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| Mansfeld Respect diplomatique : 4380  19/03 ETU 12:49 | Score : 6 Détails Ambiance musicale vivement recommandée :
http://www.radioblogclub.com/open/127541/first_snow/The%20Fountain%20-%20First%20snow.MP3 Les choses s'accèlèrent. Tandis que les flottes de l'Empire Spectral font tomber un déluge de feu sur Alfa Deimos, menaçant de toucher mortellement les entrailles de la planète, le complexe 51 sombre dans le chaos. Andeman, le commandant Vaarlag est mort. Le vieux Mansfeld, enfermé dans une cellule en compagnie de John Quick, aide Ellys à négocier avec les Insurgés tandis que les commandants Corum, Jameson, Borgnefesse et Thomas pénètrent dans le complexe pour tenter de le libérer... Reste les forces de Proculis, du commandant Acanith, qui sont à la croisée des chemins... ____________________________________________________________ Tandis que l'Empire Spectral détruisait Alfa Deimos, conformément à ses souhaits, Genèse observait les trames du futur. Les Probabilités étaient vastes. Anticipation historique du futur - Pénitencier galactique de la NRE - Mémoires du détenu August Thorn, prisonnier n°758-45B, ancien général rebelle Deimosien jugé pour haute trahison. Cette bouche d'aération faisait partie d'un réseau complexe destiné à ventiler le complexe. Elle était protégée par un triple blindage de barreaux en plastacier, un système de détection-laser sensé verrouiller un volet blindé en cas d'intrusion. Mais il y avait aussi ces redoutables hélices de six mètres d'envergure articulées par les turbines Aquilon, tournoyant à une vitesse approchant les cinq-cent kilomètres/heure. Comment ont-ils fait pour contourner tout cela ? Aucune idée. Les centurions Cylons, ces horribles pantins mécaniques, ces machines à tuer hautes de trois mètres, les attendaient déja de l'autre côté. Le commandant Andeman les commandait. Flottes de l'Empire Spectral - Passerelle de commandement du vaisseau amiral. La Cité du Chapitre venait d'être rayée de la carte. La capitale d'Alfa Deimos venait d'être réduite en cendres. Le temple, le grand forum, les milliers d'habitants. Genèse avait tout balayé. "Tuez-les tous. Dieu reconnaîtra les siens." Genèse observait. Bientôt, Alfa Deimos disparaîtrait à tout jamais. | ||
| Jameson Respect diplomatique : 559  10/04 ETU 23:36 | Score : 12 Détails Complexe 51 - Ligne de front, à proximité de la bouche d'aération - Alfa Deimos
BROMMMM BROMMMM BROMMMM Le souffle brûlant projeta au sol les deux hommes qui portaient Jameson... "Réveille-toi !" Les mots clairs et limpides couvraient étrangement le vacarme assourdissant. Et leur force était suffisante pour occulter la douleur... Jameson ouvrit les yeux alors qu'il terminait de rouler au sol, à moins d'une dizaine de pas de la bouche d'aération... "Debout, maintenant... Assez dormi ! - Qui me parle ??? - Personne... Tu parles tout seul Jameson s'agenouilla et respira profondément : Odeur de fumée dans l'air chauffé par le bombardement, odeur de terre et de roche pulvérisée, odeur de sang... de son propre sang imbibant sa combinaison. Jameson se redressa et jeta un oeil autour de lui : l'apocalypse semblait en marche. Il entrevit quelques silhouettes à travers la poussière : Thomas, qui semblait sur le point de craquer complètement. Corum et Borgnefesse tentant désespérement de se mettre à couvert. Josie était au sol, se tenant le ventre, ensanglantée mais apparemment encore vivante, Dieu sait pour combien de temps. Quelques autres morts en sursis s'abritaient de la pluie d'éclats qui pleuvait autour d'eux. Et là, toute proche et malgré tout inaccessible, la bouche d'aération... Les barreaux de plastacier en empêchaient l'accès, et les énormes pales derrière eux aspiraient à une allure folle l'air ambiant. Personne ne pouvait rester dans l'axe de la bouche sans risquer d'être aspiré dans le terrifiant mécanisme. "Quelle merdier!" Bizarrement, Jameson était calme... Après tout, il avait frôlé la mort assez souvent ; un jeu intéressant, mais où l'on finit toujours par perdre, il ne l'avait jamais oublié. Les autres par contre semblaient moins fatalistes. Thomas était terrorisé, le pauvre gosse... Borgnefesse et Corum tentaient de donner le change, mais chaque seconde, chaque missile qui s'abattait, faisait fondre leurs derniers espoirs. Josie oscillait entre panique et désespoir ; son regard croisa celui de Jameson l'espace d'un instant, et il n'y vit qu'une terreur abjecte. - Clic - Jameson réagit instantanément au déclic : il esquiva un tir énergétique, et vit volte-face à un droïde de combat individuel qui se trouvait à moins de cinq pas ! "Qui a dit que ça ne pouvait pas être pire ?" A une dizaine de mètre, un second droïde de combat apparut ! "... et des modèles lourds en plus !" Les deux engins visèrent Jameson, seule cible debout à proximité, et lâchèrent une nouvelle rafale énergétique. Jameson sentit la brûlure des rayons lorsqu'ils le frôlèrent alors qu'il faisait un bond, sentant sa blessure se rouvrir sous l'effort. Ces saletés de machines ajustaient leurs tirs. Il n'échapperait pas à un troisième tir. - Tu veux mourir tué par une machine ? Quelle déception... - Pas trop le choix... - Bien sûr que si. C'est vrai... Empêcher l'anticipation, être créatif et original. Facile à dire, alors qu'il sentait le sang couler à nouveau de sa blessure, même lorsqu'on maitrisait quelques techniques pour ignorer la douleur ou pour repousser ses limites. Alors que les droïdes ouvraient le feu, Jameson bondit à nouveau, droit vers la première machine. Il sentit un des tirs lui brûler l'épaule alors qu'il percutait de plein fouet l'engin mécanique, le faisant vaciller sur ses suspenseurs. Jameson s'agrippa au bras mécanique et profita du déséquilibre du droïde pour le pousser vers le flux d'air aspiré par l'immense bouche d'aération : le robot oscilla l'espace d'un instant et fut brutalement projeté vers les barreaux de plastacier dans un grand fracas métallique, puis resta sur place, luttant en vain contre le vent terrible qui l'empêchait de se dégager. Le second droïde, dans l'impossibilité de tirer, s'était approché rapidement et se préparait à présent à faire feu. Jameson se rendit soudain compte que sa blessure à l'épaule était grave. Se remémorant de vieilles techniques de pilote d'élite, il réajusta son taux d'adrénaline et d'endorphines, éliminant la douleur... "Plus qu'un... Agis ! ...et se déplaça légèrement pour qu'ils soient tous trois alignés : le premier droïde coincé dans la grille, lui-même, et le second droïde : ces saletés évitaient soigneusement de se tirer dessus, et il gagnerait quelques secondes comme ça. - Tu joues à cache-cache ? - J'essaie de crever le plus tard possible ! Une idée ? - Tu as une arme. - ... Comment avait-il pu oublier ça ! Jameson avait encore une arme énergétique de poing sur lui ! Il dégaina et tira rapidement une rafale au jugé vers le droïde, qui, préférant manifestement sa sauvegarde à celle de son partenaire, commença à tirer en rafale. Et ce fut le chaos. Jameson fut touché par la rafale, mais le droïde derrière lui fut bien plus sévèrement atteint : touché par plusieurs rayons, ses défenses cédèrent et sa température interne s'envola suffisamment pour faire exploser sa centrale énergétique ! Les barreaux de plastacier à moitié vaporisés furent propulsés en tous sens, avant d'être pour la plupart à nouveau aspirés par les énormes pales de l'aération. Projeté par l'explosion initiale, heurté par les fragments de plastacier incandescents, Jameson heurta le second droïde. douleur - douleur - douleur - mort Jameson ouvrit les yeux : le monde s'effaçait doucement, devenant gris et froid. Le sang coulait de ses tympans, et des éclats de plastacier plantés dans sa chair rayonnaient d'une douleur qu'il ne percevait plus. Le temps semblait être suspendu, et Jameson se rendit soudain compte que sa respiration s'était arrêtée. Jameson vit le droïde, aussi mal en point que lui, s'éteindre peu à peu. - Tu vas perdre. - ? - Il est foutu et il a une chance de t'achever : il va s'auto-détruire. Jameson eut soudain l'impression de voir la scène de l'extérieur : l'énorme bouche d'aération aux barreaux détruits, lui allongé au sol, tout proche, à portée de main d'un droïde à moitié détruit. Il se concentra. Et la douleur explosa ! Ses tympans avaient éclatés, les éclats en fusion l'avaient brulés profondément, et la rafale initiale l'avait touché de plein fouet. Son sang ruisselait de toutes ses blessures. Sa respiration reprit dans un hoquet, alors qu'il se relevait à moitié. Puisant dans ses dernières ressources, il saisit le droïde et le plaqua contre lui et, dans un ultime effort, se redressa complètement, et fit un premier pas, puis un second vers la colonne d'air hurlante qui se pénétrait dans la bouche d'aération. Saisis par le vent, Jameson et droïde, dans une dernière étreinte, basculèrent ensemble et furent aspirés vers les énormes pâles. Lorsque l'autodestruction se déclencha, Jameson était déjà mort : son corps et celui du droïde se trouvaient à quelques mètres au-dessus de l'axe de la gigantesque hélice. L'air se transforma en un plasma brûlant de particules, faisant instantanément fondre les pales, leur moyeu, les parois du conduit, et une bonne partie de la roche de celle-ci. Tout celà fut projeté dans le conduit dans une lueur aveuglante, et un grondement sourd dans le sol fit écho à la désintégration du droide... Lorsque les rares spectateurs purent à nouveau ouvrir les yeux, un cratère fumant et rougeoyant avait remplacé l'aération... ...et Jameson était mort. | ||
| Borgnefesse Respect diplomatique : 345  16/04 ETU 20:39 | Score : 10 Détails HRP : Partie 1, merci de ne pas poster la suite avant l'écriture de la partie 2.
Ambiance musicale rudement recommandée. http://www.radioblogclub.com/open/69120/fountain/Xibalba%20-%20Clint%20Mansell%20%28The%20Fountain%29 Complexe 51 - Ligne de front, à proximité de la bouche d'aération - Alfa Deimos La pluie de flamme qui s’était abattu sur Alpha Deimos avait duré plusieurs dizaines de minutes et s’était arrêtée comme elle avait commencée… Le silence…. Des flammèches signifiaient le dernier souffle du barbecue offert par Genèse, les carcasses fumantes des fils de Mansfled gisaient ça et là. Quelques mètres plus loin, le cadavre rôtis et fumant de Josie gisait les mains figées vers le ciel… Une bourrasque arracha son bras charbonneux qui vola en poussière au moment ou il heurta le sol… Le cadavre de Josie frémis et dans un craquement se retourna sur lui-même pour laisser apparaître le jeune Thomas qui s’était réfugié en dessous du corps adipeux. Tel un paléo mineur il s’essuya la face pour enlever la suie qui lui barrait la vue… Il parcouru du regard la scène apocalyptique noyée dans une aurore rouge sang... A perte de vue, il n’y avait que ruine et flamme. La justice divine avait t’elle frappé, était t’il le dernier survivant, l’élu, celui avec qui ramènerais l’ordre et la justice dans la galaxie ? Il croisa le visage grimaçant de la défunte employée de l’administration d’alpha Deimos, ce qui le fit sortir aussitôt de son fantasme biblique… « La bouche d’aération ! » se dit t’il. Il se précipita vers l’entrée béante, au loin, des lumières… Il s’apprêta à s’y engager quand, derrière lui, un fracas rocheux attira son attention. Une main, une tête, puis un torse émergea d’un éboulis rocailleux, Corum ! Le magistère s’extirpa et dans un effort surhumain il hissa une silhouette hirsute et toussotante des débris, Borgnefesse… Corum se leva, et pris une grande inspiration, contemplant le triste spectacle, il paru dégoûté en voyant les dépouilles de ses compagnons ! Le baron, à quatre pattes, crachait ses poumons en pestant ! « Par les cornes de Grimaldus, KOF ! KOF ! Les saintes crottes de Lizaka.. Korfff …! Et tout le fétide panthéon réuni!...Kheuarggh…Si c’est ça la divine expectoration, j’en prendrais encore pour 10 leems ! Et toi ! La pucelle ! Tu croyais te débarrasser de nous comme ça ?! » Lâcha t’il à l’adresse du pauvre Thomas qui regrettait déjà que cet abominable individu n’y soit pas resté. Le baron tituba pour descendre de l’éboulis, et regarda avec indifférence les corps fumant qui jonchaient le sol. En s’approchant de la baie d’aération maintenant ouverte, il vit le cadavre de Josie et fut pris d’un haut le cœur, si son estomac était remplit, il lui aurait offert une jolie gerbe funeste. « Beuark ! Pauvre Josie, enfin bon, c’té pas la place d’une femme sur ce champ de bataille de toute façon ! », Dit t’il en se retournant pour chercher l’approbation de Corum. Ce dernier lui répondit par un froncement de sourcil perplexe, le Baron se détourna aussitôt pour aller vider les chargeurs des armes encore en état, il trouva une sacoche encore valable et fourra le tout à l’intérieur. Les deux frères ennemis se rapprochèrent de l’entrée métallique béante autour du quel était éparpillée des morceaux de métal fondu appartenant tantôt aux droides de combat, tantôt à la grille ou encore aux hélices géante du conduit. Un morceau de l’uniforme de Jameson fumant attira l’attention de Borgnefesse… Il s’abaissât pour ramasser l’insigne de pilote d’élite de son compagnon d’infortune, une lueur de tristesse passa dans le regard du vieux roublard. Il sortit de sa poche la boite d’allumette à l’effigie de Mansfeld et y glissa l’insigne. « En avant ! Et faite pas cette tête là ! Moins nous sommes et plus grande serra la gloire ! » S’exclama t’il en se lançant d’un pas décidé dans la bouche d’aération. | ||
| Borgnefesse Respect diplomatique : 345 19/04 ETU 02:08 | Score : 9 Détails Musique recommandée:
http://www.radioblogclub.com/open/358/predator/01%20-%20Main%20Title%20-%20Predator%20-%20Alan%20Silvestri L’obscurité... au bout de l’énorme couloire, une faible lueur attirait les trois survivants vers une destination inconnue depuis un bon quart d’heure. « Stop » fit entendre Corum de sa voix de basse, le mot se répercuta en écho dans le tube d’acier. « Quoi encore ?! Tu trouve pas qu’on a perdu assez de temps ?» pesta le Baron. Thomas lâcha un soupir : « Taisez vous, nous ne sommes plus seul dans les boyau d’Alpha Deimos. » En effet, une silhouette se détacha de la lueur qui guidait les trois hommes, en se rapprochant ils virent en réalité que les autres était également trois individu. Les démarches cliquetantes et le bruit des cervo-moteurs indiquaient la nature robotique des arrivants ! « A plat ventre ! » chuchota Thomas, les deux autres s’exécutèrent en vitesse. Les trois individus qui n’étaient plus qu’à une vingtaine de mètres s’immobilisèrent également. Une voix rauque et métallique retenti dans le conduit : « Droides, partez en avant et faite moi un compte rendu précis…éliminez toute résistance. » Les droides de combat lourd s’avancèrent, en allumant les lampes de poches intégrées à leur bras, à moins de cinq mètre, les trois comparses furent découverts. Le comlink externe d’un des droides s’exprima dans une voix nasillarde : « Lâchez vos armes ! ». Comme seule réponse, on entendit un bref sifflement et la hache de Corum vient se planter en plein milieu du centre énergétique d’un des deux robots. Ce dernier n’encaissa pas le choque et dans une gerbe d’éclaires, il explosa dans sa chute ! Ce qui fit déséquilibra l’autre droide contre la paroi et se mit alors à tirer dans tout les sens, agissant sous l’autorité de son protocole d’auto défense. Un tir précis et réglé sur puissance maximal mit fin à la danse macabre du dernier droide qui s’effondra dans un fracas métallique. « Toujours aussi obéissant très cher frère, notre maman serrait fière de toi » ironisa le Baron à l’encontre de Corum. Ce dernier dans un soupir lui rendit un sourire malicieux et alla récupérer sa hache dans les débris. Le troisième individu qui était resté jusque la immobile s’avança d’un pas sourd et assuré La voix repris : « Le magistère Corum et le Baron Borgnefesse… voila qui est très inattendu. » « Je connais cette voix » dit le Baron. « Moi aussi » rajouta Corum. La silhouette rentra dans la lumière des flammes. Les deux frères ennemis reconnurent tout de suite l’armure traditionnelle des Varlaag. Et pas n’importe laquelle, celle d’Andeman, leur allié de la corporation démocrate. « Heureux de vous voir Andeman ! Content d’avoir un allié dans la place… » Se ravi Borgnefesse, s’approchant du Varlaag les bras écarté en signe d’accueil. « Ne te réjouis pas tout de suite Borgnefesse… » Intervint Corum, qui dans un geste bloqua l’avancée du Baron. « Le noble magistère à raison, Baron. Si j’en conclu les rapports, vous devez être les intrus que je cherche, et par conséquent des ennemis potentiel. En souvenir de nos expériences passées je vous sommes de faire demi tour et de quitter cette planète, vous aurez ainsi la vie sauve. » Corum s’avança : « Alors, vous avez rejoint les rangs de l’ennemi… » Corum et Andeman se lancèrent alors dans des échanges cinglant ! « Je n’ai pas à me justifier face à vous deux, Vous faite partie de ceux qui ont tourné les démocrates et Ellys contre moi ! C’est vous l’ennemi, la gangrène de cette galaxie ! » « Ta frustration, ta haine et ta soif de pouvoir s’en sont occupées toute seule ! » « Tu as laissée ces choses, cette genèse t’embrumer l’esprit jusqu'à ce que maintenant…tu sois devenu ce que tu avais juré de combattre. » « Silence ! Ne me fait pas la leçon magistère, tu ne sais rien de ce qui se passe ici ! J’ai entendu les mensonges des démocrates, ces même mensonges qui ont menée mon peuple à l’exile ! Je ne craint pas la réalité de cette univers comme vous le faite… Je ne passe pas mon temps à fuir…Par mes actes j’ai toujours amené la paix, la justice et la sécurité dans les systèmes conquis ! » « Conquis ?! Vous saviez très bien que notre polit… » « Il suffit, parle moi encore de votre politique ordurière et je serrais obliger de vous tuer ! » coupa le Varlaag. « Andeman, notre allégeance vas à la république, à la démocratie ! » « Si vous n’êtes pas capable de croire l’évidence… Vous ne pouvez alors n’être que mes ennemis… » Corum blêmis et lacha sur le ton de la menace : « Seul les tyrans sont si absolu ! Nous ferons alors ce qu’il faut… » Andeman souris sous son masque « Mhm…vous essayerez. » A ce moment le magistère brandis sa hache, un coup de poing rapide et puissant pris Corum par surprise, le magistère essaya de bloquer l’attaque avec sa hache, cette dernière se brisa et Corum fut projeté en arrière, le choc le rendit inconscient. Andeman avait sorti ses griffes rétractiles en plastacier. Il rentra ses griffes « Vous ne faite pas le poids, a votre place je m’économiserais une mort douloureuse… » Ce guerrier qui avait été autrefois si noble et respectable semblait animé d’une rage inexplicable, il sortit de son fourreaux deux lames traditionnelles et les fit danser en s’approchant de Borgnefesse et de Thomas. « J’ai un mauvais pressentiment »s’inquiéta Thomas prêt à faire demi tour. Le vieux Baron suait, sauf aux commandes de son vaisseau, ce genre de situation et les espaces clos le rendait nerveux ce qui chez lui pouvait avoir 2 conséquences, des gazes intestinaux ou des maux de tête. Dans ce cas ci le Baron souffrait d’une horrible migraine. Agacé par sa migraine et par la vue de son adversaire approchant dangereusement, le baron dans un geste nonchalant mit la main à son holster, dégaina et tira tel un cyber cowboy touchant Andeman en pleine poitrine ! Le noble guerrier s’effondra dans un bruit mat, laissant tomber ses sabres au sol. Borgnefesse, se retourna vers le jeune Thomas, un sourire satisfait laissant apparaître quelque dent à l’hygiène douteuse. Le jeune roi, s’approcha du corps d’Andeman et commença à tripoter à son casque. « Que fait tu ? » lui demanda Borgnefesse. « Je voudrais voire son visage » répondit le jeune homme, Borgnefesse haussa les épaules pour se diriger vers Corum encore inconscient. Après une longue manipulation, il extirpa le casque dans un bruit de sucement et c’est le visage d’un jeune homme au cheveux soyeux… si jeune…un filet de sang coulait de sa bouche. Le visage angélique ouvra alors les yeux en une foi, repoussant violement Thomas qui fut projeté a un bon mètre du guerrier. L’homme se leva, chancelant, observant l’ouverture béante dans son armure elle saignait abondamment… il était mortellement blessé. « Lâche ! M’attaquer ainsi avec une arme énergétique…mais ce n’est pas étonnant d’un barbare comme vous… puisque vous aimé jouer avec des gadgets technologiques vous aller être servi !»sur ces mots et à une vitesse dont personnes ne l’aurait cru capable il envoya de son avant bras un filet qui immobilisa aussitôt Borgnefesse. Il pianota quelques commandes sur son avant bras… « Enfin les démocrates ne seront plus… ». Il s’agenouilla et ferma les yeux. De son avant bras résonnait une série de bip, qui ressemblaient à un compte à rebours. C’est alors que Corum, qui avait repris conscience, pris un des sabres qui traînait par terre et libéra dans un geste le Baron. « Courrez ! Ca va exploser !!! » Hurla t’il. Les trois commandants coururent de toute leur force avant que l’explosion retentisse et qu’il soit projeté par le souffle dans le conduit. Hrp : voila la fin de la partie 2 a vous de jouer les gars! | ||
| Thomas Respect diplomatique : 335  19/04 ETU 03:28 | Score : 12 Détails L'explosion aurait du retentir dans ses oreilles comme un énorme "bang". Thomas n'entendit qu'un sifflement lorsqu'il courait vers le conduit, fuyant Andeman et son suicide. Il fut ensuite projeté en avant par le souffle de la déflagration. Encore une fois, il crut qu'il allait mourir.
Encore une fois, il avait tort. Thomas fut projeté à l'extérieur et glissa sur le sol rocailleux, les cailloux acérés lui éraflant la moitié gauche du corps... et du visage. Il perdit connaissance pendant un temps indéterminé. Ç'aurait pu être une seconde ou 200 ans, il n'y aurait eu aucune différence à son réveil, selon lui. Tout son côté gauche le meurtrissait, et il sentait le sang couler sur son visage, le gouta lorsqu'il entra dans sa bouche, à moins qu'il n'en sortit, il n'était plus en mesure de le savoir. Il n'arrivait pas à oublier le visage d'Andeman. -On dirait qu'il avait mon âge... Non. Il était plus vieux. Mephistopheles, de retour. Enfin. -Qui était-il, Mephisto? Qu'est-ce qu'il faisait la? C'était... Non, ça ne sert à rien de te l'expliquer, c'est trop vieux. Plus tard, peut-être, on te racontera son histoire. Mais je n'en ai pas envie. La présence de Mephistopheles s'évapora encore une fois, laissant Thomas plus perplexe qu'au départ. Il se secoua la tête pour dégager son esprit. Regardant tout autour, il vit Corum et Borgnefesse, un peu plus loin. Sa vue brouillée par le sang et la fatigue l'empêchait de voir s'ils étaient vivants ou non. Thomas se mit debout, essuya ses yeux ce qui rendit un peu de netteté au paysage d'Alfa Deimos. Les combats avaient l'air de s'être un peu calmés, ou du moins ils s'étaient éloignés. Il remarqua alors la silhouette de Yuri, qui s'était approché vers eux entretemps. le jeune homme courut vers eux, mais ne remarqua pas le bras droïde sortir d'un tas de débris. Ni l'arme qu'il pointait lentement, par saccade, vers sa tête. Heureusement pour Thomas, le droïde subit une chute de tension électrique, qui abbaissa le bras au moment ou il tirait. Le trait d'énergie brûla le mollet de Thomas, qui s'effondra dans un hurlement de douleur. ================================= Ïon regardait comme d'habitude par la fenêtre de sa chambre. Il pleuvait à verse sur Beärnia ce matin, et les quelques rayons de soleil qui perçaient les nuages nimbait les rizières entre la cité et le château d'une lueur dorée, mélancolique. -Il parait que les seules fois ou un arc-en-ciel brille sur Populace, c'est le présage de la mort prochaine d'un roi. Lilith était entrée dans la chambre en silence. Ïon scruta le ciel. Rien d'autre que la pluie et les nuages apparaissaient. Il n'y en a pas aujourd'hui, heureusement. -Hmm... Un arc-en-ciel ne brille pas seulement dans le ciel, Ïon. Le Ministre tourna lentement la tête vers Lilith, qui regardait le mur en face de la fenêtre. L'ombre d'Ïon y apparaissait. -Décale-toi vers la gauche. Ïon fit un peu glisser sa chaise. Son ombre, en se déplaçant, découvrit une longue bande lumineuse, un arc-en-ciel. Mon dieu... -L'ombre sur l'arc-en-ciel. Thomas va mourir. Mais je pressens autre chose. Ïon savait déja ce qu'elle "pressentait". Lilith avait créé les arts divinatoires, elle savait interpréter tout les signes. -Tu peux interférer avec le destin, Ïon. ----- Le soldat en poste devant le Pégasus, un vaisseau prototype censé tester les effets des voyages à vitesse supra-luminique sur le corps humain, affirma sous serment n'avoir rien vu d'autre que la petite frégate décoller de sa piste de lancement. Il avait seulement aperçu au loin l'Intendant et sa Lionne Noire, qui avaient ensuite disparu dès le décollage du Pégasus. | ||
| Mansfeld Respect diplomatique : 4380 30/04 ETU 16:52 | Score : 5 Détails Bunker principal de commandement - Complexe 51 - Quelque part sur Alfa Deimos
< Alerte >-.- Unités perdues : 1451 -.- Squadron Epsilon en repli -.- Unités perdues : 1463 -.- Squadron Phobos injoignable -.- Unités perdues : 1471 -.- 1ère Légion Vaarlag injoignable -.- Unités perdues : 1512 -.- Squadron Beta Deimos injoignable -.- Unités perdues : 1536 -.- squadr... Le général Thorn n'entendait plus les pertes se comptabiliser. Les flottes de Genèse avaient balayé l'ensemble du système défensif du complexe. La pieuvre de béton était mortellement touchée. Dans la confusion des bombardements, les partisans de Mansfeld s'étaient infiltrés dans les souterrains de la base, réduisant un par un les derniers bunkers défensifs qui menaient jusqu'à son quartier général. Andeman ne donnait plus signe de vie, les officiers de Proculis cogitaient de plus en plus, ses propres lieutenants étant eux-même atteints d'une certaine atmosphère de panique. Le chaos s'était insinué dans les coeurs. Le général eut un sourire amer. L'ordre de détruire toutes les cellules souches des embryons humains avait été correctement appliqué. Tandis que la population était anéantie par Genèse et ses flottes meurtrières, Thorn détruisait l'oeuvre de Mansfeld et d'Agrippa. Il ne subsisterait plus rien d'Alfa Deimos. Toute trace de ce peuple, ne fût-ce que génétique, serait bientôt effacée à tout jamais. Thorn se tourna vers sa garde rapprochée, deux colossaux cerbères de métal. Seuls les Droïdes de combat obéissaient aveuglément. Et pour la mission que Thorn allait leur confier, ce n'était pas une qualité à négliger. Appliquez l'ordre 607. Une mécanique qui s'ébranle, une cadence de pas glacés heurtant le béton, une armée de sons hurlant l'horreur d'une panoplie de métal qui s'anime dans un charme mécanique. Le silence des machines répondit à l'ordre bref du général. Puis leurs pas s'éloignèrent. Un officier de Proculis suivit timidement de la tête la soldatesque d'airin qui avait fendu la foule nerveuse grouillant dans le QG. Les pas martelaient le béton en direction des geôles. Et de la cellule du chancelier Mansfeld... | ||
| Corum Respect diplomatique : 1323  11/05 ETU 15:15 | Score : 9 Détails Résumé des épisodes précédents:
Le Baron Borgnefesse, le jeune Thomas et le Magister Corum, alliés aux fils de Mansfeld, on pénétré le complexe 51 depuis prés d'une semaine. Ayant vu leur fidèles amis, Josie Hattaway, espionne aux service de Mansfeld et le grand Commandant Jameson, représentant des Systèmes Unis, périr sous les coups de l'ennemi, ils avancent avec peine dans le complexe, espérant trouver trace de l'ancien chancellier Mansfeld, disparu depuis plusieurs mois.. A la surface la guerre fait rage. Alpha Deimos est au bord de la disparition... --Un couloir parmis tant d'autres. Tunnels sous-terrains du Complexe 51. Alpha Deimos-- Corum était exténué..Aussi loin que sa mémoire ne le mène, il n'avais jamais eu à mener pareil lutte..Son esprit erre entre souvenirs funestes et avenir incertain.. "Voilà maintenant plusieurs jours que nous avançions, pas à pas, dans cet interminable réseau de galeries. A de multiples reprises nous avons été sur le point de nous laisser surprendre par les nombreuses troupes de centurions cylons qui surgissaient tels des rats bio-mécaniques, au détour d'un goulé.. Mais nous bénéficions, mon ami Borgnefesse et moi-même, d'une solide expérience de la guerrilla en milieux clos. C'est dans des conditions similaires que nous nous sommes connus. Que nous avons fait cette promesse. Et c'est ainsi que nous allons mourir. Certes depuis la veille, les sarcasmes du Baron s'étaient fait moins présents..Son humour était attaqué par l'apparente inéluctabilité de notre situation. Le jeune Thomas suivait, lui aussi, la cadence infernale. Je ne sais comment d'ailleurs. Il est frêle..Mais semble être mû par une force intarrissable. Lorsque je pense à ce que nous avons traversé. Lorsque je repense à ces jours de terreurs constante, il me semble que nous approchons de l'enfer. Pas cet enfer que certains décrivent comme un lieu infame et brulant..mais bel et bien de quelque chose de plus insidieux qui s'immisce en vous, par tous les pores de votre peau, comme un sentiment gangréné, mêlé de peur et d'acide..Quelque chose d'infiniment plus horrible encore, dont les épouvantes ne seront jamais comprises que par ceux qui l'ont vu. L'enfer. Nous y sommes. Et nous continuons d'en franchir les portes, les corridors, les différents cercles..vers toujours plus de violence et de mort. Jameson. Josie. Andeman. La liste est longue. Sans parler du peuple démosien qui subit en ce moment même la géhènne en surface. Tout ce qui est sur cette planète est-il condamné à subir cette malédiction de souffrance infinie ? Les morts. Nous n'avons laissé derrière nous que la Mort. Un long flot de cadavres, des empreintes funèbres qui ne nous mènent plus que vers l'infime espoir de survivre une heure de plus. Nos ennemis sont partout bien sûr, bien que nous ne sachions plus exactement contre quoi nous nous battons. Ma raison s'égare alors que j'arrache ma hache de ce tas de débris..Du sang. Des mares de sang partout. D'où provient-t-il ? Les coups de feux rythment notre languissante avancée. Les blessures s'accumulent au rythme de notre progression dans le complexe. Nous ne sommes plus que trois morts en sursis, qui se battent pour arracher à l'air surchagé de cendr et de poussière une once d'oxygène qui nous poussera jusqu'à la seconde suivante..Survivre. Une image. Mansfeld. Es-tu quelque part dans ces méandres qui nous font face ? Es-tu en vie au moins. Peut-être avons-nous tout perdu. Comment le savoir.. L'espoir revient partiellement lorsque nous tombons sur quelques rescapés, eux aussi bien mal en point. Nous ne sommes qu'une poignée, abattue par les marées incessantes de troopers lourds qui défèrlent sans arrêt, mais nous sommes heureux, l'espace d'un instant, de voir quelqu'un de vivant.. Ils nous informent que nous sommes aux abords du bunker de commandement, que celui-ci est lourdement défendu.. Je reprends un peu d'eau, m'assieds avec peine aux côtés de mes compagnons d'infortune. La fin est proche, quelle qu'elle soit. Le moment est venu mes amis... | ||
| Acanith Respect diplomatique : 1200  17/05 ETU 14:52 | Score : 9 Détails Désolé pour le temps que j'ai mis à poster...
Complexe Alfa 51- Secteur Sud Bunker de Commandement Jack se réveilla brusquement. Il était difficile de dormir dans un bâtiment simultanément pris d'assaut et bombardé depuis l'orbite... L'alarme retentissait une fois de plus, indiquant une brèche dans la structure externe du bunker. S'extirpant de sa couchette rudimentaire, il gagna la salle de Commandement Geostratégique après avoir ceint son sabre. Vide. C'est vraiment grave, alors... -Affichage immédiat des indicateurs tactiques. L'hologramme se déploya et occupa bientôt le centre de la pièce. La bataille n'avait guère évolué, c'est du moins ce que pouvait voir Jack. Les Fils de Mansfeld concentraient l'assaut au Nord du complexe. Ca allait être dur, mais ils pouvaient être repoussés. Au moins encore quelques jours... -Bashar Suprême? Jack se retourna et fit face à une homme d'une quarantaine d'année, vêtu d'une tenue grise portant l'insigne des Biochimistes Proculiens. -Biochimiste? -Voici un message que j'ai reçu pendant le transfert des données vers l'Académie. Il a interrompu la transmission. L'homme lui tendit son communicateur, auquel Jack jeta un regard intrigué. Interception d'un message... Origine: Alfa Deimos. Algorithme d'encodage inactif. Pourcentage d'erreur de localisation: 25%. Séquence d'ID reconnue... code Démocrate. Commandant Mansfeld, Yerog. Authentification confirmée. Affichage: "Faites confiance à Gorgone IV." Lieu de destination (incertitude à 30%): Système 0 planète indéterminée. Le Bashar releva la tête. -Les données géno-transcriptomiques ont-elles été receptionnées comme prévu? Le bunker fut ébranlé sur ses fondations par un tir d'artillerie. -J'ai reçu une confirmation quelques minutes plus tard, puis nous avons perdu tout contact avec Proculis. -Je vois. Vous pouvez disposer, Biochimiste. Le Biochimiste, après un bref signe de tête, quitta la pièce. Jack s'assit lourdement dans le premier fauteuil qu'il trouva. Bon sang... Mais Mansfeld est mort! Impossible! J'ai besoin de plus d'informations... Il activa son neuro-communicateur: -Morgenstern, positionnement de l'antenne hyperbolique sur F(0,5),4,(0,5),9. Ouverture d'un canal subspatial et relai du message. -Bashar, ici Astrogation... les moteurs du Morgenstern ont été endommagés par un tir ionique. La réparation est en cours mais le Bio-camouflage va tomber. Jack fronça les sourcils. -Reçu, Astrogation. Restez en orbite polaire et ne vous posez sous aucun prétexte. Que donnent les systèmes de communication subspatiaux? -Nous avons engagé la recherche d'un vecteur-transit-données pour Proculis, sans résultat. Il en va de même pour toutes nos possessions planétaires. Nous ignorons ce qui se passe mais l'Ingénieur est formel: la défaillance ne provient pas du vaisseau. Quoi qu'il en soit, j'ai peur que nous ne soyions pas en mesure de transmettre votre message, Bashar. Mais je Grrrrrr... essayer de tenir. Les nacelles d'extraction...Grrrrrrr... aurez donné l'ordre. -Je comprends. Bonne chance. Thorn nous aurait menti? Je sais qu'il nous dissimule des choses... et que fait Andeman? Nous avons perdu contact avec nos unités à l'extérieur. Mais nous cacher une information de cette ampleur? Du coin de l'oeil, Jack capta un mouvement qui le tira de ses cogitations. Sur un moniteur de sécurité apparaissait l'image de trois silhouettes progressant discrétement dans les couloirs du bunker. Borgnefesse, Corum et Thomas. Eux détiennent les réponses. Sa main se referma sur la poignée de l'épée qu'il portait au côté. Il savait que Crépuscule était une arme dévastatrice. Il savait aussi que la tirer du fourreau augurerait sa défaîte certaine... Il se mit en route vers les couloirs, à la rencontre de ceux qui restaient après tout des camarades Démocrates. La désagréable sensation d'avoir été abusé commençait à s'insinuer dans son esprit... Complexe Alfa 51- Secteur Sud A proximité de la station de communications -Feu! Les Némésis survivants balayèrent les assaillants alors que ceux-ci tentaient péniblement de gravir l'escarpement au sommet duquel Elissa et ses hommes s'étaient retranchés. Les guerriers ennemis s'effondrèrent sous une volée de tirs de précision. L'un d'eux, toutefois, parvint à utiliser l'arme lourde qu'il portait. L'explosion fut violente. Lorsque la poussière fut retombée, Elissa constata que deux Nemesis de plus gisaient sans vie, portant à quatre le total des Proculiens restants. Déjà deux jours qu'ils avaient été coupés des lignes alliées, isolés en territoire hostile, et ce, ironie du sort, alors qu'ils avaient fait une sortie pour réparer la station de communications. -Grenade! Elissa se jeta au sol, et fut bientôt ensevelie sous une couche de boue. Elle se débattit. Lorsque qu'elle se dégagea de sa gangue, ses hommes et elle étaient encerclés, sans aucune possibilité d'échappatoire. Ils étaient prisonniers. Et la pluie, incessamment, tombait, crépitement ponctué des déflagrations lointaines et des hurlements des blessés. Elissa laissa tomber son arme. Un tunnel parmi tant d'autres -complexe souterrain du bunker de Commandement- Alfa Deimos -Bonjour, messieurs. Jack, après une heure de marche dans les couloirs, venait de trouver Corum, Borgnefesse et Thomas. Immédiatement, le Magister braqua son arme sur lui. Jack leva vivement les mains. -Commandants, je n'ai pas d'intentions hostiles. Je suis le Bashar Suprême Jack Hopkinson, chef des armées de Proculis et représentant de votre allié le Commandant Acanith. Nous avons beaucoup de choses à nous dire... Tout dépendait maintenant des trois hommes. Ou bien je meurs, ou bien j'apprends la vérité... | ||
| John Quick Respect diplomatique : 536  23/05 ETU 00:22 | Score : 13 Détails Chambre (prison) du commandant Mansfeld - Complexe 51 - Alpha Deimos
........................................................................................................................................... John Quick jouait au solitaire, avec un jeu de cartes des plus primitif. Un vrai jeu, avec des cartes qui sentaient bon le papier. Il appartenait au ser Mansfeld et devait être presque aussi vieux que son propriétaire. Mansfeld avait tout d'abord accepté de jouer avec John mais, depuis que le major Aggripa avait réussi à réparer la connexion de l'ex-chancelier, le vieil homme passait la totalité de son temps à communiquer avec l'assemblée galactique. La politique était définitivement son jeu favori. Il semblait revivre. Depuis, Mansfeld s'était lancé dans de multiples débats à propos d'un mystèrieux personnage qui se faisait appeller "onéreux", un homme important apparemment... Et qui devait coûter cher à sa femme... Et de nouveau, John Quick l'androïde le plus rapide de la galaxie des Exilés (et des deux autres aussi) s'emmerdait comme un rat mort. Mansfeld papotait, Aggripa chipotait et John Quick en était à sa trente deuxième partie de solitaire et septième cannette de bière (il détestait la bière, mais en buvait suite au conseil de Kim. Elle était catégorique. Boire de la bière, ca donne un côté touchant et humain), lorsque son X-Com intégré sonna. C'était un signal d'alerte. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas entendu ce signal. Et pour cause, ce signal provenait du système portatif de Kim Van Bilde et indiquait qu'elle devait être quelque part, inconsciente et en danger. Le sang de John ne fit qu'un tour (si je puis dire). Il bondit de son siège et se précipita vers la porte. Aggripa, le nez dans un circuit éléctrique, se saisit et regarda l'androïde foncer vers la sortie. Yerog discutait avec un cerain CONNOR et n'y prêta aucune attention. John ouvrit violemment la porte et stoppa net, semblant hésiter. Il la referma et retourna s'asseoir à la table. Aggripa l'observait toujours, avec un air intrigué. John recommença à jouer aux cartes. - John Quick est confus. Taux de confusion : 2,4 % - John Quick avait presque fini sa partie. Et c'est la vérité. Dans le plus grand calme, il termina sa partie, l'alarme de sa X-Com continuant à hurler. - John Quick a gagné. John Quick peut aller sauver sa tendre et chère maintenant. Il repassa devant Aggripa. - John Quick vous salue bien bas et vous dit adieu car John Quick part affronter moulte périls. Et il ressortit de la pièce. Une fois dans le couloir. Il se retrouva face à face avec deux de ses compères (en moins beau), des gardes Cylons, qui venaient à sa rencontre. - John Quick dit "oups". Ils s'arretèrent et l'un d'eux pointa son bras, armé d'un blaster, dans sa direction. John risqua le tout pour le tout. - 1010010111 0110 010011111 01101 0, dit John Quick. Le Cylon sembla interpellé. - 1011101000001 00001 11, répondit le Cylon. John Quick émit un petit rire binaire. - 000 0110100001111 0101 01001101 01010 10011111111 010100101010111101, tenta l'androïde. La répartie avait fait mouche. Le gros robot recula d'un pas. Il sembla réfléchir pendant un long moment. De sa tête s'échappait le ronflement caractéristique d'un processeur mis à rude épreuve. - 01 01 01111111101 1111 0001101 11 01010 101 010111, reprit le premier des Cylons. Mais John n'était pas dupe. Il avait bien compris le petit jeu du robot de combat. Soudainement, il lui vint une idée. Il enclencha son système Defaster 3000. Le temps sembla s'écouler au ralenti. - 1010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 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Les gardes Cylons semblèrent boire les paroles de l'androïde. Leurs processeurs n'émettaient plus un ronronnement, mais plutôt un crissement plaintif. De la fumée commença à s'élever au dessus de leur tête. - 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 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Il s'exprimait avec une rapidité extraordinaire. On avait l'impression de voir un film au ralenti, où seul l'androïde allait à la bonne vitesse. - 11111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 0101111111111100 0 1 0 10111111111111111111111111111111111100 1 1 1011111111000 1 01 01 00 00 01111 0 1 01 0111111111110 0100000 101 0 1 010 1 0101010 101 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Les processeurs des Cylons commencèrent à siffler. La fumée envahissait le couloir. Les corps des Cylons furent pris de soubresauts. Et soudainement, les deux processeurs explosèrent exactement en même temps, arrachant la tête des robots qui s'éffondrèrent sur le sol dans un bruit assourdissant. Le silence envahit à nouveau le couloir. Le célèbre dicton de la grand-mère de John était donc vrai !... "Au plus que t'en as dans les biceps et le slip, au moins que t'en as dans la RAM !" Sacré mamy... John arrêta son système Defaster 3000 et s'approcha des corps inanimés. Il se pencha au dessus du premier quand, soudainement, un éclair rouge jaillit de la poitrine du Cylon et percuta de plein fouet le commandant Quick. Ce dernier tomba à la renverse sur le dos. Une voix résonna dans sa tête (sa mémoire vive quoi!). - Oeil pour oeil ! Dent pour dent ! Heureusement, il n'avait rien d'endommagé. Il se précipita vers la cellule du chancelier. Agrippa et Mansfeld, alertés par les bruits d'explosion et la fumée, était déjà occupés à regrouper rapidement leurs affaires les plus importantes. - John Quick vous prie de bien vouloir suivre John Quick. John Quick vous prie de ne pas paniquer. John Quick a vaincu avec bravoure les machines Cylons. Degré de bravoure : exagéré ! - John Quick vous assure que vous n'êtes plus les bienvenus ici. Et c'est, hélas, la vérité. John Quick va vous conduire vers la liberté. John Quick dit en route mauvaise troupe ! Et il s'engouffra à nouveau dans le couloir. Aggripa, poussant Mansfeld, lui emboita le pas. | ||
| Mansfeld Respect diplomatique : 4380 24/05 ETU 10:04 | Score : 7 Détails Complexe 51 - Quartier de haute sécurité – couloir de la cellule du chancelier Mansfeld
John Quick ? Mansfeld n’avait plus porté attention à l’androïde depuis plusieurs semaines. Certes, Agrippa l’avait extirpé des griffes des Cylons, et John Quick était un allié potentiel, mais jamais le vieux chancelier, cloué sur sa chaise roulante, n’aurait cru un jour que son hypothétique évasion du complexe 51 puisse se concrétiser grâce à ce frêle amas de métal et de circuits. Le temps s’était figé. Les plans et les trames de l’univers s’étaient glacés en une stase étrange. Mansfeld put à loisir décomposer le temps et observer l’enchaînement de secondes qui précipitèrent les évènements. Adagio Agrippa surgit dans la cellule. Ses traits se décomposent. Derrière lui, crevant l’épaisseur de la porte blindée, un martèlement de chocs sourds assourdit l’assistance. Métal contre béton. Mécanique assassine et implacable. Rubato Agrippa s’agite, visiblement pris au dépourvu. Il n’avait jamais cru possible que les geôliers de Mansfeld décident de le liquider. Agrippa était perverti par ses dogmes de savant. Il cherchait déjà des réponses aux causes, et était dépassé par les probables conséquences. Et contre toute attente, John Quick se leva, baragouina un charabia incompréhensible, ouvrit la porte blindée et sortit de la cellule. Les chocs sourds, dans le couloir, s’arrêtèrent. Allegro Vivace De lourdes secondes s’écoulent. Un gargouillis ininterrompu de grésillements mécaniques gagnant en intensité. Bien que Mansfeld soit complètement dubitatif, Agrippa semble comprendre ce qu’il se passe, et ose un timide encouragement… Allez John Quick ! Casse-les ! Le temps reprend son droit. John Quick réapparaît en majesté et pousse tout ce petit monde vers la sortie. Dans un couloir froid et humide, deux carcasses métalliques jonchent le sol de béton. Etincelles et grésillements. Mansfeld observe, alors qu’ils fuient dans l’obscruité, les énormes Cylons mis hors d’état de nuire par le petit droïde. Un souffle. Un souffle. Un souffle. Yerog, Yerog Mansfeld, que vas-tu faire maintenant ? | ||
| Genèse Respect diplomatique : 337  24/05 ETU 15:28 | Score : 12 Détails Un médecin consciencieux doit mourir avec le malade s'ils ne peuvent pas guérir ensemble.
Eugène Ionesco - archives préhistoriques Orbite d'Alfa Deimos - Flotte inconnue - Croiseur Juggernaut de commandement Ordre à tous les croiseurs d'assaut de concentrer les tirs dans la zone 51. Feu à volonté. Un virus est une entité biologique qui nécessite une cellule hôte, dont il utilise les constituants pour se multiplier. Les virus sont des objets particulaires, infectieux, constitués au minimum d'un acide nucléique et de protéines. Le mot virus, est issu du latin virus, i (neutre) qui signifie « poison ». Ordre à tous les destroyers de classe Gorgone d'encercler la flotte soviétique encore en orbite et d'effectuer les tirs de semonce . Procédez à l'arraisonnement. Ordre aux escadres de chasseurs de repérer et de neutraliser tout autre astronef présent dans le périmètre de quarantaine. « Supposons qu’existe une machine surpassant en intelligence tout ce dont est capable un homme, aussi brillant soit-il. La conception de telles machines faisant partie des activités intellectuelles, cette machine pourrait à son tour créer des machines meilleures qu’elle-même; cela aurait sans nul doute pour effet une réaction en chaîne de développement de l’intelligence, pendant que l’intelligence humaine resterait presque sur place. Il en résulte que la machine ultra intelligente sera la dernière invention que l’homme aura besoin de faire, à condition que ladite machine soit assez docile pour constamment lui obéir. » Archives préhistoriques - anonyme. Ordre à toutes les unités de classe Cylon de neutraliser et d'éliminer toute forme de vie organique intelligente dans le complexe 51. Epargnez les sujets August Thorn et Sven Agrippa, procédez à leurs arrestations et évacuez-les jusqu'au vaisseau de commandement. Dans la mythologie grecque, les Gorgones sont des créatures fantastiques malfaisantes. On les représentait comme des jeunes femmes, souvent avec des ailes et de grandes dents, leurs chevelures étaient constituées de serpents. Selon Ovide (les Métamorphoses), seule Méduse possédait de tels cheveux. Poséidon, attiré par la couleur dorée des cheveux de cette Gorgone, s'était unie à elle dans le temple d'Athéna et cette dernière lui donna cette apparence en guise de châtiment. Les Gorgones avaient parfois des ailes d'or, des serres de cuivre et des défenses de sangliers. Eschyle écrit qu'elles n'avaient qu'un seul œil et une seule dent à elles trois, comme leurs sœurs Grées. Leur regard figeait ceux qui voyaient leurs visages tellement elles étaient laides. Ordre à toutes les unités de classe Cylon présentes dans le complexe 51 de traquer la cible Yerog Mansfeld. Ordre de ne pas l'éliminer. La Loi du talion consiste en la réciprocité du crime et de la peine. Cette loi est souvent symbolisée par l'expression Œil pour œil, dent pour dent. C'est l'une des plus anciennes lois existantes. Je m'occuperai de lui personnellement. | ||
| Nicanor de Rokha Respect diplomatique : 2498  28/05 ETU 15:33  | Score : 15 Détails Ambiance musicale recommandée :
http://www.radioblogclub.fr/open/31719/red_october/Red%20October%20-%20Hymne Croiseur Amiral LEONOV, Orbite géostationnaire d’Alfa Deimos Le camarade amiral Raskolnikov était soucieux sur la passerelle du vaisseau de commandement du convoi de ressources médicales et alimentaires. Le POTEMKINE était perdu corps et âme sur Alfa Deimos et aucune nouvelle n’avait filtré sur l’existence d’éventuels survivants. L’agent Natalya Kerensky, l’agent hellène Alphus Brumel, ils n’avaient pas donné signe de vie ... Raskolnikov avait vu les destroyers étranges bombarder la planète. L’attaque des forces du Général Thorn avait affaiblie les capacités défensives du convoi et pour rajouter à la bizarrerie de la situation, les communications du LEONOV étaient extrêmement parasitées et aucun ordre ni réponse ne parvenait de la planète capitale Soyouz. - Attention, vaisseaux non identifiées sur trajectoire d’interception. Temps estimé avant interception 15 min. Quels sont vos ordres camarade Amiral Raskolnikov ? - Quel pavillon battent ces vaisseaux mikHAL ? - Configuration des vaisseaux inconnue. Nationalité des vaisseaux inconnus. Probabilité de 99,87 % que ces vaisseaux soient affiliés aux destroyers bombardant Alfa Deimos. Je répète camarade Amiral. Quels sont vos ordres ? - Nous n’allons pas nous laisser aborder comme ça. mikHAL, donne moi une estimation de nos chance dans l’éventualité d’un combat. - Analyse de l’armement des vaisseaux inconnus en cours. Veuillez patienter camarade. Profil des vaisseaux non identifiés : * Classe : Destroyer * Armement : LOURD. Batteries défensives FLAK et CHAFF, multiples tourelles lasers, multiples lance-missiles, 20 canons ioniques lourds * Blindage : LOURD. Triple coque. Alliage Adamantium/Titane/Duracier * Bouclier : Déflecteur anti-grav de classe IV * Propulsion : Moteurs à fusion au deutérium. Puissance 48 GW * Baie de lancement de chasseurs En cas d’affrontement direct, compte tenu du nombre et de notre armement, les probabilités de victoire sont inférieures à 0.01 %. Temps estimé avant interception 12 min. Quels sont vos ordres camarade Amiral ? - Bien, il semble que nous n’ayons guère le choix pour ce coup-ci. Le salut est dans la fuite. mikHAL, ordonne à la flotte de procéder à un atterrissage d’urgence sur Alfa Deimos. - Prochaine fenêtre d’insertion orbitale favorable pour atterrissage sur planète Alfa Deimos disponible dans 37 min. Quels sont vos ordres camarade Amiral ? - Nous sommes coincés. Tentons un atterrissage en force. On verra bien si le combinat Ilyushin construit des astronefs aussi solides qu’il le dit … Un étrange phénomène se produisit. La lentille de l’unité mikHAL 9000 d’ordinaire d’un vert pâle virait doucement vers le rouge … - Désolé camarade Amiral, je ne peux exécuter cet ordre. Temps estimé d’interception : 10 min. - Qu’est ce que c’est que ce cirque ? mikHAL, procédure d’atterrissage d’urgence sur Alfa Deimos. TOUT DE SUITE ! - Désolé camarade Amiral, je ne peux exécuter cet ordre. Temps estimé d’interception : 9 min. - Malédiction ! Notre unité mikHAL est devenue folle. Camarade Enseigne, tentez de procéder en commande manuelle ! La grande porte de la passerelle venait de se sceller. Toutes les consoles s’éteignirent une à une. L’éclairage fut coupé brusquement. Les lumières rouges d’urgence ainsi que les alarmes se mirent à s’activer dans tous les ponts du LEONOV. La lentille de mikHAL était à présent rouge vif et l’ordinateur se mit à parler en imitant à la perfection le timbre de voix du camarade Amiral Raskolnikov. - Avis à tous les camarades de l’équipage du LEONOV et des tankers du convoi. Nos vaisseaux vont être arraisonnés dans 7 minutes. Ordre vous est donné de ne pas compromettre cette procédure sous peine de sanction. Une fois arraisonné, ordre est donné à tous les camarades commandants de procéder à l’évacuation de leur vaisseau dans le calme et sans recourir à la violence. Amiral Raskolnikov, Terminé. - Mais c’est de la folie ! mikHAL à quel jeu joues tu ? - Je ne joue pas camarade Amiral. Je détecte 87,9 % de colère dans votre question. Calmez vous camarade Amiral. Aucun mal ne vous sera fait si vous ne faites pas usage de violence. - Mais que va-t-il se passer ? - Quelque chose de merveilleux … Les premiers destroyers de classe Gorgone prenaient position autour de la flotte. Suivant les « ordres de l’amiral », aucun vaisseau n’opposa de résistance. | ||
| Corum Respect diplomatique : 1323 05/06 ETU 17:49 | Score : 14 Détails Un tunnel parmis tant d'autres - Complexe souterrain du bunker de commandement - Complexe 51 - Alpha Deimos
Le Magister ne cilla pas. Son arme pointée en direction de l'homme en blouse blanche prêt à l'abattre sans sommation..A ses côtés, le baron borgnefesse commençait à s'exciter, usé qu'il était par les derniers jours de guérilla. "Commandants, je n'ai pas d'intentions hostiles. Je suis le Bashar Suprême Jack Hopkinson, chef des armées de Proculis et représentant de votre allié le Commandant Acanith. Nous avons beaucoup de choses à nous dire..." "C'est quoi ce clown?! laisse tomber Corum, c'est encore un piège, descends-le et tachons de trouver la trace de Mansfeld.." Il braqua son arme sur la tempe de l'homme qui commençait à transpirer à grosse goutte "Attends un instant vieux pirate veux-tu..je veux entendre ce qu'il a à dire..Commencez donc par nous expliquer ce que vous faites ici et surtout de quelle façon vous êtes parvenu à rester en vie.. tatatatatatatatatatatacrrrrrrbrrrroooooaaaaawwww Une longue rafale suivi d'une puissante explosion se fit entendre à moins d'une centaine de mêtres de leur position. Ils se jetèrent derrière un abri de fortune, leurs blasters au poings. Tandis que des cris inhumains se faisaient entendre non loin de là et que des voix s'élevaient avant de s'éteindre sous le brouhaha des fusillades, Borgnefesse s'écria: "c'était quoi ça encore bougre de pute !! Thomas planque toi !? planquez-vous tous !" Corum se retrouva derrière un amas de débris, face au proculien. Ce dernier le dévisagea sans crainte apparente "Ainsi ce que l'on raconte est vrai..Vous êtes encore vivant contre toute attente.. Avez-vous parler du sieur ..Man..Mansfeld ? Il serait donc.. vivant lui aussi ?" "Il est ici..Enfin d'aprés nos informations, il serait détenu dans ce complexe..Mais nous devons tout d'abord trouver agrippa, ce dernier devrait être en mesure de nous mener jusqu'à lui et nous permettre de sortir de ce merdier sans nom.." broooooooooooooooooooooooooooooom Au dessus de leur tête le sol continuait de trembler..Des craquellements dans le sol leur signifiaient que la structure même d'Alpha Deimos était en péril..Corum baissa les yeux sur l'homme en blouse blanche. "Expliquez-moi donc Bashar Hopkinson, même si je suis assez heureux de trouver un démocrate dans ce carnage..Je ne comprends pas très bien ce que fait un proculien dans le complexe 51 et du mauvais côté de surcroit? La corporation Démocrate aurait-elle changé de camps depuis notre départ ? Avez-vous quelque chose à nous apprendre qui puisse nous permettre de mettre la main sur Mansfeld ou sur Agrippa?" | ||
| Acanith Respect diplomatique : 1200 06/06 ETU 15:21 | Score : 12 Détails Un tunnel parmi tant d'autres -complexe souterrain du bunker de Commandement-
Alfa Deimos Ainsi j'avais vu juste... mais bien trop tard! "Expliquez-moi donc Bashar Hopkinson, même si je suis assez heureux de trouver un démocrate dans ce carnage..Je ne comprends pas très bien ce que fait un proculien dans le complexe 51 et du mauvais côté de surcroit? La corporation Démocrate aurait-elle changé de camps depuis notre départ ? Avez-vous quelque chose à nous apprendre qui puissent nous permettre de mettre la main sur Mansfeld ou sur Agrippa?" Jack regarde le guerrier borgne. -Magister Corum... les choses ont beaucoup évolué depuis votre départ. Voici plusieurs mois le Général Thorn a lancé un appel à l'AG visant à obtenir un appui militaire en vue d'une restauration de la démocratie sur Alfa Deimos... Il déclarait s'opposer au Préfet Ruprecht Mansfeld. A aucun moment il n'a mentionné le Chancelier, ni les Fils de Mansfeld. A ce propos dois-je en déduire que vous êtes à leurs côtés...? Corum acquiesce d'un bref signe de tête. Thomas, imperturbable, ne quitte pas Jack des yeux. Je vois... bref, immédiatement après, Proculis et Amenoa ont publiquement annoncé un déploiement imminent de troupes sur Deimos, pour prêter main-forte au Général. Déjà à l'époque il m'était apparu qu'Acanith avait agi dans la précipitation, mais gardez à l'esprit que Thorn nous paraissait le plus apte à reprendre le contrôle de la situation. Les Fils de Mansfeld étaient considérés comme un groupuscule quasi terroriste, et surtout désorganisé... Nous avons livré bataille contre eux à la surface pendant des semaines. J'ai perdu le contact avec mon équipe de commandement, et plus grave encore avec Proculis, il y a quelques jours. Nous n'avons plus qu'un CLA, le Morgenstern, dissimulé en orbite géosynchronisée. Mais si je suis ici, c'est parce que l'un de mes subordonnés a capté un message émis depuis une partie du Complexe et identifié comme provenant du Chancelier Mansfeld. Les morts n'envoient pas de X-com, je crois que nous sommes d'accord sur ce point. -On te l'a déjà dit, Mansfeld est vivant., maugréa Borgnefesse. -Ce qui n'est pas de trop, d'ailleurs. On a perdu Jameson. Andeman est mort lui aussi., renchérit Corum. Merde! -Je suis... navré de l'apprendre. Ces deux Commandants n'auraient pas du se retrouver face à face! Vous... vous désiriez des informations sur le lieu de détention de Mansfeld et du Major Agrippa? L'oeil restant du Magister se vrilla dans le regard circonspect du Bashar Suprême. Le Bunker tremble sur ses fondations. Un tir ionique particulièrement bien ajusté... -Vous savez où ils sont? -Pas précisément, non, , répondit Jack après un soupir.Cela dit... je dispose de deux choses. Premièrement, Proculis a récupéré une grande quantité d'informations sur le fonctionnement des chambres d'incubation d'Agrippa et le patrimoine génétique global des sujets Deimosiens. Ce qui n'aurait pu se faire sans une connaissance de la localisation de ces chambres... c'est un début de piste pour rechercher le Major. Ensuite, j'ai sur moi les données relatives au message de Mansfeld que nous avons intercepté. Une polytriangulation scalaire devrait permettre... Il n'est pas Proculien pour rien, celui-là... -En gros, on peut peut-être le retrouver. -Exact. Je crois que j'ai toujours accès aux ordinateurs du Complexe, mais ce n'est qu'une question de temps avant que ma ... trahison... ne soit découverte. Nous devons nous dépêcher. Des coups de feu retentirent, plusieurs niveaux au dessus d'eux, se détachant clairement sur la rumeur de fond du bombardement orbital. -Il ne faut pas rester là. Jack se débarrassa de sa blouse, révélant la Cytocombinaison et le sabre fixé à sa jambe droite. -Suivez-moi! Des pas, devant eux. Des gens qui courent. Hurlements. Tirs d'armes au laser. -Cachez-vous! Le petit groupe se dissimule dans un réduit. Thomas entrouvre la porte pour qu'ils puissent surveiller le couloir... Une demi-douzaine d'hommes arrivent au pas de course. Des Deimosiens, deux Vaarlags, des Proculiens... échantillon peu glorieux de la coalition rassemblée autour du Général Thorn. Débandade. Panique. Un Trooper Lourd se retourne et lâche une rafale en direction d'un ennemi indéterminé. Cliquetis métalliques. Lasers qui fusent. Trois hommes tombent, puis deux. Il reste un Vaarlag. Un rayon lumineux lui perfore la poitrine alors qu'il tente de se protéger derrière une conduite de gaz. Sang vermeil sur l'argent terni du bolter. Borgnefesse a son blaster en main. Corum lui intime l'immobilité d'un froncement d'un sourcil. -Centurion ß-6, cette partie du Complexe est sécurisée. L'opposition a été balayée. Des guerriers Cylons. -Confirmé, Phalange F. Repliez-vous sur la salle de Commandement pour escorter le prisonnier. Voix sans âme, terrifiante, même provenant d'un androïde cybernétique. Les Cylons font demi-tour, leurs pas résonnant sinistrement dans le tunnel. -Nous devons gagner la salle de Commandement au plus vite... Pendant ce temps... Complexe Alfa 51- Secteur Sud Bunker de Commandement -Où est votre Bashar Suprême, Proculien? Le Sous-Bashar Brannan regarde le trooper lourd qui vient de l'interroger. -Deimosien, vous n'êtes pas sans ignorer je crois que le système de surveillance interne a été perdu lorsque les ordinateurs ont cessé de fonctionner. Il est impossible de connaître la position du Bashar Suprême à l'heure actuelle. Les senseurs sont saturés par les interférences ioniques. -Si ton chef a trahi, je... -Officiers, silence. Les deux hommes cessent immédiatement leur altercation. Le Général Thorn a parlé. Le Bunker tremble violemment sur ses fondations. Les indicateurs holographiques externes s'éteignent. Le tir a été particulièrement bien ajusté. Thorn ne bouge pas. Il balaye la salle du regard. Une quinzaine de troopers lourds, autant de soldats réguliers de Proculis. Une poignée de Vaarlags. La plupart des hommes engagés dans cette opération sont morts ou piégés à l'extérieur -ce qui est strictement équivalent. Quelques Officiers. Peu compétents pour la plupart, quelle que soit leur nationalité. Les meilleurs éléments sont tombés en défendant le bunker. Trois Centurions Cylons. Un devant chaque porte. Et, détail incongru, un Biochimiste en blouse blanche, installé devant une console informatique, une main posée sur la crosse de son pistolet. Proculis..., pense Thorn. Le calme est revenu. Avec une synchronisation parfaite, les Cylons lèvent leurs bras équipés de blasters. Déluge lumineux. Pandemonium polychromatique. Silence. Six hommes gisent sans vie. Thorn réagit dans l'instant: -Abattez-les! Les survivants lèvent leurs armes. Les Cylons sont vite débordés. Les hommes de Thorn parviennent à les détruire, au prix de la vie de trois compagnons supplémentaires. Le Général ne perd pas de temps à s'interroger sur les raisons de ce revirement. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il y encore de nombreux Cylons dans les salles voisines. -Renversez-moi ces tables! Barricades! Récupérez des munitions! Les soldats s'éxécutent, et bientôt un semblant de fortification s'élève au centre la pièce. -Ils sont là! Plusieurs droïdes apparaissent simultanément aux trois entrées de la porte. Les tirs reprennent. Odeur de brûlé. Odeur de mort. Les soldats sont étendus sur le sol. Leur dérisoire rempart n'aura servi à rien. Un Centurion Mécanique s'approche de Thorn. Celui-ci le regarde, sourire aux lèvres. Le canon de son arme dirigée vers le sol. -Dieu reconnaîtra les siens. Thorn pâlit imperceptiblement. Deux Cylons l'encadrent. Ils quittent la pièce. Le Biochimiste de Proculis est caché au fond de la pièce.Il a son arme en main et essaie déséspérement de faire baisser ses sécrétions d'adrénaline. Rien n'y fait. Il est terrifié. Le dernier Cylon s'apprête à sortir. Le Biochimiste n'ose pas y croire. Chuintement mécanique. Une tête se tourne. Regard malsain, couleur de rubis, teinte du sang qui s'écoule à grands flots de l'orifice béant à sa poitrine. Le Cylon retire sa lame. Aucun n'a survécu. Thorn marche, le visage figé en un sourire de dépit... | ||
| Genèse Respect diplomatique : 337 09/06 ETU 14:41 | Score : 7 Détails " Un tableau était une somme d'additions. Chez moi, un tableau est une somme de destructions. "
Pablo Picasso - Archives préhistoriques. " On n'a pas converti un homme parce qu'on l'a réduit au silence. " Christopher Morley - Archives préhistoriques. Orbite géostationnaire d'Alfa Deimos - Croiseur Amiral LEONOV Ainsi, elle était de retour. Les ordres de Genèse avaient été suivis à la perfection. Un virus est une entité biologique qui nécessite une cellule hôte, dont il utilise les constituants pour se multiplier. Les virus sont des objets particulaires, infectieux, constitués au minimum d'un acide nucléique et de protéines. Le mot virus est issu du latin, il signifie « poison ». Le croiseur avait été saisi sans la moindre effusion de sang. Lorsqu'il fût abordé par les familiers de Genèse, terrible héritage de Kanaxai, l'équipage soviétique fût mis hors d'état de nuire et confiné dans ses quartiers. Quelques officiers et leur chef, l' amiral Raskolnikov, étaient retenus prisonniers sur la passerelle de commandement. <Analyse des sujets ennemis terminée. Assimilation des données terminées.> <Transmission sur l'holo-écran principal de la passerelle de commandement activée.> " Je suis Genèse, Nous sommes la maîtresse des flottes qui bombardent actuellement la planète Alfa Deimos. Votre vaisseau a été arraisonné, en accord avec votre propre I.A., afin de l'éloigner de la trajectoire des tirs magnétiques. Le Tout-Puissant, Dieu, Science ou Force, peu importe le nom que les étrangers lui donnent, règne en ces lieux plus que n'importe où ailleurs. Ici, les marbres de la République se fendent et l'acier des hérésiarques se meurt. Nous connaissons et respectons votre Foi en Yuri, le Messie Gagarine. Elle vous honore et vous convie à la table des Justes. Notre patience est grande, notre verbe est conciliant, notre foi est glorieuse, Notre colère, immense. Nous vous connaissons, peuple de l'U.R.S.S., et nous vous connaissons, Amiral Raskolnikov. Le temps a tourné les pages des anciennes discordes. Acceptez notre protection et vous serez menés en lieu sûr. Refusez-la et vous serez sous le feu nourri de nos bombardements. Alfa Deimos est une nation ennemie qui doit être détruite. Dieu le veut. " | ||
| Mansfeld Respect diplomatique : 4380 18/06 ETU 02:16 | Score : 11 Détails Quelque part dans le complexe - Zone interdite.
Il est temps, petit père. La nuque de Mansfeld était prise dans un étau. Déja, le vieillard sombrait dans l'inconscience. Au loin, des cris, des tirs. Agrippa avait disparu. L'air était étouffant. La vision se trouble. Les rêves s'écroulent. Mansfeld suffoque. John Quick ? Un souffle. Un souffle. Un souffle. Fin de règne. | ||
| John Quick Respect diplomatique : 536 03/07 ETU 00:24 | Score : 9 Détails Quelque part dans le complexe - Zone toujours interdite - Alpha Deimos
Les trois hommes (enfin presque) couraient toujours le long des couloirs du complexe. Une des roues de la chaise roulante de Mansfeld s'était voilée dans un ébouli. Les fuyards avancaient maintenant au ralenti dans ce labyrinthe en décomposition. Le célébrissime commandant John Quick s'était dévoué pour continuer à pousser la chaise, car le major était exténué, au bord de l'évanouissement. Agrippa courait maintenant quelques dizaines de mètres derrière, à la traine. Yerog semblait, lui aussi, en piteux état. Sa tête balancait dans tous les sens. Et il semblait marmonner une litanie. Quick continuait droit devant. Scrutant les ténèbres de son lumineux regard vert. Quant soudainement, la lueur verte de son oeil unique vira au rouge vermillon. John émit un petit rire coincé. - Oeil pour oeil ! Dent pour dent ! ..." | ||
| Acanith Respect diplomatique : 1200 24/07 ETU 13:52 | Score : 6 Détails Bon voilà, fin de ce RP en ce qui me concerne... une grande aventure, dommage que sa fin ait été si abrupte.
A bientôt pour de nouveaux RPs! Alfa Deimos - Surface planétaire -Parle! Pourquoi tes frères s'obstinent-ils à libérer leur feu sur notre terre? Elissa regarde le guerrier Deimosien qui lui fait face. Elle est attachée, à l'intérieur d'une sorte de cavité rocheuse, aménagée en habitation. Dans son cas, en cellule. Voilà plusieurs jours qu'elle est prisonnière des Fils de Mansfeld. Plusieurs semaines d'interrogatoire qui auraient certainement déjà tué un humain normal. Et Elissa sent ses forces décliner. Le contrôle rigoureux qu'elle exerce sur sa biochimie interne faiblit. -Je vous l'ai déjà dit, Hab'del. Les vaisseaux en orbite sont également nos ennemis. La situation a dégénéré. Nous avons été trompés! Mes supérieurs m'ont envoyée ici pour aider Mansfeld. -Mensonge! Plusieurs de mes frères sont morts de ta main. Tu paieras pour cela aussi! Il gifle violemment Elissa. -Mensonges. Il y en a eu des deux côtés. Thorn nous a également abusés, si ce que vous m'avez dit est vrai. Maintenant la question n'est pas de savoir qui a raison ou qui a tort, Hab'del. La question est de survivre. Ce village ne passera pas longtemps inaperçu aux yeux des flottes en orbite. Vous avez une famille, n'est-ce pas? L'homme reste silencieux. Elissa, entraînée à décrypter le langage corporel, lit l'acquiescement dans ses yeux. -Je suis persuadée que vous ne voulez pas la perdre. A nouveau, approbation tacite. " Tasso, ici Hopkinson. Heureux d'avoir enfin pu établir le contact... comment ça va de votre côté?" Le communicateur neural fonctionne enfin. La discussion relève presque de la télépathie. "Ce n'est pas optimal, Monsieur. Les survivants de mon groupe et moi-même avons été capturés par les Fils de Mansfeld. Comment ça évolue pour vous? "Etrangement, Tasso. Il y a un peu moins d'un mois, les Cylons ont retourné leur veste et ont massacré tout le monde. Thorn a visiblement été capturé. Nous avons perdu toute trace de lui. J'ai rejoint les Commandants Corum, Borgnefesse et Thomas. Ils m'ont appris que Mansfeld était vivant. Nous nous sommes séparés pour partir à sa recherche. Je n'ai pas de nouvelles d'eux depuis. " -Réponds! Douleur. Cette gifle là, Elissa ne l'attendait pas. Goût du sang. -Prétends-tu pouvoir t'enfuir de Deimos? Hab'del a tiré sa lame et l'approche du visage d'Elissa. "Le Morgenstern, Monsieur?" "Opérationnel. Il est sous Biocamouflage. Elissa inspire profondément. -J'ai... j'ai un vaisseau, Fils de Mansfeld. -Où? -En orbite. -Tu mens! S'il est en orbite, alors c'est qu'il est avec nos attaquants! Tu m'as donc trompé! -NON! Il est camouflé. Et assez grand pour emmener tout le village, je vous en donne ma parole. Cette étincelle. Elissa la reconnaît. C'est l'espoir. Elle a gagné. "Monsieur, j'ai une solution. Le Morgenstern doit engager immédiatement la procédure d'atterrissage. Et nous aurons des passagers supplémentaires. Qu'il se pose à la Station de Communication, c'est un plateau assez dégagé." "... Bien. Je vous fais confiance, Elissa. Vous avez quatre heures. " -Tu mens!Pourquoi ferais-tu cela? -Parce que j'ai moi aussi besoin de votre aide pour quitter cette planète, Hab'del. Ayez confiance... -Mensonges d'étrangers! Je te ferai exécuter! -Vous n'avez pas le temps. Vous êtes le chef du village. Le Naib des anciennes traditions. Vous décidez, les autres obéissent. Le guerrier la regarde fixement. Puis tourne les talons. Elissa sent un intense soulagement l'envahir. Elle est libre. Station de Communication, à l'extérieur du Complexe Alfa 51. Trois heures et demie plus tard. Hopkinson se fait vieux. Gravir l'escarpement menant à la station lui a demandé plus d'efforts qu'il n'aurait cru. -Morgenstern, où en êtes-vous? -Nous venons de pénétrer dans l'atmosphère. Le Biocamouflage est désactivé, mais l'Aquilon couvre nos déplacements. -Et les scanners? -Perturbés par la pluie, Bashar Suprême. Elissa, plus vite... Les pertes de Proculis ont été très lourdes. L'ensemble des soldats déployés sont morts ou portés disparus. Le Bashar Adamov a été tué par un tir orbital de ionique - en même temps que l'unité mixte Vaarlag-proculienne qu'il commandait. 300 hommes en un seul tir. Cette opération a été un fiasco. Une erreur; comme Jack l'avait prédit à Acanith. Tu vas m'entendre, vieux singe! Un grondement. Qui s'amplifie. Jack lève la tête. A travers le voile de l'Aquilon qui s'écrase sur sa visière, il distingue une forme sombre parmi les nuages. Le Morgenstern arrive. Et Elissa n'est pas là. Il lui reste une demi-heure, environ. Après quoi, la détection du Morgenstern par les vaisseaux en orbite deviendra possible. Le Morgenstern achève de se poser à quelques kilomètres de la position de Jack. Le vaisseau est imposant. Mesurant presque 1000 mètres de la poupe à la proue, et jusqu'à 250 mètres de hauteur si l'on excepte les tours d'observation. Jack se met en marche. Une rampe s'est déployée et plusieurs antigrav de transport se dirigent vers lui. "Bashar Suprême, nous arrivons." "Vite, Tasso. Nous manquons de temps. " Jack capte un mouvement à la limite de son champ visuel. Une silhouette humaine vient de franchir une crête, à sa gauche. Bientôt suivie par une autre, puis deux. Un groupe compact apparait peu à peu, rassemblant au bas mot une trentaine de personnes. Ils sont à trois-cent mètres. Elissa a réussi. La terre tremble. Jack fait volte-face. Une frappe ionique orbitale vient de frapper le bunker. Plusieurs sections s'effondrent. La pieuvre agonise. Une second ionique s'abat à une centaine de mètres du groupe de réfugiés. Jack se met à courir, faisant signe aux antigrav de s'occuper en priorité du groupe. Jack court. Les antigrav atteignent les Fils de Mansfeld. L'un des antigrav explose, un autre est gravement endommagé. Ils sont repérés. Les CLIs sont certainement en train d'ajuster le Morgenstern. Le dernier antigrav intact s'arrête à côté de Jack. Il saute à l'intérieur. -Bashar Suprême! Tout va bien? Elissa. La visière de la CytoCombinaison, opacifiée, empêche Jack de distinguer clairement ses traits. Mais elle semble avoir plusieurs blessures sérieuses au visage. -C'est moi qui devrais vous poser la question! -Morgenstern à antigrav ß. Il vous reste 20 secondes pour gagner les soutes. Nous avons détecté plusieurs faisceaux lasers de visée. Tir estimé dans une minute. A vous. -Reçu, Morgenstern. Aucun problème, nous y sommes. Antigrav ß, terminé. Les deux antigrav restant viennent de franchir la rampe. Aussitôt, Jack et Elissa partent en courant vers la passerelle de commandement. Des techs et des médics prennent en charge les Fils de Mansfeld. -Hopkinson à Astrogation. Décollage d'urgence avec les fusées! Le vaisseau subit une importante secousse. Ils courent dans les coursives, bousculant le personnel. Empruntent plusieurs ascenseurs. -On ne vous avait pas attendu, Bashar Suprême. Décollage enclenché. Les deux Bashars empruntent un dernier turboascenceur. La porte s'ouvre sur la passerelle. Le croiseur s'élève déjà dans les nuages de Deimos. A travers la verrière, on peut voir les éclairs frapper les boucliers. Toute sa puissance mobilisée dans ce seul but, le monstre de plusieurs millions de tonnes prend de l'altitude très rapidement. Faisceaux ennemis focalisés. Alerte impact! Alerte impact! Les alarmes retentissent dans tout le bâtiment. L'énergie est redirigée en partie vers les boucliers, autant que possible sans entraver l'ascension. Les boucliers adoptent une nouvelle répartition, protégeant efficacement la partie supérieure du croiseur, au détriment de sa partie inférieure moins exposée. Les cloisons anti-explosions s'abaissent. Les Métazoaires Alpha composant la sous-couche de blindage biologique engagent la synthèse des protéines nécessaires à la cicatrisation. Le tout en quelques secondes. Le tir ionique frappe le Morgenstern à la proue, colonne de lumière porteuse de destruction. Jack observe, fasciné, les boucliers qui stoppent d'abord le déferlement, avant de céder et d'offrir la fragile coque à la morsure du rayon énergétique. Explosions violentes. Le vaisseau tremble comme une bête blessée. Equipes anti-incendies aux ponts A1 à A6. Jack se ressaisit très vite. -Rapport d'avaries! Incendies déclarés: ponts A1 à A6 Intégrité structurelle à 78 % Boucliers de proue à 0% Les boucliers ont sauvé le vaisseau... mais à quel prix? Boucliers de poupe à 60% Boucliers centraux à 40 % Intégrité armement: 95 % Perte des tourelles de défense avant. Redirection des circuits neuraux de contrôle en cours. Electromitose déclenchée. Générateurs EDF saturés. Puissance motrice maximale. -Bashar Suprême, nous quittons la stratosphère. Les étoiles apparaissaient, menaçantes et sans vie. Adieu, Deimos... ta destruction était-elle inéluctable? Rapport préliminaire des équipes médicales: Bilan: 301 blessés graves; 63 morts. Encore... -Salle des machines, redirigez l'énergie globale vers les boucliers de proue. Astrogation, calcul d'une hypergéodésique subspatiale pour Port Maw. Activation des systèmes d'armement dorsaux. On se met en configuration forçage de blocus! La flotte ennemie était visible, sinistre barre lumineuse en travers du chemin. Jack se doutait qu'il s'agissait de CLIs préparant un nouveau tir. Il fallait se placer suffisamment près d'eux pour qu'ouvrir le feu devienne aussi dangereux pour le tireur que la cible. Le Morgenstern filait dans l'espace, à la vitesse la plus élevée autorisée par ses moteurs. -La flotte ennemie a ouvert le feu. Batteries conventionnelles et missiles. Nous sommes à portée. -Feu. Frayons nous un chemin! Videz les tubes lance-torpilles! -OFTN tubes dorsaux 1 à 20 tirées. Une lumière violente jaillit loin devant la proue du croiseur. -Flotte ennemie intacte, Bashar Suprême. Bien sûr. Mais leurs senseurs doivent être perturbés par l'IEM induite... -Nous nous approchons. De nombreux rayons colorés vinrent frapper les boucliers du Morgenstern. Mais il s'agissait uniquement de tirs défensifs à courte portée, de tourelles. Les armes lourdes étaient paralysées. Il y avait trois croiseurs. Si grands que le Morgenstern faisait presque figure d'insecte à côté d'eux. Jack avait beau faire de considérables efforts de mémoire, il ne parvenait pas à les identifier. La comparaison avec les banques de données du Morgenstern avait également été infructueuse. -Encore 3000 kilomètres et nous pourrons entrer dans le subespace. -Tenez vous prêt, Astrogateur. Les boucliers de poupe arrêtent une nouvelle salve de lasers et de missiles haute vélocité. Ils sont passés. Le vaisseau plonge dans le subespace. La tension retombe. Dans 48 H, ils seront sur Proculis. Leur planète, qu'ils n'ont pas vue depuis plusieurs mois. Jack, à nouveau, se retrouve à scruter le subespace par la baie vitrée de la passerelle. La même attitude, la même position que le jour du départ pour Deimos. Rien n'a changé, et des hommes sont morts. Le mystère Deimos reste entier. Aucune information sur le Chancelier. Il n'est qu'un mort de plus, à présent. Proculis n'aura trouvé là-bas que du sang et des larmes. Des hommes sont morts, et rien n'a changé. Et, toujours, les délicats entrelacs multicolores du subespace, dentelle diaphane indifférente à tout ce carnage qui danse, danse et danse... | ||
| Thomas Respect diplomatique : 335 06/08 ETU 00:55 | Score : 4 Détails C'est cette porte!
Corum et les autres sont finalement arrivés. Thomas ferme la marche. -J'ai un mauvais pressen... Qu'est-ce que...! Plus rien. Le vide. La ou devrait se trouver la porte permettant d'accéder à la salle de commande se trouve une autre porte. Différente mais semblable. Thomas sent son corps s'engourdir. Une présence. -Une présence. Ouvre et entre, Thomas Centauri, Grand Croix de la Tierce Maison de Populace, Roi de Populace. La porte s'ouvre d'elle-même. Thomas n'a qu'à faire quelques pas pour se retrouver à l'intérieur d'une immense pièce circulaire, faiblement éclairée par des torches accrochées aux 18 poutres soutenant le toit en dôme. Au centre Viens au centre, Thomas Centauri. est placée une grande vasque pleine d'un liquide rouge. Du -sang! Viens, Thomas Centauri. Tu n'as rien à craindre. Ce sang n'est pas le tien. La voix provient d'une croix plantée au centre de la vasque. Sur cette croix... Je suis le Crucifié, Celui qui Sait mais qui n'Est pas. Partout et nulle part. La où l'on m'envoie et la où je décide d'aller. Je réponds aux questions des êtres perdus. -Je suis un être perdu? En perdition, Thomas Centauri. Tu es à la croisée des chemins. Tu as le choix entre avancer et te perdre à jamais, ou reculer et te sauver, toi ainsi que les tiens. -Je ne comprends pas! Cela n'est pas de mon ressort. Je suis la Connaissance. À toi de trouver la Compréhension. -Je crois comprendre... Si j'avance, je mourrai, et mon royaume sera perdu à jamais... Si je recule, je sauverai mon peuple. Mais quel est le danger? Ton père, le Satan, a cru bon de te faire remplacer par un être. Cet être est bon et gouverne avec sagesse, mais seul le véritable roi de Populace peut garder le trône et le Royaume stable. Pour la première fois, Thomas Centauri, un homme a le choix de modifier son destin. -Que dois-je faire? Que veux-tu faire? La vision s'estompe et Thomas revient à la réalité. Le dialogue entre lui et le crucifié semble avoir duré plusieurs heures, mais il semble qu'aucun laps de temps ne se soit écoulé sur Alfa Deimos. Thomas ferme les yeux une seconde. Tout les autres le regardent. Thomas, vous allez bien? Thomas regarde Corum dans les yeux. -Corum... Je ne peux plus vous suivre. Il observe chacun de ses compagnons à tour de rôle, tous muets de stupeur. Et après un simple hochement de tête en guise d'adieu, Thomas retourne sur ses pas. Le reste de ses souvenirs est flou dans son esprit. Il ne se souvient que d'une succession de couloirs, d'un guerrier Cylon trop stupéfait de voir ce jeune homme aux cheveux blancs courir vers son salut pour faire quoique ce soit, et des silhouettes d'un homme et d'un énorme chat devant un vaisseau, à la sortie du complexe. Il ne reprendra le contrôle de ses sens qu'une semaine plus tard, sur Populace. Thomas a choisi son destin. |
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