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Derrière le voile

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Commandeur Valorys
Respect diplomatique : 865

12/06 ETU 20:38

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RP personnel merci de ne pas poster ici la suite va arriver
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La nuit commençait à tomber sur Comenor, capitale de la Fédération. Le large disque solaire descendait au loin derrière le long bâtiment de la Curie. Le commandeur était là, devant une baie vitrée, admirant le fleuron de la Fédération. Le vaste plan d’eau du jardin des Naïades étincelait aux dernières lumières du jour. Un légère brise agitait les arbres majestueux de la cour d’honneur. Le commandeur quitta ses quartiers pour se rendre dans les jardins. Sur la terrasse qui reliait les deux ailes de la Curie, la commandeur pouvait observer l'immense complexe dans son ensemble. A droite l’aile des sénateurs, vaste bâtisse de verre et de béton, siège de la toute puissante assemblée du peuple. De l’autre coté l’aile des Kares, lieu du pouvoir de la Fédération. Les deux bâtiments étaient reliés par une terrasse. Tout autour du complexe, un vaste jardin, témoignage de la richesse de la flore comenorienne. Au loin on pouvait apercevoir derrière les cimes des plus hauts arbres, les aiguilles des grattes ciel du centre ville. La Curie était loin du tumulte de la cité, loin des tracasseries de la vie urbaine.

Le commandeur suivit les larges allés des jardins, traversant plans d’eau et bosquets. Ca et là quelques jardiniers taillaient les vastes haies et les buissons de toutes sortes. Après quelques minutes de marche, Valorys pénétra dans un endroit bien étrange, à l’écart des chemins conventionnels. Il s’enfonça de plus en plus dans la forêt de Valha. Soudain le commandeur s’arrêta. Après avoir ramassé quelques fleurs délicates qu’il accrocha à sa boutonnière il reprit sereinement sa route.

Après encore quelques minutes de marche, le commandeur arriva dans une petite clairière dont on pouvait difficilement soupçonner l’existence. Un petit lac laissait entendre les doux clapotis de l’eau. Un magnifique saule pleureur se reflétait sur ce vaste miroir naturel. Ca et là quelques Jacinthes sauvages. Ce n’était pas le paradis mais ca y ressemblait bien. Au pieds de l’arbre une petit pierre se dressait. Le commandeur s’approcha lentement et déposa les quelques fleurs qu’il avait cueilli. C’était bien une pierre tombale. On pouvait lire sur la petit dalle la phrase suivante. :

Ci gis Diane et Daphné Valorys
Enlevé par un doux matin de septembre

Le visage dur et froid du commandeur ne pu retenir une larme. La goutte suivait les longues rides qu’avaient creusé la fatigue avant de tomber sur les décorations de son uniforme sombre. Le commandeur tomba a genoux et laissa aller sa peine.

Trop de souffrances, il avait tenté d‘oublier mais elle était bien là comme gravée au fond de lui...

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