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Adieu, vieux sac...

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Vote : Mansfeld était

Un grand homme à l'odeur méphytique

3

Le dernier Chancelier de l'Ancienne République

19

Le héros d'Alpha Deimos

7

Un vieux sac à prostate éructant

23

Le père caché de Redd Bonnett, dit le Messie

8

Mon pire ami

0

Mon meilleur ennemi

12

Total : 72 vote(s)

Pages : 1

Artimiandre
Respect diplomatique : 900


19/06 ETU 09:11
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En raison de la mort prématurée du vieux Manseld, ce topic est ouvert pour que chacun puisse lui rendre hommage en rappelant les derniers grands moments de son existence. Vous êtes libres de réagir comme bon vous semble. Pour le coup, je rappelle un message déjà posté ailleurs, ne m'en veuillez pas trop...



Ces derniers jours, une délégation en provenance d'Eclipse s'était rendue sur Planet-Mansfeld, pour se joindre aux agapes fantastiques du vieillard d'Alpha Deimos.

Artimiandre et son train réduit, c'est-à-dire ses conseillers, ses poètes, ses peintres, ses sosies, ses musiciens, ses astronomes, son garde des sceaux, ses philosophes, son chambellan et sa suite de soubrettes, ses mages, ses mimes, ses danseuses, ses invités, ses jardiniers, son montreur d'ours, ses traducteurs, ses comédiens et jongleurs, sa diseuse de vérité, son grand veneur, ses animaux sauvages et ses rapaces, ainsi que les Princes consorts des planètes proches et leurs femmes, bref quelques sept-cents personnes s'étaient présentées en toute simplicité aux portes du vieux sage, pour participer à la fête somptueuse que celui-ci organisait pour célébrer sa disparition prochaine.

Hog le Fou, d'ordinaire plus sobre, avait limité sa suite à mille quatre-cents personnes richement vêtues, et à trois-cents éléphants de Salusa Secundus, dont on disait que chaque oreille pouvait recouvrir d'ombre huit hectares de végétation, et les protéger ainsi des rayonnements létaux. Il comptait d'ailleurs sur ses éléphants pour se protéger de l'Apocalypse le moment venu. Enrobé de fumées et d'essences multiples, la délégation de Hog avait été impériale, comme à l'accoutumée, et ne s'était donc pas contentée d'occuper l'espace sonore, mais également l'espace spatial.

Le MCP, à cheval entre l'after du Hellfire et le commencement de la Mansfeld party, s'était empressé de donner la mesure de la fête en synchronisant à l'aide d'une armada de faisceaux la projection holographique de son monde virtuel dans le ciel d'Alpha Deimos ; et tous étaient restés pantois d'admiration en voyant s'interposer, entre l'horizon et les étoiles, des villes majestueuses et vivantes, si belles et profondes que le coeur des hommes et des femmes en avait été ému, et que d'aucuns désespérèrent soudain de la futilité de leurs accomplissements terrestres devant si tant de grandeur.

De par son statut d'invité d'honneur, le commandant Caleb avait évidemment répondu présent de la façon la plus superlative, en mobilisant les peuples hélènes aux allures mythiques, avec dans leur sillage nymphes, héros, colosses, faunes et golems ; ainsi que le panthéon des dieux éternels qui les accompagnent toujours du regard depuis le Mont Olympe, lequel avait été rendu plus proche pour l'occasion par quelque mystérieuse contraction du ciel et de la terre.

Il serait vain pour un seul homme d'énumérer les autres invités qui avaient repeuplé pendant quelques cycles une Alpha Deimos effervescente, et qui s'étaient rendus chacun tour à tour célèbres aux yeux de tous en affichant leurs personnalités remarquables à l'aide des nombreuses mises en scène qui émergèrent spontanément de la joie ambiante et de l'entente généralisée.

Tous étaient donc venus rendre un ultime hommage à celui qui avait très tôt pacifié et guidé les jeunes coalitions après la vague magnétique, à celui qui avait pu proposer une nouvelle vision avant-gardiste et élégante pour la Galaxie, au ténor de l'Assemblée, à celui enfin qu'aucun destin contraire n'avait pu décourager, et que seule sa prostate défaillante avait fait plier, c'est-à-dire Rupert Mansfeld dit le Vieux Sac, qui s'il était pète-sec au Parlement, se révélait être fort bon vivant dans l'intimité.


Un hommage vibrant, donc, qui ne fait que commencer, et qui doit encore continuer plusieurs semaines.



Soda
Respect diplomatique : 706


19/06 ETU 15:16
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Dantès descendit de son Cla le coeur lourd, le pied tremblant.

Sa cape noire aux reflets bleux, identique à celle de son fils adoptif Soda, flottait, ballotée par la douce brise de Planet-Mansfeld.

Il précédait Shiraku, Métatron et Soda, tous le visage sombre et inexpressif.

Seul Dantès avait quitté le chemin imposé par Khatovar. Même si peu de temps, le simple fait d'avoir détourné les yeux de son destin avait redonné quelques étincelles de vie à ses sentiments, à son coeur.

Son fils, lui, serait à jamais insensible à de tels évènements.
Mais il n'avait pas connu Mansfeld, lui.

Dantès avait parcouru bien du chemin, depuis son arrivée dans la galaxie.
Il avait posé les pieds sur son natal à la même période que le vieux chancelier, il avait disputé de nombreuses joutes verbales au temps du règne de Jahnfar, ils avaient tous les deux côtoyé Dedee.....Dantès avait même, un temps, rejoint Alpha Deimos et la Corporation Démocrate.

Puis Dantès avait fuit. Il avait quitté le chemin, son destin, et il était mort, physiquement. Son âme n'avait fait qu'errer, se maudissant d'avoir quitter la galaxie, ses amis, son avenir.


La mine sombre, observant et inspectant, toujours aux aguets, Soda suivait un père adoptif qu'il avait vénéré et qu'il avait vu réapparaitre la veille.
Quelque chose d'étrange avait pris possession de son coeur. Le bonheur, lui avait dit Dantès, c'était cela. Soda n'y croyait pas. Le bonheur lui était interdit.
Et pourtant, cette chose étrange qui lui serrait le coeur bougeait et se débattait en ce moment même, à la vue de tous ces gens qui venait se recueillir.

Soda secoua la tête. La galaxie avait donc cet effet là sur les sbires de Khatovar?
Visiblement, concilier le statut d'Exilé et de Mercenaire Noire s'avérait être difficile...


Dantès portait, serrée contre son coeur, une rose blanche. Il avait l'intention de la déposer sur le corps d'un homme qui avait dû surement l'oublier, même.

Dantès, humble, se plaça aux côtés des autres commandants, et attendit son heure...


Artimiandre
Respect diplomatique : 900


15/07 ETU 23:46
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Les fêtes s'étaient déroulées jour et nuit, mais avaient pris fin.

Yerog Mansfeld avait longtemps parlé et ri, mais il avait fini par trépasser.

La Corporation Démocrate avait levé haut ses valeurs, mais elle s'était évanouie, laissant seulement une trace d'espoir.

Genèse l'inhumaine avait terrorisé les esprits épris de liberté, mais elle s'était ravalée au creux de son propre cauchemar.

La menace Borg avait été contenue un temps par Genèse, ô froide horreur, mais elle se levait à nouveau librement; et elle s'abattait de plus belle sur les planètes effrayées.

La lutte contre l'Apocalypse avait tenu hauts les espoirs, mais disparaissait dans le souvenir des souvenirs.


La Galaxie avait été un lieu de fêtes et de rencontres, mais la guerre irraisonnée la maintenait dans l'obscurantisme, et annihilait tous les buts.

La guerre du Borg stupide et de ses chiens assoiffés, les réponses éternelles de ses opposants, les plaintes répétées comme des prières aveugles, ensemble, détruisaient toutes les constructions, les espoirs, et enserraient toujours plus les consciences dans un froid abandon, dans une survie de mauvaise qualité, dans un univers sans perspective.




"Sic transit gloria mundi"






... reste l'abîme et ses ombres.








MCP
Respect diplomatique : 483


16/07 ETU 17:42
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Ce n'est peut-être pas à moi de le faire, mais j'ai ouvert une autre salle pour saluer une dernière fois l'oeuvre du Commandant Yerog Mansfeld, car j'estime qu'enterrer celui qui fut le principal moteur de cette galaxie sous le titre de "vieux sac" serait d'un goût plus que douteux.

Désolé Artimiandre, merci pour la fiesta, je sais que vous avez voulu bien faire mais on ne grave pas des grafitis dans le marbre noir des mausolées.

Que Dieu vous garde.

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