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| Lizaka Respect diplomatique : 2723  22/02 ETU 23:23 | Score : 23 Détails Pssshhhhhh. Boum. Kriiiiiiiiiii. Tac tac.
L’Arche était en vie. Le projet avançait grâce à ce qu’il voulait sauvegarder. Pleine de bruits, une activité effrénée faisait mouvoir la planète. Même si la plus grande partie de la main d’œuvre était la robotique aux capacités inouïes, Lizaka reconnaissait qu’ils étaient vivants, car la vie est mouvement. D’une souplesse incroyable, ces êtres se mouvaient en se jouant de la gravitation, et les bras parfois très maigres pouvaient fournir une force incroyable. Face à leur précision implacable et leur efficacité stupéfiante, Lizaka pensait que les hommes étaient largement sous-évolués sur le plan matériel face à ces prouesses technologiques. La création surpassait le créateur, c’était aussi ce que représentaient les Insurgés. Un jour, peut-être que ce qu’il se passait entre Dieu et les hommes se passera entre les hommes et les robots… Mais cela ne serait pas le combat de Lizaka, cela sera peut-être celui des générations futures qui n’existeront que si lui réussissait. Le jeune homme aimait se promener dans ce lieu aux allures du tombeau, mais futur matrice du retour de la vie. La capitale avait été complètement reformatée, le passé devait laisser place à l’avenir. Le projet prenait lentement forme. Actuellement, on était encore aux fondations, à la base qui accueillerait les apports des civilisations participants. Qui étaient toujours attendus… Un projet prototype avait déjà été imaginé, mais on avait veillé à ne pas aller trop vite, laisser le projet dynamique et évolutif. Une première maquette avait été réalisée. Lizaka s’en souvenait très bien, Les Sauvés avaient participés au « design » (si ce terme de marketing pouvait convenir dans une entreprise humanitaire et désespérée). Tout d’abord, le « toit », la bulle protectrice qui devrait supporter le fléau apocalyptique sans fléchir. Il était prévu d’en faire une protection de trois types. La première devra résister à un immense choc physique. Elle était constituée d’une couche de diamant combiné à du platine, allié à du béton armé, le tout recouvert des deux côtés par une couche de cinq mètres d’épaisseur de plast-acier. Et ce, sur toute l’aire de la planète. D’immenses piliers telles de tours de Babylone retenaient cette masse de matériaux encore jamais atteinte auparavant aux points stratégiques de soutien. La deuxième était une protection contre les perturbations magnétiques. Un champ magnétique artificiel allié à un ordinateur central ainsi qu’à des générateurs surpuissants étaient modulables à souhait et pourront ainsi parer à des énormes fluctuations du champ magnétique naturel. Après le barrage physique et magnétique, la troisième couche protectrice avait été fort critiquée, mais finalement elle avait été acceptée parce qu’au fond il n’y avait rien à y perdre. On avait prévu d’inviter les maîtres spirituels de nombreuses croyances jugées sur leur rapport avec la Vie, pour ensuite leur demander une protection mystique contre le désastre qui s’annonce. Ainsi, runes, prières et symboles mystérieux peupleraient le dôme pour s’opposer à la faux de la faucheuse, qui viendrait voler les âmes par sa lame, souffler sur l’étincelle de la vie par le brassage de son coup. On ne sait jamais, seul Dieu sait la nature de ce qui allait leur tomber sur la tête. A l’intérieur de cet œuf invincible, il fallait accueillir la vie et lui permettre de survivre le temps que l’on puisse redémarrer l’aventure magique. Un petit univers devait être créé. Un immense bâtiment allait contenir des vies prisonnières, attendant d’être réveillées une fois la tempête passée. Des tas d’espèces animales et végétales cryogénisées étaient contenues dans des rangées sans fin du cuves, tout un système électronique veillait à la préservation de l’ensemble. La vie était figée, attendant le retour de la chaleur pour se ranimer. Plus loin ce sera la bibliothèque. De plusieurs kilomètres de long, elle allait héberger toutes les œuvres culturels qui devront être sauvegardées. Dans ses caves, une multitude de disques durs aux capacités énormes allaient être remplies d’une quantité invraisemblable de données informatiques : profil ADN de toutes les espèces d’être vivants, tous les savoirs scientifiques, historiques, culturels,…, le tout d’une multitude de civilisations. C’est la première fois qu’une aussi grande quantité de données était réunie. Une gigantesque encyclopédie galactique, générée dans la précipitation de la peur. Scorbut avait aussi veillé à l’installation secrète de caves à Astro-pastis… Ensuite, il fallait s’occuper d’une espèce bien plus instable et dangereuse : les êtres conscients. Des portions de terres naturelles allaient être répartis aux échantillons qui auront la chance de participer au projet. Ils vivraient de l’agriculture et de l’élevage, avec accès de lecture à la bibliothèque. La face intérieure du toit était couverte d’un tapis holographique jouant le rôle de ciel, et modifiable à souhait, la météo était aussi modulable et artificielle. Des conflits étaient à prévoir quand on réunissait des populations si différentes dans un lieu si exigu. On avait prévu d’ériger des remparts pour séparer ceux qui ne s’entendraient pas, mais un vaste processus de médiation était aussi prévu. Lizaka avait l’espoir que le monde nouveau serait aussi un monde meilleur où l’on n’accomplirait plus les mêmes erreurs. Puisque ce ne seront que des échantillons séparés de leur terre d’origine, l’instinct grégaire y sera moins puissant et Lizaka espérait que la génération survivante arrivera à se détacher des aspects négatifs de leur héritage culturel. Sinon, il restait encore de la place dans les cuves de cryogénisation… Lizaka soupira. Comme tout cela était hasardeux, ne tenant qu’au maigre fil de la chance. L’Arche serait un maigre radeau prévu pour certains types de vagues, mais les nuages au loin dissimulaient la vraie nature de la tempête, ainsi que la durée qu’il leur restait avant qu’elle ne fonde sur eux. Toute cette aventure n’était basée que sur des spéculations hésitantes, quelques chemins obscurs dans l’océan infini de la probabilité. Mais la vie était aussi cette part de risque permanent, cette témérité marchant sur un fil de rasoir. Lizaka chassa cette tentation au désespoir, ils faisaient leur maximum, ils ne pouvaient rien regretter. Et puis, l’Arche n’était qu’un projet de secours, secondaire. Ils avaient une mission qui passaient au-dessus : les 10 Commandements. Mais cela n’était pas facile de se battre contre cette nature si pernicieuse qui habite chacun de nous. Ils n’avaient d’influence que sur les commandants, pas sur les populations directement, pourtant c’étaient elles qui sont le concentré du mal. Ils auraient pu être plus dur, mais rendre désagréables les derniers instants de la vie ne leur plaisait pas, et leur incertitude n’en serait que peu atténuée. Son oreillette informa Lizaka de l’arrivée d’un vaisseau. Il portait le blason de la NRE. « Enfin des invités. Dommage que le but de ceux-ci soit intéressé. » pensa-t-il. Pssshhhhhh. Boum. Kriiiiiiiiiii. Tac tac. RP réservé. | ||
| Mansfeld Respect diplomatique : 4380  23/02 ETU 01:33 | Score : 18 Détails Ambiance musicale vivement recommandée :
http://www.radioblogclub.com/open/108455/hannibal_soundtrack/Hannibal%20Soundtrack-Vide%20Cor%20Meum RP en rapport avec le topic « la chute de la République » __________________________________________________________ Beauté. C’est le premier mot qui vint à l’esprit du général Weiss quand il vit pour la première fois l’Arche de ses propres yeux. Elle était là, unique, rayonnante, dans un océan de feu et de métal. La guerre faisait rage dans le zéro. L’espérance dans la boîte de Pandore. Qui ne demandait qu’à se libérer. Weiss prit le temps de compléter son journal de bord, la navette ne s’étant pas encore posée. Ainsi voici le joujou des Insurgés. La seule et unique caution morale de leur alliance et de leur hégémonie. Détruisez l’Arche, et vous détruisez les Insurgés. Car en vérité, Aurora et les Enfants de la Liberté existent toujours sous une chape de plomb. Diviser pour régner. Régner pour diviser. Il était temps que ces préceptes rétablissent la Paix au sein de la Galaxie. Les Insurgés allaient devoir prouver la véracité de leurs bonnes intentions. Et si la République ne parvenait pas à reprendre sa place à leurs côtés, nous aurons au moins eu le mérite de démystifier une fois pour toutes les intentions réelles de ces commandants bien trop puissants pour être honnêtes. Ellys était prudente et avisée. Elle ne dévoilerait son jeu qu’au dernier moment. Elle patientait elle aussi durant la descente de l’appareil vers la surface. Impénétrable, fière et belle. Weiss observait son visage. Ombre et lumière. Il prit son codex et l’actionna. Une voix lui répondit. Weiss donna quelques instructions. «Activez le clone de classe Agrippa. Que la délégation se tienne prête. Envoyez les codes d’identification à l’entité S.A.R.A. ainsi qu’une copie au commandant Lizaka. Nous arrivons.» L’entité S.A.R.A. serait certainement aux aguets. Inutile de lui dévoiler toutes les cartes du jeu. Capable d’intercepter codex et communications codées, cette entité avait obligé Weiss à faire preuve de prudence et surtout de ruse. C’est ainsi qu’il fit installer un système de communication antique, n’utilisant aucune fréquence radio ou holo. Ses codex utilisaient un alphabet tactile, le braille, transmit par simple onde électrique. Il suffisait de laisser ses doigts glisser sur la surface du codex pour déchiffrer le message, lui-même codé. Seule l’onde électrique était détectable, mais ne comportait pas de message numérique classique. Sans le contact tactile, il était impossible de déchiffrer le message. Même mort, inutile de se donner en spectacle. Agrippa lui avait fourni une série de clones. L’un d’entre eux s’était présenté à l’assemblée en annonçant la fusion de l’ambassade d’Alfa Deimos et de la NRE. Aveugles, chauves et engoncés dans un uniforme noir. Ces ordinateurs humains, dociles et fiables, répondaient aux consignes données par codex tactile. Weiss les contrôlait à sa guise. Premier acte, introduction des personnages. L’ambassadeur de la NRE, anonyme, compétent, ayant le même timbre de voix que celui de Genèse. Juste un apéritif afin de jauger et d’analyser. Agrippa se leva de son siège pour rejoindre la cabine. Deuxième acte, on garde la jeune et jolie femme en réserve. Et au besoin, on joue au fantôme de l’opéra. Mais pas n’importe comment. Si je me dévoile, ce sera selon mes règles. Quant à Ellys, je tiendrai parole. Oh, ça oui… Sourire carnassier. Atout charme ou pâture dans l’antre de la Bête. Elle choisira sa destinée. Les Insurgés auront besoin des démocrates pour faire cesser rapidement cette guerre. Ils ne pourront s’impliquer directement sans compromettre leur politique de neutralité, mais les institutions de la NRE, elles, pourront leur fournir tous les casus belli nécessaires. Le Hell Fire servira de caution au retour de la République dans les débats. Weiss ignora Ellys, toujours assise en présence d’officiers et de troopers lourds, passa devant elle, puis arriva près du clone qui servirait d’ambassadeur. Parfait. Et nous, de notre côté, nous empêcherons les Insurgés de détruire le Hell Fire. Match nul, un seul gagnant, l’arbitre. Et l’arbitre, ce sera la République. Ou la mort. La navette amorçait sa descente. Weiss tira un médaillon de sa poche. Un cadeau du chancelier Mansfeld, lorsqu’il fût élu à la tête de l’ancienne République. C’est pour vous que je fais tout ça. Pas pour les démocrates, ni l’Arche, ni personne d’autre. Je le fais pour vous car vous, vous l’auriez fait pour la galaxie. L’arche, vue de près, était magnifique et impressionnante. Weiss se répéta doucement ces derniers mots, le regard perdu dans les immenses machineries. « Pour la galaxie… » A suivre… | ||
| Larry Winthorpe Respect diplomatique : 2277  24/02 ETU 10:33 | Score : 18 Détails La déléguation arrivait.
Larry préférait laisser S.A.R.A. se charger de cette rencontre et des débats. Il préférait en fait prendre un peu de distance par rapport à tout ça. L'Arche, les Insurgés, la NRE... les intrigues politiques et les projets de ce genre n'étaient pas spécialement son fort, mais surtout il... oui, prendre de la distance. Il ne pouvait s'empêcher de distinguer le fond de la forme. C'était plus fort que lui. Les Commandements étaient irréprochables, et nécessaires, mais il ne pouvait s'empêcher d'être gêné par le principe, même lorsque la Fin justifie les moyens. De la même manière, il avait toujours cautionné les valeurs répubicaines, mais certaines... méthodes le mettaient mal à l'aise. Jusqu'à quel point des valeurs, aussi admirables soient-elles, méritent-elles qu'on se batte pour elles ? L'intrigue, la trahison, le chantage... tout idéal, quelle que soit sa noblesse, était-il condamné à en passer par là pour perdurer ?... Il était sans doute trop tard pour se poser ces questions que chacun des acteurs de cette pièce avait oublié depuis longtemps. Mais bon, ça ne coûtait rien de le faire quand même... <Larry, la déléguation est là. Lancement du contrôle des identités ?> La voix tira Larry de ses (rêveries) refléxions. Il se redressa vers l'écran du PC-Commande Principal, pour observer le film que les caméras de sécurité du sas lui transmettaient. Il vit arriver la déléguation, qui présentait les justificatifs requis pour entrer dans l'Arche. "Oui oui, vas-y, bien sûr..." <Contrôles en cours... ... Données incomplètes. Les justificatifs ne sont pas conformes. Veuillez contacter votre revendeur pour de plus amples informations. Voulez-vous envoyer le rapport d'erreur ? |Envoyer| |Ne pas envoyer|> <Larry, les données sont irréprochables, mais une partie des justificatifs fournis est illisible par les systèmes classiques. Rejeter la demande de pénétrer dans l'Arche ?> Larry semblait plongé dans une réflexion intense. Le protocole de sécurité aurait voulu que S.A.R.A. leur interdise l'accès, mais après tout leurs papiers étaient valides... Mais pourquoi faire appel à des technologies si peu conventionnelles que même S.A.R.A. ne pouvait les lire ? Que même S.A.R.A....?? ... Que seule S.A.R.A. ne pouvait lire ! Un système de sécurité humain classique aurait sans doute pu déchiffrer ce procédé... Larry se rapprocha de l'écran pour tenter d'observer de plus près le délégué en visite. Il fronça les sourcils. Se pouvait-il que... ? Larry se rejeta en arrière dans son fauteuil, et au bout d'un dernier instant de réflexion, un sourire à la fois désabusé et amusé vint soulever un coin de sa bouche. <Rejeter la demande, Larry ?> "Non S.A.R.A., laisse-le passer..." <Bien, Larry. Accès autorisé.> J'ai hâte de voir à quoi joue la NRE... | ||
| Mansfeld Respect diplomatique : 4380 27/02 ETU 15:48 | Score : 10 Détails Ambiance musicale vivement recommandée :
http://www.radioblogclub.com/open/121909/aliens/Aliens%20%28James%20Horner%29%20-%20Main%20Theme ______________________________________________________________ « Morlo ? » Données chargées. Codex configuré, ayant pris astucieusement la forme d’un bracelet métallique porté au poignet, à l’intérieur duquel, côté chair, le système d’alphabet en relief exercerait des pressions sur la peau que seul le clone pourrait décoder. « Morlo ? » Charge explosive d’euthanasie activée. De la taille d’une prune, une charge ferait exploser la tête du clone en cas de grave compromission de la mission, rendant impossible toute analyse ou autopsie de ses données neurales. Activée manuellement par le clone lui-même. Impossible d’interférer dans le processus par onde radio ou numérique. « Salutations, commandants. Nous sommes l’ambassadeur Gorgone IV, représentant de la NRE et des institutions Républicaines. Nous sommes venus représenter les intérêts de la République dans ce que nous nommons une crise galactique majeure. Il est temps pour la République de se positionner et de faire entendre sa voix. Nous vous remercions d’avoir accepté cette entrevue. Nous souhaitons commencer sans tarder. » Agrippa avait réalisé un travail d’orfèvre. Le clone était parfait, ses capacités cognitives impressionnantes. Weiss terminait de le tester. « Salutations, commandants. Nous sommes l’ambassadeur Gorgone IV, représentant de la NRE et des institutions Républicaines. Nous sommes venus représenter les intérêts de la République dans ce que nous nommons une crise galactique majeure. Il est temps pour la République de se positionner et de faire entendre sa voix. Nous vous remercions d’avoir accepté cette entrevue. Nous souhaitons commencer sans tarder. » Le clone, engoncé dans son uniforme noir, avait répété à la perfection ce que Weiss lui avait communiqué par le codex. Chauve, au regard vitreux, les traits osseux et anonymes, le clone qui allait servir d’ambassadeur était impressionnant. Mais le timbre de sa voix, calqué sur celui de Genèse, l’était encore plus. Accompagné d’une dizaine de techniciens et de gardes, il permettrait à Weiss de jauger ses interlocuteurs sans dévoiler sa présence. Ellys. Weiss avait gagné une manche. La jeune femme n’était pas si bornée et sotte qu’elle n’en avait l’air. Mais sous ses numéros de moralité et d’éthique, elle restait un animal dangereux. Weiss lui avait expliqué ses plans dans les détails. Il fallait maintenant lui expliquer de quelle manière se passerait l’entrevue avec les Insurgés. Il la trouva dans la cabine, le regard fixé sur l’Arche et ses rouages. « Vous faites le bon choix, Ellys. Vous connaissez mes méthodes. Toujours prendre le temps d’observer, d’étudier, de juger. Pendant que notre ambassadeur nous permettra de jauger nos adversaires, vous aurez tout le temps de me donner vos points de vue et suggestions sur la question. Il n’est pas encore temps pour nous d’entrer en scène. » La navette avait été autorisée à se poser sur la plateforme principale de l’Arche. Dans quelques minutes, le sas s’ouvrirait, l’ambassadeur et sa suite en sortiraient avec austérité et élégance, et la partie de Poker aurait commencé pour de bon. Le clone entra dans la cabine, n’accordant aucune intention à Ellys. Weiss activa son codex, et pianota dessus avec célérité. Le clone tourna alors sa face figée et son regard mort vers Ellys, et dans un souffle glaçant le sang, lui adressa la parole. Un sourire carnassier barrait le visage de Weiss. « Dernières questions ? » | ||
| Ellys Respect diplomatique : 1592  27/02 ETU 18:26 | Score : 12 Détails Ambiance sonore : http://www.radioblogclub.com/open/115996/star_wars/Star%20Wars%20-%20The%20Walls%20Converge
____________________________________________________________________________________________________ Ellys contemplait avec effroi le géni créatif d'Aggripa... Aboutissement d'années de recherches et d'un savoir faire poussé à son paroxisme, le clône était une véritable oeuvre d'art. Le Deimosien n'avait jamais autant mérité sa réputation qu'en ce jour... L'arme de Weiss, conçue pour servir ses desseins... La jeune femme était impressionnée, et troublée aussi. Derrière ces traits à l'apparence humaine se cachait la technologie, froide et insensible... Une machine sans conscience, sans états d'âme... Ellys eut une pensée pour les dirigeants qui auraient à départir avec cet interlocuteur implacable... Dernières questions.. Cette voix, calquée sur celle de Génèse, glaciale dans ses accent métalliques, vous transperçait jusqu'au plus profond de l'âme. Et Weiss, ce sourire étrange aux lèvres...Lequel des deux était le plus inhumain, la jeune femme n'aurait pu le dire... Des questions...? J'en ai quelques unes... Dois-je les poser à vous où à ce pantin, esclave de votre volonté...? Ellys esquissa un léger sourire avant de reprendre. Général Weiss, qu'attendez vous précisément de moi lors de cette entrevue...? Et comment comptez vous orchestrer les festivités...? Certaines zones de votre plan me sont encore inconnues, je n'aime pas beaucoup les surprises en matière de négociations, et quitte à me jetter dans la fosse aux serpents, autant le faire en sachant où je mets les pieds, cela me semble être de bonne guerre, ne croyez vous pas ? La jeune femme se tut, dévisageant Weiss d'un regard redevenu impénétrable. | ||
| Lizaka Respect diplomatique : 2723 01/03 ETU 21:47 | Score : 14 Détails Les démocrates étaient arrivés. Prêts à jouer leur partie. Ha, ces politiciens. Ils ne voient la galaxie que comme un ensemble d’alliances, de relations, de tensions. Ils réduisent la galaxie à un schéma géopolitique. Les Insurgés étaient passés au-dessus de cette vision réductrice. En observant la galaxie, eux voyaient les milles et uns sourires de la Vie, les merveilles quotidiennes qu’elle provoquait. Quand ils voyaient une planète, ils ne pensaient pas « C’est une possession de l’empire territorial d’un tel », mais « Comme c’est formidable l’apparition de la vie et son développement sur cette planète ».
Les voilà qui venaient déplacer leurs pions pour se faire plus de place dans le monde politique. Ils avaient choisi de rencontrer directement les Insurgés, pas le Hellfire, c’était bon signe. Il faudra pourtant qu’ils comprennent que ce n’étaient pas des politiciens qu’ils auraient face à eux, mais des amoureux de la vie. En attendant, les discussions s’annonçaient passionnantes, Lizaka n’allait pas s’ennuyer. Mais cela ne resterait qu’un feuilleton sans goût, des futilités dans le long chemin de leur Mission. Lizaka était présent à l’ouverture du sas, et il accueilli l’ambassadeur d’une manière formelle. Bienvenue sur l’Arche. J’espère que votre voyage s’est bien passé, les routes ne sont plus sûres ces derniers temps. Vous êtes notre premier visiteur étranger, il nous faudra fêter cela. Avant de commencer les discussions sérieuses, je propose de vous faire découvrir de l’intérieur le dernier radeau salvateur de l’humanité. Suivez-moi, c’est par là. Et ils s’enfoncèrent dans les tréfonds de la planète-espoir. | ||
| Mansfeld Respect diplomatique : 4380 02/03 ETU 19:21 | Score : 10 Détails Le clone Gorgone IV de classe Agrippa n'était pas qu'un simple pantin actionné par le général Weiss. Il possédait une intelligence propre, programmée par l'éminent savant Deimosien, qui lui assurait une possibilité d'adaptation et de réflexion assez efficace. Cette intelligence artificielle, stockée dans les implants neuraux de son crâne, était la même qui avait servi à programmer Genèse. Conforme à cet héritage, le clone entra dans le vif du sujet. L'Arche et ses merveilles ne l'impressionnaient pas le moins du monde, pas plus que de voir réunis devant lui, assis au tour d'une vaste table de réunion, quelques-un des plus puissants commandants de la galaxie, les Insurgés.
"Je suis l'ambassadeur Gorgone IV, émissaire de la Nouvelle République des Exilés. Certains parmi vous en étaient citoyens. Le général Arakkus a même participé à sa fondation. Nous sommes ici pour tourner la page avec vous : votre fusion, avec Aurora, est un gage de stabilité. Nous regrettons que votre action aie été mal comprise par nos concitoyens et la plupart des nations républicaines. Quant à vous, commandants de l'Aurore, nous reconnaissons les efforts que vous avez développé avec l'entité Genèse pour tenter de stabiliser la galaxie et de promouvoir une forme de décentralisation et de responsabilisation qui a permi à la Nouvelle République de naître et de proposer une alternative démocratique aux principes anarchiques que vous défendiez. Nous reconnaissons également votre engagement, notamment par la création de l'Arche, en faveur de la lutte contre les effets de la vague magnétique. En définitive, nos différents se situent dans la forme et non dans le fond. Nous sommes venus ici pour vous proposer l'aide de la République. Le souci de la galaxie, c'est la vague magnétique. Nous pensons pouvoir faire cesser ou modérer les attaques dont vous faites l'objet, qu'elles soient diplomatiques ou militaires, et qui mettent en danger votre programme de lutte contre l'apocalypse. Mais pour cela, il nous faudra d'abord discuter des conditions dans lesquelles une collaboration efficace entre nos nations pourra permettre de redorer votre blason et de permettre à la République de s'associer à votre projet sans renier ou mettre à mal ses valeurs démocratiques et humanistes. Votre conflit vous opposant au Hell Fire doit cesser. Nous sommes en mesure d'en rendre l'issue finale plus rapide. Je vous propose donc de commencer nos négociations sur le sujet, et puis d'aborder nos divergences d'ordre politiques et philosophiques à propos de la lutte contre l'apocalypse." Le clone, engoncé dans son uniforme noir, avait cessé de parler. Sa face livide et figée, ponctuée de son regard mort, ne laissait transparaître aucune émotion. Weiss, de sa navette, attendait la réponse des Insurgés... | ||
| Edgar Arakkus Respect diplomatique : 1407  03/03 ETU 20:24  | Score : 18 Détails Gorgogne IV…
Drôle de nom pour un ambassadeur… Les Insurgés écoutaient attentivement les propos tenus par l’ambassadeur, premier visiteur de l’Arche, un petit pas pour l’Homme comme on dit. Ainsi la NRE préparait son retour… NRE, bébé maudit, maintenant presque orphelin. Le Général Arakkus lui a longtemps tourné le dos. Cosmic, Sélène, Hector, Amiral Hoguet… Un soupir désabusé sortit de la bouche du Général. Oui, la NRE est maudite. L’Ambassadeur gardait un visage complètement neutre, froid. Edgar sentit un mal-être s’installer en lui, mal-être qu’il parvenait malgré tout à dissimuler efficacement. « Monsieur l’Ambassadeur, êtes vous sûr que tout va bien? Vous n’avez pas l’air très en forme… » Il y a quelque chose qui cloche avec ce type… « Hum… Veuillez m’excuser… Poursuivons. La NRE a perdu beaucoup de son influence, depuis la disparition de ses pères fondateurs. A vrai dire, nous sommes très surpris de rencontrer un de ses représentants ici même, nous qui pensions qu’elle était morte, depuis tout ce temps… Apparemment nous nous sommes trompés… » Le Général sourit. « En tout cas, je suis curieux d’apprendre comment vous comptez nous aider… De toute manière, comme vous l’avez si bien dit, nos idées sont très proches, le problème reste la forme que nous y avons appliqué. Nous n’avons aucune raison de refuser cette main que vous nous tendez. Je dirais même que nous avons tout intérêt à trouver un consensus profitable à tous, et rapidement. Notre seul désir est de faire survivre la Vie malgré les prédictions d’Apocalypse. Et pour cela nous sommes prêts à tout. Cette affaire doit être celle de tous : Nous souhaiterions voir ce projet devenir commun, et pour cela, nous aimerions que nos relations avec l’ensemble des autres commandants ne restent pas stupidement bloquées à cause de nos désaccords en matière de politique, ou à cause de nos erreurs passées. La Vie doit primer sur tout le reste… La situation devient urgente, il est plus que temps d’arrêter les joutes stériles, et de penser plus sérieusement à des solutions fiables pour avancer ensemble. Bref, nous sommes ici pour essayer de discuter de manière constructive. Les 10 Commandements devront être respectés, c’est la seule chose que nous demandons. Après, nous voulons bien faire les efforts nécessaires pour rendre le projet plus participatif… Je suis convaincu que les 10 Commandements peuvent être compatibles avec le fonctionnement et le code de la NRE. En ce qui concerne la guerre, nous pensons que c’est à chacun de faire comme il l’entend. Nous ne voulons forcer personne à y participer, bien au contraire. Cette guerre est probablement la plus absurde connue depuis des lustres. Nous avons largement les moyens de faire cesser cette mascarade nous mêmes. » Les Insurgés se regardent, tour à tour Quelque chose cloche vraiment avec ce type… Aucune émotion ne ressort de lui, aucune chaleur… On dirait presque un mort. Le Général se caressa le menton, puis reprit calmement. « Ceci étant dit, il reste quand même une question qui me brûle les lèvres… Tout le monde croyait la NRE complètement perdue. Nous arrivons à imaginer les raisons qui vous ont amené à vous déplacer jusqu’ici. Vous voulez ramener la NRE sur le devant de la scène. Ce que nous aimerions savoir, pour plus de clarté, c’est ce que vous attendez réellement de nous. Comment comptez vous remplir cet objectif ? » | ||
| Mansfeld Respect diplomatique : 4380 05/03 ETU 00:57 | Score : 11 Détails Le clone Gorgone IV s'était tourné vers le général Arakkus, le fixant de son regard vitreux. Il prit le temps de le jauger. Un diplomate, souvent tiraillé entre ses convictions personnelles et les intérêts de sa meute. Courageux, mais pas téméraire. Un homme de principes. Le fait qu'il s'exprime en premier était intéressant. Gorgone IV en déduisit que les Insurgés fonctionnaient sur base d'un équilibre consenti entre les commandants de l'Aurore et les anciens Enfants de la Liberté. Il n'avaient jamais réellement fusionné. Ils cohabitaient tout au plus. Ainsi, il éludait la guerre les opposant au Hell Fire. Intéressant.
"Vous n'êtes pas naïfs, commandants. La République n'a jamais eu autant d'influence. Nous n'avons pas besoin de publicité pour étendre nos réseaux et occuper le terrain diplomatique et politique de l'assemblée. La nation d'Alfa Deimos a jusqu'à présent très bien occupé ce terrain, y compris dans vos domaines réservés. Le sommet galactique sur l'apocalypse en est un exemple. Quant aux pères fondateurs, leurs rôles et titres étaient remis en question. Les autres citoyens comprenaient mal cette distinction. Vous-même vous avez souffert de cette nébuleuse, général Arakkus. Quelle déception quand vous vous êtes aperçu de l'ingratitude des nations républicaines alors que vous tentiez avec succès de forcer Aurora à se remettre à la table des négociations. Pensez-vous toujours vous adresser à cette République-là ? Jamais vous n'auriez pris la peine de nous recevoir si votre conviction à ce sujet était formellement arrêtée. Car la NRE telle que vous l'avez connue a changé. Vous le savez. Les citoyens opportunistes et geignards qui ont discrédité votre travail et celui des commandants Roger et Hoguet ont quitté le navire comme des rats dès que votre coalition a quitté la République. Ces parasites estimaient en effet que sans votre force de frappe, la République ne leur était plus d'aucune utilité. Vous êtes partis avec vos flottes, les rats vous ont suivis. Mais les Institutions de la République, rôdées et compétentes ont bien vite trouvé le moyen de s'organiser. La République n'a jamais perdu de son influence. Ses valeurs et son idéal survivront à tous les coups d'état, à toutes les vagues magnétiques. La République ne meurt pas. Elle est comme toute forme de Vie : pour survivre, elle évolue et s'adapte. Sa forme change mais ses valeurs demeurent. Nous sommes des interlocuteurs, pas des suzerains. L'instinct de domination est un gène nuisible qui doit être combattu au profit du dialogue et de la coopération. Nous en venons donc aux réponses à vos questions. Vous parlez de consensus qui soit profitable à tous. Nous vous rejoignons tout-à-fait. Vous aurez remarqué que la République, au travers des nations démocrates, a toujours encouragé le débat, a développé des alternatives à vos dix commandements, qui bien que se justifiant sur le fond sont insupportables pour beaucoup sur la forme. La République a depuis longtemps repris la main au sujet de l'apocalypse. Jugée crédible, pacifique et ouverte aux différentes affinités, dont les vôtres, elle est la plus à même de rassembler la communauté galactique, non pas en lui imposant des principes, mais en tenant compte de sa diversité et de sa complexité. Si vous êtes la cible de tant d'attaques, c'est parce que beaucoup ne se reconnaissent pas en vous. La République est en mesure de réussir là où vous avez échoué. Et si, comme vous le certifiez, votre seul désir est de préserver la Vie, vous accepterez notre offre. Les dix commandements sont en effet compatibles avec nos valeurs. Mais ils ne peuvent être imposés par la force. Vous allez devoir revoir votre copie, commandants. Imposer des règles, mêmes bénéfiques au plus grand nombre, par la peur ou la domination ne donnera jamais aucun résultat significatif. Si vous voulez cesser les joutes stériles, ne laissez pas d'opportunités à vos adversaires d'exploiter votre dogmatisme pour justifier leurs attaques, rassurez les autres en les associant plus en avant à votre croisade. Vous avez certes changé, mais imposer un commandement demandant de vous accorder toute confiance ne fera jamais que convaincre la galaxie du contraire. Le Respect ne s'acquiert et ne se confond pas avec la crainte. Seule la République est capable de réconcilier la galaxie avec votre coalition. Seule la République est capable de trouver écho auprès de vos ennemis et de les convaincre de participer aux efforts dans la lutte contre l'apocalypse. Nous vous offrons les services des meilleurs diplomates, politiciens et orateurs qui soient. Nous vous offrons l'opportunité de renouer le dialogue avec les grandes nations et alliances républicaines, comme la Corporation Démocrate. Vous savez parfaitement que la République et ses composantes sont devenues une grande puissance. Nous n'entendons pas utiliser cette puissance pour assurer une quelconque domination sur la galaxie. Nous ne souhaitons ni être des vassaux ni être des suzerains. Détenir un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Nous sommes prêts à les assumer. En tant que partenaires. Vous-mêmes, Enfants de la liberté, vous avez forcé les commandants de l'Aurore à vous entendre, à dialoguer. Une fois sur un même pied d'égalité, vous avez finalement surmonté vos divergences pour donner à tous une leçon magistrale : fusionner afin d'inaugurer une ère de paix et de stabilité entre vos peuples respectifs. Vous sous-estimez gravement, si jamais vous pensiez réellement la NRE perdue, l'influence que nous avons au sein de la galaxie. Il est tout simplement temps que cette influence éclate au grand jour et puisse inaugurer une nouvelle ère. Une ère de Paix et de coopération entre les nations galactiques afin que la Vie soit préservée. Genèse disait que nous étions reliés. C'est à présent une évidence. Pour cela, vous devrez renouer avec le reste de la communauté galactique, et faire preuve d'ouverture comme nous l'avons déja fait avec vous. Pour inaugurer cette nouvelle ère, il faut poser des gestes forts : Abandonnez votre rhétorique hégémonique. Permettez à la République d'être à vos côtés, d'être considérée comme une partenaire en lui accordant une représentation quelconque sur une planète du Zéro. Faites des dix commandements un manifeste universel faisant appel à la responsabilité de tous, et non pas un dogme exigeant des commandants qu'ils vous accordent leur confiance aveuglément. Faites en sorte que la capitale du Zéro soit remise non pas au commandant le plus puissant, mais bien à celui qui est considéré comme le plus sage par ses pairs au sein de la communauté galactique. Quant à nos motivations politiques, rassurez-vous, notre capitale restera dans le 700. Nous ne rétablirons pas le suffrage universel, et être citoyen républicain restera un choix volontaire assumé sur base d'une adhésion. La balle est dans votre camp." Ainsi, nous allons bien voir si votre seul objectif, c'est de préserver la Vie. Weiss venait de jouer là son premier atout. Gorgone IV, lui, patientait. Pour le moment, le jeu du général convenait aux plans d'Agrippa... | ||
| Lizaka Respect diplomatique : 2723 05/03 ETU 21:53 | Score : 14 Détails La longue tirade résonna sur les murs. L’Arche les couvait, ils étaient chez eux. Domicile qui s’étendra bien plus loin qu’eux, qui sera le refuge de la Vie persécutée par un Dieu capricieux. Le blindage ultime, devant résisté aux coups rageurs d’un père frustré. L’Arche sera bouclier et épée, protégeant la Vie et émancipant les consciences des chaînes divines. Le flambeau de la liberté humaine, celle qui dit non à Dieu et oui à la Vie. Quand enfin sera prouvée la Grandeur de l’homme, il pourra se libérer du contrôle de son père, car Il ne pourra plus les soumettre. Et cette étape, c’est l’Arche qui la permettrait en protégeant de la vengeance divine. Du fléau annihilateur naitra l’élévation libertaire, et l’Arche en sera le berceau.
Lizaka délaissa ses rêveries pour se concentrer sur la discussion. Comme il fallait s’y attendre, la quête de l’ambassadeur est le pouvoir. C’est ce qu’ils veulent tous, le Hellfire par les armes, la NRE par les mots. La NRE était moins gourmande, mais qui connait les réelles intentions à long terme qui se cachent derrière ces mots ? La rhétorique est bien plus pernicieuse que les canons, accordez-lui une faille et elle s’engouffra pour ne plus laisser qu’un tas de ruine. Lizaka choisit de répondre, les négociations, ça le connaît. Quand vous dites Nouvelle République, je comprends Corporation Démocrate. La république est morte, c’est la corporation qui a survécu. C’est au nom de la CD que vous parlez, ce sont ses intérêts que vous représentez, c’est elle qui derrière tout ça, ce sont ses pouvoirs que vous avez décrits. La NRE n’est plus que son miroir, un maquillage dont vous vous drapez par idéalisme exagéré. N’acceptant pas sa mort, vous avez décidé de déguiser son cadavre en ressortant ce terme à tour de bras, comme pour vous convaincre vous-même à force d’une répétition forcenée. Sur votre visage se dépeint l’agonie de votre rêve, fardée d’illusion, que vous continuez quand même à porter. Pourtant, qui fait vraiment partie de cette institution, sinon uniquement la Corporation ? La NRE ne vit plus que dans vos cœurs, n’en parlez plus comme une institution vivante, cela sent trop la putréfaction. Ensuite, vous devriez penser sérieusement à vous lancer dans le commerce officiel. Je vois déjà d’ici : « La Corporation Démocrate : orateurs sur mesure, y’a même la cravate ! ». Alpha Deimos vous a-t-elle appris sa technique ? Dans le mercenariat du talent oral, vous aurez facilement le monopole, je le reconnais. Mais à choisir, je préfère quand même la prostitution physique, ça, pour sûr, c’est moins endormant ! Allez, je vous charrie, mais vous n’avez pas l’air de comprendre la voie que nous nous sommes choisis. Nous ne sommes pas en position de faiblesse : le Hellfire recule sans cesse, l’Arche se poursuit sans trop de problèmes, les 10 Commandements sont respectés de manière naturelle. Nous n’avons jamais désiré faire les beaux devant l’Assemblée et ne craignons pas les critiques de ceux qui refusent de voir la réalité en face. Nous sommes investis d’une mission qui surpasse de loin les bassesses politiques qui font le quotidien de notre Assemblée, notre objectif ne passe pas spécialement par là, il passe par tous les êtres vivants. Que les politiciens se chamaillent tant qu’ils veulent, se scandalisent tant que leur voix leur permet, ferment les yeux tant que leur esprit reste étroit, ce n’est pas cela qui nous fera dévier de notre voie. Ce n’est pas ceux-là que nous voulons sauver. Cependant, je reconnais que leur coopération nous serait utile. Leurs savoirs et les espèces qui composent leurs planètes méritent d’être sauvées, et pourraient nous aider dans l’amélioration de l’Arche. Il est malheureux de voir qu’ils s’obstinent à faire passer de maigres reproches comme une barrière à la survie de tous ceux qu’ils représentent. Comme si un seul ego insatisfait justifiait la fin de tous ceux qui sont en dessous. Mais bon, ce sont des hommes politiques, on ne va pas leur demander de voir si loin, hein ? Devrions-nous vraiment payer pour les rendre clairvoyants ? Ensuite, je ne nie pas le regain de force que donnerait le soutien des démocrates aux 10 Commandements. Mais j’ai l’impression que, excepté le premier Commandement sur lesquels beaucoup chicanent pour rien, force est de constater que l’état d’esprit de ce texte est globalement partagé. Pour cela, je remercie la CD et ses efforts. Vous nous aidez déjà, nous n’avons rien à gagner en plus dans ce domaine. Je ne rejette pas pour autant votre aide, mais je n’y vois pas autant d’intérêt que vous le présentez. Avoir la communauté politique avec nous ne nous freinerait plus comme la guerre en cours et serait bénéfique pour nos deux méthodes salvatrices, les 10 Commandements et l’Arche, mais ne nous est pas indispensable. Pour finir, il est impensable de céder la capitale, c’est elle qui abrite l’Arche. | ||
| Mansfeld Respect diplomatique : 4380 05/03 ETU 22:30 | Score : 9 Détails Gorgone IV se tourna vers Lizaka. Il l'attendait au tournant. Le clone fixa le jeune play boy, le jauga et répondit.
" Cessez de nous tester, Lizaka. Nous n'avons que faire que vos roues de paon. Tout dans votre discours indique que vous considérez ces négociations comme un rapport de forces. Mis à part votre complexe de supériorité, qui est de notoriété publique, quelles sont les qualités qui vous prédestinent, vous, simple mortel, à prétendre juger seul ou presque de ce qui est bon ou pas pour la préservation des différentes espèces, peuples et cultures de la galaxie ? Votre fortune ? Il suffit. Nous n'avons que faire de vos inquiétudes, de votre peur maladive d'être relégué au second plan, de votre peur de ne pas tout contrôler et de chercher systématiquement à en imposer à vos adversaires. Nous ne sommes pas ici pour vous conforter dans vos névroses, et encore moins pour vous laisser jouer avec la galaxie dans le seul but de vous fournir une thérapie contre votre peur de mourir. Nous ne sommes demandeurs de rien, Lizaka. Nous ne sommes pas dans une négociation commerciale. Votre mépris recevra systématiquement une réponse adaptée. Si vous ne changez pas d'attitude, si vous ne nous considérez pas comme des interlocuteurs, nous n'avons plus rien à vous dire. Tant que vous ne laisserez pas votre égo de côté, tant que vous nous assénerez des vérités et des dogmes, tant que vous vous esquinterez à minimiser notre influence, à nous mépriser et à nous prêter des ambitions que nous n'avons pas, vous n'obtiendrez aucune reconnaissance de notre part. Nous allons cependant vous répondre au sujet de la République. La NRE est une institution, constituée par des nations adhérentes qui observent et respectent un code de valeurs et de règles légales communes. Il est évident que sans nations adhérentes, la République est une coquille vide. Il est évident que la Corporation Démocrate représente une part importante des nations qui ont adhéré à la République. Et quoi ? Nous n'avons rien à cacher au sujet de nos Institutions. Si jamais un tel anti-républicain que vous souhaitait recevoir un cours sur les institutions républicaines, nous serions ravis de vous le dispenser, mais ce n'est pas à l'ordre du jour. Votre argument concernant la capitale nous fait sourire. Quant au reste, vous ne faites qu'une démonstration de votre suffisance. Vous dîtes ne pas avoir besoin du soutien de la République et de ses nations membres dans le cadre de vos projets. Nous vous retournons le compliment. Notre propre programme de lutte contre l'apocalypse est en passe d'aboutir, et nous disposons du crédit et des moyens suffisants pour le mener en toute indépendance du vôtre. Et il sera bien plus respecté que vos dix commandements. Alors, maintenant, si vous êtes réellement prêt à discuter, nous vous écoutons. Nous avons fait des propositions, nous avons expliqué nos motivations, politiques et autres, cessez de mystifier le débat. Au pire, vous pouvez toujours vous abstenir d'intervenir, et laisser le général Arakkus, qui semble plus compétent, mener le fil de la discussion. Maintenant, si vous êtes prêt à fendre l'armure, nous vous disons ceci : nous ne sommes pas là pour vous imposer nos conditions. Nous sommes là pour discuter sur un même pied d'égalité, sur base du respect mutuel. Nous ne sommes pas là pour brader le Zéro ou l'Arche. Nous ne vous tendrons pas la main une seconde fois." Méfiez-vous, Insurgés. La confrontation ne vous servira pas, que du contraire. | ||
| Lizaka Respect diplomatique : 2723 09/03 ETU 17:29 | Score : 12 Détails La rhétorique dans tout ce qu’elle a de vicieux et de manipulateur, voilà ce qui sortait de la bouche de la gorgone.
C’est une technique bien primitive dont vous faites preuve ici : tenter de retrouver une position dominante dans un dialogue en calomniant vigoureusement l’adversaire. Il n’y a d’autres rapports de force que ceux que vous essayez maladroitement de créer. Nous ne faisons que discuter sur votre proposition, j’espère que vous avez de vrais arguments pour nous convaincre. Vous voulez peut-être nous donner un échantillon du talent de la Corporation ? Satisfait ou remboursé ? Je vous inviterais volontiers à la Joute Joyeuse pour continuer ces joyeusetés amicales, mais l’heure n’est pas aux figures de style, nous sommes ici pour discuter d’un sujet sérieux. Si vous continuez cette voie nuisible, nous seront obligés de vous fermer nos portes. Quant à la NRE, voici ce que je vois : une salle d’inscription perdue dans les limbes du passé, le blason « Citoyen de la République » conservé uniquement par ceux qui ont oubliés de le mettre à la poubelle, la disparition de ces fameuses salles secrètes dans cette Assemblée où se tenait des débats privés. La République est morte en tant qu’institution de cette galaxie. Cependant, je ne dis pas qu’elle ne peut ressusciter, ce qui est visiblement votre but. Un instant d’hésitation. Hum…on me dit dans l’oreillette que la NRE retrouve soudain sa langue, ce qui ne veut pas dire qu’elle récupère les membres qu’elle a délaissé si longtemps, l’inactivité est une arme bien plus efficace que les vaisseaux dans ce cas-ci. Est-ce cette discussion qui aurait forcé ce soudain élan, un dernier soubresaut pour prouver qu’elle n’a pas encore totalement plongé, un cri « tout va bien » au milieu d’une nuit agonisante ? « Ca va je n’ai rien » ? Je laisse maintenant mon camarade continuer cette discussion, peut-être avec lui serez-vous moins porté à parler de ma magnifique personne. Merci d’attendre le post d’Arrakus. | ||
| Edgar Arakkus Respect diplomatique : 1407 11/03 ETU 02:53 | Score : 15 Détails Avec toutes mes excuses pour le retard, Lizaka ;)
Ca y est, on en revient aux joutes verbales. C'est à croire qu'on ne peut pas s'en empêcher. Le Général était maintenant plus à l'aise devant le drôle d’Ambassadeur... Il fallait maintenant calmer le jeu. « Ambassadeur, ne soyez pas tant sur la défensive, je vous prie. Nous ne sommes pas ici pour envenimer les choses d'avantage. Comprenez nous, vous faites preuve de beaucoup de gourmandise, peut-être trop. Comme on dit sur ma planète natale, vous avez les dents longues, et elles commencent à rayer le plancher. » Le général sourit. « Nous voulons bien discuter sur nos intérêts communs, trouver des arrangements profitables à tous, et tout ce que vous voudrez, mais vous avez l'air d'en vouloir beaucoup trop. Et il est vrai que la NRE commençait réellement à se faire oublier... Comme Lizaka l'a souligné, une entente entre nous serait plus que bénéfique, mais en aucun cas indispensable. Ne pensez pas que vous pouvez tout négocier si facilement... Maintenant, nous reconnaissons bien volontiers que c'est la critique qui nous fera avancer, aussi nous pouvons très bien concevoir qu'une remise en question sur les sujets que vous évoquez puisse être nécessaire. Premièrement, vous nous demandez une place à nos côtés pour faire avancer cette galaxie... Pourquoi pas, tant que vous faites les efforts nécessaires pour promouvoir nos valeurs, que nous avons communes, si je ne m’abuse. Dans ce cas, nous vous demandons simplement de reconnaître les 10 Commandements. Pour notre part, nous reconnaîtrons la légitimité de la NRE. Il serait même idéal, dans le long terme, de pouvoir envisager des projets communs à grande échelle, et notamment dans la lutte pour la Vie, au lieu de faire tout cela chacun dans notre coin... A la rigueur, ce que nous proposons pour le 1er Commandement qui semble rester encore un problème, c'est qu'il pourra être laissé en suspens, au moins le temps que la confiance s'installe d'elle même. Nous souhaitons plus que tout établir une relation de confiance réciproque entre les différents peuples de cette galaxie, et les Insurgés. Nos projets futurs iront de toute manière dans ce sens. L'Arche en est un parfait exemple. Par contre, pour les neuf autres Commandements, je répète une fois de plus qu'ils devront être respectés en tout point. Nous ne marchanderons pas nos valeurs, je pense que vous êtes bien placés pour le savoir. De toute façon, vous avez pu constater de vous mêmes qu'au niveau des méthodes, nous ne sommes pas si différents... Il n'y a qu’à voir l'issue de la guerre entre le Collectif Borg, et le Hellfire Club. Tout comme vous l’auriez fait, nous avons privilégié la diplomatie, peut-être de façon malhabile, mais nous n’avons nullement prit les armes. Sauf votre respect, notre soit disant règne de la terreur n'est qu'un reflet de la paranoïa des Républicains face à notre passé. En ce qui concerne l'Arche, il est hors de question de la donner à qui que ce soit. Déjà parce que personne n'est neutre. Ensuite, elle est le coeur de tout notre projet. Et franchement, si nous vous demandions de céder votre capitale en système 700 à un commandant « neutre », le feriez vous? Cette planète, et ce système représentent une grande partie de l'histoire commune des Insurgés. Sa valeur à nos yeux est inestimable. Cela dit, il nous est toujours agréable de constater que malgré tout ce que vous déclarez systématiquement lorsque vous n'avez pas le choix, vous n'êtes pas si indifférent que cela quant au sort de ce "totem" pour reprendre les mots de la NRE… Vous voulez une planète en Zéro, donnez-nous en une en 700... Ce sera déjà une belle preuve de notre volonté commune d'avancer main dans la main, vous ne trouvez pas? La confiance réciproque que nous essayons tellement de mettre en avant... Bref, l'Arche est, et devra rester aux Insurgés. Par contre, nous sommes prêts à rendre ses avantages en matière de communication publics. En résumé, aidez nous à sauver la Vie, reconnaissez nos 10 Commandements, acceptez notre confiance, et accordez nous la vôtre. Si cela doit passer par l’échange de symboles forts, alors qu’il en soit ainsi. En échange nous vous laisserons guider cette galaxie vers son sommet à nos côtés, nous rendrons certains avantages de l’Arche publics. Nous sommes même prêts à organiser des campagnes d’imposition non obligatoires pour financer vos projets. Je ne vois pas ce que nous pouvons faire de plus… Peut-être pouvons-nous accepter votre aide pour rétablir la paix galactique ? Pourquoi pas… Nous désirons une issue juste pour ce conflit. Nous serions prêts à vous laisser le rôle de juges censés passer pour totalement neutres afin d’obtenir cette issue, s’il le faut. Des négociations sous forme de « procès », est-ce possible ? Qu'en pensez-vous? » | ||
| Mansfeld Respect diplomatique : 4380 11/03 ETU 15:50 | Score : 10 Détails L'ambassadeur Gorgone IV n'avait cessé de fixer ses intervenants de son regard mort. Ces Insurgés n'avaient rien compris. Tout dans leur propos était marchandage, échange de privilèges, volonté de dominer. Et voilà qu'ils avaient le culot de mépriser les institutions républicaines, de rabaisser son importance et de lui trouver les dents longues. En vérité, ces Insurgés n'avaient pas la carrure pour aller au-delà de leurs égos. La République ne pouvait l'admettre. Gorgone IV allait répondre en conséquence...
" Il suffit. Commandant Lizaka, bien que vous vous soyiez radouci, vous n'avez rien compris à notre message. C'est dommageable. Tout n'est que question d'égo avec vous. Vous parlez de joute, vous parlez de position dominante, vous parlez d'arguments pour convaincre... mais nous ne sommes pas là pour marchander. Vous vous permettez d'être arrogant, de juger de nos institutions, et de nous montrer la sortie. Soit. Nous avions commencé ces négociations sur base du respect, Arakkus y a répondu de la même manière. Vous, vous y avez répondu par le mépris et le marchandage. Nos propos qui y répondaient n'étaient pas de la calomnie mais bien une analyse concrète et réaliste de votre comportement. Nous ne cherchions pas à bander nos muscles et notre rhétorique pour vous faire taire, mais simplement à vous faire quitter votre champ lexical habituel : nous n'y sommes apparemment pas arrivés. Vous êtes coupable, Lizaka, de bien des parjures, de bien des trahisons. Nous avons pour notre part tiré un trait là-dessus. La manière dont vous traitez les institutions de la République, en retour, est inacceptable et insultante. Vous nous montrer la sortie ? Très bien. Ces négociations s'achèvent donc ici. Quant à vous, général Arakkus, même sous une forme lisse et polie, votre arrogance et votre mépris des institutions républicaines, nous confinant dans un rôle de "demandeurs" en "position d'infériorité", nous laisse croire que vous n'avez ni la maturité, ni les compétences, ni la sagesse pour mener votre projet à bien. Nous nous remettez le couvert avec le Zéro et la capitale, parlant de "totem". A vous entendre, on dirait que c'est la République qui a prononcé ces mots. Il suffit. Gardez vos totems, mais ne venez pas vous plaindre des attaques qui vous visent quand vous justifiez sa possession par l'arrogance et l'hégémonisme. La République est prête, et même heureuse de vous céder une planète-ambassade dans le 700, sans contrepartie. Vous nous céderez une planète du Zéro si vous estimez que cela peut être utile à l'avenir de la Galaxie. Quant au fait de céder la capitale à un commandant faisant consensus au sein de la galaxie, nous vous répondrons que la nôtre, de capitale, n'appartient à personne si ce n'est aux citoyens de la République. Ce qui n'est pas votre cas en regard de l'ensemble des nations galactiques vis-à-vis de votre "totem". Ces négociations s'arrêtent ici. Vous n'êtes pas capables de considérer cette entrevue autrement que comme une lutte d'influence, vous démontrez votre incompétence. La République ne tolère pas qu'on discrédite ses institutions avec une telle arrogance, et encore moins quand il s'agit de commandants qui ont participé aux pages les plus noires de l'histoire galactique. Ce procédé est indigne de vos dix commandements. Nous étions convaincu que vous aviez changé. Nous prenons acte. La République poursuivra son chemin de son côté. Le niveau de respect de vos interlocuteurs est assez significatif, vu à l'échelle de la galaxie. Ne vous étonnez pas si vous terminez seuls sur votre arche, à compter vos leems et vos derniers jours, sous les bombardements et les kamikazes. Pour notre part, la NRE vous garantit de sa neutralité et de sa volonté pacifique de développer une alternative crédible à votre projet. Nous respecterons vos dix commandements, comme nous l'avons toujours fait. Nous ne saurions trop vous conseiller de changer, cependant, l'intitulé du premier article. Nous pensons que la formule suivante serait mieux adaptée : " Aux commandants respectant les Dix commandements ta confiance tu donneras " car au risque de vous décevoir, ces dix commandements, vous ne les respectez pas comme il se doit. Vous avez du talent, messieurs les Insurgés. Vous avez l'expérience, l'intelligence, la force, l'écoute, aussi. Mais il vous manque l'essentiel : la dignité et surtout, l'humilité. L'ambassadeur Gorgone IV se leva en silence, tourna les talons, et se dirigea vers la sortie d'une marche martiale et autère. Seul un officier de liaison, ceintré de l'uniforme Deimosien, resta face aux commandants Insurgés.Dans sa navette, Weiss fulminait. Agrippa... j'aurais dû m'en douter... L'officier de liaison prit la place de l'ambassadeur, et prit la parole sans attendre. "Commandants, Ces négociations sont terminées. Nous n'acceptons ni n'apprécions la manière dont vous les considérez. La République n'a plus de temps et d'énergie à perdre. Nous vous tendons la main en égaux, vous vous considérez comme supérieurs. Le dialogue est pour nous impossible. Nous respectons vos valeurs, comprises dans ces dix commandements, mais vous ne respectez pas les nôtres. Cependant, je suis chargé au nom de la NRE de vous soumettre les clauses techniques suivantes, applicables dès leur ratification et ce sans contrepartie : La NRE vous offre la concession une planète-ambassade dans le 700 Ces négociations sont certes terminées, mais la République ne ferme jamais sa porte. Peut-être qu'un jour les conditions seront réunies pour qu'un véritable dialogue s'instaure. Nous vous offrons l'occasion de constater que la NRE a changé : nous vous cédons la concession d'une planète-ambassade sans contreparties. Si vous acceptez, nous y développerons également un centre de recherche afin de partager avec vous nos études et techniques à propos de la lutte contre l'apocalypse. La NRE observera une neutralité militaire sur base du principe de précaution dans les conflits mêlant les Insurgés à d'autres coalitions non républicaines. Cette neutralité pourra être mise en balance si les citoyens de la République sont agressés ou si ils estiment que la République est en danger. La NRE accepte d'être un médiateur et un observateur dans le cadre de la résolution pacifique d'un conflit sur base de l'accord réciproque des différents belligérants. Pour le reste, la NRE continuera à s'opposer à tout hégémonisme unilatéral, à tout abus d'autorité ou de domination, à toute agression et injustice par le biais de la politique et de la diplomatie. Forte de ses nouveaux moyens économiques et militaires, elle sera la garante des petites nations et des faibles, et assurera un équilibre. Nous refusons l'usage de la violence, mais nous savons recourir à l'usage de la force quand il le faut. En douter un seul instant serait une grossière erreur. Je suis chargé de répondre à vos questions. Vous en avez ?" L'officier de liaison, un jeune lieutenant, tapotait sur la table. Il avait l'air blasé et nullement impressionné par les puissants commandants assis en face de lui. La République n'avait rien à sacrifier pour ces gens-la, et encore moins sa dignité et son honneur. Peu importe qui représentait la République à cet instant. Que ce soit un jeune officier inconnu, le chancelier Mansfeld, l'ambassadeur Gorgone ou encore le mécanicien du vaisseau protocolaire, ils auraient tous tenu le même discours. On ne brade pas son honneur, ni sa dignité, ni ses principes. Les Insurgés avaient oublié à qui ils avaient affaire. La République était puissante, elle n'avait pas besoin d'eux. Fière de pouvoir montrer l'exemple, ses institutions donnaient un gage d'ouverture. Il fallait que les Insurgés le comprennent. Ou se morfondent, seuls et détestés de tous, sur ce bout de caillou nommé "Arche"... | ||
| Larry Winthorpe Respect diplomatique : 2277 11/03 ETU 17:35 | Score : 14 Détails Les négociations étaient donc terminées, sur décision du Deimosien. La perte de temps et de carburant pour vaisseaux que représentaient cette entrevue écourtée provoqua chez S.A.R.A. la mise en place de nouvelles mesures de spéculation afin de compenser le manque à gagner engendré par cette mascarade.
Elle profita du lancement des opérations pour répondre à l'officier de liaison. <Je ne pense pas que nous ayons de questions. En revanche, si vous cherchez la sortie, suivez la Gorgone. Transmettez mes propos à l'ambassadeur. J'espère qu'il aura la patience d'écouter une réponse après un départ si théâtral : Deimosien, votre comportement provoque une vague de déception que je ne pensais pas concevable. Je m'excuse de ce que vous qualifiez d'arrogance chez mes coalisés, mais elle n'est dûe qu'au fait que notre position et la votre dans ces négociations sont ce qu'elles sont. Vous avez requis un entretien avec nous sur l'Arche. Nous vous avons accueilli. Nous avons écouté vos plans, vos projets, vos tentatives désespérées pour ressusciter la NRE moribonde. Et nous avons posé une ébauche de nos conditions, les termes du contrat que nous pensions passer avec la République, comme vous avez esquissé les votres. Le Général Arakkus, dont vous ne manquez pas de fustiger le manque de sagesse, le manque de carrure, le manque d'expérience ou autre, a su faire preuve de bonne foi, et d'une grande volonté de consensus, afin de créer un lien fort entre le Gouvernement actuel et votre République à travers plusieurs propositions d'accords. Vous vous indignez de nous voir considérer cette entrevue comme un marchandage ? Mais qu'est-ce d'autre, Deimosien ? Qu'êtes-vous venu faire ici sinon agir pour la survie de la NRE en faisant les concessions nécessaires ? C'est un marchandage. Nous vous offrions la valorisation de la NRE contre votre soutien à notre cause. Mais outre cette aspect des choses, nous voyions également dans cette palabre une opportunité de créer des liens entre nos deux factions. L'échange de planètes symboliques, le fait de vous offrir l'accès aux systèmes administratifs de la Capitale pour votre République, le remaniement du premier Commandement, toutes ces propositions faites par Arakkus en notre nom, et que vous rejetez en bloc, n'étaient, excusez-nous du peu, qu'une bête volonté de partage, et de confiance réciproque. Je voudrais vous rappeler vos propres mots. Je sais que les Deimosiens n'aiment pas qu'on les cite car ce procédé leur rappelle sans doute leur alliance passée avec ceux qu'ils conspuent aujourd'hui, mais j'y tiens : "Pour inaugurer cette nouvelle ère, il faut poser des gestes forts : Abandonnez votre rhétorique hégémonique. Permettez à la République d'être à vos côtés, d'être considérée comme une partenaire en lui accordant une représentation quelconque sur une planète du Zéro. Faites des dix commandements un manifeste universel faisant appel à la responsabilité de tous, et non pas un dogme exigeant des commandants qu'ils vous accordent leur confiance aveuglément. Faites en sorte que la capitale du Zéro soit remise non pas au commandant le plus puissant, mais bien à celui qui est considéré comme le plus sage par ses pairs au sein de la communauté galactique." Qu'est-ce que cela sinon des requêtes que vous nous adressiez, Républicain, et auxquelles nous avons tenté de satisfaire au mieux, qui plus est ? La balle était dans notre camp, en effet, et nous l'avons saisie, nous avons joué le jeu. La mauvaise volonté vient de vous, c'est déplorable. Le trafic d'influence, les intrigues de pouvoir, ce sont les méthodes de la NRE. Tout porte à croire que des responsables agissent dans l'ombre pour redorer le blason de cette institution. J'ai mené mon enquête. Cette entrevue n'en est qu'un exemple de plus. Nous avons toujours eu le courage d'exposer à tous nos projets. Nous n'agissons pas dans l'ombre, en quête de miettes du pouvoir. Alors ne nous reprochez pas une quelconque avarice. Vous reprochez également à Lizaka de ne pas savoir (pouvoir ?) tirer un trait sur son histoire passée avec la NRE. Cherchez la poutre, Deimosien, lorsque vous parlez de lui comme l'un "des commandants (ayant) participé aux pages les plus noires de l'histoire galactique", et "coupables de bien des parjures et de bien des trahisons"... Qui n'a pas changé ? Nous n'avions aucune volonté de rester seuls à diriger la galaxie d'un main de fer comme vous vous plaisez à le penser. Nous ne l'avons jamais fait depuis que les Insurgés existent. Nous avons au contraire essayé d'entreprendre une collaboration avec la République, mais vous ne l'avez semble-t-il pas compris. Un désaccord avec certaines propositions se discute, dans un tel entretien. Tout rejeter en bloc est assez indigne des qualités diplomatiques qui font habituellement la force des Républicains. Vous n'êtes pas constructifs, dans une entrevue que vous avez vous-même demandé. Vous espérez qu'un jour un vrai dialogue s'instaurera ? Vous venez pourtant de laisser passer une occasion. Vous n'avez fait, depuis le début, que transfomer ces négociatons en joutes, sans aucune volonté de construction, en bonne intelligence, contrairement à Arakkus. Que votre République s'en morde à présent les doigts. L'échec de ces négociations ne peut être préjudiciable qu'à la République. Nous ne perdons rien. Aussi, je vous encourage à faire comme bon vous semble. J'ouvre la porte du hangar à vaisseaux. Enfin, bien entendu, vous gardez votre planète du système 700. Cette proposition d'échange de planètes n'avait pour but que d'instaurer une confiance réciproque, et n'a donc aucun intérêt si elle est unilatérale. Les Insurgés non plus ne ferment jamais la porte. Nous vous l'avons ouverte une première fois. Si vous réflechissez, contactez-nous à nouveau.> | ||
| Mansfeld Respect diplomatique : 4380 11/03 ETU 18:55 | Score : 10 Détails L'officier de liaison avait été prévenu. L'entité S.A.R.A. était l'alter-égo de Genèse. Il fallait donc lui répondre de manière adaptée. Il posa un petit boitier sur la table. Un codex. Il l'actionna, puis il répondit à S.A.R.A....
" Permettez, entité, qu'une autre entité artificielle vous réponde. Je ne suis pas qualifié pour vous répondre : vous ne faites que décrire votre déception et votre étonnement. Moi, je ne suis pas mandaté pour vous consoler. " Un léger déclic se fit entendre. Puis une voix hachée et métallique se fit entendre. --Entité de classe Genesis activée-- " Nous analysons, nous répondons. Analyse sémantique et rhétorique du discours de l'entité S.A.R.A., à transmettre à l'ambassadeur Gorgone IV. Reprise des fragments concernés avant verdict. " <Je ne pense pas que nous ayons de questions. En revanche, si vous cherchez la sortie, suivez la Gorgone. " Propos équivoques : arrogance détectée. Stérilité oratoire confirmée. La sortie est très bien connue de nos services. Indications inutiles, propos provocateurs. " Deimosien, votre comportement provoque une vague de déception que je ne pensais pas concevable. Je m'excuse de ce que vous qualifiez d'arrogance chez mes coalisés, mais elle n'est dûe qu'au fait que notre position et la votre dans ces négociations sont ce qu'elles sont. " Excuses refusées : mauvaise foi détectée. Vous vous excusez à la place de vos coalisés, nous ne demandions pas d'excuses, et certainement pas de votre part. Vous sous-entendez que leur arrogance est en fait une résultante de notre propre discours. L'arrogance n'est jamais une réponse, c'est une provocation > Propos stériles. " Vous avez requis un entretien avec nous sur l'Arche. Nous vous avons accueilli. Nous avons écouté vos plans, vos projets, vos tentatives désespérées pour ressusciter la NRE moribonde. "Arrogance et mépris, encore une fois. Taxer la NRE de moribonde et mépriser nos initiatives ne sont pas des signes de respect. Propos stérile. Vous nous avez accueilli, certes, mais vous voyez cela comme une immense faveur, comme si votre "permission" de dialoguer avec vous était en lui-même un geste de grande magnanimité. Propos stérile et cautionnant une lutte d'influence. " Le Général Arakkus, dont vous ne manquez pas de fustiger le manque de sagesse, le manque de carrure, le manque d'expérience ou autre, a su faire preuve de bonne foi, et d'une grande volonté de consensus, afin de créer un lien fort entre le Gouvernement actuel et votre République à travers plusieurs propositions d'accords. " Nous reconnaissons les qualités du général Arakkus, mais nous savons également reconnaître ses défauts. Il est dommage que votre coalition soit si divisée de l'intérieur. Seule l'arrogance semble en être le ciment. Que faites-vous de vos qualités, que nous savons nombreuses ?" Vous vous indignez de nous voir considérer cette entrevue comme un marchandage ? Mais qu'est-ce d'autre, Deimosien ? Qu'êtes-vous venu faire ici sinon agir pour la survie de la NRE en faisant les concessions nécessaires ? " Arrogance. Encore et toujours de l'arrogance. Nous ne vous sommes en rien inférieurs. Nous ne luttons pas pour la survie de la NRE. Nous agissons pour la survie de la galaxie. On dirait que vous le faites exprès. Mauvaise foi combinée : propos stériles. " C'est un marchandage. Nous vous offrions la valorisation de la NRE contre votre soutien à notre cause. " Arrogance. Mêmes arguments que précédemment. Peu importe la valorisation de la NRE. On ne se valorise pas beaucoup à votre contact, vu votre réputation. Il n'y a pas de marchandage. Et ce n'est pas VOTRE cause : c'est celle de toute la galaxie. Cessez de vous prendre pour les sauveurs du monde, vous n'êtes ni supérieurs ni inférieurs aux autres commandants. " Mais outre cette aspect des choses, nous voyions également dans cette palabre une opportunité de créer des liens entre nos deux factions. " Le terme palabre est péjoratif. " L'échange de planètes symboliques, le fait de vous offrir l'accès aux systèmes administratifs de la Capitale pour votre République, le remaniement du premier Commandement, toutes ces propositions faites par Arakkus en notre nom, et que vous rejetez en bloc, n'étaient, excusez-nous du peu, qu'une bête volonté de partage, et de confiance réciproque. " Nous ne rejetons pas vos propositions en bloc : nous rejetons votre comportement et votre attitude. " Résumé de ce passage avant réponse : l'entité S.A.R.A. citait les idées soumises par l'ambassadeur Gorgone IV, et concluait par cette phrase :" Qu'est-ce que cela sinon des requêtes que vous nous adressiez, Républicain, et auxquelles nous avons tenté de satisfaire au mieux, qui plus est ? " Ce n'étaient pas des requêtes, mais des suggestions. Vous y avez répondu par un marchandage, sous-entendant encore et toujours que notre objectif final est la "valorisation" de la NRE. Vous faites erreur. " La balle était dans notre camp, en effet, et nous l'avons saisie, nous avons joué le jeu. La mauvaise volonté vient de vous, c'est déplorable. " Déplorable, en effet. Jugement de valeur déplacé : propos stériles. " Le trafic d'influence, les intrigues de pouvoir, ce sont les méthodes de la NRE.Tout porte à croire que des responsables agissent dans l'ombre pour redorer le blason de cette institution. J'ai mené mon enquête. " Accusations non fondées et non étayées. Attaque en règle : agression verbale : propos stérile. " Cette entrevue n'en est qu'un exemple de plus. Nous avons toujours eu le courage d'exposer à tous nos projets. Nous n'agissons pas dans l'ombre, en quête de miettes du pouvoir. Alors ne nous reprochez pas une quelconque avarice. " L'attaque du Zéro par les Enfants, tenue secrète auprès des autres citoyens de la NRE, en est un exemple frappant, c'est certain. Venant d'un programme créé pour spéculer et créer des richesses, cette leçon de morale est touchante. Encore une fois, là où la République est salie par vos propos, vous, vous êtes irréprochable; " Vous reprochez également à Lizaka de ne pas savoir (pouvoir ?) tirer un trait sur son histoire passée avec la NRE. Cherchez la poutre, Deimosien, lorsque vous parlez de lui comme l'un "des commandants (ayant) participé aux pages les plus noires de l'histoire galactique", et "coupables de bien des parjures et de bien des trahisons"... Qui n'a pas changé ? " La phrase complète était : "des commandants (ayant) participé aux pages les plus noires de l'histoire galactique", et "coupables de bien des parjures et de bien des trahisons", nous avons tiré un trait sur cela. Vous constaterez que le sens de cette phrase est légèrement différent. Manipulation des propos : mauvaise foi : propos stériles. " Nous n'avions aucune volonté de rester seuls à diriger la galaxie d'un main de fer comme vous vous plaisez à le penser. Nous ne l'avons jamais fait depuis que les Insurgés existent. Nous avons au contraire essayé d'entreprendre une collaboration avec la République, mais vous ne l'avez semble-t-il pas compris. " Vous vous écoutez parler de temps en temps ? Vous n'avez jamais rien fait pour faire taire les polémiques. Votre arrogance constante menée à l'encontre de vos interlocuteurs n'améliorera pas les choses. " Un désaccord avec certaines propositions se discute, dans un tel entretien. Tout rejeter en bloc est assez indigne des qualités diplomatiques qui font habituellement la force des Républicains. Vous n'êtes pas constructifs, dans une entrevue que vous avez vous-même demandé. Vous espérez qu'un jour un vrai dialogue s'instaurera ? Vous venez pourtant de laisser passer une occasion. " Nous n'avions pas de désaccords avec vos propositions. Nous avons un profond désaccord sur la manière dont vous traitez vos interlocuteurs. Il ne peut y avoir de dialogues dans ces conditions. Et obtenir des concessions de votre part ne nous intéresse pas : nous ne sommes pas là pour faire du marchandage. Nous sommes là pour discuter du sort de la galaxie. " Vous n'avez fait, depuis le début, que transfomer ces négociatons en joutes, sans aucune volonté de construction, en bonne intelligence, contrairement à Arakkus. Que votre République s'en morde à présent les doigts. " Mauvaise foi : ré-écoutez Gorgone IV, dans vos bases de données, les propos qui ont inauguré cette entrevue. Et puis, écoutez la première prise de parole du commandant Lizaka. Et comparez. " L'échec de ces négociations ne peut être préjudiciable qu'à la République. Nous ne perdons rien. "La république se soucie peu de vos problèmes de conscience. Vous dîtes ne rien perdre, tant mieux pour vous. Cela démontre alors votre mauvaise foi et votre incohérence. Vous avez commencé votre intervention en nous parlant de votre "déception inconcevable". Comment être déçu si on ne perd rien, entité S.A.R.A. ?" Aussi, je vous encourage à faire comme bon vous semble. J'ouvre la porte du hangar à vaisseaux. " Pure arrogance, une fois de plus. Propos stériles." Enfin, bien entendu, vous gardez votre planète du système 700. Cette proposition d'échange de planètes n'avait pour but que d'instaurer une confiance réciproque, et n'a donc aucun intérêt si elle est unilatérale. " Unilatérale ? Nous n'avons pas dit cela. Nous avons dit : acceptez une ambassade dans le 700. Et nous avons dit : offrez-nous une ambassade dans le Zéro si vous pensez que ce sera utile. Encore une fois : mauvaise foi ! Propos stériles. " Les Insurgés non plus ne ferment jamais la porte. Nous vous l'avons ouverte une première fois. Si vous réflechissez, contactez-nous à nouveau. " Nous réfléchissons. Et vous ? " L'officier de liaison avait blêmi. Le général Weiss ne lui avait rien dit de cet holocron quand il le lui avait remis. Le jeune homme restait là, interdit, face aux commandants Insurgés. | ||
| Larry Winthorpe Respect diplomatique : 2277 11/03 ETU 19:06 | Score : 5 Détails <La pertinence de vos dires, au vu du contexte, ne cesse, encore une fois, de m'étonner.
Pour vous épargner une analyse, c'était un sarcasme, je crois. Je réitère mes propos : lorsque vous serez prêt pour un entretien constructif, contactez-nous.> <Communications S.A.R.A./Arche coupées> | ||
| Mansfeld Respect diplomatique : 4380 11/03 ETU 19:10 | Score : 3 Détails L'officier de liaison fût surpris. L'entité S.A.R.A. venait de couper sa communication. Un silence gêné s'installa. Le lieutenant observa la réaction des autres commandants Insurgés...
Dans la navette, Weiss était enragé. Agrippa l'avait floué. | ||
| Lizaka Respect diplomatique : 2723 11/03 ETU 20:22 | Score : 14 Détails Hé là, mignon petit codex, n’espère pas transformer cette discussion en une belle joute sans que je vienne m’amuser avec vous ! Je dois dire que t’es plutôt un rhéteur doué, Génésis. Puisqu’on en est à s’attacher uniquement à la forme en reléguant le fond à la poubelle, je vais te suivre dans cette voie.
Une drôle de voix sort soudain de sa bouche. Entité de classe super-méga-Lizaka-et-ça-rime activé. Analyse lancée. - Répétition intensive du mot « stérile » et dérivées repérée (10 utilisations). Nous conseillons l’emploi des synonymes suivants : improductif, infertile, sec, pauvre, infructueux, ingrat, aride, vain, infécond. - Répétition intensive du mot « arrogance » et dérivées repérée (10 utilisations). Nous conseillons l’emploi des synonymes suivants : dédain, fierté, mépris, superbe, condescendance, déconsidération, dérision, indifférence, morgue, vanité, insolence, suffisance, orgueil, importance, infatuation, présomption, outrecuidance, fatuité, ostentation, prétention, gloriole, frime, hauteur, impertinence, effronterie, impolitesse, impudence, irrespect, irrévérence, dégoût, amour-propre, emphase, autoritarisme, prétention. - Répétition intensive du mot « propos » et dérivées repérée (16 utilisations). Nous conseillons l’emploi des synonymes suivants : mots, paroles, déclaration, boniment, entretien, causerie, interview, cancan, bavardage, commérage, potin, ragot, thème, matière. - Symptôme appelé le-rouge-c-est-pas-beau se caractérisant par une voix stridulante. Prière d’épargner nos oreilles. - Le terme "palabre" n’est plus suffisant pour qualifier votre discours, nous recommandons de dire « de la merde ». - Mauvaise compréhension de la politique, nous préconisons Génésis d’améliorer son programme en intégrant cette nouvelle définition : Politique (n.m.) : activité qui consiste à fermer sa gueule et à obéir aux puissants. - Note : ne pas oublier de demander la recette des gorgones, nous pourrions les attacher sur la surface extérieure de l’Arche pour contrer une éventuelle vague rhétorique apocalyptique de la part de Dieu (on ne sait jamais, il a bien créé un être aussi vicieux que ce clone). Il faut bien leur trouver une utilité, la rigidité butée de leur esprit est indestructible. Analyse terminée. Ce qui n’a pas été relevé ne méritait même pas qu’on y fasse attention. Il reprend ensuite sa voix normale, un sourire rayonnant au visage. Bon bon, c’est pas tout ça mais on a une discussion à mener, est-ce qu’un meilleur émissaire est possible ? Puisque vous faites des machins pareils en série, il n’y a pas une carte, un menu où on pourrait faire un choix ? Y a-t-il le modèle « écoute ce que son interlocuteur dit (et qui y répond, faut pas oublier) » ? Est-ce qu’il y a un docteur dans la salle ? | ||
| Mansfeld Respect diplomatique : 4380 11/03 ETU 20:51 | Score : 12 Détails L'officier de liaison n'avait pas pu retenir un sourire. Il pouffa. Le codex posé devant lui émit un grésillement. L'entité de classe Génésis allait répondre qu'il était temps de partir. L'officier ne lui en laissait pas le temps. Génésis fût déconnectée. Puis, l'officier pianota sur son com-link. Ellys allait recevoir un message qui ne manquerait pas d'ulcérer le général Weiss. La partie allait vraiment commencer. Il se tourna vers les commandants Insurgés. Il jouait sa tête, il s'opposait au général...
"Vous m'excuserez, commandants, je ne suis peut-être qu'un officier de liaison, mais je suis quand même mandaté pour représenter la NRE. Alors voilà, vous venez d'illustrer un problème de taille : Vous vous foutez de la forme. Mes supérieurs non. Est-ce si compliqué que ça d'éviter les piques et les propos dénigrants à l'égard de la République ? Si nous voulons avancer, et si voulez trouver en face de vous un interlocuteur...euh...valable, il vous faudra changer de disque. Le général Arakkus avait bien négocié la chose, dommage que le commandant Lizaka ne puisse pas s'empêcher de temps en temps d'être cynique ou méprisant. Il est également dommage que vous vous mépreniez sur nos objectifs : les propos de l'entité S.A.R.A. l'ont suffisamment illustré. Croyez-moi, commandants, les manoeuvres politiciennes ne sont pas celles que vous croyez. Faites-nous confiance. Acceptez-vous, commandants, de faire l'effort que je vous demande ? Un mot dans ce sens de votre part et je vous assure que vous aurez un interlocuteur de...euh... qualité devant vous dans les minutes qui suivent. Car je vous assure que l'ambassadeur Gorgone IV n'est pas le seul interlocuteur démocrate et républicain présent sur l'Arche..." L'officier baissa sa voix sur le ton de la confidence. "Et croyez-moi, je joue ma tête sur ce coup-ci... l'entité Génésis se fera un plaisir de se la payer. Je vous en prie, ces négociations ne sont pas terminées si vous prenez en compte ce que je vous demande !" |
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