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| Lizaka Respect diplomatique : 2723  01/11 ETU 22:18 | Score : 7 Détails Si même mes adversaires ne connaissent pas les raisons techniques propres à mon invincibilité, grand bien m’en fait, je ne vais pas leur en donner les indices. Encore une fois, la faiblesse de L’Organisation m’est prouvée. Quand à ma suffisance…je m’en fous complètement de votre jugement en fait. Si vous pensez que cela justifie la mort de millions de soldats, je trouve cela…dommage.
Je ne pérorerai pas plus sur les responsables d’une baisse de l’activité de l’Assemblée, bien que, fondamentalement, cela ne puisse être blâmable quand on en connaît les raisons. Ensuite, j’en conviens bien que les mœurs de mes coalisés ne soit pas des plus pacifiques. Nous n’avons pas les mêmes idéaux, nous ne considérons pas être responsables d’une galaxie à qui on a confié toute la responsabilité. Nous reprochez notre manque d’altruisme est une solution paresseuse pour ceux qui veulent trouver un bouc-émissaire à ce dont ils sont chacun responsable. Mais il n’y a nulle preuve de votre action envers les commandants en danger. Il est facile d’affirmer que vous aidiez des commandants en secret (sans jamais informer les autres commandants que vous preniez en charge un dossier) sans avoir de preuves, ce n’est pas vous qui me contredirez. Vous savez très bien que vous n’auriez pas risqué de poursuite si jamais vous veniez en aide publiquement à des commandants en situation précaire, cela est foutaises pour vous défendre misérablement. De plus, Commandant Andeman, vous parlez de notre puissance et notre droit de vie ou de mort sur chacun. Sachez que nous prendre le 0 ne changera rien à ce fait, nous faire la guerre non plus. Si notre puissance vous gêne, il faudra bien vous y faire, c’est la fatalité de la vie. Quelle importance d’avoir la majorité contre nous, si c’était bien le cas ? Je ne vois pas ici une lutte politique pour un changement de gouvernement, mais une guerre contre une coalition, point. Nos agissements vous déplaisent, cela justifie pour vous une guerre. Soit. Votre décision est prise. Cela ne va ni révolutionner la galaxie, ni nous pousser à nous remettre en cause. J’aimerais insister sur le fait que la propagande de résistance n’est qu’une tentative de trouver de la chair à canon. Comme les religions qui promettent un paradis de bonheur à ceux qui suivent leurs ordres, les chefs des résistances promettent un idéal de liberté pour recruter les malheureux (ou du moins, qu’on force à se croire malheureux) qui leur permettront de réaliser leur but : atteindre le pouvoir. La liberté est un mot bien trop souvent employé, de toutes les manières possibles et imaginables. Ce mot a été vidé de sa substance par toutes les interprétations différentes que l’on a fait de ce concept. Se battre pour la liberté signifie donc se battre pour une chimère décolorée, inconsistante et irréelle. Le concept de lutte révolutionnaire est souvent basé sur une dénégation de l’adversaire, qui est réduit à des à-priori, à une vision manichéenne justifiant sa mort. Pareil comportement est indigne de Commandants. Alors soit, j’ai l’impression que ce seront les armes qui décideront du fin mot de l’histoire. | ||
| Jameson Respect diplomatique : 559  01/11 ETU 22:39 | Score : 7 Détails Bar "Le Comique Troupier", en face de l'Amirauté des Systèmes Unis
"10£ que ce mec ne trouve plus de bottes ni de chapeau à sa taille... - Liz ? Ouais mais bon il est riche, il est fort... Je crois même que ma soeur fait partie de son fan-club. - Super, elle pourrait pas lui écrire de libérer le siège du gouvernement au lieu de faire de l'obstruction ? On va finir par devoir aller au casse-pipe si ça continue. - Bof, il a raison sur un point, la résistance s'est super mal démerdé sur ce coup là, c'est bien triste *hips* - Bon alors ces 10£ ? - Laisse tomber, je te repaye un verre d'alcool de champignons... ça fracasse ce truc, c'est terrible... | ||
| Thomas Respect diplomatique : 335  02/11 ETU 00:07 | Score : 7 Détails -Vous devez prendre position, Prince! La Tierce Maison doit prendre position sur ce qui se passe en cette galaxie, et vite! Votre crédibilité et celle de la Tierce Maison est en jeu!
-Du calme, Jasone. Je dois faire ce qui est bon pour mon peuple avant tout. -Bien, mon Prince, mais tôt ou tard, les événements vous rejoindront. -Me rejoindront? Haha! Mais je les suis, les événements! Nous sommes arrivés à l'Assemblée, je verrai ce qu'il y a à dire. Ils sortirent de la limousine protocolaire. Thomas entra lentement à l'Assemblée, un peu réticent. Il n'appréciait aucun des trois camps, neutres, 'lizakiens' ou résistants. Les quelques archives qu'il avait lues n'étaient pour la plupart que discours plus ou moins grandiloquents et braillage infini. Il en était à ces pensées lorsqu'il arriva devant les portes. Au lieu de pratiquement les défoncer en faisant semblant d'être dans un ferveur démocratique telle qu'il serait respecté dans l'immédiat, comme il l'avait prévu, il ne fit que les entrouvrir, se glissant discrètement dans la grande Assemblée. Arrivé à son siège, il s'y assied et écouta. Il se releva quelques heures plus tard, dans l'indifférence générale, quand il considéra que l'Assemblée était assez calme pour qu'il ne fut pas interrompu. -Une vieille histoire de mon Royaume raconte l'histoire d'un jeune brigand et de ses acolytes. Je ne me souviens plus leur nom, m'enfin... Aucune importance. Le brigand, qui, quelle coïncidence, se croyait tout comme le grand Lizaka purement invincible, voire intouchable (Il est vrai qu'il était fort influent), eut dans l'idée de mener une révolte contre notre Royaume, car il avait la certitude qu'on le menaçait à tort. La révolte réussit. Un général passé aux ordres du brigand avait pris la capitale et quelques terres environnantes, et envoyé des troupes partout dans la galaxie... pardon, le Royaume, rappelant à tous, chaque jour, qu'il était le maître, tandis que notre cher brigand s'amusait beaucoup à nier le fait qu'il y ait un gouvernement, alors qu'il profitait de cet état de crainte permanente pour asseoir de plus en plus son emprise sur le Royaume. Bien entendu, il y eut des tentatives pour replacer l'ancien gouvernement par la voie des armes. Aucune ne réussit. Le brigand mourut de vieillesse une cinquantaine d'années plus tard, et ses partisans le suivirent un par un dans la tombe, la plupart pour la même cause. Le Royaume fut vite réinstauré, la Tierce Maison remonta sur le trône, et Populace prospéra de nouveau. Thomas fit une pause, but une gorgée d'eau. -Ma question, messire Lizaka, est la suivante: Vous êtes certe invincible, mais êtes-vous immortel? | ||
| Syrus Respect diplomatique : 315  02/11 ETU 00:22 | Score : 12 Détails L'holo-screen de l'Assemblée se couvre soudain de parasites. Peu à peu l'image se précise. Les diplomates distinguent nettement l'interieur d'un vaisseau de transport. Plusieurs personnes sont assises autour d'un écran. Ce sont nos braves militants anarcho-despotiques Végasiens..du moins ceux qui ont survécu à l'entrevue musclée avec les forces de sécurité de l'Assemblée.
" Ca y est les gars j'ai réussi à me connecter avec le réseau de l'Assemblée. - Bien on va pouvoir écouter tout ce qu'ils disent peinards. Il reste de l'astro-pastis et des cahouètes? - Eh regardez c'est le Commandant Lizaka qui parle. - Pfiou c'est quand même vachement bien ce qu'il dit. - Vous allez la fermer oui on entend rien!" On entend distinctement l'intervention précédente du richissime Commandant. "La liberté est un mot bien trop souvent employé, de toutes les manières possibles et imaginables. Ce mot a été vidé de sa substance par toutes les interprétations différentes que l’on a fait de ce concept. Se battre pour la liberté signifie donc se battre pour une chimère décolorée, inconsistante et irréelle. Le concept de lutte révolutionnaire est souvent basé sur une dénégation de l’adversaire, qui est réduit à des à-priori, à une vision manichéenne justifiant sa mort. Pareil comportement est indigne de Commandants." A ces mots nos braves corniauds se lèvent d'un bond et, mettant la main sur le coeur, entonnent le champ des anarcho-despotiques: " Dansons la tyraniole, vive le son, vive le son! Dansons la tyraniole vive le son des canons à ions. Les Républicains avaient promis d'instaurer la démocratie. Les Républicains avaient promis de demander aux peuple leur avis. Mais leur plan a échoué grâce à nos bombardiers. Dansons la tyraniole, vive le son, vive le son! Dansons la tyraniole, vive le son des canons à ions." Soudain l'un d'eux semble frappé par la plus terrible des syncopes. Oui, deux neurones viennent de se connecter au sein de son cortex cérébral poussiéreux. " Dites j'ai une question. Si Aurora a renversé la République..." A ces mots, nos braves corniauds se lèvent d'un bond et mettant la main sur le coeur entonnent le champ des anarcho-despotiques: "- Dansons la tyraniole, vive le son, vive le son! - c'était pas pour nous rendre libres?" Stupeur dans le petit groupe. Au même instant, dans leurs cerveaux astro-pastisés, des neurones se connectent. " Euh oui mais non. - C'est à dire? - Ben c'était pour qu'on soit libre mais pas libre comme tout le monde le voulait parce que ça c'est sale. C'était pour qu'on soit libre mais en mieux. - Ah ok. Mais comment ils savaient comment qu'on pouvait être mieux libre? - Parce qu'ils l'avaient deviné. - Et c'est pour ça qu'ils ont pris le système 0? - Ben oui. - Mais ça c'est pas une lutte révolutionnaire? - Euh, pourquoi tu demandes ça? - Parce que Saint Lizaka a dit que la lutte révolutionnaire c'était un truc pas bien. - Ben oui c'est pas bien si tout le monde est d'accord. Parce que c'est sale. - D'accord mais alors pourquoi qu'ils ont renversé le Gouvernement? - Je te l'ai dit, pour rendre les gens plus libres. - Mais je savais pas qu'on pouvait être plus libre? Je croyais qu'on l'était ou qu'on l'était pas. - Ben si maintenant les gens ils sont beaucoup plus libres. Libres de prendre des baffes sans rien dire, libres de la fermer, libres de pas donner leur avis, libres de contempler les beaux vaisseaux de Saint juju_01 qui défilent devant leurs portes, libres de... - Euuuh les gars, je vois des vaisseaux qui s'approchent. On dirait les services de sécurité de l'Assemblée. - Ah oui j'ai oubié de vous dire, faut faire attention parce que je suis pas certain que ces crétins de diplomates soient pas entrain de nous regarder sur le grand écran de la salle. Ben quoi, c'est pas facile de se connecter au réseau de communication de ce grand machin! J'ai du bricolé deux-trois trucs" La communication s'interrompt brutalement alors que des tirs ébralent le frêle vaisseau de transport. Le dernier son émis est un chant: "Dansons la tyraniole,..." |
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