Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > RP // Requiem Mansfeld
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Requiem Respect diplomatique : 1538 12/09 ETU 22:09 | Score : 8 Détails « BIP BIP BIP »
Requiem se tira de sa reverie pour regarder le panneau de contrôle. Un vaisseau venait de rentrer dans l'atmosphere. Requiem se tenait devant une grande baie vitrée,debout et immobile, ou il se complaisait à regarder la foule s'afférer dans les marchés et les mines. Son regard se leva et se posa sur une centrale de laquelle sortait une epaisse fumée noire des cheminées. La pièce n'était que moyennement grande. Un bureau au milieu de la salle, un mur d'écrans sur la façade nord. Un courrant d'air dû au système de climatisation fit flotter sa toge de soie noire. Les mains croisées dans le dos, il restait perdu dans ses pensées. Depuis trop longtemps il se complaisait à explorer l'espace à bord de son vaisseau mère mais il avait oublié qu'il n'avait plus 100 ans, son troisième siècle approchait bientot. Cela le manquait de ne plus être sur Baphomet, sa planète natal. Les affaires gouvernementale, les jeunes commandants, de l'approvisionnement en énergie, en metal, en diamants, les attaques inssessantes aux coins de la galaxie... Beaucoup de choses ne pouvait s'expliquer, Requiem restait las... Requiem sentit dabors une presence, puis un groupe. L'une des personne avait une aura puissante, debordant d'energie et de vitalité. Quelqu'un frappa à la porte. Celle ci s'ouvrit electroniquement. Deux soldats entrèrent dans la pièce: - Maitre, il y a quelqu'un qui demande a vous voir... Il dit qu'il vous connait - Qu'attendez vous lieutenant... Faite le entrer Quatres medecins se presserent d'entrer en fesant de la place à... une machine. Peu à peu, on pouvait distinguer qu'au milieu de tous les branchements et les divers appareils, un humain siegait. L'aura extraordinaire venait de cet homme, pourtant il étai faible et il semblait avoir quelque problème pour respirer. Neanmoins, il gardait la tête haute. Requiem retira sa capuche. Une longue chevelure blanche tomba sur ses épaules et son dos. Ses yeux brillait d'une lueur inhabituelle qui ressemblait à de l'amabilité. L'homme, dans son fauteuil, regarda un moment Requiem puis dis: « Mon vieil ami.... » | ||
Mansfeld Respect diplomatique : 4380 12/09 ETU 23:16 | Score : 5 Détails Mansfeld.
Ou plutôt ce qu'il en restait. Le vieux diplomate siégeait, engoncé dans une jungle de câbles et de baxters, sur une chaise mécanique imposante. L'homme était devenu plus une machine qu'un être humain. Il trônait ainsi, dans toute cette machinerie, au sein d'une nuée de médecins, de gardes et de conseillers. Les bancs de l'assemblée avaient répandu diverses rumeurs à son sujet. Il était devenu fou. Il avait vendu son âme. Il avait été détruit. Pourtant, malgré ses jambes mortes, ce regard vide, la vie n'avait pas quitté Mansfeld. Depuis sa première intervention devant l'assemblée, alors qu'il sortait du coma, l'ambassadeur avait peu à peu retrouvé de sa superbe, de son crédit. Requiem. Ce commandant d'exception. Un allié de la première heure. Un diplomate, lui aussi. Tant de choses rapprochaient les deux hommes. Et pourtant, seul un regard exercé pouvait déceler en ce moment précis une forme de malaise dans l'atmosphère. Entre politiciens, l'amitié était toujours un concept utopique, une forme de politesse. "Mon vieil ami..." Un instant, une seconde. Le silence, même infime, fût éclatant. Mansfeld n'avait pas répondu tout de suite. Ses yeux aveugles semblaient sans cesse évaluer, soupeser, estimer, comparer, analyser tout ce qui l'entourait. Sa chaise, articulée telle une araignée de fer, s'avança sur le ponton, et fît face à Requiem. D'un geste, Mansfeld congédia ses hommes, puis la garde de son hôte. Requiem et le vieil homme se retrouvèrent seuls, face à la baie de plastacier qui offrait à leur vue un spectacle d'usines, de fumées et de lumières. "Désolé de débarquer à l'improviste, commandant. En ces temps troublés, vous conviendrez qu'il vaut mieux pour un homme comme moi de se faire discret dans ses déplacements." Mansfeld ricana. "Je suis désolé de ne pas m'extasier devant votre panorama, commandant, que j'imagine certainement grandiose. Je ne dispose pas encore des implants visuels me permettant de recouvrer un quelconque usage de la vue. Le commandant Amrod doit encore me les livrer." Sourire. Crispé. "Sommes-nous dans un endroit sûr et totalement... discret, commandant ?" « Je peux vous annoncer avec la plus grande certitude qu'aucune presence biologique est à moins de 60 mètres de nous. Et une quelconque presence mécanique m'aurait été averti » repondit il en regardant l'un des écrans sur sa droite Mansfeld parut se satisfaire de la réponse, et prit un ton de confidence. "Vous avez lu les rapports. Tout concorde. Le silence du gouvernement sortant, les résultats de l'enquête sur l'attentat qui visait ma personne, nos informations sur les dernières ventes d'armes lourdes. Vous savez ce que tout ceci signifie, n'est-ce-pas ?" « Il me parait evident que plusieurs commandants ne sont plus en securité,,,, » "Ce n'est pas tout. Il se peut que d'ici quelques heures, les premières explosions retentissent au-dessus de la capitale. Nous ne sommes en sécurité nulle part." Mansfeld. Yerog Mansfeld. Que vas-tu faire maintenant ? Ces quelques mots lui trottaient en tête, tandis qu'il révélait sur le ton du secret qu'une fois encore, la galaxie était proche du chaos et de la barbarie. Son disque en devenait rayé. Avait-il vraiment changé ? L'atmosphère de la pièce se fît plus oppressant. Requiem le contemplait. Il le savait. Et ce qu'il pouvait contempler, c'était de la colère, de la détermination. Mais aussi, de la peur. Mansfeld fouilla un boîtier de sa combinaison biomécanique. Il en sortit un cigare long et fin. Des volutes blanches commencèrent à s'échapper de la fente ridée qui lui servait de bouche. La fournaise de la fumée lui emplissait les poumons. | ||
Requiem Respect diplomatique : 1538 14/09 ETU 00:37 | Score : 4 Détails La pluie commençait à tomber lorsque Heinrich Requiem Kemmler se jetta dans un grand fauteuil en cuir non loin du bureau. Il regarda un moment la pluie s'écrasant sur la baie.
« Yerog... Qu'allons nous faire? » " C'est drôle, je me posais la même question. Attendre, je suppose. Garder notre sang-froid, en toutes circonstances." « Allons Yerog, coupa Requiem avec un sourire au coin des lèvres, soyez plus emotif, vous savez bien que j'aime cela » "Je connais votre goût pour le romantisme, Requiem. Cependant, la situation actuelle n'exalte guère mon sens du lyrisme, vous devriez vous en douter. Je viens de recevoir ce dernier rap..." "Silence !!" Requiem interrompit Mansfeld, qui s'arreta net. Soudain, Requiem se jeta le poing levé sur le mur adjacent et défonca la bouche d'aération d'un seul coup. La seconde qui suivit sembla durer une éternité. Requiem retira délicatement sa main. Un robot espion de la taille d'une télécommande fit son apparition. Requiem examina le robot avec attention. « C'est un robot enregistreur... Mais il ne semble pas avoir d'antenne... Aucun risque de transmission...» " Vous..vous m'aviez certifié que cet endroit était sûr commandant ! Je vous avais averti... nous ferions peut-être mieux de reporter cette entrevue." Requiem alla derriere son bureau, ouvrit un tirroir et prit un cube qu'il posa sur la table. Le cube sortit une antenne puis se mis à clignoter. « Bien... Nous ne serons plus déranger, ce brouilleur déforme tous les signaux de la pièce» " Nous ferions peut-être mieux de rappeler la garde, et de sonder cette pièce de fond en comble..." « Je crains que ceci ne soit pas une bonne idée. Nous ne savons pas à qui appartient ce robot... Si on ne peut plus être en sécurité sa planète natale... » La baie se brisa. Mansfeld recula grâce a sa machine. La pluie s'engouffra dans la pièce et fit imploser le mur d'écrans. Un homme grand et svelte se tenait, à genou, dans la pièce. Une tunique noire le serrait à la taille et un masque de serpent lui cachait le visage. Il se releva avec une vitesse extraordinaire. Il commença à courir autour des deux hommes une dague à la main. Requiem reconnu cette dague. Le pommeau sertit d'un rubis, une lame crantée étincellante... Nul doute, il s'agissait de l'assassin de son ancien fils et disciple, Eretica. Un rugissement vint accompagner l'orage. Requiem n'était plus ce qu'on pouvait appeler un homme, une sorte de trans l'avait envahi. Des yeux noires comme du bois d'ébene avaient remplacés ses yeux bleux clairs d'entant. L'assassin sauta sur Mansfeld. Une main l'arreta net, il se tenait au dessus du sol. Plus il se débattait, plus la main squelletique le serrait à la gorge. Les ongles crochuts pénétrèrent son épiderme. La main se déssera peu à peu, puis laissa l'homme tomber lourdement au sol. " ...qu'est-ce que... ? Requiem ! Que... que faîtes-vous ?" Requiem ne repondait pas, il ne cessait de regarder son adversaire ramper sur le sol, cherchant sa précieuse dague. Le regard de Requiem semblait s'apaiser peu à peu. Il retira le masque de l'homme agonisant puis le traina dans un coin de la pièce. Requiem rassura son ami en lui prenant la main. « C'est fini... » Un nouveau crit déchira le bref moment de silence quand deux canines asserées vinrent transperçer la jugulaire de l'assassin. |
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