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Légendes des Korrigans

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Diaoul
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21/02 ETU 20:02
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C’est l’histoire d’un pauvre bûcheron nommé Lannick qui vivait dans un petit bois près de Crozon. Le bonhomme était courageux, ardent au travail, mais pas très riche. Il avait bien du mal à nourrir sa femme et ses six enfants. Tout les jours, il se levait avec l’aube et s'enfonçait dans la forêt couper du bois qu’il allait ensuite vendre dans un village voisin.

Un matin d’hiver, notre bûcheron se dirigeait vers Crozon avec une belle charretée de bois. Dans le ciel gris, croissait de grand corbeaux noirs.
Soudain, en arrivant près d’un bois, Lannick crut entendre une plainte bizarre. Elle venait d’un petit bosquet qui bordait la route. Il alla voir. Il avait pensé découvrir un animal blessé mais quelle ne fut pas sa surprise quand il vit, la petite jambe coincée dans un piège de chasseur. C’était moi.

Il demeura un moment éberlué puis il s’approcha de moi et me dit d’une voix douce :


Ne te débat pas ainsi, cela ne sert à rien sinon à te blesser encore plus. Je vais écarter les dents de ce piège pour te délivrer.

Ce ne fut pas chose aisée; malgré sa grande force, il dut s’y reprendre à plusieurs fois. Enfin, suant et soufflant, il réussit à ouvrir les mâchoires du piège. Je me dégagea puis, tout en frottant ma jambe blessée, je dit à Lannick :

Je te remercie bûcheron ! Tu vois, malgré toute ma magie, je ne réussissait pas à me sortir de là. Je te remercie, je te récompenserai.

Je n’ai pas besoin de récompense, je n’ai fait que ce que je devais !

Peut de gens auraient agis comme toi, certains auraient eu peur de m’approcher d’autres auraient attendu ma mort pour m’exhiber dans leurs village.
Tu est un brave bûcheron, Lannick, à bientôt !


Et je m’enfonça dans les profondeurs du bois, traînant un peut ma jambe blessée.
Lannick retourna à sa charrette tout en se demandant si cela n’avait pas été un rêve puis repris le chemin de Crozon.



RP Personnel pour l'instant, suite à suivre dés ce soir !!
Diaoul
Respect diplomatique : 137


21/02 ETU 22:09
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Quelques temps plus tard, alors que tout le monde dormais dans la maisonnée, Lannick fut réveillé une nuit par des coups légers à une vitre. Il se leva, s’approcha de la fenêtre et me reconnut.

Allons, lui dis-je, habille-toi sans réveiller personne et suit moi !

Sitôt dit, sitôt fait ! Voilà notre bûcheron dans la campagne, marchant silencieusement derrière moi.
C’était une nuit de pleine lune, il faisait presque aussi clair qu’au milieu du jour .Au bout d’un moment, je lui dit :


voilà, nous arrivons !

Lannick s’aperçut qu’il se trouvait devant l’allée du château de Dinan, non loin de Crozon. Il n’était guère rassuré. Je reprit :

N’aie pas peur et écoute moi bien ! Les nuits de pleines lune, un passage secret s’ouvre au centre de cette allée et l’on peut descendre par un escalier de pierre dans les entrailles de la terre. Tu le prendras et tu arrivera dans une caverne. Dedans se trouve une partie de l’or des Korrigans. Mais ne t’avise surtout pas de rester jusqu’au levé du jour, ou il t’arrivera malheur !
Cet or que tu ramènera sera ta récompense pour m’avoir sauvé. Va maintenant et, rappelle-toi, ne reste pas jusqu’au levé du jour…


Lannick dut baisser la tête pour pénétrer dans le tunnel qui s’était ouvert. Il était noir et les marches étaient glissantes. Quelques temps plus tard, il entra dans une immense grotte, éclairée par la lune. La lumière se reflétait dans tout l’or amassé par terre. C’était une petite partie de la fortune des Korrigans, qui paraissait déjà énorme.

Lannick était émerveillé, jamais de sa vie il n’avait vu tant de richesses. Il fit un tour rapide de la grotte. Il ne savait ou regarder, tant il était émerveillé et il commença à prendre tout l’or qu’il pouvait. Ses poches étaient sur le point de craquer, ses bras étaient remplis d’objets en tout genres, des colliers pendaient à son coup et une magnifique couronne était posée sur sa tête dégarnie.
Il rebroussa chemin, prit le tunnel et se retrouva à l’air libre.

Quand à moi, j’était assis sur un tronc d’arbre à côté de l’allée, j’attendais le retour de Lannick:


Très bien, tu as prit le temps de visiter et tu n’est pas resté jusqu’au levé du soleil, c’est très bien ! Maintenant, je te dis adieu, je ne pense pas que nous aurons l’occasion de nous revoir. Merci encore de m’avoir sauvé la vie !

Je m’en alla et Lannick reprit le chemin de sa maison, ployant sous le poids de l’or. Imaginez maintenant la joie de la famille quand elle découvrit, au petit matin, qu’elle était devenue riche du jour au lendemain !


A suivre ... !
Diaoul
Respect diplomatique : 137


22/02 ETU 19:16
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L’une des premières décisions de Lannick et sa femme fut d’acheter la chaumière où ils habitaient et dont-ils n’étaient que locataires. D’ailleurs elle menaçait ruine et avait besoin de gros travaux. Lannick s’en alla donc trouver le propriétaire, un paysan riche et cupide du nom d’Azen qui habitait non loin de là.

Quand le bûcheron lui exposa la raison de sa visite, Azen s’écria:


Comment toi, Lannick, qui a toujours eu du mal à payer ton loyer, tu veux acheter ta maison ? Serais-tu devenu riche ? Il faut de l’or pour acheter ne maison !

Lannick sortis la couronne et un sceptre de son sac, et les mit sur la table, sous les yeux étonnés du paysan qui se mirent à briller de convoitise. Azen toussa et dit :

Lannick, si tu me dis où tu as trouvé ces objets et le moyen pour moi d’en avoir d’autres tous pareils, je te donne la chaumière pour rien !

Notre bûcheron lui raconta tout : comment il m’a sauvé la vie, l’allée, la grotte et tout l’or amassé en son centre. Il n’oublia pas de dire qu’il ne fallait pas y rester jusqu’au levé du jour.

Bien, bien ! dit Azen. A la prochaine lune, j’irais la bas et si tu dis vrai la chaumière sera à toi !

Ce qu’il fit. Il prit soin d’emmener des sacs pour ramasser le plus possible d’or. Une foi arrivé au lieu indiqué par Lannick, Azen s’engouffra dans le trou et arriva dans la caverne. Jamais il n’avait vu une chose pareil, il sauta dans un tas de Louis d’or et se roula dedans. Il changea de coin et s’habilla avec les costumes cousus avec du fil d’or, essaya différentes couronnes puis, fatigué par tant d’exercice, il commença à remplir ses sac. Une foi remplis, il décida de les remonter à la sur face, mais, avec le poids de l’or il lui était impossible de le remonter le tout alors il entrepris de le remonter en plusieurs trajets.

Le malheureux n’avait pas vu le temps passer et le soleil commençait à balayer le ciel de ses rayons. Il n’avait pas aperçu ce détail et continuait à mettre l’or dans les sacs. Une voie retentis dans la grotte :


Qui es-tu étranger ! Qui t’a permis de venir piller mon or !?

Azen sursauta, se retourna et poussa un petit cri à la vue de l’immense Géant qui se dressait devant lui.
Le Géant s’avança, l’attrapa et le dévora. Ainsi disparu le cupide paysan Azen.
Lannick n’eu plus de nouvelles de lui et se dit qu’il avait dut rester jusqu’au levé du soleil. Malgré cela, il continua à vivre comme il l’avait fait jusqu’à présent, tout en utilisant sagement l’or qu’il avait ramené.

Mais vous pouvez essayer si le coeur vous en dit ! Vous savez où se trouve l’allée, peut-être trouverez-vous le tunnel qui mène jusqu’à la caverne !
Mais attention…n’y restez pas jusqu’au levé du jour… !




FIN !
[HRP] Vous pouvez maintenant poster pour me donner vos impressions !
Si elles sont positives une autre légende sera posté ici même !
Merci ! [/HRP]

Diaoul, representant du peuple Korrigan.
Diaoul
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09/03 ETU 23:34
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Nouvelle histoire !!

****Le champ de pierres de Pierrick****



Notre ami Pierrick possédait deux grands champs. Mais, faute de temps et de bras, il ne cultivait qu'un seul de ses champs. De plus, le second champ était recouvert de pierres. Chaque jour, il regardait ses champs et chaque jour, les forces lui manquaient pour commencer à retirer ces pierres.

Un matin, cependant, le courage le prit, il regarda sa femme et lui dit:


"Et bien aujourd'hui, la Marie, c'est le bon jour! J'ai décidé qu'on allait s'occuper de notre champ de pierres!"

La Marie, toute étonnée:

"D'accord... Oui...pourquoi pas?!"

Voilà donc nos deux amis partis retirer toutes les pierres de leur champ. Mais, au bout de quelques heures, les bras se firent lourds et leurs forces commençaient à disparaître. Surtout quand ils prirent la peine de lever la tête et de voir que le nombre de pierres qu'ils avaient posé sur le bord du champ était ridicule!

"Eh bien, la Marie, je crois que ce n'est pas encore aujourd'hui que nous allons pouvoir nettoyer tout ce champ."

Mais, ce que Pierrick et Marie n'avaient pas vu, c'était qu'une colonie de Korrigans passait dans le fond du champ.

Remarquez, ce n'est pas étonnant car si vous aviez déjà vu un korrigan, vous sauriez qu'un korrigan est haut comme trois pommes. Et du haut du champ, il est difficile de les voir!

Donc, une colonie de korrigans passait par là.

Ah oui, il faut aussi que je vous explique ce que c'est une colonie de korrigans .
Imaginez cinq cents korrigans hauts comme trois pommes ( car c'est leur taille! ) avancer les uns derrière les autres en file indienne!
Voilà ce qu'est une colonie de korrigans! Et encore, j'en ai vu des plus grande encore. Mais là, n'est pas le sujet.

Une colonie de korrigans passait donc par là. Et le chef des korrigans qui était en tête, surprit la conversation de Pierrick et de sa Marie, et eut envie de les aider. Mais comment arrêter une colonie de cinq cents korrigans d'un seul coup! Sans que l'on assiste à un cascade de dominos... euh non, de korrigans!
Et bien voilà, il y a le Code! Quel code me direz-vous? Eh bien, le Code de conduite de colonie de korrigans, que chaque korrigan doit connaître sur le bout des doigts!
Alors voilà, on se parle par signes.
Le chef des korrigans lève la main droite, ce qui signifie : STOP. Le deuxième fait le même signe, suivi du troisième, du quatrième et ainsi de suite jusqu'au dernier.
Le chef des korrigans saute en faisant un demi-tour sur lui-même et commence à enchaîner tout un tas de petits gestes pour expliquer son idée d'aider Pierrick. Le deuxième Korrigans se retourne lui aussi et passe le message au troisième qui le passe au quatrième, et ainsi de suite jusqu'au dernier.
Si tous les korrigans sont d'accord, il leurs suffit de lever la main gauche. Ce que firent bien sûr, tous nos amis korrigans.


La suite est à suivre prochainement !!
Diaoul
Respect diplomatique : 137


10/03 ETU 14:51
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Suite !

Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nos cinq cents korrigans formèrent d'immenses chaînes et commencèrent à se passer les pierres de mains en mains.
Quelle ne fut pas la surprise de Pierrick et de Marie de voir se vider en un clin d'oeil leur champ de ses pierres!!! Surtout quand on on voit pas ceux qui vident le champ!
Quand tout fut fini, le chef des korrigans vint se poster devant Pierrick et Marie, et les salua bien bas, geste aussitôt repris par tous les korrigans.
Pierrick leur rendit leur salut, se redressa et se gratta la tête:


"On ne peut pas vous laisser partir comme ça! Vous avez trop bien travailler et vous devez être affamés. Marie, il va falloir restaurer tous ces petits! Allez, suivez-nous!"

Ainsi, toute une colonie de cinq cents korrigans se mit à suivre notre Pierrick et notre Marie, jusqu'à leur modeste demeure.

"Mais, dit la Marie, comment vais-je pouvoir faire pour nourrir tout ce petit monde? Je ne vais jamais avoir le temps de couper tous mes légumes avant l'heure du souper!"

Le chef des korrigans se tourna vers ses compagnons et après une série de gestes incompréhensibles pour Pierrick et Marie, les cinq cents korrigans firent plusieurs colonnes.
Marie comprit de suite. Et à chaque colonne fut fourni couteaux et tas de légumes à éplucher. Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, tous les légumes qui composent la soupe de Marie, furent prêts.
Marie mit chauffer de l'eau dans sa plus grosse marmite. Elle y mis ses pommes de terre, ses carottes, ses navets, ses pois de... Ah c'est vrai la soupe de Marie, c'est un secret! Si vous saviez comme elle est bonne, la soupe de la Marie!
Une fois que la soupe fut prête, les korrigans s'alignèrent tous et sortirent de leur poche une écuelle et une cuillère en bois. Car tout bon korrigan qui se respecte, ne sort jamais sans son écuelle et sa cuillère de bois!
Marie se mit à servir tous nos amis qui ne laissèrent pas une goutte dans leur écuelle. Une fois tout ce petit monde repu, les korrigans reprirent le chemin de leur demeure.
Pierre et Marie étaient très heureux et décidèrent que dés demain, ils se mettraient au travail dans leur nouveau champ.

A leur retour chez eux, les korrigans étaient épuisés de cette longue journée de travail. Et quand leurs épouses korrigans les appelèrent pour se mettre à table avec toute la petite famille, quelle ne fut pas leur surprise quand leurs gourmands de maris leur répondirent qu'ils avaient déjà manger et qu'ils étaient fatigués!!! Ces mesdames korrigans ne dirent rien mais furent très vexées!


A suivre prochainement encore !
Diaoul
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11/03 ETU 13:17
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Suite !


Le lendemain, Pierrick et Marie arrivèrent dans leur nouveau champ, les bras remplis de bêche pour retourner la terre et de graines à planter.
Mais voilà, ils ne s'étaient jamais rendu compte à quel point leur champ était grand!

"Oh là là, la Marie, comment allons nous pouvoir, en une journée, retourner la terre, semer et aller s'occuper de l'autre champ!"

Avant même d'avoir commencer, nos amis manquaient de courage!
Mais qui passait par là? Notre colonie de korrigans! Et comme la veille, notre chef korrigan leva la main droite, ce que fit également le deuxième korrigan, puis le troisième et ainsi de suite jusqu'au dernier! Il sauta sur sur lui-même pour faire demi tour et commença son ballet de signes pour expliquer à ses amis que ce serait bien d'aider Pierrick et Marie à préparer leur champ et à semer leurs graines. Le deuxième korrigans fit de même avec le troisième, qui fit de même avec le quatrième et le message passa comme ça jusqu'au dernier.
Tous levèrent la main gauche en signe d'accord et tous partirent se mettre au travail. Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le champ de Pierre fut retourner et les graines semer.
De nouveau, Pierrick et Marie assistèrent ébahis au spectacle.
Tout comme la veille, Pierrick décida de récompenser ses nouveaux. Et tout comme la veille, les korrigans se divisèrent en plusieurs colonnes pour aider Marie à préparer sa délicieuse soupe.
Marie mit de nouveau dans sa grosse marmite, ses pommes de terre, ses carottes, ses navets, ses pois chiches, ses haricots verts... Ah mais pour le reste, c'est un secret!
De nouveau, elle servit nos amis dans leur écuelle en bois, puis rentrèrent chez eux une fois repu.
Et une fois de plus, refusèrent de venir manger quand leurs épouses les conviaient à table.
Le lendemain, ça parlait beaucoup entre femmes de Korrigans :


"_Toi, non plus, il n'a pas souper!!!"
"_Je ne vois pas ce que ma soupe avait, elle était comme d'habitude!!!"
"_Il doit être malade!!!"

... et encore bien d'autres choses.

Les saisons passèrent et vint le temps de la récolte. Comme les fois précédentes, les korrigans étaient là pour aider notre ami Pierrick.
Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, tous les légumes furent ramassés.
Comme de coutume, maintenant, Marie prépara sa bonne soupe secrète. (Ah, je ne me ferait pas avoir cette fois, je ne vous donnerais pas un ingrédients de plus!)
Et tous les korrigans purent manger la bonne soupe.
De retour chez eux, aucun ne mangea et là, c'en était trop pour mesdames Korrigans! Et un grand cri de colère sortit presque à l'unisson du village Korrigan :


"Qu'est-ce qu'elle a ma soupe???"

Tous les korrigans du village durent avouer à leurs femmes la raison de leur manque d'appétit.
L'hiver arriva. Tout était calme dans le village des Korrigans. Plus de travail dans les champs, donc plus de bonne soupe secrète de Marie.
Quand revint le printemps, notre colonie de korrigans reprit le chemin du champ de Pierrick. Et là, quel ne fut pas leur surprise de voir le champ abandonné. Les jours passaient et toujours pas de Pierrick et Marie dans leur champ!!!
La nouvelle commençait à se répandre dans le village Korrigan. Mais que se passe-t-il?
Il fallait savoir. La colonie de Korrigans prit le chemin de la maison de Pierrick et Marie. Rien ne bougeait. Les korrigans devaient savoir ce qui se passaient. Il formèrent alors une immense colonne pour essayer de voir par la fenêtre de la maison et là, quel ne fût pas leur surprise de voir Pierrick allonger dans son lit et Marie qui pleurait à côté.
Ainsi Pierrick était malade! Il fallait faire quelque chose. Tous les korrigans de Bretagne se passèrent le mot. Il fallait trouver un remède puisque les médecins humains ne trouvent pas!!! Les sorciers korrigans firent la queue devant la maison de Pierre pour tenter de le soigner. Les uns après les autres, ils lui administrèrent leur breuvage.
Mais, rien. Rien ne pouvait guérir Pierrick. Et un jour, il arriva ce qu'il devait arriver. Pierrick mourut. Et les korrigans furent inconsolables. Tous se mirent à pleurer. Ils pleurèrent toute la nuit. Des millions et des millions de korrigans de toute la Bretagne versèrent des larmes qui se transformèrent en rivière, puis en fleuve, puis en lacs. Voilà, comment en une nuit, les rivières, fleuves et lacs de Bretagne apparurent.
Certains vous diront que ces rivières, fleuves et lacs sont là depuis des milliers d'années. Mais, je vous le dis de source korrigane, regardez cette eau et sachez que ce sont des larmes de korrigans pour leur grand ami Pierrick.



FIN



[HRP] Si vous avez des commentaires à faire sur cette histoire, vous pouvez le faire par MP ou sur ce topic !
Merci de l'avoir lu ! [/HRP]


Diaoul, Representant du peuple Korrigan !
Diaoul
Respect diplomatique : 137


14/03 ETU 12:24
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Nouvelle histoire !!

***La reine des Korrigans***


Notre ami Patoche, c'est un diminutif de Patrick car en Bretagne, quand on les aime beaucoup les Patricks, on les appelle Patoche...
Enfin, notre ami Patoche passait par la Lande désertique pour rentrer chez lui après une
longue et épuisante journée de travail dans les carrières en cet hiver.

Au détour d'un chemin, il fit la rencontre d'une vieille femme vêtue de haillons et recroquevillées sur elle-même.
N'écoutant que son bon coeur, il lui dit:


Bonjour madame, que faites-vous seule par ici?

Pas de réponse…

Patoche continua:


Il va faire très froid cette nuit, il faudrait penser à rentrer!"

Toujours pas de réponse... Notre ami Patoche, c'est pas qu'il était peureux mais il en avait entendu des histoires sur les sorcières du coin et il ne savait pas qui était cette personne! Tout de même, il n'allait pas la laisser là toute seule…

Bon, eh ben, je peux faire un bout de chemin avec vous si vous voulez? , dit Patoche

Silence…


Je m'en vais retourner chez moi, finit-il par dire.

Mais alors qu'il commença à prendre le chemin du retour, la vieille femme se mit à le suivre. Patoche, toujours pas rassuré, accéléra le pas, et elle l'accéléra aussi. Tant et si bien que Patoche n'était jamais rentré aussi rapidement chez lui.
Arrivé sur le pas de la porte, il ne pouvait pas faire autrement que de l'inviter à entrer.


C'est ma maison! ,dit-il comme pour se donner de la force et montrer qu'il n'avait pas peur!

A peine était-il rentrer, qu'elle aussi!


Elle n'est pas bien grande mais elle est assez confortable…

Elle ne prononça pas un mot mais alla s'asseoir sur une chaise qui se trouvait au bout de la table.
Patoche en déduisit qu'il allait devoir partager son maigre souper mais bon, il valait mieux éviter de prendre des risques si c'était une sorcière!!!

Il sortit donc deux écuelles, ce qui ne lui arrivait que très rarement, deux verres et mit à chauffer sa modeste soupe sur le feu. Il en versa une moitié dans chaque écuelle,partagea le reste de son vin et coupa en deux le maigre morceau de pain dur de trois jours.

Faut dire qu'il n'était pas très fortuné notre Patoche!


Suite à suivre !
Diaoul
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14/03 ETU 19:10
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La nuit tomba très vite et Patoche était exténué après sa journée et il se levait tôt.

Je ne voudrais pas vous presser mais demain je me lève tôt car je travaille à la carrière et…

Mais la vieille ne semblait pas vouloir prendre congé.

Patoche finit par sortir une couverture de sa malle et proposa à la vieille femme de dormir sur son banc en bois.
Elle ne parut pas refuser. Sans un mot, sans un regard, elle prit la couverture et alla se coucher sur le banc.
Patoche, toujours pas rassurer, alla tout de même se coucher mais ne dormit pas à poings fermés de peur qu'elle n'utilise quelques sortilèges.

La nuit passa. Patoche se leva en espérant que tout cela n'était qu'un rêve, mais non, à son levé, elle était là, assise à table en train d'attendre le petit déjeuner.


Bonjour, dit Patoche mais comme il s'en doutait , il n'y eut pas de réponse.

Il sortit deux bols, mit chauffer le petit déjeuner, partagea l'ensemble et se prépara pour aller travailler.

L'heure du départ approchait et Patoche se demandait comment il allait pouvoir la faire sortir sans qu'elle ne le prenne mal!


Il va falloir que j'y aille, le travail m'attend!

Elle se leva , Patoche ouvrit la porte avec un grand soulagement quand il vit qu'elle prenait la direction de la sortie.

Arrivée sur le pas de la porte, elle se retourna:


Tu as été bien bon avec moi hier soir!"

Patoche n'en croyait pas ses yeux et surtout ses oreilles!

Eh bien, ne sois pas si surpris! Je disais que tu avais été bon avec moi et par conséquent, je veux te récompenser! Acceptes-tu?

Ouououououi, dit Patoche avec hésitation.

Bien, alors rendez-vous ce soir à 19h00 à la Roche Percée! Et sois à l'heure, je ne supporte pas les personnes en retard!!!

Et sur ces mots, elle partit.
Patoche, encore sous le coup des paroles, se secoua et prit le chemin de son labeur. Toute la journée, il pensa à ce rendez-vous mais il se dit que c'était une farce et qu'une femme pauvre comme elle, n'a rien à donner en récompense.


A suivre...!
Diaoul
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15/03 ETU 18:40
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Suite !

La journée passa très vite. Quand vint l'heure de son rendez-vous, Patoche prit la direction de la Roche Percée sans être sûr de voir cette vieille dame au lieu dit.
Quand vint le 1er coup de cloche, Patoche était à l'endroit précis. Personne... Au 7ième coup, une magnifique jeune femme vêtue d'une somptueuse robe rouge apparue. Elle s'approcha de Patoche et s'adressa à lui:


Alors, Patoche, la journée n'a pas été trop dure?

Excusez-moi mais, on se connaît?

Et bien, tu as la mémoire courte! Je suis la personne que tu as gentiment accueilli chez toi hier soir!

Mais…

Oui, je sais, mon apparence est quelque peu différente. Je suis la Reine des Korrigans. J'aime à me promener dans la lande sous cette apparence pour voir la réaction des gens à mon égard et j'ai été agréablement surprise de ton comportement. J'ai donc pris la décision de te récompenser.

Elle se tourna vers la Roche Percée et dans une langue que Patoche ne connaissait pas, elle prononça une incantation. Si tôt qu'elle eut fini, la Roche pivota sur elle-même et découvrit un trou.

Voilà, dans cette grotte, tu trouveras mille et unes merveilles. Prends ce que tu veux! Mais, le temps t'est compté, tu n'as que jusqu'à minuit pour prendre ce que tu veux. Tu m'as bien compris?

Oui!

Pas une minute de plus!!! Sinon, tu resteras prisonnier de la roche qui se refermera sur toi!

Et sur ces mots, elle disparut. Patoche entra avec prudence dans la grotte. Le chemin était étroit. Il faut imaginer que c'est un passage pour Korrigan et Patoche n'était pas une demie portion.
Il se faufila tant bien que mal et après bien des efforts, il arriva dans une immense salle avec des montagnes de pierreries, de pièces d'or, de diamants, et de tant de merveilles que Patoche ne savait plus où donner de la tête!

Après avoir repris ses esprits, ce qui lui prit un bon quart d'heure, Patoche saisit des sacs de toile qui se trouva là et fourra tout ce qui lui passait à portée demain. Tant de richesses! Il en remplit un, puis un deuxième, un troisième, un quatrième, un cinquième,... c'est arrivé au Quinzième que Patoche marqua une pause, jugea d'un coup d'oeil tous les sacs et se dit qu'il n'allait pas pouvoir tout prendre, à moins de faire plusieurs aller-retour.

Il commença donc les aller-retour. Sur le chemin de la sortie, il vit d'autres passages auxquels il n'avait pas prêté attention lors de son entrée dans la grotte. Mais, ce qui attira le plus son attention, fut la lumière qui s'échappait de certains trous. Pris par sa curiosité, Patoche laissa là, deux sacs et décida de passer par un des tunnels très très étroits. Il tomba dans une nouvelle salle où cette fois-ci, ce n'était pas des trésors mais d'étranges petites créatures qui dansaient, mangeaient et chantaient. A la vue de Patoche, aucun ne prit la fuite mais ils le prirent par la main et l'emmena dans une danse effrénée.

Les heures passait mais Patoche ne s'en souciait pas. Il continuait à danser, à chanter, à boire et manger.

Quand soudain, le premier coup de minuit sonna.

Dong!... Ce qui fit sortir Patoche de sa transe!

Dong!... Il prit la direction du tunnel en s'excusant rapidement auprès de ses hôtes.

Dong!... Le passage était très difficile à franchir...

Dong!... Il est vraiment trop étroit, surtout après un bon repas!

Dong!... La sortie du tunnel est proche

Dong!... Ça y est , il voit la grande salle!

Dong!...Mais, ses fesses restent coincées!

Dong!... Il se contorsionne et arrive enfin à se dégager!

Dong!... Il saisit les deux sacs qu'il avait laisser là!

Dong!... Pris la direction de la sortie de la Roche...

Dong!...Et quand retentit le douzième coup de minuit...

Dong!...



A suivre...
Diaoul
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16/03 ETU 18:57
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Suite et fin.

Patoche réussit à sortir de la grotte avant que la Roche ne se referme sous ses yeux. C'était moins une!!Ouf, il pouvait souffler maintenant.

Mais, quand Patoche voulut reprendre ses sacs pour les amener chez lui, il se rendit compte que leur poids avait diminué. Et quel fut sa surprise quand il les ouvrit! A la place des magnifiques trésors qu'il y avait entassé, il n'y avait plus que de la poussière!!!

Patoche était fou de rage! Comment avait-il pu faire confiance à un Korrigan! On lui avait pourtant maintes fois dit que ces petits êtres là n'étaient que des farceurs!

Il se décida le coeur gros à rentrer chez lui pour dormir un peu!
Au petit matin, quelqu'un frappa à sa porte!

Quand il ouvrit, il eut la surprise de voir la Reine des Korrigans, les poings sur les hanches et le visage empourpré de colère!
Patoche la fit entrer et retourna bouder près de sa tasse à café!!

La reine rentra dans une colère :


C'était plus fort que toi! Tu es comme tous les autres! Il a fallu que tu ailles voir ce qui se passait chez mon peuple!!!

Patoche essaya de protester mais n'émis qu'un grognement :
"gneugneugneu..."

Je t'avais dit de prendre ce que tu voulais et de ressortir! Mais je ne t'avais pas dit de visiter mon royaume! Mais non, ça fait son malin et ça n'écoute pas!!!

Devant la moue boudeuse de Patoche, la Reine céda.

Bon, dit-elle, je tiens tout de même à te récompenser! Voilà, c'est pour toi!!

Elle tendit à Patoche un plat en bois. Patoche le prit, avec un timide merci, le posa sur la table et retourna bouder.
La Reine reprit:


Eh bien, tu ne t'en sert pas? Pose-le sur le feu!

Du bois sur le feu, se dit Patoche, elle a perdu la tête!

Eh bien, j'attends! dit-elle.

Patoche se décida enfin à poser le plat sur le feu et là, à sa grande surprise, le plat se remplit d'un magnifique et énorme poulet accompagné de pommes de terre. Il n'en croyait pas ses yeux et avait beau les frotter, le poulet était vraiment là! Il retira le plat du feu, le vida et le remis sur le feu! Et de nouveau le plat se remplit et cette fois, ce fut un splendide dessert qui apparut comme par magie!

Patoche ne savait que dire!

La Reine dit:


J'espère que mon cadeau te plaît!

Oui, c'est, c'est... La chose la plus magnifique que l'on m'est offerte!!!

Alors adieu mon ami!!!

Et dans un nuage de poussière rouge, la Reine disparut.

Bien des années passèrent.. Et malgré les périodes de famines et de disette, notre ami Patoche n'eut jamais faim. Il rencontra une femme, se maria, eut des enfants. Et quand l'heure de sa mort sonna, Patoche réunit ses enfants, leur raconta cette histoire et leur dit:

« Rien n'est plus précieux que ce plat et même si j'avais pu ramener tous les trésors de la grotte, ils n'auraient pas été aussi précieux que ce plat. »

Les descendants de Patoche ne manquèrent jamais de rien dans leurs assiettes.

Ils mangèrent toujours à leur faim. et si un jour, vous allez manger chez eux, comme je le fais souvent, vous verrez que les repas qu'ils vous servent, ont toujours un goût de magie.



FIN


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Merci de l'avoir lu ! [/HRP]


Diaoul, Représentant du peuple Korrigan !
Diaoul
Respect diplomatique : 137


30/03 ETU 22:16
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Nouvelle histoire !

***Les malheurs du diable.***


Le diable, ange déchus de l’enfer essaye de trouver un peu de calme sur son trône (devinez lequel^^).
Soudain, des petits bruits de secousses se firent ressentir suivi d‘une douce mélodie.


Le Diable : Rhaaaah ! Trop c’est trop !!
Ces satanés korrigans continuent de m’importuner en tapant du pied sur mon plafond avec leurs danses ridicules !
Cette fois, ils vont le regretter !


Ah ! J’ai oublié de vous dire que entre Le Cornu et nous, c’est pas la grande amitié !
Il se croit malin, mais il ne l’est qu’à demi. Par le passé, nous lui avons fait voir des vertes et des pas mûres.

Revenons à notre histoire.
Sous le crachin et le vent d’automne, Satan sortit de terre devant les Korrigans étonnés de sa visite.


Diaoul : Quel est la raison de ta venue Le Cornu ? Elle doit être importante si tu as fais le déplacement exprès pour venir nous voir !

Le Diable : J’en ai marre de vos danses ! Elles me cassent les oreilles ! Je viens vous prendre vos terres et vous exterminer !

Diaoul : Plutôt que de te frotter à nous, je te propose un marché !
Tu fera trois épreuves, il y aura une épreuve par saison. Si tu les gagnent, tu aura ce que tu désire. Si nous réussissons, tu laissera mon peuple tranquille pendant des siècles et des siècles !


Le Diable : D’accord, j’accepte ! Rendez-vous à la prochaine saison alors !

Et il disparu dans une explosion de flammes.
L’automne passa, laissant place à l’hiver sombre et froid.
Nos amis Korrigans s’amusaient à fabriquer des Korrig’s de neige quand Satan apparu.


Le Diable : Je n’ai point oublié ton marché, Korrigan ! Alors que devons-nous faire !?

Diaoul retira sa pipe et dit d’un ton serin :

Diaoul : Tu devra créer un immense château comme il n’en a jamais été construit dans ce monde. Et tout ça en une nuit ! Le vainqueur sera celui qui aura édifié le plus beau château !
Bonne chance Le Cornu !


A suivre !

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