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[RP]L'exile d'un exilé

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Mistermore
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23/06 ETU 16:29
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Journal de bord : (Mistermore le 23/06 quelque part dans l’immensité galactique)


Trois jours se sont écoulés depuis l'Incident. Il m'a fallu plusieurs heures pour m'apercevoir, au final, que RIEN n'avait changé du point de vue des paramètres de fonctionnement de mon vaisseau : Le Butterfly
Enfin presque rien ! Depuis lors, ce dernier erre sans but dans un espace sidéral inconnu. Une broutille quoi !


Trois jours pour conclure que, malgré le système sophistiqué d'intelligences artificielles de mon super cargo amiral, l'informatique et l'électronique embarquées étaient incapables de m'informer sur ma situation. Le Pourquoi et le Comment du déroutement de ma destination initiale étaient sans réponse ; de même que mon lieu d'errance pas rapport à ma planète d'origine : Lanildut.


NETSKY, l'ordinateur central a une amnésie de près de cinq heures. Ce laps de temps ne représenteraient peut être pas grand chose dans une vie ordinaire. En ce qui me concerne, cela va probablement conditionner le restant de ma vie, car il est désormais indéniable que je ne saurais jamais ce qui c'est passé. Pire encore, je ne sais pas si je reverrais un jour : ma planète d'origine, ma famille, mes amis, mes collègues, mes voisins, un autre Exilé !


Ah ! Si le jour de mon départ j'avais pu imaginer la situation présente, j'aurais certainement réfléchi à deux fois avant d'embarquer ! Je me rappelle de celui-ci comme si cela était hier. Le 20 juin, après avoir passé une semaine à faire l'habituelle tournée des bars avec JU, Nezhal, Golo, Démy, JLP,Munsu, Sandor, Yoh, Check, les autres que j’oublie à cause du grand nombre de commandant venu à la Hellfire Party, j'avais pris place dans une bulle navette qui m'avait permis de rallier mon vaisseau. En ce jour, j'entamais ma huitième mission de ravitaillement, à destination des colonies n°1 à n°20 implantée dans la zone 300 depuis une dizaine de mois. En fait une petite assemblée qui réunissait un peu plus de cent chercheurs et techniciens, avec leurs familles. En tout quelque 170 âmes qu'il fallait approvisionner régulièrement.


La présente mission devait durer 18 jours : Six pour le voyage aller, autant en orbite autour de la zone 300 pour effectuer le débarquement de la cargaison et l'embarquement de fret à destination de Lanildut, et enfin six autres pour le retour.


Mais cela ne sert à rien de ruminer un passé qui semble désormais bien loin et inaccessible.

L'Incident avait remis en question un passé plutôt agréable, et surtout était à l'origine d'un avenir plus qu'incertain.




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Mistermore
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24/06 ETU 15:32
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L'incident :

Au soir du 20 juin, je me suis couché, après une journée bien remplie à veiller au bon fonctionnement de tous ce qui régit et conditionne le voyage. Tous les paramètres étaient dans les normes, pas même un petit grain de poussière susceptible de rompre la symbiose entre mon vaisseau, mon équipage et moi-même. Je me suis alors allongé dans ma couchette l'esprit serein.

Le lendemain matin, à mon réveil, la situation était toute autre : éclairage minimal à bord, plus d'informatique opérante. Seules les installations de survie étaient en fonction !

Alors qu'habituellement je sentais les effluves d'un bon café et de quelques viennoiseries chaudes, fraîchement préparés, cette fois rien ne vint exciter mes capacités olfactives. Un silence pesant régnait.

Tout ce qui était électronique était inerte, y compris mon équipage d'androïdes. Ceux-ci, au nombre de sept, étaient disséminés dans la zone vie et la zone opérationnelle.

Chaque membre de mon équipage est une parfaite réplique d'un être humain. Pour diverses raisons, dont notamment un facteur encombrement/efficacité, leur aspect physique est réduit à une taille d'un mètre vingt pour trente-cinq kilogrammes environ. Mais pour le reste, ils sont mille fois plus performants que nous autres pauvres humains fragiles. Je pourrais vanter pendant des heures leurs mérites. Parfois, je me demande si je n'ai pas développé une certaine affection à leur égard ; Car il m'arrive souvent de les considérer comme des amis plutôt que comme de vulgaire machine hyper sophistiquées. Il est vrai qu'ils ont participé à chacune de mes missions.

Ils et Elles ont chacun leur personnalité et leur compétence particulière. Afin de permettre de mieux surmonter l'isolement des voyages spatiaux en solitaire, l'Organisation a décrété que chaque équipage d'androïdes pouvait être mixte. Chaque pilote, au moment de son affectation peut ainsi choisir le sexe de ses équipiers. Cela pourrait paraître anodin ou quelque peu farfelu pour un non initié, mais il faut savoir que cet état de fait ne se limite pas au seul aspect physique. Le calque comportemental de chaque individu artificiel est adapté suivant des schémas sexués préétablis. D'autres facteurs, tel une différenciation de la teinte de la peau, des cheveux, des intonations de voix, ont également été pris en compte afin de susciter une certaine diversité.

Chacun d'entre eux a une fonction et un savoir en propre. Chacun est spécialiste dans un domaine particulier. Mais ils sont en mesure d'exécuter des tâches du domaine de leurs congénères, dans des conditions moindres mais efficacement malgré tout.

Mais le plus simple ici est de les présenter :
· Il y a d'abord mon adjoint Séraphin, qui est un navigateur hors pair.
· Les tâches scientifiques sont dévolues à Slobodan.
· La charmante Aliénor est à la fois mon médecin et ma confidente préférée.
· La partie informatique et les systèmes de transmissions sont la spécialité de Duc.
· Tout ce qui concerne le fret est géré par le très efficace Ulysse.
· La mécanique et l'hydraulique sont l'affaire de Allende.
· Et enfin, Dimitri a en charge tout ce qui touche à la sûreté et à la sécurité du bord.


Dans la situation présente, aucun ne pouvait alors m'être d'un quelconque secours. Puisque, à l'image de tout le reste à bord, ils et elles étaient totalement inertes.


L'éclairage était assuré par des plaques luminescentes. L'atmosphère respirable de la zone de vie était fournie par des éléments chimiques basiques.

Il fallait que je me remue ; Le système de secours ne pouvait me permettre une survie que pour un laps de temps assez limité : quarante-huit heures, peut être un peu plus.


Rapidement, malgré un esprit et des réflexes rodés par de multiples simulations avant chaque départ, j'ai consulté le manuel listant les procédures à appliquer. C'est dans de telles circonstances que l'on apprécie les bouquins sur simple support papier.

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Mistermore
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25/06 ETU 20:17
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Ré-initialisation :


La première des opérations à effectuer consistait à mettre en service le système informatique autonome de secours. Celui-ci était situé dans une petite cage de Faraday et protégé dans un coffrage en plomb, à même de le préserver de tout choc ou impulsion électromagnétique.

Après avoir procédé au dépaquetage et à l'installation dudit matériel, j'ai initialisé ledit système. A mon grand soulagement, l'informatique de secours a répondu à la première sollicitation. J'ai pu ensuite suivre pas à pas les indications qui m'étaient données par l'ordinateur de secours, pour tenter de revitaliser mon équipage.

A ma grande surprise, cela ne prit que quelques minutes.

Après avoir successivement connecté l'ordinateur portable à mes sept compagnons sans vie, ils furent promptement réactivés. A priori, les protections électroniques avaient bien rempli leur office lors de la survenu de l'Incident. Ils s'étaient tout simplement désactivés, comme si quelqu'un avait appuyé sur un quelconque bouton d'arrêt d'urgence !

Enfin je n'étais plus seul pour faire face.

Avec le concours de mes camarades androïdes, les équipements énergétiques et atmosphériques de l'espace de vie furent remis en fonction en moins d'une heure. Eux non plus ne semblaient pas avoir subi de dommage ; Il avait suffi de les ré-initialiser.

Le plus urgent était donc résolu.

C'est une chose de remédier à un problème "local", ceci en est une autre que de redonner vie à tout un vaisseau, avec tous ses systèmes et sous-systèmes.

Il ne nous fallut pas moins de deux jours pour remettre en fonction le principal système névralgique du vaisseau, à savoir l'Intelligence Artificielle : NETSKY.

Mes premières requêtes envers l'ordinateur central avaient été destinées à satisfaire ma curiosité quant au motif de toute cette pagaille. Ses réponses était invariablement qu'il manquait de données, qu'il était nécessaire qu'il prenne connaissance de TOUS les éléments relevés par TOUS les senseurs du bord. Pour cela, il n'y avait pas cinquante solutions, il fallait qu'il puisse accéder à tous les sous-systèmes et à toutes les intelligences artificielles du bord.

Alors a commencé une lente procédure pour réactiver tout le réseau neuronal informatique du cargo amiral. Nous avons procédé par étapes, en suivant scrupuleusement les check-lists prévues à cet effet. D'abord tous les organes qui constituaient la partie conduite du vaisseau, ensuite les éléments de détection, de communication, etc. Nous avons terminé par tout ce qui avait trait à la partie cargo proprement dite.

Chaque soir, et alors que de plus en plus de systèmes étaient opérants, je posais invariablement les mêmes questions à NETSKY. D'une monotonie exaspérante, il me répondait inlassablement :

- Je manque de données !

Tout re-fonctionne, mais dans quel but !

Au final, la situation à bord est redevenue nominale. Il n'y a aucun dégât apparent, tant pour ce qui concerne la structure du vaisseau que pour son équipement.

Pourtant, je n'ai toujours pas de réponses à mes questions.

L'hypothèse vraisemblable, qui me vint à l'esprit, est qu'une impulsion électromagnétique d'une puissance inouïe a probablement été à l'origine de l'arrêt subit de tous les équipements du bord, provoquant quasi simultanément une émergence aléatoire de l'hyperespace.

Aucun des points lumineux qui nous entourent ne constitue le moindre repère par rapport aux cartes stellaires répertoriées. Par précautions, après avoir simplement procédé à des essais de propulsion, j'ai décidé de ne pas entreprendre de navigation hasardeuse, et donc que le vaisseau restera immobile en attendant d'en apprendre un peu plus.

Bien que les systèmes de communications aient été à nouveau opérationnels dès les premiers jours, nous n'avons pas réussi à établir le moindre contact avec nos correspondants habituels, ni avec quiconque d'ailleurs.

SEUL, je me sens vraiment seul. Honnêtement, je ne sais que faire. Il est difficile de se trouver sans but, face à une immensité spatiale inconnue.

La nuit durant laquelle l'Incident s'est produit, j'en étais à peine à la moitié du trajet programmé vers la colonie, cela fait donc un peu plus de trois jours que j'ai quitté ma planète natale. Un sentiment de solitude m'a rapidement envahi. Habituellement, je ne subissais ce désagrément qu'en toute fin de mission.
Enfin, quand je dis solitude c'est un peu faux. Il est vrai que je suis le seul humain à bord, mais j'ai mes sept compagnons androïdes, l'ordinateur central et une multitude de systèmes informatiques dotés d'intelligence artificielle.


Dans ma malchance, j'ai une petite étincelle d'espoir : j'ai de quoi subsister pendant quelques années. J'ai de l'eau et de la nourriture en quantité, de l'air renouvelable quasi indéfiniment et une source d'énergie quasi éternelle.

Mais je ne sais pas si j'ai la capacité et la volonté de résister à une vie d'ermite. Je ne sais plus ce que je dois faire.

Partir ! Mais pour aller où ?
Rester ! Mais pour faire quoi ?

Mistermore
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26/06 ETU 21:55
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La décision :


Cela fait deux jours que je tourne en rond à bord de mon Eden, perdu dans l'immensité de l'espace. Moi qui avais été sélectionné pour le Corps des Astronautes, en partie pour mes aptitudes à réagir promptement, je suis complètement déboussolé. Le capitaine MISTERMORE, commandant soit disant expérimenté, est désormais complètement dépassé !

Il faut que je réagisse bon sang !

- Duc !
- Oui, Mister.
- Utilises tous les senseurs du vaisseau pour un balayage à 360 degrés du spectre électromagnétique.
- J'ai déjà tenté de capter, en vain, des signaux de la Lanildut ou des colonies n°1 à 20.
- Je le sais bien. Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Puisque nous ne captons rien de connu, essayons de voir s'il y a des traces de signaux intelligents. Et s'il en existe, essayons de déterminer d'où et de qui ils viennent.

Séraphin intervint alors :

- Tu espères trouver une civilisation extra-galactique ? Alors que sur Lanildut, des centaines d'années d'études et des moyens considérables n'ont pu le permettre ?
- Oui, je sais. Mais plutôt que de ne rien faire, cela ne coûte rien d'essayer. Après tout, nous sommes dans un espace totalement inconnu, et apparemment loin de toute pollution environnementale. Peut-être aurons nous plus de chance.
- C'est toi le patron. Cela peut en tout cas contribuer à t'occuper l'esprit et te permettre de tenir le coup psychologiquement. Je suggère que nous y mettions tous, et que nous utilisions tous les types de capteurs à notre disposition.
- Tu as raison, pourquoi se limiter aux seuls signaux électromagnétiques. Okay, voyons également ce que l'on peut déceler d'anormal dans les autres domaines. Parallèlement, essaies de repérer l'étoile la plus proche ; Dans un premier temps, on fera route vers celle-ci à une vitesse standard. Ensuite on verra en fonction des résultats.

En dépit du nombre incalculable, pour un humain, de points lumineux représentant une étoile. Séraphin et Slobodan réussirent à établir, en moins de dix heures, un classement des dix astres les plus proches. Nous mîmes aussitôt le cap, à petite vitesse, vers celui catalogué [HF]X244-223 par NETSKY.
En raison de son éloignement, les capteurs du BUTTERFLY ne permettent pas encore de constater l'éventuelle présence de planètes gravitant autour. Mais dans l'immédiat, cela n'a pas de réelle importance. L'important pour moi, surtout pour mon équilibre mental, est de savoir que nous bougeons, que nous avons un objectif. Même si ce dernier est incertain.



Il faut occuper le temps

Les jours passent et se ressemble. J'essaie de m'occuper au mieux. Cela fait cinq jours que nous avons remis en fonction la propulsion, que nous nous traînons dans l'espace.

Les résultats sur la recherche de signaux intelligents se font attendre. Il est vrai que cela équivaut à chercher une aiguille, non pas dans une meule de foin mais dans une multitude de ces meules !


De temps à autre, je bascule sur haut-parleur les signaux perçus par le balayage des gammes de fréquences. Du bruit, rien que du bruit ! Pareillement, je visualise sur les scopes les raies lumineuses des capteurs radars. Rien de ce coté non plus.

Pour m'occuper, j'ai entamé une inspection complète des soutes du cargo. J'ai de quoi faire : des salles immenses, une quantité impressionnante de matériaux, de matériels et de consommables. Je ne suis jamais seul pour faire mes tournées à travers le bord, il y a toujours un ou deux de mes compagnons d'infortune avec moi. Cela m'évite d'avoir à parler tout seul !
Auparavant, je ne m'étais jamais vraiment intéressé au fret que je transportais ! Bien sûr, j'avais toujours veillé au chargement et au déchargement de celui-ci. Mais jamais je n'avais approfondi les détails de ma cargaison. Je faisais entièrement confiance à la jolie Ulysse dont c'était la mission principale.


Les soutes étaient entièrement emplies. Il y avait bien sûr des équipements scientifiques, des matériaux de constructions, des denrées alimentaires, etc. Mais aussi des véhicules terrestres et spaciaux, et même des armes ! Que diable avaient-il besoin de disposer d'un armement sur les colonies ? Il n'y avait pas de faune prédatrice la bas !

Dans une des salles, il y avait même un zoo miniature ! Eh oui ! Je transportais aussi des animaux, enfin pas des espèces de grande taille, ni des troupeaux entiers. Non, juste quelques oiseaux, volatiles, petits mammifères, chiens, chats, et même une variété de petits singes. Chaque animal avait un espace plutôt spacieux à sa disposition, avec un environnement idéal étudié. Il y avait même un aquarium de belle taille avec quelques espèces communes de poissons d'eau douce. Une arche de Noé en beaucoup plus modeste. Ce micro Arche de Noé est un des rares lieux où je me rends très souvent à chacun de mes voyages. Tout ce petit monde est tranquille, agréable et me fait à chaque fois un bien fou. Je peux les approcher et avoir des contacts tactiles avec eux.
Jamais je n'avais eu d'ennui dans cette zone du cargo. Les animaux que je transporte ont toujours fait l'objet d'une sélection rigoureuse. Ils sont calmes, sociable, sains de corps et d'esprit. Jusqu'à présent, j'ai toujours pris soins de ne pas m'attacher à eux, car je ne les ai avec moi que pour une période limitée au transit aller.


Je vais peut être devoir reconsidérer cela. Après tout, ils sont en quelques sortes des "compatriotes", et ils sont maintenant dans la même galère que moi. Je vais devoir leur trouver un nom !

Lors de ma première visite au mini zoo après l'Incident, je me suis inquiété de savoir si nous disposions de suffisamment de ressources alimentaires adaptées à bord. Il semble que oui, au moins pour quelques mois. Mais il faudra trouver des solutions pour durer dans le temps.

Quand je visite la vaste zone de stockage, je ne manque jamais de m'inquiéter des robots rustiques qui entretiennent l'ensemble. Il y en a une multitude à bord, de toutes tailles et formes. Quasi autonomes, ils exécutent les tâches basiques pour lesquelles ils ont été conçus. Ils se déplacent en un balai insensé pour des yeux humains, mais parfaitement efficace.

Chaque parcelle spécialisée est supervisée par une Intelligence Artificielle, elles même sous le contrôle de NETSKY. Il m'est arrivé une fois de demander à mon ordinateur central quelle ressource il consacrait à la gestion de ces IA annexes. Sa réponse :

- En moyenne 0,7237 pour cent, le record a été établi avec un pic de 3,1628 pour cent lors du redémarrage après l'Incident !
Mistermore
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27/06 ETU 22:39
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Un signe de vie :



Enfin, il y a du nouveau. Duc a repéré un signal. Dimitri est venu m'avertir au matin à mon réveil. J'étais trop impatient pour prendre le temps de déjeuner. Aussitôt informé, je me suis rendu dans le poste central opérations.

- Alors Duc, qu'as-tu trouvé ?
- Un signal très régulier, répétitif. Je ne sais pas encore de quoi il s'agit, mais au regard de la modulation il y a 87,65% qu'il s'agisse d'une émission artificielle. Je l'ai repéré hier soir vers 22h00. Le signal est stable et continu. Slobodan étudie la trame de la modulation.
- Depuis quand ?
- Dès que nous avons eu la certitude qu'il ne s'agissait pas de quelques choses de naturel, ou plus exactement de répertorié. C'est à dire depuis 22h25.
- OK, passes moi les détails. As-tu réussi à déterminer son origine ?

Séraphin prit alors la parole :

- Non Mister, en fait nous travaillons tous les sept sur ce nouvel élément depuis hier soir. Tout ce que nous avons pour le moment, c'est un azimut. La source se trouve dans un axe de 7° Est par rapport à notre route.
- Quelle est la force et la lisibilité du signal ?
- Nous recevons relativement bien, mais c'est quand même loin de saturer nos capteurs. Quant à la qualité, à priori elle semble bonne, les modulations sont nettes et précises.
- Bon, merci pour vos informations. Maintenant, voilà ce que nous allons faire. Nous allons mettre le cap sur une route perpendiculaire au signal et nous tiendrons cette route sur une centaine de milliers de kilomètres. Duc, tu effectueras des relèvements réguliers au moyen de la radiogoniométrie. Dès que tu seras en mesure de préciser l'origine du signal, par triangulations successives, tu m'avertiras.
- D'accord.
- Bon, sur cette bonne nouvelle, je vais aller me restaurer. Ensuite, j'irais voir où en est Slobodan.


Arrivé dans mon appartement, je pris ma collation en compagnie de Aliénor et Ulysse.

Bien sûr, eux ne mangeaient ni ne buvaient ; C'est un peu dommage cela gâchait quelque peu leur pseudo vie. Pourtant, nous discutions de tout et de rien, comme n'importe quels amis pourraient le faire.

Aliénor me fit remarquer, à juste titre d'ailleurs, que malgré le zèle mis à vérifier le navire, nous avions oublié de procéder à un contrôle essentiel... Moi !
Je lui indiquais alors que je pensais être en parfaite santé physique et mentale, et lui promis que je me soumettrais à ses bons offices médicaux dès que possible. Ce à quoi elle répondit par un :


- Si je comprends bien, cela veut dire : "Un de ces jours peut-être !"
- Tu as parfaitement saisi.

Elle n'insista pas.

Je changeais alors de sujet en entamant une conversation avec Ulysse y, à propos de la cargaison. Nous avons convenu qu'il étudierait avec Séraphin la salle où étaient entreposés les véhicules. Histoire de faire un point exact sur ce nous pourrions éventuellement utiliser à notre profit, au besoin en procédant à des modifications.

Au moment où tous les deux prenaient congé, pour aller vaquer à d'autres occupations, j'étais plutôt dans un bel état d'esprit. Le moral, qui en avait pris un sérieux coup ces derniers jours, revenait dans la zone "beau fixe" tel un baromètre après un orage passager. Certainement en raison de cette histoire de signal, et de ce qu'elle apportait en terme d'espoir.

Un peu plus d'une heure plus tard, je rejoignais Slobodan.

- Alors ! Qu'est-ce que cela donne ?
- Je confirme qu'il s'agit bien de quelque chose de provoqué, d'artificiel. L'émission est composée de quinze séquences distinctes différentes. Trois sont beaucoup plus fréquentes que les autres. Il s'agit vraisemblablement d'un message ou d'un code. Malheureusement, nous ne disposons pas d'assez d'éléments pour pouvoir en dire plus pour le moment. Les douzaines d'enregistrements n'apportent rien de plus.
- Bon, si je comprends bien, pour en savoir plus nous n'avons pas d'autre solution que d'essayer de trouver la source du signal.
- Oui.


Attendre, toujours attendre !

Pour ne pas me laisser vaincre par l'impatience, je me rends dans notre "Arche de Noé". Ses pensionnaires ont bien de la chance de ne pas comprendre dans quelle galère nous nous trouvons.

Aliénor m'accompagne, elle n'est pas vraiment vétérinaire. Mais puisque qu'elle semble avoir envie d'ausculter quelqu'un, j'allais lui fournir de quoi s'occuper. J'avais un instant espéré que cela la mettrait dans l'embarras, si toutefois on peu parler de ce sentiment pour un androïde !

Les animaux sont très calmes, nulle méfiance ni agressivité à notre égard. Que cela est agréable et reposant d'écouter le chant des oiseaux, de voir les poissons multicolores nager nonchalamment dans leur aquarium géant, de toucher et caresser les animaux. Je joue avec chacun d'eux, ou… ils jouent avec moi qui sais !

Le temps passe et je ne m'en rends pas compte en leur compagnie.

Aliénor, quant à elle, m'a roulé. Elle s'est tout simplement connectée à l'Intelligence Artificielle du zoo pour s'enquérir de l'état de santé de chacune de ces sympathiques petites bêtes. Je me doute, que ce n'est pas réellement par malice qu'elle l'a fait ; Mais je préfère malgré tout le penser, cela la rend plus... humaine.

L'après-midi était bien engagée lorsque j'ai regagné le poste central.

- Mistermore !
- Oui, Slobodan.
- Nous avons une approximation assez fiable du lieu d'émission. Cela le situe à environ trois millions de kilomètres d'ici. Si nous effectuons un court bond dans l'hyperespace, nous pouvons être sur place dans moins d'une heure.
- Eh bien ! Qu'est-ce qu'on attend ! Séraphin, emmènes-nous là bas. Etablis le point de chute à deux cents milles kilomètres de l'objectif. Nous essayerons alors d'avoir un visuel avant de nous en approcher plus.
- Mister, réponds celui-ci. Je pense qu'il serait prudent de dire à Dimitri de prendre les mesures minimales de sécurité pour ce qui concerne l'armement. Nous ne savons pas ce qui nous attend.
- Très juste. Que tout le monde se mette au poste de combat, nous ne savons pas ce que nous allons trouver là bas. Dès que tout sera paré, nous effectuerons le saut.
Mistermore
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28/06 ETU 22:00
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La source :



Attention, émergence dans dix secondes... Trois, deux, un.
Emergence !


- Duc, bascules les senseurs radars et visuels sur le panoramique principal. Utilises uniquement les radars passifs. Dimitri, avertis-moi de toutes anomalies concernant notre environnement. Séraphin, le point de la situation s'il te plaît.
- Une masse métallique importante se trouve dans la zone du point d'émission. Slobodan fait des recherches dans la banque de données centrale pour essayer de trouver des similitudes avec ce qui est répertorié, mais nous sommes un peu loin pour avoir une image probante.
- Bien, vitesse zéro point cinq, dès qu'on sera suffisamment proche pour avoir une image cohérente, ralenti à zéro point deux. Dimitri ! balances les contrôles sur les tubes lance-torpilles inférieurs, règles les en mode passif sur la masse en question.
- Tubes un à six parés !
- Bien. Slobodan tu progresses ?
- Affirmatif, la masse est constituée de trois ensembles. Le plus gros morceau est un assemblage indéterminé. Par contre, les deux masses secondaires ressemblent à des éléments connus… Attends… Voilà : Ces deux masses sont similaires à des astronefs répertoriés.
- Quoi ! Peux-tu préciser ?
- Non, par pour le moment. Ils ont un volume trop petit pour être correctement accroché par les capteurs passifs.
- Séraphin, la distance ?
- 160 000 Km… 150 … 140 … 130 … 120 … Vitesse réduite à zéro point deux. Je bascule l'image intensifiée sur le panoramique.

L'écran central d'observation s'illumina. La source du signal était impressionnante. La plus grosse partie était presque sphérique et devait avoir un diamètre de dix kilomètres au moins.

- Les deux masses secondaires se détachent du corps principal, et font route vers l'Ouest sur une perpendiculaire à notre axe.
- Slobodan ?
- Je confirme, deux vaisseaux de la galaxie des exilés : le plus gros est l'American Explorer, le second est le Colombus.
- Le Colombus ? Mais il a été déclaré disparu il y a plus de deux ans ! Bon sang, Maximus en était le commandant.
- Affirmatif, le capitaine de corvette Maximus commandait bien le Colombus, lorsque celui-ci a été déclaré perdu corps et âmes le 12 décembre.

Dimitri intervint :

- Explosions observées à la surface de la masse inconnue.

Sépharin lança :

- Cinq émergences à l'Est de la masse.
- Oui, cinq appareils de petites tailles, environ dix mètres, repris Slobodan. Deux entament un contournement par la face cachée de la sphère, les trois autres effectuent un mouvement inverse par la face visible. Ils semblent prendre en chasse les vaisseaux devant nous.
- OK ! Vu ! Séraphin, montes à la vitesse zéro point huit et calcules une route d'interception par l'arrière. Dimitri, armes les tubes sept à douze ; cales deux torpilles sur chaque chasseur ; gardes en réserve les tubes onze et douze. Duc, envois notre signal IFF codé à nos deux amis et essais d'avoir le contact avec le Colombus.
- Vitesse zéro point huit atteinte, cap d'interception programmé. Les chasseurs adverses ne semblent pas nous avoir détectés pour le moment.
- Bien !
- Tubes un à dix parés, quatre cibles acquises radars et infrarouge.
- Bien ! Fais feu dès que nous serons à portée de tir.
- Contact radio avec le Colombus.

- COLOMBUS ici le BUTTERFLY, à vous. Maximus, ici Mistermore, tu m'entends ?

- Les deux appareils ont tiré des salves sur leurs poursuivants. Nous sommes également à porté de tirs.
- Bien… Feu !
- Torpilles éjectées.
- Bien !

- Maximus, ici Mistermore, tu m'entends ?
- Mistermore de Lanildut ? Ici Maximus. On n'a pas le temps de discuter. Je t'envoie des coordonnées. Suis-nous, nous passons en hyperespace dans trente secondes.

- Séraphin ?
- Coordonnées reçues, je programme le saut pour dans quarante secondes.

- Dimitri ?
- Nos torpilles ont fait mouche sur deux vaisseaux. Chacun de nos amis en a également touché un. Le dernier a rompu son attaque et se dirige vers la sphère inconnue.
- Bien.
- Les deux vaisseaux viennent de quitter l'espace commun.
- Bien.
- Attention, nous passons en hyperpropulsion dans cinq secondes… 4… 3… 2… 1… Top !
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Interrogation :



- Séraphin, combien de temps va durer notre transit ?
- Au vu des coordonnées fournies, nous devrions émerger dans cinquante-sept minutes.
- Maximus a transmis des informations complémentaires avant son saut ?
- Négatif, juste les coordonnées, ainsi que le code IFF des deux astronefs.
- Bon, il ne nous reste plus qu'à patienter. Cela me donne un peu de temps pour consulter les archives auprès de NETSKY.

Interrogé, l'ordinateur central fit apparaître des images et débita les informations répertoriées sur les deux astronefs retrouvés.

L'American Explorer, a disparu le 15 mai ETU. Il effectuait une mission de recherche et de secours au profit d'un autre appareil : Cruser Voyager IV, avec qui tout contact avait également été rompu dix jours plus tôt. Son équipage, exclusivement militaire, était constitué de cent quarante-cinq hommes et femmes sous les ordres du capitaine de vaisseau Billy Green. Je ne connaissais pas ce dernier, ni d'ailleurs aucun de ses personnels. Ce qui était logique puisqu'ils appartenaient aux Forces Spatiales de la bordure extérieure. Cette fédération, communément désignée par le sigle FSBE, englobait les systèmes du 1000 au 1200. L'astronef avait une dimension impressionnante de près de sept cents mètres de long. Tout en longueur, il était voué à de multiples missions : exploration, destruction d'astéroïdes dangereux, recherche et secours dans l'espace. Il avait même participé à des traques de contrebandiers à la solde de puissantes compagnies privées : à ces occasions il avait pris part aux premiers vrais combats dans l'espace.

Le Cruser Voyager IV était un appareil d'exploration. Il dépendait également des FSBE. Au moment de sa disparition, il embarquait vingt-cinq hommes d'équipage et deux cent douze passagers : scientifiques, techniciens, ainsi que leurs familles. Il devait participer à la création d'une seconde colonie sur le système ****. Ce vaisseau de l'espace était gigantesque, il était le plus grand de toutes les forces spatiales. Il n'eut d'ailleurs aucun successeur et resta ainsi l'unique exemplaire de cette taille.

Le Colombus, outre le fait que son commandant était un camarade de promotion de l'Ecole de Navigation Spatiale Galactique, était de plus le sister-ship du BUTTERFLY. Quatre cents mètres de long, pour soixante d'envergure et quarante de haut. Il était le premier de la série, un peu moins moderne que notre cargo amiral, son équipage était alors de quatre humains et huit androïdes. Excepté quelques modifications dont je bénéficiais à bord, les caractéristiques du Colombus étaient quasiment similaires à celle de mon transporteur.


Ces trois navires de l'espace faisaient partie de la longue liste des "portés disparus" depuis que l'exploration spatiale avait connu un réel essor. En effet, tous les deux ou trois ans une disparition était à déplorer. Quelques fois il s'agissait d'incidents tragiques irrémédiables. D'autres fois, il était possible de récupérer des rescapés. Enfin parfois, les infortunés de l'espace disparaissaient sans que la cause en soit connue.


Bien que notre rencontre se soit déroulée dans des circonstances peut réjouissantes, le fait d'un avenir possible avec des co-planétaires ne pouvait que me réconforter. Même si le bref combat auquel je venais de participer n'augurait rien de bien réjouissant. J'étais impatient d'en savoir plus.

Dans l'attente du point d'émergence, je demandais à mon équipage de préparer un transfert de fret alimentaire frais. Il me semblait logique qu'après tant de temps passé à errer dans l'espace, mes futurs nouveaux compagnon ne rechigneraient pas devant une nourriture moins fades que les rations de type "très longue conservation".

Ulysse, excellant une fois de plus dans un de ses domaines de prédilection, à savoir la psychologie humaine, me fit justement remarquer qu'il serait peut-être de bon ton de leur préparer des supports multimédias. Afin de leur proposer des actualités récentes, des films, des livres, de la musique, etc. Elle avait raison et je ne puis qu'acquiescer.

La période en hyperespace s'acheva rapidement et le temps vint où le BUTTERFLY le quitta.
Mistermore
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01/07 ETU 17:17
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Les trois nefs étaient de nouveau réunies, mais cette fois dans un volume réduit à quelques kilomètres. Je fus même surpris de l'extrême proximité de l'American Explorer et du Colombus. Un contact radio en VHF fut établis.

- Commandant Mistermore, ici le commandant Green.
- Mistermore à l'écoute.
- Dans votre champs gauche, à cinq mille kilomètres, il y a un astéroïde sur lequel nous allons nous poser ainsi que le Colombus. Souhaitez vous nous y rejoindre ?
- Affirmatif.
- Très bien. Nous vous envoyons en simultané les coordonnées, les modalités de posé, ainsi que des consignes radio et radar ; Veuillez vous y conformer. Vitesse zéro point deux, silence radio toutes bandes jusqu'à l'atterrissage. Terminé.
- Bien compris, ici Mistermore, terminé.

Une telle brièveté, dans mon premier contact avec l'American Explorer, n'était pas très engageante. A deux reprises maintenant, on me faisait comprendre que l'heure n'était pas encore aux effusions verbales. Alors que mon Moi psychique avait un besoin impératif d'échanges verbaux, je devais encore patienter !

- Séraphin ?
- OK Mister, on a les coordonnées. J'ai synchronisé notre allure sur celle de tes semblables. Nous y serons dans quelques minutes.
- Bien. Dimitri ?
- En ce qui me concerne, nous sommes en silence radio et radars. J'ai cependant laissé le canal VHF ouvert.
- Bien. séraphin, tu as plus d'information sur notre destination ?
- Affirmatif. Il s'agit d'un astéroïde ovoïdes de constitution homogène, il est composé essentiellement de matériaux ferreux. Ses dimensions sont de deux cents kilomètres de diamètre au niveau de la zone sur laquelle nous allons nous poser. Le positionnement de chacun d'entre constituera une formation triangulaire, espacé de cinq kilomètres.
- Mister ?
- Oui Duc !
- Dans la dernière transmission, nous avons également reçu des directives pour les télécommunications. Dès que nous serons au sol, nous devrons passer sur le canal sept à puissance limité à cinq watt.
- Bien, épargne moi les détails technique s'il te plaît.
- Désolé, mais j'insiste car il est spécifié que nous devons également passer en modulation cryptée code Delta-72A.
- Bien. A priori la petite fête de tout à l'heure ne semble pas terminée. Le fait de devoir se poser sur un astéroïde ferreux a probablement pour objectif de diluer notre signature matérielle dans ce coin de l'espace. Je ne sais pas ce que cela nous réserve tout cela. Pour le moment, il ne nous reste plus qu'à nous plier aux directives polies qui nous ont été données.

Vint enfin le moment de l'atterrissage. A peine quelques minutes plus tard, l'appareil de l'FSBE reprit contact avec nous.

- Le BUTTERFLY, ici le capitaine de frégate Ross Black.
- Mistermore, j'écoute.
- Je suis le commandant en second. Le pacha est occupé à d'autres tâches. Etes-vous en mesure de prendre des passagers à votre bord ?
- Cela dépend du nombre.
- Je n'ai pas encore le chiffre exact, le commandant s'en occupe. A priori, il devrait s'agir d'une quinzaine de personnes.
- OK, c'est sans problème pour moi. Nous serons ravi de les accueillir à bord. Si vous le souhaitez, je suis en mesure de vous délivrer des vivres et d'autres matériels à votre convenance.
- Merci, nous n'avons pas de besoin dans l'immédiat. Pour le transfert de personnel, nous vous re-contacterons. Terminé.
- Attendez ! Allons nous rester ici longtemps ?
- Quelques heures. Terminé.
- Mais…
- Limitez les émissions radio commandant. Terminé.

- Alors là, cela commence à bien faire ! Duc ?
- Oui.
- Est-il possible d'établir une communication cryptée par laser infrarouge avec le Colombus.
- Nous sommes à portée suffisante pour un échange par messagerie, mais par pour une liaison vidéo ou vocale.
- OK pour la messagerie. Je me rends dans mon poste, effectue le renvoi de la ligne vers mon terminal dès que tu auras établi le contact.
- D'accord.

J'eus à peine le temps de me rendre dans ma cabine, que Duc me prévint que nous avions le contact. Commença alors un échange par console informatique.

- Maximus ?
- Oui, Mister.
- Que ce passe t'il ?
- Nous sommes en attente pour quelques heures. Nous attendons de récupérer les données d'une sonde qui est restée sur la zone de combat. Au fait, merci pour le coup de main.
- De rien, tu en aurais fait autant. Peux-tu me dire de quoi il retourne ?
- Ecoute, ce n'est pas que je ne veuille pas. Mais je vais être très pris dans les prochaines heures. Il faut organiser le transfert d'une partie des passagers de l'American. De plus, ici tout le monde est resté au poste de combat. Nous craignons l'arrivée des KREEKS dans la zone.
- Les KREEKS ?
- Affirmatif, se sont ceux que nous venons de combattre. Brièvement, voilà ce que je peux te dire pour te faire patienter. Nous avons mené un combat de trois jours à l'intérieur de la sphère que tu as vu lors de ton arrivée. Nous avons réussi à exfiltrer cinquante-trois humains de cette base adverse, dont vingt-deux compatriotes. Une partie de ces dernier te sera confiée. Ils t'expliqueront plus en détail ce dont il s'agit. Là, je vais devoir te laisser. Un dernier conseil, mets tes petits amis androïdes sur le pied de guerre et tiens tes propulseurs parés pour un décollage en catastrophe. Pour te faire patienter, je vais demander à un de mes androïdes de te transmettre par le même canal un extrait de mon journal de bord.
- En retour, as-tu besoin de quelques choses ?
- Juste que tu surveilles notre environnement et que tu te tiennes prêt à toutes éventualités. Pour le reste, cela peut attendre. A plus tard Mistermore.
- Merci, à bientôt.

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