendant qu'il rit en regardant Lizaka.
Sortant lentement la main de sa poche, Ginjo mime les gestes du magicien et fait quelques tours de passe-passe imaginaires. A la fin de l'envoi, il claque des doigts. Les soutes s'ouvrent dans un bruit de grincement métallique et deux files de chariots à suspenseur en sortent. Ils regorgent de fleurs : des roses blanches ! Des milliers de bouquets dépassent Ginjo pour rejoindre Lizaka. Quand les chariots ont fini d'atteindre l'Insurgé, Ginjo s'avance tranquillement, les mains ont retrouvé leurs poches respectives. A quelques mètres de Lizaka, Ginjo jette sa cigarette, l'écrase du pied, remet les mains dans ses poches. Le sourire aux lèvres, il finit par parler : "J'ai appris que tu avais beaucoup de succès féminins alors je me suis dit qu'un stock de roses t'aiderait ..." | ||
| Lizaka Respect diplomatique : 2723 27/03 ETU 22:42 | Score : 12 Détails Lizaka accueillit le cadeau avec un même sourire.
- Bienvenue sur l’Arche ! Merci pour les fleurs, mais mes sourires sont bien plus efficaces que des bouquets (enfin, ça dépend la taille). Et puis, une réputation de richard, c’est bien pratique aussi. En parlant de réputation, tu en as une belle, toi ! Jolie entrée en scène ! Le ginjisme a-t-il pris son envol ou bien le soufflet va-t-il retomber aussi vite qu’il s’est gonflé ? Je ne doute pas de ton charisme et ta qualité de leader théorique, mais ton ambition est grande. As-tu prévu une suite ou attend-tu une subite inspiration improvisée ? Je t’en prie, marchons, les mots sortent plus vite quand les jambes moulinent. Lizaka s’avança vers l’Arche, avec la piste d’atterrissage dans son dos. - Admire donc le paysage ! Pendant que tu aspires la substantifique moelle d’une vie condamnée, que tu profites intensément des Derniers Instants, que tu bouffes la vie avec cette rage sauvage, cet appétit boulimique, nous essayons de la sauvegarder, notre but que tout ce que tu chantes n’ait jamais de fin, qu’on puisse mourir avec la promesse que cela va recommencer, en mieux peut-être. A quoi bon créer si demain il n’y a plus personne pour voir, pour sentir ? Si nous échouons, peu importe que tu ais laissé une trace de la taille d’une planète, elle ne sera qu’une des nombreuses ruines d’un monde mort. Nos chemins sont complémentaires, tu démontres la magnificence de la Vie, qui justifie notre lutte pour la protéger. Sans avenir, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Et sans vie, l’avenir serait d’un stoïcisme insupportable. Vois ! C’est ici que naîtra la génération des survivants, les derniers de notre temps, les premiers du suivant. C’est eux qui pourront se dire : « Dieu a raté son coup, maintenant il peut aller se faire voir ! ». Quelle liberté dans ces mots ! Ne sens-tu pas l’intensité symbolique de ce lieu te titiller ta fibre artistique ? Haaa…et j’aurais l’honneur d’avoir fait partie des Pères de la Vie Nouvelle. Tu vois, c’est ça la marque que je veux laisser ! Ca a de l’allure, non ? | ||
| Iblis Ginjo Respect diplomatique : 786 28/03 ETU 15:08 | Score : 10 Détails Ginjo écoutait d'une oreille férocement attentive. Il était rare de trouver des visionnaires capables de faire abstraction des aspects les plus courants de la Vie. Celle qui vibrait dans les coeurs, Celle qui animait les meilleures volontés ... Avant de répondre, il alluma un bon vieux cigare de la Production Locale de Poritrin. Il aspira deux ou trois bouffées avant de répondre ...
"Pour être Immortel parmi les Moutons de Panurge, il faut des couilles, mon Ami, ET une idée géniale. Ma mère et mon père m'ont filé la première partie, j'ai trouvé la seconde ... L'Ambition est le carburant de mon moteur ... comme Jeanne est le carburant de mes Sentiments et de mes Amours." Le visage de Ginjo était sérieux ... Pas de la même façon quand il pourfendait les Vérités Cachées, celles qui permettent aux menteurs de se draper dans le costume des Justes, celles qui permettent de justifier les pires atrocités au nom d'un idéal trop souvent méconnu. "Des choses doivent être dites, peu l'entendront ... N'est-ce pas le lot de toute philosophie nouvelle de manquer d'adeptes ou de penseurs lors de leurs premières journées ? Pour 10 âmes qui se perdent à maintenir une Mascarade, pour 1 âme qui privilégie l'Horreur de la guerre, combien en sauverai-je ? Combien parviendront à voir à travers les rideaux de fumée que la Politique dresse pour cacher les aspirations personnelles des "Grands" ? A l'Aube de la Fin, comment peut-on justifier des guerres dont l'objectif est maintenant désuet ? Les aspirations à la Vengeance de certains ne sont aujourd'hui qu'une façon de glorifier un combat perdu voilà si longtemps !" Ginjo passa la main dans ses cheveux pour rabattre une mèche que le vent s'ingéniait à lui coller dans les yeux. "Je veux chanter la Joie, démystifier les Gros Bras pour qui penser se limite à compter des kamikazes, des Croiseurs Amiraux et des Croiseurs Ioniques. Je veux que chacun prenne conscience de son Unicité et donc ... de sa valeur. Je veux que les archives de cette Assemblée regorgent de témoignages de commandants qui furent heureux de vivre cette Galaxie, son Histoire et ... son Avenir, quels que soient les sordides plans des Trois Dieux. L'heure des combats est finie, les guerres sont obsolètes et les campagnes actuelles ne servent qu'à redorer les blasons de ceux qui furent trop mauvais pour vaincre avant, c'est à dire quand cela en valait la peine. A quoi sert d'envoyer des soldats mourir alors que la Menace est universelle ? A quoi sert de contrôler des planètes alors que nous serons détroussés de tout par trois entités malveillantes ? Bien sûr, certains comptent y glaner ce qu'ils n'arrivent plus à glaner depuis trop longtemps. L'attirance du Chaos Destructeur n'a jamais été aussi forte parmi les esprits simples ou très limités. Je serai l'Ange du Chaos Fondateur, je serai celui qui redonnera aux plus humbles la Gloire d'avoir vécu. Je pointerai du doigt les massacres que l'on fait encore au nom d'une idéologie, je manierai, encore et encore, les Mots qui tuent plus sûrement qu'un tir ionique parce que la prise de conscience doit être générale. J'aime la Vie, j'aime le Chaos, j'aime le Hasard. Un jour, au poker, j'ai gagné une planète. Sur cette planète, j'ai trouvé l'Amour. L'Amour simple, la Passion d'une femme, ses caresses valant plus que n'importe quel échange commercial. L'Homme n'est grand que quand il oeuvre pour après lui. Cette évidence n'a pas été comprise par ceux qui louent encore la guerre, les Quêteurs de gloire facile, les Rapias de l'Intelligence créative. A quelques heures de la Fin, les moins développés des esprits de cette Galaxie recherchent encore la gloire militaire au lieu de dessiner, d'écrire, d'aimer. Ils jouissent en envoyant des ordres de Mort ... Quel gâchis ! C'est l'heure de mettre son âme en règle avec les vivants pour fonder sa propre légende. Il est l'heure de louer la Vie pour mieux affronter sa Mort." Ginjo tend la main à Lizaka pour lui faire goûter la Production Locale de Poritrin. "J'aime ton Arche, Lizaka. Elle prouve la grandeur des réalisations des Insurgés. Il ne te reste plus qu'à y faire venir quelques membres des NRE et tu auras réuni les principaux mouvements créateurs de cette Galaxie. Ce serait top, non ?" | ||
| Lizaka Respect diplomatique : 2723 28/03 ETU 16:05 | Score : 9 Détails Lizaka refusa d’un léger geste de la main l’offre d’Iblis.
- Non merci, je ne fume pas. Je n’aime pas avoir l’odeur du tabac me sortant de la bouche, elle est trop belle pour ça. Ha mon ami, comme je te comprends. Qu’il est difficile de convaincre la masse, bousculer les habitudes est tellement suspect, l’inertie de leur esprit est difficile à vaincre. Une fois qu’ils se sont arrêtés, il est peu aisé de remettre le moteur en marche. Surtout lorsqu’on demande des efforts… A croire qu’ils préfèrent encore la mort à se bouger le cul. Ils ne bougeront que quand ils auront peur, quand la menace aura enlevé son masque de probabilité et d’avenir pour montrer son visage certain et présent. La guerre est une infamie. Le Hellfire collabore avec Dieu, ils ont tournés le dos à leurs semblables et ont posés la vie comme ennemi. Les traîtres ! A-t-on jamais connu plus grande traitrise que celle-ci ? Qu’ils aillent donc jusqu’au bout et se suicident tout de suite, pressés profiteurs ! Qu’ils nous laissent essayer, qu’ils nous laissent faire notre deuil. Je ne vis plus que pour l’avenir, le présent ne peut plus apporter que la peur. Lorsque que le passage énervé de Dieu dans ce monde sera terminée, de notre Arche renaîtra l’homme. La graine qui recommencera à devenir arbre. Peut-il y avoir plus grande et magnifique création que celle-là, plus grande fierté que d’être responsable de la vie toute entière ? Dans quelques siècles, quand elle aura repris ses droits, que la galaxie en bruissera à nouveau, ne serait-ce pas formidable de penser que c’est la volonté de quelques uns qui auront permis ce gigantesque arbre ? Quelques poussières, une graine suffit à repeupler une galaxie. A ce moment, le temps passera d’ennemi à allié. Tu as raison, l’heure n’est plus à la politique, l’heure n’est plus à la violence, l’heure est à la Sauvegarde et à la Précipitation. Il n’y a plus besoin de s’occuper d’aujourd’hui, demain en a bien plus besoin. Fous sont ceux qui continuent à se soumettre à la quotidienneté alors que le gong final va bientôt résonner. Pour leurs derniers instants, ne peuvent-ils pas se réveiller ? L’Art nie la masse, il permet aux individus de se réaliser, de se différencier, d’être seul en étant grand. Que tous comprennent qu’ils sont des géants en puissance, qu’ils se lèvent pour faire battre la galaxie d’une force qui repoussera le fléau ! Chacun est son propre Dieu, l’omnipotence n’attend qu’un regard. La masse vous diminue, l’art vous grandit, une seule volonté peur abattre bien des murailles. L’Arche ira bien plus loin que d’être le radeau qui permettra la fuite honteuse des chefs, elle émancipera l’homme, sera le terreau fertile du monde de demain. Veux-tu faire partie de la plus grande aventure de tous les temps ? | ||
| Iblis Ginjo Respect diplomatique : 786 29/03 ETU 11:56 | Score : 11 Détails Etre pensif était une constante pour Ginjo, tout le faisait rêver depuis qu'il avait rencontré Jeanne. Les petites choses, les grandes choses. Seuls les discours testotéronés du Hellfire Club ne l'intéressaient pas : ils entraient dans le concours typique de "qui avait la plus grande" pour se rassurer sur leur défaite réelle et leur absence de consistance. Ils n'avaient pas pu ni su arrêter les Insurgés et livraient la Galaxie à un déferlement de violence, négociant une Paix qui n'avait plus aucune raison d'être puisque, de toute, leur fin serait la même que celle des autres ... Seulement, ils n'avaient pas compris cette réalité-là. C'étaient d'ailleurs les plus vaincus des vaincus ...
"Etre Homère racontant l'Iliade des Insurgés ? J'aurai préféré être l'Ulysse si j'avais le choix, Lizaka. Partager un bout de la gloire des Insurgés, militer pour une prise de conscience collective de la Beauté face à l'Animalisme de Ceux qui ne comprennent que la Force Barbare ??? Oui, je suis tenté, mon Ami. Ta Grande Aventure se mêlera à la Grande Aventure de ma vie pour l'enrichir et lui donner le but nécessaire à l'affrontement avec les Dieux qui se prépare." Ginjo finit son cigare. Ses yeux rougissent maintenant sous l'effet de la Production Locale. Il sourit, les yeux dans le vague, il ne pense plus qu'à apporter sa pierre à l'édifice que les Insurgés ont construit, au fil des jours et qui va, sous peu, se finir par l'accession de la NRE au rang des Grands. Cet espoir l'emmenait maintenant sur les vers antiques, racontant la vie de guerriers poètes, des sages qui, au cours des siècles, avaient embelli l'Idée de l'Humanité et fondé une raison valable de croire en l'avenir. "Montre-moi cette Arche, Lizaka. Il est temps, pour moi, de trouver une nouvelle raison de proclamer l'Amour de la Vie et le Rejet des simplifications des bandits des Grands Chemins Galactiques et des Barbares qui croient encore en la puissance des armes." | ||
| Lizaka Respect diplomatique : 2723 29/03 ETU 17:40 | Score : 7 Détails La marche devenait galactique. Initiée premièrement par les Insurgés, la volonté de faire survivre la vie se propageait à travers toute la galaxie. Enfin, une même cause soulevait tout ce monde, unis pour faire front.
- Tu pourras être l’Homère et l’Ulysse, tu l’es d’ailleurs déjà. Nous ne t’offrons finalement qu’un titre, que l’inscription de ton nom dans l’Histoire. Tu suivais déjà la même trajectoire que nous, maintenant nous serons côté à côte. Tu seras le Barde des Exilés, Celui qui Chante la Vie. Ton chant résonnera quand la peste contaminera ce monde. Ton chant accompagnera le murmure des ruines, le départ des âmes. Ton chant sera l’impulsion qui fera croitre la Fleur Nouvelle, celle qui poussera sur un cadavre, celle aux milles couleurs. Tu chanteras la fin de ce monde, et le début du suivant. Tu es maintenant des nôtres. Viens ! Entrons dans le Berceau où la vie sera sauvée. La bouche sulfureuse qui avalera ce que la vie a de mieux, qui fera un sourire moqueur à un Dieu scandalisé, et dont le baiser fera renaître tout. | ||
| Iblis Ginjo Respect diplomatique : 786 30/03 ETU 11:43 | Score : 7 Détails Sous l'effet de la Production Locale, Ginjo se voyait marcher au milieu des étoiles aux côtés des Insurgés. Lui, le Troubadour des Mickeys, il avait sa place parmi les plus Grands ! Chantre des Petits, il voulait transmettre le Plaisir de cette Compagnie à tous ceux qui n'osait pas exprimer leur Amour de la Vie, leur Joie de faire partie d'une Galaxie riche de ses disparités, de ses conflits, de ses amours ...
Le Berceau l'attendait, il pourrait certainement y faire une place pour Jeanne, quitte à lui donner la sienne. "A chanter les Petits, on devient un Grand", pensa-t-il pour mieux se convaincre de cet événement inespéré. Ouvrant ses mirettes au maximum, Ginjo enregistrait les images que lui montrait Lizaka. Il en faudrait des souvenirs pour exprimer sa haine des Dieux destructeurs ... Il en faudrait des sourires pour ne pas céder à leurs charmes divins et continuer, même au-delà de la Mort, à témoigner de la grandeur de ceux qui furent les âmes de cette Galaxie ... En rentrant sur Poritrin, Ginjo se promit de construire un Mur des Souvenirs sur lequel il écrirait les Noms de ceux qui resteront dans les souvenirs et dans les légendes. Et il peindrait ce mur en noir ... Comme le vieux tube préhistorique que Jeanne écoutait en boucle. |
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