Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Ma vie; Mes pensés [RP]
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Demettra Respect diplomatique : 348 10/04 ETU 16:19 | Score : 16 Détails "C'était le soir.
Un soir comme je les aimais. Un splendide soir d'été ou l'azur du jour se fondait dans l'encre de la nuit dans une multitude de dégradés de pourpre, de jaune et d'orangé. Le ciel était bleu : comme toujours. Mais un bleu profond. Infini. Sans un nuage. Je me prenais à regretter que mes yeux ne fussent pas bleus. Si ils l'avaient été, j'aurais pu me perdre totalement dans le ciel comme si une partie de moi faisait partie de lui. Rêveuse. Libre. Je frissonnais, une brise légère s'était levée, caressant l'herbe fine et odorante de la prairie. Mon esprit vagabondait : -S'envolais sur les ailes d'un papillon. -Voyageais avec le vent ; loin la bas, par delà les collines... C'était sa ma conception du bonheur, rien de plus que la simple solitude, le calme et une étendue verdoyante à perte de vue. Seule, je m'évadais. Graine de poète, un brin philosophe voluptueusement lovée sous le ciel de velours. Je ressentais le besoin de donner des mots, des phrases, des adjectifs à chaque chose que je voyais. Décrire l'indescriptible ; définir l'indéfinissable. C'est devant mes innombrables échecs que je recommençais encore et toujours avec le même acharnement et un émerveillement devant la simple complexité de la nature à chaque fois renouvelé. | ||
Demettra Respect diplomatique : 348 10/04 ETU 16:29 | Score : 16 Détails Je sais maintenant que ceci est une caractéristique bien humaine après tout.
Notre esprit à besoin de structures rigides et fixes : D'idées toutes faites et de faits établis dans un monde où -et je le remarque aujourd'hui de plus en plus - tout est relatif. Ainsi nous classons les végétaux en leurs donnant le nom d'arbres ou de fleurs, nous classons les couleurs par des noms, nous différencions même les hommes entre eux. Nous avons besoin de savoir que la nature obéit à des lois... Toutes ces idées sont le fondement même de la pensée humaine à bien y réfléchir, elles répondent à un besoin constant d'etre rassurés. C'est ce qui nous différencie des animaux, des végétaux ou des minéraux. La même matière nous constitue pourtant. Mais après tout, méritons nous vraiment le nom d'homme? J'ai bien souvent vu les hommes faire des choses qui n'avaient rien d'humain. Ainsi, de fil en aiguille je me suis déjà éloigné du sujet d'origine. Voila comment en quelques lignes je suis passé d'un soir d'été et de ses doux paradoxes à une réflexion sur la nature humaine. Je trouve l'esprit humain délicieusement tordu. Voila une des raisons qui me font entretenir se journal. L'autre est plus pratique, ma vie change peu à peu et échappe à mon contrôle. Il faut malgré tout que je garde ses souvenirs qui peu à peu m'échappent pour ne pas que l'oubli me gagne alors que je me vide de l'essence même de ce qui faisait ma vie : La liberté. | ||
Demettra Respect diplomatique : 348 10/04 ETU 17:10 | Score : 3 Détails [HRP] Merci beaucoup pour votre vote Chasseur de borg ou devrais je dire chef de meute, j'utilise un correcteur d'orthographe et je pense que mes fautes ne sont pas nombreuses. De plus notre querelle est personnelle et n'à rien à voir avec les rôles que nous jouons.
Demettra ne vous connais pas, vous ne la connaissez pas. Vous êtes dans un jeu RP respectez le rôle que vous jouez. Je pense pour ma part que vous êtes un très mauvais RPiste. Je n'ai pas la prétention d'être douée moi même mais je m'en tien aux règles de bases. A propos en parlant de règles je les ai outrepassées, il est interdit d'insulter directement un joueur. Ainsi je sais ce que je fait et j'accepterais la punition qui accompagne mon acte. Car je ne doute pas -Chien rapporteur et incapable de se défendre contre les mots d'une gamine que vous êtes- que dieu seras mis au courant de mes agissements. Je respecterais sa décision avec la conviction que ce que j'ai dit est juste. A bon entendeur. Si tant est que vous le soyez. Pour les autres joueurs: Excusez moi de ce HRP[/HRP] | ||
Demettra Respect diplomatique : 348 10/04 ETU 17:25 | Score : 11 Détails La jeune femme visiblement épuisée ferma les yeux et posa sa plume.
Ses yeux bruns étaient cernés de noir, sa peau était blanche, livide. Des lèvres fines d'un rouge rosé soulignaient un visage inexpressif qui avait du un jour être magnifique. La femme qui était assise sur cette chaise n'était plus qu'un vestige de la vraie Demettra, sauvage et indomptable qu'elle avait toujours été. Elle serra contre elle son carnet de cuir rouge en étouffant un éternuement rauque. Un miaulement la tira du léger état de torpeur dans lequel elle semblait maintenant plongé en permanence. Elle marchât d'un pas lent et difficile vers son lit. C'en était fini de sa belle démarche féline et chaloupée, elle titubait maintenant à chaque pas. Ses longs cheveux qui battaient à ses hanches avaient subit récemment une coloration gris perle. Alors qu'ils lui donnaient il y à peu de l'allure et de la grâce, ils pendaient maintenant comme des ficelles informes et grossières, accentuant sa déchéance. Elle s'allongea sur le lit, on devinait à travers ses vêtements trop larges les ruines de ce qui avait été un corps aux formes parfaites. Demettra était maigre, anorexique, ses cotes se détachaient nettement, ses hanches qui avait été rondes et délicatement dorées, se résumaient aujourd'hui à des os recouverts par de la peau blanche. Son chat, Flamme était lui aussi allongé la, elle plongeât ses mains fines et décharnées dans la fourrure du petit animal. Celui-ci se mit immédiatement à ronronner en souriant avec son sourire de chat, il avait fermé les yeux et frottait sa tête contre le visage de Demettra. Ils restèrent de longs instants comme sa, le silence seulement percé par le bruit de leurs respirations : Celle de Demettra légèrement plus lente que celle de l'animal. Ils s'endormirent tout les deux. | ||
Demettra Respect diplomatique : 348 11/04 ETU 17:47 | Score : 6 Détails Déjà une heure que je parcours ce foutu hangar de long en large, personne.
Je décide de sortir, le froid qui me mord alors les mains et le visage n'arrange pas mon humeur... Il devrait être la depuis le temps. Je ne peut pas partir maintenant, j'en suis bien incapable, ma curiosité -Encore cette foutue curiosité- m'obsède. Elle me tien en laisse, captive et comme un chien je tourne en rond retenue par des barreaux invisibles. Ce soir, la lune est presque pleine, j'aimerais sentir la chaleur de ses rayons à travers les nuages de glace; mais il fait froid, humide et cette lumière se perd dans le ciel d'encre. Le froid me tien dans son étau, le vent qui s'est levé me gifle le visage, des larmes se forment aux coins de mes yeux et glissent le long de mes joues. J'attends. Les quais sont déserts, tout semble attendre ; attendre oui mais...quoi ? Soudain une impression de vertige me saisit, une ombre glisse sur le béton trempé de pluie. C'est lui ! Je ressens sa présence. Je redresse mon dos crispé par le froid, une vague de panique m'envahit quelque chose n'est pas normal... J'entends un très léger signal sonore qui semble lointain, un simple Bip. Puis tout s'enchaîne, des pas précipités, un homme qui court. Mon coeur s'accélère mes jambes se délient et je me met à courir. Trop tard. Une explosion. Le hangar a sauté. Une lumière vive envahit l'espace qui m'entoure, une vague de chaleur semble me saisir entre les omoplates, l'explosion ne m'a pas atteinte. Je m'écroule, soudain touchée par une douleur fulgurante. Non l'explosion ne m'a pas atteinte. Allez dire sa au bout de taule qui viens de me traverser le dos... Je rassemble mes forces et essaye de me lever. Grossière erreur mon ventre se crispe dans un dernier effort pour se redresser, la douleur est si insupportable que je retombe immédiatement au sol vidée de tout courage. Un hoquet de douleur, et en plus je suis mal tombée, je porte mes mains à mon abdomen, un liquide chaud vient lécher mes paumes gercées. Et merde cette horreur me traverse de part en part. Je vois le coté positif maintenant faute d'autre chose, je ne serais plus jamais curieuse. Encore un bon point, je ne sens plus mes jambes, au moins c'est une partie de ma saloperie de carcasse en moins à me traîner. J'ai des picotements dans les bras, j'ai froid. Pourquoi j'ai froid ? J'ai tellement froid que sa me brûle. Ma tête résonne, un voile se forme devant mes yeux et mes oreilles, j'ai l'impression de me déconnecter du monde qui m'entoure... Tout vas si bien maintenant, pourquoi lutter ? Je flotte, c'est si merveilleux, je pars... A bon ? Mais pour aller où? Tout ce que je sais c'est que je glisse de ma propre conscience, j'ai l'impression que c'est ma dernière pensée. Penser ? Pour quoi faire. Dormir. Je veux dormir... Demettra se réveilla en sursaut, encore ce rêve étrange | ||
Demettra Respect diplomatique : 348 31/05 ETU 11:45 | Score : 12 Détails Brusquement, se levant sans prendre le temps de se vêtir, elle se précipita dans la salle de bain, l’air constamment recyclé de la station spatiale lui brulant les poumons.
Elle s’arrêta net devant le lavabo. Soudain, son ventre se contracta. Une envie de vomir, mais seule de l’eau s’échappait de ses lèvres entrouvertes dans une expression de dégout. Depuis combien de temps ne mangeait elle plus ? Deux semaines, peut être trois. Elle avait perdu le compte, mais son corps lui devait se nourrir. Le miroir de la salle de bain lui renvoyait une image qui ne reflétait plus la vie, son beau visage maintenant malingre aux joues rondes devenues osseuses. Ses mains tremblantes ouvrirent le placard, précipitant vers elle des sachets de plastiques remplis de liquide : des perfusions prémontrés. Ce liquide, sa vie. Elle tendit son bras aux veines durcies, bleuies, couvert d’ecchymoses. Autant de stigmates du mal qui la rongeait. Bizarrement, sa main ne tremblât pas quand palpant la veine elle enfonçât l’aiguille guidée pas une longue pratique. Précipitamment, elle adaptât un second sachet plus petit au tube déjà branché, réglât le débit à une goute toutes les cinq minutes et posât le tout sur l’étagère la plus prés de la baignoire dans laquelle elle se glissait. L’appareil sophistiqué reconnut immédiatement une présence, réglant de lui-même la température de l’eau, légèrement plus chaude que celle de l’air. Dans quelques minutes elle glisserait dans une douce torpeur ou ses cauchemars ne viendraient pas a hanter. |
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