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[RP] Journal de mon défunt frère de Meute

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Chef de Meute
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03/09 ETU 16:32
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Je suis né par un bel après-midi sous le regard attentif de mon père. Je n’ai guère de souvenirs de ce moment, je me souviens juste de la chaleur du corps de ma mère et de mes deux frères, et de la douce odeur du lait chaud.

Les premiers jours de ma vie se sont passés dans la tanière où je ne manquais de rien, mes frères et moi nous bagarrions certes un peu, pour avoir la meilleure place, mais nous étions jeunes, et ce n’étaient que des jeux.
Tous les soirs, avant que le sommeil nous emporte, tous les membres de la Meute hurlaient vers le ciel nocturne, vers la Mère Chasseresse et ses millions de petits – et dans ces hurlements, ils nous contaient bien des histoires – avant de partir à la chasse.

Parmi ces histoires, la plus incroyable était, sans nul doute, celle des hommes : de bien grands chasseurs La nature les avait dotés d’armes, devant lesquelles trente ours (qui valaient bien vingt des leurs) chargeant une dizaine d’entre eux équipés de Bâtons de Tonnerre – dont une détonation abattait toute créature hostile à une lieue – auraient semblé être de vulgaires lombrics face à pareille puissance.
Ils étaient craints car leur façon de chasser allait à l’encontre de tous les entendements : ils mangeaient rarement leurs proies… Alors que la chasse permet de vivre ! De mémoire de loup, voire d’animal, je pense qu’il n’y eut jamais de créature si immorale…
Quand ils revenaient, ils apportaient avec eux une nouvelle odeur : celle des proies. Notre mère nous racontait ce qu’étaient ces senteurs étranges.

Je sortis de la tanière âgé de trois semaines, sur mes pattes flageolantes. Mes petits yeux eurent du mal à voir ce qui se passait tant la luminosité était forte. Et j’ai continué de marcher à l’aveuglette, guidé par le formidable grondement du point d’eau, tout proche.
Soudain, je me suis envolé vers la tanière, ce fut mon impression, mais en fait, un membre du Clan m’avait saisi par la peau du cou et remis au milieu de mes frères endormis.
J’eus beau japper, rien n’y fit, il ne m’a pas écouté, puis je me suis endormi de frustration.
Chef de Meute
Respect diplomatique : 249


03/09 ETU 16:33
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A mon réveil, je n’avais pas oublié le bruit de l’eau, et je comptais bien y retourner, mais ma mère comprit vite qu’il valait mieux surveiller ce turbulent louveteau que j’étais alors.

Six mois plus tard, par une fraîche matinée, je fus autorisé à visiter seul les abords de la tanière. Et, là, de nouvelles odeurs assaillirent ma truffe, qui devenait meilleure, à mesure que je grandissais - chaque arbre, chaque rocher, chaque buisson - partout, le territoire était marqué de l’odeur de la Meute. Je gambadais vers le ruisseau, quand une nouvelle odeur - discrète et forte à la fois - vint me titiller les narines. J’avais la piste d’une proie !

Tout en courant, la truffe au vent, j’appelais mes frères. Pris par le plaisir de la chasse, je n’ai pas vu où je mettais les pattes, et je suis tombé dans le cours d’eau… En sortant, après m’être ébroué, je compris mon erreur : l’odeur était celle de l’eau !
Je regagnais le camp, trempé, les oreilles rabattues et la

queue entre les pattes… Tous mes frères se moquaient de moi…
Cependant, ma honte ne dura pas : le hurlement d’avertissement d’un frère, venu des plus lointaines
collines – celles derrière lesquelles le Disque Incandescent montait, dès l’aube, à l’assaut du ciel – nous fit tout de suite comprendre qu’il nous fallait fuir…
Ce cri-là, je ne saurais guère l’oublier, il annonçait la venue de l’homme ! Alors, toute la Meute sortit des fourrés devant moi, et je n’eus que le temps de m’élancer à sa suite. Nous étions dans une forêt, il aurait été plus aisé de nous cacher sans la portée de jeunes – qui poussaient de faibles gémissements, pour dire qu’ils avaient faim – ce qui n’aurait pas manqué d’attirer le prédateur… Chaque adulte, ou presque, en portait un par la peau du cou dans la gueule.
En fin d’après-midi, nous trouvâmes l’abri idéal : une grotte sur le flanc d’une colline ! Et, juste derrière, dans une grande vallée : de jolis petits moutons, forts appétissants, ma foi !
Hélas, une tanière d’homme était située à dix ou onze toises du troupeau, telle une sentinelle montant la garde. Cependant, la course, ça creuse, pareille menace n’est rien pour un ventre vide !

Nous décidâmes que lorsque l’homme et nos cousins déloyaux - les chiens – rentreraient pour la nuit, nous irions croquer ces petits hors-d’œuvre duveteux qui nous faisaient saliver ! Masquant notre odeur, nous nous mîmes face au vent pour observer la vallée, en attendant le moment propice.
Chef de Meute
Respect diplomatique : 249


03/09 ETU 16:34
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La Mère Chasseresse veillait du haut du ciel, quand les trois loups adultes et moi rampâmes en direction de ce plateau de nourriture presque offert… L’homme était rentré depuis longtemps, nous avions entendu ses ébats avec sa femelle de notre poste d’observation, au sommet de la colline. Pour l’heure, il ronflait comme un bienheureux, ne se souciant pas de ce qui pourrait arriver aux bêtes dont il avait la charge. Il devait croire que ses chiens l’avertiraient en cas de besoin…

Malheureusement pour lui, nous connaissions très bien nos cousins… Ils nous ressemblaient fort : ils avaient toutes les qualités des chasseurs, leurs sens étaient aussi développés que les nôtres. Certains pouvaient même nous surpasser en force, en taille ou en vélocité… Mais une chose leur manquera toujours : le lien de la Meute !
Nous rampions donc contre le vent, silencieux comme des ombres… A présent, nous étions si près du mouton que nous avions repéré – une pauvre créature en retrait, à laquelle il manquait une patte - que je croyais entendre son cœur battre au rythme de notre mortelle avancée. Il ne nous avait pas remarqué, trop occupé par la rumination paisible d’un brin d’herbe.

Nous nous redressâmes, la patte relevée, prêts à bondir. Mais, soudain, il nous sentit !
C’est une chose merveilleuse que de voir la peur s’emparer d’une proie ! D’abord un frémissement nerveux lui secoue tout le corps, ses yeux semblent sortir de leurs orbites et, quelquefois, son cœur peut lâcher, ce qui nous déplait grandement…
Notre proie eut ces symptômes. Elle tournait sur elle-même pour chercher à fuir, mais il était déjà trop tard, son cœur n’eut même pas le temps de claquer : le chef de notre petit commando avait bondi vers sa gorge.
Le sang gicla, la proie eut un violent sursaut et mourut en silence, l’artère tranchée net.
Cependant, le reste du troupeau nous avait vus, et ils avaient réveillé les chiens ! Et ces idiots avaient entamé un concert d’aboiements… L’homme sortit en hâte. Dans le noir, il ne pouvait nous voir, mais il avait ses chiens ! Nous prîmes la fuite, laissant la carcasse encore chaude du mouton..

Nous remontâmes en haut de la colline, pour redescendre dans la grotte. Là, un funeste spectacle nous attendait : la jeune louve qui surveillait l’abri et les petits ne bougeaient plus… Ils devaient être épuisés par la course de la journée et dormaient.
Pourtant, après quelques coups de langue, puis de pattes, ils n’eurent aucune réaction… Il fallut nous rendre à l’évidence : ils étaient morts !
Nous ne pûmes hurler notre tristesse à la Mère Chasseresse, de peur d’alerter l’homme et ses chiens, qui devaient déjà avoir repéré notre odeur. Le cœur gonflé de chagrin, nous courûmes aussi vite que le permettaient nos forces, déclinantes car nous manquions de sommeil. et nous n’avions rien dans le ventre. Deux des nôtres tombèrent ainsi, en chemin, épuisés et affamés…
Il ne restait que le Dominant et moi.
A l’aube, nous trouvâmes un ruisseau où nous bûmes longuement, avant d’aller nous coucher sous un arbre près de l’eau.
Le Dominant - mon Frère – ne se releva jamais : l’arbre sous lequel il dormait était si pourri qu’il lui tomba dessus avec un craquement funèbre.
J’étais seul !
C’est alors que je perçus d’étranges sons, auxquels répondaient des chiens, de tous cotés. J’étais piégé, impossible de fuir, trop faible…
Et, soudain, il fut là ! L’homme ! Je pris mon air le plus noble possible : les oreilles dressées, les crocs découverts, la queue à l’horizontale, bien droit sur mes pattes et le regard fier. Le tonnerre gronda, puis, plus rien…

Je suis mort par un froid matin sous le regard haineux de l’homme. J’ai beaucoup de souvenirs de ce moment, je me souviens surtout de la froideur de la terre sous mon corps, et de la brise glaciale qui a emporté mon dernier souffle…


Aujourd’hui, j’erre entre ce monde et celui des défunts, et je me demande toujours pourquoi l’homme est si cruel…
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03/09 ETU 18:19
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J’invite tous les commandants (et commandantes) à s’exprimer ici sur mon RP…





Merci !
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04/09 ETU 16:52
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Si Dieu l’a créé,
C’est qu’il y avait necéssité,

Pourquoi lui en vouloir,
C’est dans sa nature de se faire voir,
Et de se distinguer,
Mais pas d’être fusillé!

Mais à travers le temps,
On lui a donné le titre de "méchant",
Il est tellement beau pourtant,
Roux, noir, gris ou blanc,

Mais, en somme,
Il ressemble beaucoup à l’homme,
Il vit en société,
Et avec toute ses affinitées!

Il y a le couple dominant,
Qui fait réfferance au président,
Il vit en plusieurs petits clans,
Pas dans les villes mais dans les champs!

Et aussi dans les forêts hostiles,
C’est quand même mieux que la ville!
Pour lui aussi, elle est dure la vie,
Faut pas croire tout ce qu’on dit!

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